| Chap. N° 13 | Réaction chimique par échange de proton. Cours. | 
 | 
|  | 
| Exercices : énoncé avec correction a)- Exercice 8 page 340 : Utiliser la définition du pH. b)- Exercice 10 page 340 : Étudier un équilibre chimique. c)- Exercice 11 page 340 : Montrer qu’une réaction est totale. d)- Exercice 13 page 341 : Reconnaître deux couples acide / base. e)- Exercice 14 page 341 : étudier des réactions acido-basiques. f)- Exercice 16 page 341 : vérifier que l’autoprotolyse de l’eau est 
	  une réaction très limitée. g)- Exercice 18 page 342 : Tracer un diagramme de prédominance. h)- Exercice 20 page 342 : Calculer le pH d’une solution d’acide 
	  fort. i)-
	  Exercice 21page 342 : Calculer le pH d’une solution de base 
	  forte. j)-
	  Exercice 24 page 342-343 : Mesure d’un pH et incertitudes. k)- Exercice 32 page 345 : Point isoélectrique de la glycine. | 
I-
				Définition et mesure du pH.
a)- 
				Introduction
- 
				Toutes les solutions aqueuses contiennent les ions 
				oxonium H3O+ (aq) et les 
				ions hydroxyde HO–.
- Comme la valeur de la concentration molaire [H3O+] peut varier entre quelques mol . L–1 et 10–14 mol . L–1,
-  le chimiste danois SORENSEN proposa une 
				grandeur plus facile à manipuler, le pH (1909).
- 
				La notation pH est l’abréviation de « potentiel 
				d’Hydrogène ».
- 
				La molécule d’eau et l’ion oxonium : 
| La molécule d’eau | 
			l’ion oxonium | 
| 
 
			α ≈ 
			105 ° 
			 | 
 
			 | 
				
b)- 
				Définition :
| Définition du pH : - Pour une solution aqueuse diluée, [H3O+] ≤ 0,05 mol . L–1, - Le pH est défini par :  - pH = – log [H3O+] - Cette relation est équivalente à : -  [H3O+] 
				= 10– pH mol 
				. L–1  | 
► 
				Remarque :
- 
				Le pH est une grandeur sans unité.
- 
				La fonction « log » 
				représente la fonction logarithme décimal : 
- 
				log 1 = 0, log 10 = 1, log 10 n = n.
- 
				[H3O+]
				représente le nombre qui mesure la concentration en 
				mol . L–1.
- 
				La connaissance du pH permet de calculer la 
				concentration molaire en ions H3O+.
- 
				Exemple1 : 
- 
				pH = 2,0 ; 
- 
				[H3O+] = 10–
				pH mol . L–1
- 
				[H3O+] = 1,0
				× 10– 
				2 mol . L–1
- 
				Le pH augmente d’une unité lorsque la 
				concentration [H3O+] est divisée 
				par dix.
- 
				Échelle des pH :
- 
				Le pH d’une solution aqueuse diminue 
				lorsque la concentration en ion oxonium [H3O+] 
				augmente ↑.
- 
				Le pH d’une solution aqueuse augmente 
				lorsque la concentration en ion oxonium [H3O+] 
				diminue ↓.
				
a)- 
				Les indicateurs colorés et le papier pH.
- 
				Comme indicateurs colorés, on utilise, l'hélianthine, le 
				bleu de bromothymol et la phénolphtaléine.
- 
				L'utilisation des indicateurs colorés permet de 
				déterminer un encadrement de la valeur du pH d'une 
				solution.
- 
				Le papier pH est imbibé d'un mélange de plusieurs 
				indicateurs colorés, il peut donner une valeur du pH à 
				0,5 unité près.
b)- 
				Le pH-mètre.
- 
				Il est constitué d’une sonde de mesure reliée à un 
				voltmètre électronique. 
- La sonde de mesure est constituée d’une électrode de verre et d’une électrode de référence
-  Les deux électrodes 
				peuvent être combinées ou séparées.
- 
				La tension U qui apparaît aux bornes de la sonde 
				lorsqu’elle est plongée dans une solution aqueuse est une 
				fonction affine du pH :  
- 
				U = a pH + b.
- 
				Les grandeurs a et b sont des coefficients 
				positifs qui dépendent de la température de la solution et de 
				l’état des électrodes.
- 
				Il est nécessaire d’étalonner le pH-mètre avant 
				toute mesure.
- 
				L’étalonnage du pH-mètre nécessite l’utilisation 
				de deux solutions étalons (solutions tampons) de pH 
				connu.
- 
				Mesure du pH : 
- 
				Pour effectuer la mesure du pH d’une solution 
				aqueuse, la sonde doit être rincée à l’eau distillée, essuyée 
				puis plongée dans la solution étudiée. 
- 
				Après agitation et stabilisation de la mesure, la valeur 
				du pH est relevée.
 
