| 
 | Transformations acido-basiques | 
| 
 | 
|  | 
| 1)- Acide et base selon Bronsted. 
		 | 
| c)- 
		La mesure et sa précision. 2)- Mesure du pH de différentes solutions 
		aqueuses. 
		QCM r 
		 
		 Pour s'auto-évaluer Réactions acido-basiques (Questy) | 
| Exercices : énoncé avec corrcetion 
 Préparation à l'ECE : Désamérisation des olives 
 
1)- Exercice 04 page 22 
Identifier un transfert d’ion hydrogène. 
2)- Exercice 05 page 22 : 
Identifier les couples acide-base. 
3)- Exercice 06 page 22 : 
Équation d’une réaction acide-base. 
4)- Exercice 08 page 23 : 
Calculer le 
pH 
d’une solution. 
5)- Exercice 10 page 23 : 
Il en voit de toutes les couleurs. 
6)- Exercice 12 page 23 : 
Les coraux face à l’acidification des océans. 
7)- Exercice 14 page 24 : 
Nettoyer à l’ammoniac. 
8)- Exercice 17 page 25 :  
9)- DS N° 01 : Exercice  19 
page 26 : L’uréase dans le milieu réactionnel (30 min). 
10)- Activité 
expérimentale : Désamérisation des olives. 
 | 
1)- Acide et base selon 
Bronsted.

- 
(Svante 
Arrhenius chimiste 
suédois 1859 – 1927)
- 
Pour le chimiste 
suédois, Arrhenius 
(1887),  
- 
Un acide 
AH est une 
substance capable de fournir des protons H+ 
en solution aqueuse.
- 
Une base 
BOH est une 
substance capable de fournir des ions hydroxyde 
HO– 
en solution aqueuse.
-  
Remarque : 
- 
Cette définition ne fonctionne que 
dans l’eau et ne 
prend pas en compte toutes les réactions acide-base observées.

- 
(Joannes Nicolaus
Bronsted : 
chimiste danois 1879 – 1947) :
- 
Pour 
Bronsted (1922), 
une base est une espèce chimique capable de capter un proton 
H+.
- 
Il s’agit d’un cas 
particulier de la théorie de Lewis.
- 
Le proton 
H+ 
joue le rôle d’un acide de Lewis et l’ion hydroxyde 
 joue le rôle de base de Lewis
joue le rôle de base de Lewis
 
 
- 
Remarque : 
- 
Cette 
définition est plus large que celle d’Arrhenius 
et s’applique à d’autres milieux 
que l’eau.

 
- 
(Gilbert Newton 
Lewis : chimiste 
américain 1875 – 1946)
- 
Selon 
Lewis (1916)  ) :
- 
Un acide de Lewis est 
une entité chimique dont l’un des atomes possède une lacune électronique.
- 
Ainsi le trifluorure 
de bore BF3 
est un acide de Lewis.

- 
Il manque un doublet 
d’électrons à l’atome de bore pour s’entourer de huit électrons (règle de 
stabilité : règle de l’octet).
- 
Il porte donc une 
lacune électronique :  
- 
On ajoute une case 
rectangulaire autour de l’atome de bore pour signaler la présence cette lacune 
électronique.
- 
Une base de Lewis est 
une entité chimique dont l’un des atomes possède un doublet non liant.
- 
La molécule d’ammoniac
NH3 
est une base de Lewis.

- 
L’atome d’azote porte 
un doublet non liant.
- La théorie de Lewis, formulée en 1923, est la plus générale des trois grandes définitions des acides et des bases.
-  
Elle s’appuie non plus sur les 
protons (H⁺) comme 
chez Bronsted, mais sur les électrons.
- 
Un acide 
est une espèce chimique capable d’accepter une 
paire d’électrons.
- 
Une base 
est une espèce chimique capable de donner une 
paire d’électrons.
- 
Exemple classique 
:  
- 
La réaction entre 
NH3 
(ammoniac) et BF3 
(trifluorure de bore)
- 
NH3 
possède un doublet libre : c’est une base de Lewis.
- 
BF3 
a une lacune électronique : c’est un acide de Lewis. 
- 
Ils forment ensemble un 
complexe d’addition.


-   
On obtient un complexe d’addition 
d’ammoniac-trifluorure de bore : NH3 
- BF3
- 
Il existe une liaison covalente dative de coordination entre l’atome d’azote et 
l’atome de bore.
- 
Avantage de cette théorie :
- 
Elle permet d'expliquer des réactions même sans ions H⁺ ou 
OH⁻, en chimie 
organique ou en phase gazeuse, par exemple.
- 
Elle englobe et généralise les définitions précédentes.
- 
Pour le chimiste 
danois Joannes Nicolaus Bronsted un 
transfert d’ion hydrogène H+ 
a lieu entre un acide et une base.
- 
Un 
acide 
est une espèce chimique capable de céder 
au moins un ion 
hydrogène H+.
- 
L’acide
AH 
se transforme alors en sa base conjuguée 
A–.
- 
Écriture formelle :
| AH 
			(aq) | 
			→ | A– 
			(aq) | 
			+ | H+ | 
| Acide |  | Base |  | ion hydrogène | 
- 
Une 
base 
est une espèce chimique capable de capter 
au moins un hydrogène
H+.
- 
La 
base
A– 
se transforme alors en son acide conjugué 
AH.
- 
Écriture formelle :
| 
			A– 
			(aq) | 
			+ 
			 | H+ | 
			→ | AH 
			(aq) | 
| Base |  | ion hydrogène |  | 
			Acide | 
- 
Exemples :
- 
L’acide éthanoïque :
 
| CH3COOH
			(aq) | 
			→ | CH3COO– 
			(aq) | 
			+ | 
			
			  
			H+ | 
| Acide |  | Base |  | ion hydrogène | 
- 
En cédant un 
ion hydrogène
H+, 
l’acide éthanoïque CH3COOH
(aq) 
se transforme en ion éthanoate CH3COO– 
(aq).
- 
L’ion éthanoate :
 
| 
			CH3COO– 
			(aq) | 
			+ 
			 | H+ | 
			→ | CH3COOH
			(aq) | 
| Base |  | ion hydrogène |  | 
			Acide | 
- 
En captant un 
ion hydrogène
H+, 
l’ion éthanoate CH3COO– 
(aq) se transforme
acide éthanoïque CH3COOH
(aq).
- 
L’acide éthanoïque CH3COOH
(aq) 
et
l’ion éthanoate CH3COO– 
(aq) sont des espèces conjuguées.
- 
L’acide 
AH 
et sa base conjuguée 
A– 
forment un couple acide-base 
noté AH 
/ A–.
- 
IL est possible de 
passer d’un à l’autre par transfert d’un ion hydrogène.
- 
Écriture de la 
demi-équation du couple acide-base :
| AH 
			(aq) | 
 | A– 
			(aq) | 
			+ | H+ | 
| Acide |  | Base |  | ion hydrogène | 
- 
Signification :
- 
Le signe  signifie 
que le transfert d’ion hydrogène peut se produire dans les deux sens.
 signifie 
que le transfert d’ion hydrogène peut se produire dans les deux sens.
| AH 
			(aq) | 
			
			→ | A– 
			(aq) | 
			+ | H+ | 
| 
			Ou bien | ||||
| A– 
			(aq) + H+
			 | 
			
			→ | AH 
			(aq) |  |  | 
- Quelques couples acide-base.
- 
Tableau de quelques 
couples acide-base 
conjuguée 
| 
			Acide | Base conjuguée | 
| HCOOH 
			Acide formique 
			Acide méthanoïque | HCOO – 
			Ion formiate 
			Ion méthanoate | 
| CH3COOH 
			Acide acétique 
			Acide éthanoïque | CH3COO – 
			Ion acétate 
			Ion éthanoate | 
| C6H5COOH 
			Acide benzoïque 
 | C6H5COO – 
			Ion benzoate 
 | 
| 
			(CO2, H2O) 
			Dioxyde de 
			carbone  
			dissous dans 
			l’eau | HCO3– 
			Ion 
			hydrogénocarbonate | 
| NH4+ 
			Ion ammonium | NH3 
			Ammoniac  | 
| 
			