 
 
				
Montage permettant d'effectuer 
				un suivi pH-métrique 
				lors d'une réaction acido-basique.
(Exemple : on peut réaliser un 
				dosage pH-métrique)

c)- 
				Précision de la mesure.
- 
				Dans les conditions habituelles, au lycée, on peut 
				mesurer un pH, au mieux, à 0,05 unité près (le plus 
				souvent à 0,1 unité près).
| Précision de la mesure : 
				 
				 
				 
				 
				 | 
- 
				Application 1 : 
- 
				Déterminer la valeur de la concentration [H3O+]
				sachant que le pH de la solution vaut : pH = 
				3,9 ; 
- 
				 [H3O+] = 10–
				pH mol . L–1
- 
				[H3O+] = 10–
				
				3,9 mol 
				. L–1
- 
				[H3O+] 
				≈ 1,3 × 10–4 mol 
				/ L.
				
a)- 
				Expérience :
				 Dans une fiole jaugée de volume V = 500,0 
				mL, partiellement remplie d’eau distillée,
 
				Dans une fiole jaugée de volume V = 500,0 
				mL, partiellement remplie d’eau distillée,  
- 
				On verse avec précaution Vapp = 2,86 mL  
				(ou mapp = 3,00 g) d’acide éthanoïque ou 
				acétique de formule CH3COOH. 
- 
				On mélange, puis on complète avec de l’eau distillée 
				jusqu’au trait de jauge et on mélange.
- 
				On donne : 
- 
				Masse molaire de l’acide éthanoïque : 
- 
				M = 60,05 g 
				/ mol, densité ; d = 1,05 ;  
- 
				Masse volumique de l’eau µ
				0 = 1,00 g / mL.
- 
				On verse un volume V1 = 40 mL de la 
				solution obtenue dans un bécher et on mesure le pH de 
				cette solution.
- 
				Le pH-mètre indique que le pH de la 
				solution est égal à 2,90.
- 
				Équation de la réaction : 
| CH3COOH (aq) + H2 O (ℓ) → CH3COO– (aq) + H3O+ (aq) | 
b)- 
				Questions :
- 
				Déterminer la valeur de la concentration C1 
				en acide éthanoïque de la solution obtenue.
- 
				Reproduire et compléter le tableau d’avancement de la 
				réaction.
| Équation | 
							
							CH3COOH
							(aq) | 
							
							+ H2O
							(ℓ) | 
							
							→ | 
							CH3COO–
							(aq) | 
							+  H3O+ (aq) | |
| 
							
							état | 
							Avancement 
							x 
							(mol) | |||||
| 
							État initial (mol) | 
							
							0 | 
							C1 
							. V1 | 
							
							Solvant | 
							0 | 
							0 | |
| 
							Au cours de la 
							transformation | 
							
							x | 
							…… | 
							
							Solvant | 
							…… | 
							…… | |
| 
							Avancement 
							final | 
							xf | 
							…… | 
							
							Solvant | 
							…… | 
							…… | |
| 
							Avancement 
							maximal | 
							
							xmax | 
							…… | 
							
							Solvant | 
							…… | 
							…… | |
- 
				Déterminer la valeur de l’avancement maximal xmax 
				de la réaction.
- 
				Déterminer la valeur de l’avancement final, noté xf 
				à partir de la valeur du pH de la solution.
- 
				Comparer xmax et xf, 
				puis conclure.
c)- 
				Réponses :
- 
				Valeur de la concentration C1 en acide 
				éthanoïque de la solution obtenue :
- Quantité de matière initiale d’acide éthanoïque :
-  C’est 
				la quantité de matière d’acide éthanoïque apporté.
- 
				Masse d’acide éthanoïque utilisé : 
- 
				m = µ . V
- 
				Or, on connaît la densité de l’acide éthanoïque :
- 
				  