			H3O
			+ 
			
			Ion oxonium | 
			
			H2O 
			Eau | 
| 
			
			H2O 
			Eau | 
			
			HO – 
			
			
			Ion hydroxyde | 
- 
L’eau appartient à 
deux couples acido-basiques.
- 
L’ion H3O+ 
est l’acide du couple H3O+ 
(aq) / H2O 
(ℓ)  
- 
L’ion HO– 
(aq) est la base du couple H2O 
(ℓ) / HO– 
(aq).
- 
L’eau est la 
base du couple H3O+ 
(aq) / H2O 
(ℓ) et l’acide du couple H2O 
(ℓ) / HO– 
(aq).
- 
On dit que l’eau est 
un ampholyte ou une espèce amphotère.
- 
Espèce amphotère :
- 
Une espèce amphotère 
est à la fois l’acide 
d’un couple et la base 
d’un autre couple.
- 
Exemple :
| 
			
			Acide | 
			Base | 
| 
			H2O 
			(ℓ)  | 
			/ 
			
			HO–
			(aq) | 
| 
			H3O+ 
			(aq)  | 
			/ 
			H2O 
			(ℓ) | 
d)- 
Retour 
sur le schéma de Lewis.
| - L’électronégativité χ d’un atome traduit sa capacité à attirer le doublet d’électrons 
		d’une liaison covalente dans laquelle il est engagé. - Une liaison A – B est 
		polarisée si χA –
		χB ≥ 0,4 
		
		- 
		Si cette condition est vérifiée :  - Alors, il apparaît une charge partielle
		négative
		 | 
-  
Représentation :
| 
							 | 
| 
			 | 
►   
Cas d’une molécule d’acide carboxylique : 
- 
Le schéma de Lewis de 
l’entité acide ou basique permet de comprendre son processus de formation.
- 
Considérons une 
molécule d’acide carboxylique et la liaison oxygène –hydrogène qu’elle possède.
- 
L’oxygène est plus 
électronégatif que l’hydrogène :
- 
χ 
(O) = 
3,4 et χ 
(H) = 
2,2
- 
Il attire vers lui le 
doublet de liaison : on dit que la liaison O – 
H est polarisée.
- 
Cette polarisation 
fait apparaître :
- 
Un excédent de charge 
négative, noté –  
q ou ( ), 
sur l’atome d’oxygène (q 
représente une charge partielle).
), 
sur l’atome d’oxygène (q 
représente une charge partielle).
- 
Un excédent de charge 
positive, noté +  
q ou ( ), 
sur l’atome d’hydrogène.
), 
sur l’atome d’hydrogène.
- 
Ceci favorise le 
départ  de l’atome d’hydrogène lié à l’atome d’oxygène.
- 
Exemple : Le couple NH4+ 
/ NH3 :
- 
Schéma de Lewis de la 
molécule d’ammoniac : 

- 
Le doublet non liant 
situé sur l’atome d’azote est un site donneur de doublet d’électrons.
- 
Il permet de se lier à 
l’ion hydrogène qui présente une lacune en électron.
- 
On obtient ainsi l’ion 
ammonium :

- 
Du point de vue de 
Bronsted :
| NH4+ 
			(aq) | 
 | NH3 
			(aq) | 
			+ | H+ | 
| Acide |  | Base |  | ion hydrogène | 
3)- 
Solutions aqueuses acides et basiques.
a)- 
L’ion oxonium (autrefois 
hydronium) :
- 
L'eau est capable de 
dissoudre un certain nombre de substances solides, liquides et gazeuses.  
- 
On obtient des 
solutions aqueuses.  
- 
L'eau est un solvant 
polaire.  
- 
La molécule d'eau est 
électriquement neutre, mais l'atome d'oxygène est plus électronégatif que 
l'atome d'hydrogène ( H :
χ (H) 
=  2,2 et O : 
χ (O) 
=  3,4).  
- 
En conséquence, il 
apparaît une charge partielle négative 2 (– q) 
sur l'atome d'oxygène et une charge partielle positive 
+ q sur chaque 
atome d'hydrogène.
- 
Les deux liaisons 
covalentes O – H 
d’une molécule d’eau sont polarisées.
- 
Dans l'eau, l'ion 
hydrogène H+ 
joue un rôle très particulier du fait de sa petite taille (rH+ 
= 10–15 m).
 