 
- 
				relation : 
- 
				m = µ0 . d .V 
- 
				Quantité de matière correspondante : 
- 
				C’est la quantité de matière initiale d’acide 
				éthanoïque :
- 
				 
 
- 
				 Valeur de la concentration C1
- 
				 
 
- 
				Tableau d’avancement de la réaction :
- 
				n1 = C1 . V1
				≈ 1,00
				× 10–1
				× 40
				× 10–3
- 
				n1 ≈ 4,0 
				× 10–3 mol
| Équation
							 | 
							CH3COOH
							(aq)
							 | 
							 + H2O
							(ℓ)  | 
							→  | 
							CH3COO 
							– (aq)
							 | 
							+  H3O
							+(aq) | |
| 
							
							état  | 
							Avancement  
							x 
							(mol)  | 
						    mol | 
							mol   | 
						     | 
						  mol   | 
							mol   | 
| État initial 
							(mol)
							 | 
							0  | 
							n1 
							= C1 
							. V1
							 
						  n1
						  ≈ 4,0 × 10–3 
						  mol  | 
						  
						  Solvant  | 
							   | 
						  0  | 
							0  | 
| 
							Au cours de la 
							 
							transformation 
							 | 
							x  | 
							C1 
							. V1
							– x | 
							
							Solvant | 
							x | 
							x | |
| 
							Avancement  
							final  | 
							xf  | 
							C1 
							. V1
							– xf | 
							
							Solvant | 
							xf | 
							xf | |
| 
							Avancement  
							 maximal  | 
							xmax
							 | 
						  C1 
						  . V1
						  – xmax 
						  = 0 | 
							
							Solvant | 
							   | 
							xmax | 
							xmax | 
- 
				L’avancement maximal xmax serait 
				atteint si l’acide éthanoïque était totalement consommé.
- 
				Dans ce cas : 
- 
				C1 . V1 – xmax 
				= 0
- 
				xmax = C1 . V1≈ 
				4,0 
				× 10–3 mol
- 
				Valeur de l’avancement final, noté xf à 
				partir de la valeur du pH de la solution :
- 
				D’après de tableau d’avancement de la réaction, on peut 
				écrire que :
- 
				xf = nf (H3O
				+)
- 
				D’autre part : pH = 2,9 qui est équivalent à [H3O
				+]f = 10– 
				pH mol . L–1
- 
				xf = nf (H3O +) = [H3O +]f . V1 
- 
				xf ≈ 10–
				
				2,9 × 
				40 × 10–3
- 
				xf ≈ 5,0
				× 10–5 mol
- 
				Conclusion :
- 
				On constate que xf  < 
				 xmax
- 
				La réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est 
				instantanée, mais n’est pas totale.
- 
				Le réactif limitant n’ayant pas totalement réagi, les 
				réactifs et les produits coexistent dans le mélange réactionnel 
				à l’état final.
2)- Notion d’équilibre chimique.
a)- 
				Réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau : addition 
				d’un réactif.
				 Addition d’acide éthanoïque pur à une solution 
				d’acide éthanoïque :
 
				Addition d’acide éthanoïque pur à une solution 
				d’acide éthanoïque : 
- 
				Dans un bécher A, 
				on verse 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque de 
				concentration Ci 
				= 0,10 mol / L. 
- 
				La mesure du pH 
				de cette solution donne pH
				» 
				2,9.  
- 
				On ajoute avec précaution quelques gouttes d’acide 
				éthanoïque pur. 
- 
				Après agitation et stabilisation, le pH de la 
				solution vaut pHA
				» 
				2,7. 
- 
				En ajoutant quelques gouttes d’acide éthanoïque pur, on 
				constate une diminution de la valeur du 
				pH. 
- 
				En conséquence la concentration en ion oxonium augmente. 
- 
				On peut considérer que le volume de la solution n’a 
				pratiquement pas varié.
- 
				L’augmentation de la concentration en ions oxonium 
				provient de l’augmentation de la quantité de matière d’ions 
				oxonium.
- 
				Des ions oxonium se sont formés au cours de la réaction 
				chimique. 
- 
				Le système a évolué dans le sens de la formation des ions 
				oxonium, c’est-à-dire dans le sens direct de l’équation de la 
				réaction.
| 
							CH3COOH
							(aq)  
							+  H2O (ℓ) → CH3COO 
							– 
							(aq)  
							+  H3O + (aq)  | 
b)- 
				Réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau : addition 
				d’un produit.
				 Addition d’éthanoate de sodium dans une solution 
				d’acide éthanoïque
 
				 Addition d’éthanoate de sodium dans une solution 
				d’acide éthanoïque 
- 
				Dans un bécher B, 
				on verse 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque de 
				concentration Ci 
				= 0,10 mol / L. 
- 
				La mesure du pH 
				de cette solution donne : pH
				» 
				2,9.  
- 
				On ajoute 0,5 g d’éthanoate de sodium solide dans le 
				bécher B.  
- 
				Après agitation et stabilisation, le 
				pH de la solution 
				vaut pHB
				» 
				5,3. 
- 
				Lors de l’ajout de 0,5 g d’éthanoate de sodium, le pH 
				de la solution augmente, cela correspond à une diminution de la 
				concentration en ions oxonium.
- 
				Le volume n’ayant pratiquement pas varié, le système a 
				évolué dans le sens de la disparition des ions oxonium, 
				c’est-à-dire dans le sens inverse de l’équation de la réaction.
| 
							
							CH3COO– 
							(aq)  
							+  H3O + (aq)  
							
							
							→  
							CH3COOH (aq)  
							+  H2O (ℓ)   | 
c)- 
				Conclusion :
- 
				La réaction mise en jeu peut s’effectuer dans les deux 
				sens. 
- 
				Pour l’écriture symbolique de cette réaction, on utilise 
				une double flèche  .
.
- 
				On écrit : 
| 
							CH3COOH
							(aq) +  H2O (ℓ)
							 | 
- 
				On indique ainsi que le système atteint un état 
				d’équilibre.
- 
				La double flèche
				 traduit le fait que 
				les deux réactions sont simultanées et que le système peut 
				évoluer dans un sens ou dans l’autre.
 traduit le fait que 
				les deux réactions sont simultanées et que le système peut 
				évoluer dans un sens ou dans l’autre.
- On est en présence d’un équilibre chimique dynamique.
-  Les 
				deux réactions se produisent simultanément et annulent leurs 
				effets.
- 
				L’état final est un état d’équilibre entre les 
				différentes espèces chimiques.
d)- 
				Généralisation :
| Equilibre chimique : - Un système chimique atteint un état d’équilibre lorsque, dans l’état final, les réactifs et les produits sont 
				simultanément présents. - L’équation de la réaction s’écrit alors avec une double 
				flèche  qui traduit le fait que deux réactions, inverses l’une de l’autre, peuvent 
				se produire simultanément dans le système. | 
				