- 
Il est beaucoup plus 
petit que toute autre espèce chimique.  
- 
Dépourvu d'électrons, 
il peut s'approcher de très près d'une autre espèce chimique riche en électrons.
| La molécule d’eau | 
			l’ion oxonium | 
| 
 
			α ≈ 
			105 ° 
			 | 
 
			 | 
- 
Il crée une 
association à la fois solide et de brève durée de vie avec une molécule d'eau 
pour donner l'ion oxonium : H3O+.
- Page web : Réaction chimique par échange de proton
b)- 
Les solutions aqueuses acides 
et basiques :
- 
On 
solution aqueuse, l’ion hydrogène s’associe à une molécule d’eau pour former 
l’ion oxonium H3O+.
- 
Solutions aqueuse 
acides :
| Solutions  
			aqueuses  
			acides | 
			Notation | 
			Solutions  
			aqueuses  
			basiques | 
			Notation | 
| 
			Acide  
			éthanoïque | CH3COOH 
			(aq) | 
			Soude ou 
			Hydroxyde  
			de sodium | 
			Na+(aq) + 
			HO– (aq | 
| 
			Acide  
			chlorhydrique | 
			H3O+(aq)
			
			
			+ 
			Cℓ– (aq) | 
			Ammoniac | NH3 
			(aq) | 
| 
			Acide  
			nitrique | 
			H3O+(aq)
			+ NO3– 
			(aq) | 
			Éthanoate  
			de sodium | 
			Na+(aq) + 
			CH3COO– 
			(aq | 
- 
Solution aqueuse 
d’acide éthanoïque :
- 
Notation : 
CH3COOH 
(aq)
- 
Solution aqueuse 
d’acide chlorhydrique :
- 
Notation : 
H3O+(aq)
+ 
Cℓ– (aq)
- 
Solution aqueuse 
d’acide nitrique :
- 
H3O+(aq)
+ 
NO3– 
(aq)
- 
Solution aqueuse 
basiques :
- 
Solution aqueuse de 
soude (ou d’hydroxyde de sodium)
- 
Na+(aq) + HO– 
(aq)
- 
Solution aqueuse 
d’ammoniac :
- 
NH3 
(aq)
- 
Remarque :
- 
Les ions 
Na+(aq),
Cℓ– (aq) et NO3– (aq) sont des ions spectateurs pour les réactions acide-base.
- 
Ils n’ont aucun 
caractère acide ou basique.
- 
Au cours d’une 
réaction acide-base, l’acide d’un couple réagit avec la base d’un autre couple.
- 
Une réaction 
acido-basique consiste à un transfert d'un proton entre l’acide 
A1H d’un 
couple sur la base A2–
d’un autre couple.
- 
Couple acide / base 1 
: A1H  H+  +  
A1–
 
H+  +  
A1–
- 
Couple acide / base 2  
: A2H  H+  
+  A2–
 H+  
+  A2–
- 
Équation de la 
réaction :  
- 
On se place dans le 
cas où l’acide A1H 
réagit sur la base A2– 
A1H  
+  
A2– 
  A1– 
+  
A2H
 