				III- Acide et base selon Bronsted.
1)- Notion d’acide et de base selon 
				Bronsted.
- 
				Un acide est une espèce chimique capable de céder au 
				moins un proton H 
				+. 
- 
				On écrit : AH →  
				H 
				+  + 
				A –
- 
				Une base est une espèce chimique capable de capter au 
				moins un proton  
- 
				On écrit : A
				– +  H
				+  
				→  AH 
- 
				Exemples :
- 
				HCl  →  H
				+  
				+  Cl 
				–
- 
				CH3COOH 
				→  
				H
				+  
				+  CH3COO
				–
- 
				NH4+ 
				→  
				H
				+  
				+  NH3
- 
				L’espèce chimique  A
				– donne l’acide 
				AH en captant un proton 
				H
				+.
- 
				On dit que A
				– est la base conjuguée de l’acide 
				AH. 
- 
				On parle du couple acide / base : AH / A–. 
- 
				Exemples : 
- 
				AH 
				 H
				+  
				+  A 
				– couple 
				AH / A 
				–
  H
				+  
				+  A 
				– couple 
				AH / A 
				– 
- 
				B +  H
				+ 
				 BH
				+  couple  BH
				+ / B
 BH
				+  couple  BH
				+ / B 
- 
				Tableau de quelques couples acide / base 
				conjuguée :
| Acide | Base 
							conjuguée | 
| HCOOH Acide formique Acide 
							méthanoïque | HCOO– Ion formiate Ion méthanoate | 
| CH3COOH Acide acétique Acide éthanoïque | CH3COO– Ion acétate Ion éthanoate | 
| C6H5COOH Acide benzoïque 
 | C6H5COO– Ion benzoate 
 | 
| (CO2,
							H2O) Dioxyde de 
							carbone  dissous dans 
							l’eau | HCO3– Ion 
							hydrogénocarbonate | 
| NH4+ Ion ammonium | NH3 Ammoniac  | 
| 
							H3O
							+ 
							Ion oxonium | H2O 
							Eau | 
| H2O Eau | 
							HO– 
							Ion hydroxyde | 
- 
				L’eau appartient à deux couples acido-basiques.
- 
				L’ion H3O
				+ est l’acide du couple H3O
				+ (aq) / H2O (ℓ) 
- 
				L’ion HO – (aq) 
				est la base du couple H2O (ℓ) / HO
				– (aq).
- 
				L’eau est la base du couple 
				H3O
				+ (aq) / H2O (ℓ) et l’acide 
				du couple H2O (ℓ) / HO – 
				(aq).
- 
				On dit que l’eau est un ampholyte ou une espèce 
				amphotère.
4)- Réaction acido-basique et 
				transfert de proton.
- 
				Une réaction acido-basique consiste à un transfert d'un 
				proton entre l’acide À1H d’un couple 
				sur la base A2– 
				d’un autre couple.
- 
				Couple acide / base 1 : A1H  
				 H
				+  +  A1–
  H
				+  +  A1–
- 
				Couple acide / base 2  : A2H  
				 H
				+  +  A2–
  H
				+  +  A2– 
- 
				Équation de la réaction : 
- 
				On se place dans le cas où l’acide A1H 
				réagit sur la base A2– 
- 
				A1H  + 
				A2–  →
				  A1–  
				+  A2H 
- 
				cette 
				réaction met en jeu les couples acide / base suivants : A1H 
				/ A1–
				et A2H / A2–.
- 
				Exemple : Réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau :
- 
				Cette réaction met en jeu les couples suivants :
- 
				 CH3COOH (aq) / CH3COO
				– (aq) : 
				CH3COOH (aq)   CH3COO
				– (aq) + H+
				CH3COO
				– (aq) + H+
- 
				H3O
				+ (aq) / H2O (ℓ) : 
				H3O
				+ (aq) 
				 H2O 
				(ℓ) + H+
 H2O 
				(ℓ) + H+
| CH3COOH 
							(aq) | 
							 |  | 
 | CH3COO– 
							(aq) | + | 
							H+ | (1) | 
| 
							H2O 
							(ℓ) | + | 
							
							 H+ | 
 | 
							H3O
							+ (aq) |  |  | (2) | 
| CH3COOH 
							(aq) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | 
 | CH3COO– 
							(aq) | + | 
							H3O
							+ (aq) | 
							(1) + (2) | 
- 
				La double flèche
				 indique que la 
				réaction peut se produire dans les deux sens.
 indique que la 
				réaction peut se produire dans les deux sens.
- 
				Un transfert de protons a lieu entre les deux couples 
				acide / base.
5)- Acide faible et base faible.
				 Un 
				acide AH est faible si sa réaction avec l’eau n’est pas 
				totale.
 Un 
				acide AH est faible si sa réaction avec l’eau n’est pas 
				totale.
| AH (aq) | + | 
							
							H2O 
							(ℓ) | 
 | A– 
							(aq) | + | 
							H3O
							+ (aq) | 
							 | 
- 
				Exemple d’acides faibles :
- 
				L’acide éthanoïque, l’ion ammonium, les acides 
				carboxyliques de façon générale.
				 Une 
				base A – 
				est faible si sa réaction avec l’eau n’est pas totale.
 Une 
				base A – 
				est faible si sa réaction avec l’eau n’est pas totale.
| A– 
							(aq) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | 
 | 
							AH (aq) | + | 
							HO– (aq) | 
							 | 
- 
				Exemples de bases faibles :
- 
				L’ammoniac, les ions carboxylate, les amines sont des 
				bases faibles dans l’eau.
► 
				Cas des acides α-aminé :
- 
				Un acide α-aminé contient les groupes caractéristiques 
				carboxyle  – COOH et amine – NH2.
- 
				En solution aqueuse, un acide α-aminé existe 
				essentiellement sous forme d’ions dipolaires appelés amphions ou 
				zwitterions.
- 
				Un amphion résulte du transfert interne d’un proton H+ 
				du groupe carboxyle vers le groupe amine de l’acide α-aminé.
- 
				On est en présence d’une réaction acido-basique 
				intramoléculaire.
| 
 |  | 
 | 
 | 
| Acide α-aminé |  |  | amphion ou 
							zwitterion | 
- 
				Remarque : l’amphion est un ampholyte comme la molécule 
				d’eau.
- 
				C’est l’acide du couple amphion / anion :
| 
							H3N+ 
							– CHR – COO– (aq) |  | 
 |  | H2N 
							– CHR – COO– (aq) | + | 
							H+ | 
| Amphion  |  |  |  | Anion  |  | 
							 | 
- 
				C’est la base du couple cation / amphion :
| H3N+ 
							– CHR – COOH 
							(aq) |  | 
 |  | H3N+ 
							– CHR – COO– (aq) | + | 
							H+ | 
| Cation  |  |  |  | Amphion  |  | 
							 | 
a)- 
				Valeur du pH de l'eau pure à 25° C.
- 
				Le pH de l'eau pure à 25° C est égal à 7,0. 
- 
				pH = 7  =>  [H3O+] 
				≈ 1,0
				
				x 10–7 mol 
				/ L 
- 
				L'eau pure contient des ions oxonium.
b)- 
				Réaction d'ionisation de l'eau :
- 
				L'eau est électriquement neutre. 
- 
				Comme elle contient des ions oxonium H3O+ chargés 
				positivement, elle contient obligatoirement des anions, les ions 
				hydroxyde HO–.
- 
				On peut écrire l'équation bilan suivante :
- 
				2 H2O (ℓ) →  H3O+ (aq) 
				+ HO– (aq)
- 
				Cette réaction porte le nom d'Autoprotolyse de l'eau.
- 
				C'est une réaction limitée.
- 
				Seulement 2 molécules d'eau sur 550 millions participent 
				à la formation des ions :
- 
				Considérons 1,0 L d'eau pure à 25° C : 
- 
				n (H2O) ≈ 55,6 mol
- 
				n (H3O+) 
				≈ 1,0 × 10–7 mol
- 
				n (OH–) 
				≈ 1,0 × 10–7 mol
- 
				Il existe une réaction inverse à la réaction 
				d'autoprotolyse de l'eau, c'est la réaction acido-basique :
- 
				H3O+ (aq) 
				+ HO–
				(aq) → 2 H2O  (ℓ)
- Il existe dans l'eau deux réactions inverses qui se produisent simultanément.
- Elles annulent mutuellement leurs effets.
-  On arrive à un équilibre chimique dynamique.
- 
				2 H2O (ℓ)   H3O+ (aq) 
				+ HO– (aq)
 H3O+ (aq) 
				+ HO– (aq)
- 
				sens 
				direct : autoprotolyse de l'eau : réaction limitée
- 
				sens 
				inverse : réaction acido-basique : réaction quasi-totale.
- 
				Dans l'eau pure, on trouve : une espèce majoritaire, 
				l'eau et des espèces ultra minoritaires, les ions oxonium et les 
				ions hydroxyde.
c)- 
				Produit ionique de l’eau à 25 ° C.
- 
				2 H2O (ℓ)   H3O+ (aq) 
				+ OH– (aq)
 H3O+ (aq) 
				+ OH– (aq)
- 
				Cet équilibre chimique est caractérisé par une constante 
				d'équilibre Ke appelé produit ionique de 
				l'eau.
- 
				Ke = [H3O+]
				éq. [OH–] 
				éq  =>  Ke ≈ 1,0 x 10–14 ceci 
				pour toutes les solutions aqueuses à 25° C
- 
				Ke est un nombre qui n'a pas d'unité.
- 
				Les concentrations doivent être exprimées en mol . L–1.
- 
				Pour éviter l'emploi de l'exposant 10, on utilise une 
				échelle logarithmique, on pose :
- 
				pKe = – log Ke 
				=>  pKe ≈ 14 à 25 °C  soit  Ke 
				= 10–pKe
- 
				remarque : 
				Le produit ionique de l'eau varie de manière sensible avec la 
				température.
- 
				Tableau :
| Température en ° 
							C | pKe | 
| 0° | 14,96 | 
| 25° | 14,00 | 
| 40° | 13,53 | 
| 60° | 13,02 | 
| 80° | 12,6 | 
| 100° | 12,26 | 
d)- 
				Application :
- 
				Le pH d'une solution A à 25° C est égal à 
				2,0. Que peut-on déduire de cette valeur ?
- 
				pH = 2,0
- 
				Par définition : 
- 
				pH  = - log [H3O+]éq 
				cette relation est équivalente à [H3O+] 
				éq = 10– 
				pH mol . L–1
- 
				[H3O+] éq = 10–
				