A1– 
+  
A2H
ou
A1H  
+  
A2– 
→ 
A1– 
+  
A2H
- 
L’équation s’écrit 
avec  
- 
une double flèche
 si 
la réaction est non totale ;
 si 
la réaction est non totale ;
- 
une simple flèche 
→ si la réaction est totale.
- 
cette 
réaction met en jeu les couples acide / base suivants : 
A1H 
/ A1–
et A2H /
A2–.
- 
Réaction entre l’acide éthanoïque et 
l’eau :
- 
Cette réaction met en 
jeu les couples suivants :
- 
 CH3COOH 
(aq) / 
CH3COO
– 
(aq) : 
CH3COOH 
(aq)   CH3COO
– 
(aq) + 
H+
  CH3COO
– 
(aq) + 
H+ 
- 
H3O+ 
(aq) / 
H2O 
(ℓ) :  
H3O+ 
(aq)  
 H2O 
(ℓ) + 
H+
 H2O 
(ℓ) + 
H+
| 
			CH3COOH 
			(aq) |  |  | 
 | CH3COO
			– (aq) | 
			+ | H+ | 
			(1) | 
| 
			H2O 
			(ℓ) | 
			+ | H+ | 
 | 
			H3O+ (aq) |  |  | 
			(2) | 
| CH3COOH 
			(aq) | 
			+ | 
			H2O 
			(ℓ) | 
 | CH3COO
			– (aq) | 
			+ | 
			H3O+ (aq) | 
			
			
			(1) + (2) | 
- 
La double flèche
  indique 
que la réaction n’est pas totale.
 indique 
que la réaction n’est pas totale.
- 
Un transfert de 
protons a lieu entre les deux couples acide / base.
- 
Réaction entre l’acide 
éthanoïque et l’ammoniac :
- 
Cette réaction met en 
jeu les couples suivants :
- 
 CH3COOH 
(aq) / 
CH3COO
– 
(aq) : 
CH3COOH 
(aq)   CH3COO
– 
(aq) + 
H+
  CH3COO
– 
(aq) + 
H+ 
- 
NH4
+ 
(aq) / 
NH3 
(aq) :  
NH4
+ 
(aq)   NH3 (aq)
+ 
H+
 NH3 (aq)
+ 
H+
| 
			CH3COOH 
			(aq) |  |  | 
			 | CH3COO
			– (aq) | 
			+ | H+ | 
			(1) | 
| NH3 
			(aq) | 
			+ | H+ | 
			
			 | NH4
			+ (aq)  
			 |  |  | 
			(2) | 
| CH3COOH 
			(aq) | 
			+ | NH3 
			(aq) | 
			
			→ | CH3COO
			– (aq) | 
			+ | NH4
			+ (aq)  
			 | 
			
			
			(1) + (2) | 
- 
La flèche → 
indique que la réaction est totale.
- 
Un transfert de 
protons a lieu entre les deux couples acide / base.
- 
Toutes les solutions 
aqueuses contiennent les ions oxonium H3O+ 
(aq) et les ions hydroxyde HO–(aq).
- 
L’eau distillée 
contient des molécules d’eau  H2O 
(ℓ) (espèce majoritaire) mais aussi des ions oxonium 
H3O+ 
(aq) et des ions hydroxyde HO–(aq).
- 
Ces ions sont en 
quantités égales et de très faibles concentrations.
- 
À 25 ° C :
- 
[H3O+] 
= [HO–] 
= 1,0 × 10–7 mol .L–1
- 
Comme la valeur de la 
concentration molaire [H3O+] 
peut varier entre  
- 
quelques mol . L–1 et 10–14 mol 
. L–1,  
- 
le chimiste danois 
SORENSEN proposa une grandeur plus facile à manipuler, le 
pH (1909).
- 
La notation 
pH est 
l’abréviation de « potentiel d’Hydrogène ».
- 
SORENSEN a compris que le facteur déterminant n’était pas la concentration en 
acides, mais la concentration en ions hydrogène 
H+ 
provenant de ces acides.
- 
C’est 
ainsi qu’il a été amené à définir le 
pH.
- 
Par la 
suite, la définition du 
pH a évolué pour faire intervenir les 
ions oxonium H3O+ 
(aq), forme solvatée des ions hydrogène 
H+.
2)- Définition du 
pH d’une solution 
aqueuse.
- 
Le
pH 
d’une solution est un indicateur d’acidité lié à la présence des ions oxonium
H3O+ 
(aq) en solution.
| Pour une solution diluée, [H3O+]
			 < 0,050 mol . L–1,
			 Le pH 
			est défini par la relation suivante : 
 Cette relation 
			est équivalente à : 
 | 
| pH : 
			grandeur sans unité | 
| [H3O+] : concentration en ions oxonium en mol . L–1 | 
| C0 : 
			concentration standard : C0 = 1,0 mol . L–1 | 
- 
Remarques :
- 
On 
écrit aussi : pH = – log [H3O+] (relation 
utilisée jusqu’en 2010)
- 
Le
pH 
d’une solution est mesuré avec un 
pH-mètre. (IV-1)-)
- 
Le
pH 
augmente si [H3O+] diminue 
et inversement.
- 
La 
fonction « log » représente la fonction 
logarithme décimal.
- 
log 1 = 
0 ; log 10 = 1 ; log 10n 
= n
- 
La 
fonction log 
est différente de la fonction logarithme népérien noté 
ln.
- 
C’est 
la fonction réciproque de la fonction 
f 
(x) 
= 10x
- 
Ainsi : 
log (10x) = 
x 
est équivalent à 10log
(10x) 
= x 
pour 
x > 0
- 
La connaissance du
pH permet de 
calculer la concentration molaire en ions H3O+.
- 
Exemple 1 :
- 
pH 
= 2,0 ;  
- 
[H3O+] 
= C0 
×10–
pH mol 
. L–1
- 
[H3O+] 
= 1,0 × 10– 
2 mol 
. L–1
- 
[H3O+] 
= 1,0 × 10– 
2 mol 
. L–1
- 
Le 
pH augmente d’une 
unité lorsque la concentration 
[H3O+]
est divisée par dix.
- 
Exemple 2 :
- 
On donne l’équation de 
la réaction de l’acide sulfurique sur l’eau :
- 
H2SO4 
(ℓ) + H2O (ℓ) → 2 H3O+ 
(aq) + SO42– 
(aq)
- 
Soit
C 
la concentration en acide sulfurique (soluté apporté) :  
- 
C 
= 2,0 ×10–2 mol . L–1
- 
Quelle est la 
concentration des différentes espèces chimiques dans la solution ?
- 
En 
déduire la valeur du pH de la solution :
|  | 
			H2SO4 
			(ℓ) | 
			+ H2O 
			(ℓ) | 
			→ | 
			2
			H3O+ 
			(aq) | 
			
			+ 
			SO42– 
			(aq) | 
| 
			Coefficient 
			stœchiométriques | 1 | 1 |  | 2 | 1 | 
| 
			Concentration
			 | 
			C | 
			Solvant |  | 
			2 C | 
			C | 
- 
Concentration en ions 
oxonium :  
- 
[H3O+]
 = 
2 C 
= 2 × 2,0 ×10–2 mol . L–1
- 
[H3O+]
 =
 4,0 
×10–2 mol . L–1
- 
Concentration en ions 
sulfate :  
- 
[SO42–]
 =
C = 2,0 ×10–2 
mol . L–1
- 
Valeur 
du pH 
de la solution :
- 
 
 
a)- 
Les 
indicateurs colorés et le papier 
pH.
- 
Comme 
indicateurs colorés, on utilise, l'hélianthine, 
le bleu de bromothymol (B.B.T) et 
la phénolphtaléine.
- BBT :
-  Formule brute : C27H28Br2O5S


- Les différentes teintes prises par le B.B.T suivant la valeur du pH de la solution :

- 
Hélianthine :


- 
Phénolphtaléine :


- 
L'utilisation des 
indicateurs colorés permet de déterminer un encadrement de la valeur du 
pH d'une solution.
- 
Le 
papier pH :
- 
Le papier 
pH est imbibé d'un 
mélange de plusieurs indicateurs colorés, il peut donner une valeur du 
pH à 0,5 unité 
près.
- 
Il est constitué d’une 
sonde de mesure reliée à un voltmètre électronique.  
- 
La sonde de mesure est 
constituée d’une électrode de verre et d’une électrode de référence (les deux 
électrodes peuvent être combinées ou séparées).
- 
La tension 
U qui apparaît aux 
bornes de la sonde lorsqu’elle est plongée dans une solution aqueuse est une 
fonction affine du pH : 
 