				2,0 mol 
				. L–1
- 
				[H3O+] 
				éq ≈ 1,0 × 10–2 mol 
				. L–1.
- 
				D'autre part : 
- 
				Ke 
				= [H3O+] 
				éq . [OH–] 
				éq ≈ 
				1,0 × 10–14   
				=>  
				[OH–] 
				éq  = 10pH 
				– pKe mol . L–1
- 
				[OH–] 
				éq  = 102 
				– 14 mol . L–1
- 
				[OH–] 
				éq  ≈ 1,0
				× 10–12 mol 
				. L–1 
				
2)- Solutions neutre, acide, 
				basique.
a)- 
				Solution neutre :
- 
				Une solution neutre contient autant d'ions oxonium que 
				d'ions hydroxyde.
- 
				[H3O+]éq 
				= [OH–] 
				éq 
				=>
				[H3O+] 
				éq 2 =
				Ke  
				=>
				
- 
				À 25° C, pKe = 14 et pH = 7 
				pour les solutions neutres.
b)- 
				Solution acide :
- 
				Elle contient plus d'ions oxonium que d'ions hydroxyde.
- 
				À 25° C, pKe = 14 et pH < 7 
				pour les solutions acides.
c)- 
				Solution basique :
- 
				Elle contient plus d'ions hydroxyde que d'ions hydronium.
- 
				À 25° C, pKe = 14 et pH > 7 
				pour les solutions basiques.
3)- Constante d’acidité KA 
				et pKA.
a)- 
				Définition : 
- 
				On considère l’acide AH (aq), de couple AH 
				(aq) / A – 
				(aq), qui réagit avec l’eau selon l’équation :
| AH (aq) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | 
 | 
							A– 
							(aq) | + | 
							H3O+ (aq) | 
							 | 
- 
				La constante d’acidité KA du couple 
				AH (aq) / A – 
				(aq) est la valeur numérique du quotient suivant :
- 
				On écrit :
- 
				 
 
- 
				Par définition : pKA = – log KA,  
				soit   KA = 10–
				pKA
b)- 
				Application : Détermination de la constante d’acidité 
				d’un couple AH (aq) / A
				– (aq) par conductimétrie.
► 
				Questions : 
| On mesure la conductivité σ d’une solution aqueuse S d’acide méthanoïque HCOOH (aq) de 
							concentration molaire en soluté apporté C = 
							5,0 × 10–2 mol . L–1. La valeur de la conductivité de 
							la solution aqueuse S d’acide méthanoïque 
							vaut σ = 1 173 μS · cm–1. - 
							Couples acide / base mis en jeu. - 
							HCOOH (aq) / HCOO– 
							(aq) - 
							H3O
							+ (aq) / H2O (ℓ) - 
							Conductivités ioniques molaires : - 
							λ1 = λ (HCOO–) 
							= 5,46
							× 10–3 S . m2 . mol–1. - 
							λ 2 = λ (H3O+) = 35,0
							× 10–3 S . m2 . mol–1. - 
							λ 3 = λ (HO–) 
							= 1,99
							× 10–3 S . m2 . mol–1. 
							 
							 
 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
							 dans l’état d’équilibre en fonction de n0 
							et n (H3O+)éq. 
							 