- 
U 
= a pH 
+ b.
- 
Les grandeurs 
a et 
b sont des 
coefficients positifs qui dépendent de la température de la solution et de 
l’état des électrodes.
- 
Il est nécessaire 
d’étalonner le pH-mètre 
avant toute mesure.
- 
L’étalonnage du 
pH-mètre nécessite 
l’utilisation de deux solutions étalons (solutions tampons) de 
pH connu.
- 
Mesure du 
pH :  
- 
Pour effectuer la 
mesure du pH 
d’une solution aqueuse, la sonde doit être rincée à l’eau distillée, essuyée 
puis plongée dans la solution étudiée. 
- 
Après agitation et 
stabilisation de la mesure, la valeur du pH 
est relevée.
 
 

 
 
				
Montage permettant d'effectuer un 
suivi pH-métrique 
lors d'une réaction acido-basique.
(Exemple : on peut 
réaliser un dosage 
pH-métrique)
 
 
c)- 
La mesure et sa précision.
- 
Dans les conditions 
habituelles, au lycée, on peut mesurer un pH, 
au mieux, à 0,05 unité près (le plus souvent à 0,1 unité près).
| Précision de la mesure : 
 
 
 
 
 | 
- 
Application :  
- 
Déterminer la valeur 
de la concentration [H3O+]
sachant que le 
pH de la solution 
vaut : 
- 
pH 
= 3,9 ;  
- 
 [H3O+] 
= C0 
×10–
pH mol 
. L–1
- 
[H3O+] 
= 
1,0 ×
10– 
3,9 mol 
. L–1
- 
[H3O+] 
≈ 1,3 × 10–4 mol 
. L–1
2)- Mesure du 
pH de différentes 
solutions aqueuses.
| 
			Concentration | 
			C  
			mol . L–1 | 
			10–1 | 
			10–2 | 
			10–3 | 
			10–4 | 
			10–5 | 
			10–6 | 
			10–7 | 
			10–8 | 
| 
			Acide  
			éthanoïque | 
			pH | 
			2,9 | 
			3,4 | 
			3,9 | 
			4,5 | 
			5,2 | 
			6 | 
			6,79 | 
			6,98 | 
| 
			Acide  
			chlorhydrique | 
			pH | 
			1,1 | 
			2 | 
			3 | 
			4 | 
			5 | 
			6 | 
			6,79 | 
			6,98 | 
|  | 
			– log 
			C/C0 | 
			1 | 
			2 | 
			3 | 
			4 | 
			5 | 
			6 | 
			7 | 
			8 | 
- 
Les solutions d'acide 
éthanoïque sont nettement moins acides que celle de l'acide chlorhydrique de 
même concentration.
- 
la réaction entre 
l'acide éthanoïque et l'eau est une réaction rapide mais limitée.
- 
Une solution aqueuse 
d'acide éthanoïque contient les espèces suivantes :
- 
Espèce 
majoritaire : CH3COOH 
; espèces minoritaires : : 
CH3COO– 
; H3O+;
- 
Espèce 
ultra minoritaire : OH–
- 
On 
donne à la solution aqueuse la formule de l'espèce majoritaire : 
CH3COOH 
(aq).
		QCM r
		
| Exercices : 
1)- Exercice 04 page 22 
Identifier un transfert d’ion hydrogène. 
2)- Exercice 05 page 22 : 
Identifier les couples acide-base. 
3)- Exercice 06 page 22 : 
Équation d’une réaction acide-base. 
4)- Exercice 08 page 23 : 
Calculer le 
pH 
d’une solution. 
5)- Exercice 10 page 23 : 
Il en voit de toutes les couleurs. 
6)- Exercice 12 page 23 : 
Les coraux face à l’acidification des océans. 
7)- Exercice 14 page 24 : 
Nettoyer à l’ammoniac. 
8)- Exercice 17 page 25 : Di 
9)- DS N° 01 : Exercice  19 
page 26 : L’uréase dans le milieu réactionnel (30 min). 
10)- Activité 
expérimentale : Désamérisation des olives. 
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