							 
							 - Cette valeur est-elle en 
							accord avec le résultat trouvé précédemment ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
► 
				Réponses :
| - 
							Équation de la réaction entre l’acide 
							méthanoïque et l’eau : 
 - 
							Tableau d’avancement de la réaction : 
 - 
							Relation entre les quantités d’ions n 
							(HCOO–)éq et n (H3O+)éq dans l’état 
							d’équilibre : - 
							n (HCOO–)éq 
							et n (H3O+)éq = xf - 
							Relation entre les concentrations [HCOO–] 
							éq et [H3O+] éq dans l’état 
							d’équilibre. - 
							 - 
							Expression la conductivité σ en 
							fonction des concentrations des ions dans l’état 
							d’équilibre et des conductivités ioniques molaires. - 
							σ = λ (H3O+) . [H3O+] éq + λ 
							(HCOO–) . [HCOO–] 
							éq - 
							σ = λ2 . [H3O+] éq + λ1 
							. [HCOO–] éq - 
							σ = (λ2 + 
							λ1) . [H3O+] éq  - 
							Unités : σ (S . m–1), λ2 
							(S . m2 . mol–1), λ1 
							(S . m2 . mol–1), [H3O+] éq (mol . m–3) - 
							Expression de la concentration [H3O+] éq et les unités de 
							chacune des grandeurs. - 
							 - 
							Unités : σ (S . m–1), λ2 
							(S . m2 . mol–1), λ1 
							(S . m2 . mol–1), [H3O+] éq (mol . m–3) - 
							Valeur de la concentration [H3O+] éq en mol . m–3 
							puis la convertir en mol . L–1. - 
							Il faut convertir la valeur de la 
							conductivité σ = 1 173 μS · cm–1 
							en S · m–1 - 
							 - 
							 - 
							[H3O+] éq ≈ 2,90
							× 10–3 mol . L–1. - 
							Valeur de la concentration [HCOO–] 
							éq en mol . L–1. - 
							[HCOO–] éq = [H3O+] éq  ≈ 
							2,90
							× 10–3 mol . L–1 - 
							Expression la constante d’acidité KA 
							associée au couple HCOOH (aq) / HCOO– 
							(aq). - 
							 - 
							Expression de la quantité d’acide méthanoïque
							n (HCOOH)éq dans l’état 
							d’équilibre en fonction de n0 et
							n (H3O+)éq. - 
							À partir du tableau d’avancement de la 
							réaction, on peut écrire :  - 
							n (HCOOH)éq = n0
							– xf - 
							n (HCOOH)éq = n0
							– n (H3O+)éq - 
							Relation entre les concentrations [HCOOH] 
							éq, C et de [H3O+] éq. - 
							 - 
							Valeur de de KA pour le 
							couple étudié. - 
							 - 
							La valeur trouvée est en accord avec la 
							valeur donnée dans les tables. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
4)- Échelle des pKA 
				dans l’eau.
- 
				Valeurs des pKA pour quelques couples 
				acide / base dans l’eau.

► 
				Remarques :
- 
				Pour une même concentration en soluté apporté :
- 
				Un acide est d’autant plus fort qu’il cède facilement un 
				proton et donc que son pKA du couple auquel il 
				appartient est petit ou que son KA est
				grand.
- 
				Une base est d’autant plus forte qu’elle capte facilement 
				un proton et donc que son pKA du couple auquel 
				elle appartient est grand ou son KA est
				petit.
- 
				En solution aqueuse, l’acide le plus fort est l’ion 
				oxonium H3O+ (aq) et la base 
				la plus forte l’ion hydroxyde HO– (aq).
- 
				Exploitation de l’échelle des pKA :
- 
				L’acide éthanoïque (pKA = 4,8) est 
				situé au –dessus de l’acide méthanoïque (pKA = 
				3,8)
- 
				L’acide méthanoïque HCOOH (aq) est un acide plus 
				fort que l’acide éthanoïque CH3COOH 
				(aq).
- 
				En revanche, l’ion éthanoate CH3COO–
				(aq) (base conjuguée de l’acide éthanoïque) est une base 
				plus forte que l’ion méthanoate HCOO– (aq) 
				(base conjuguée de l’acide méthanoïque).
- 
				Étude du couple AH (aq) / A– 
				(aq) :
- 
				À ce couple est associée la réaction suivante :
| AH (aq) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | 
 | 
							A– 
							(aq) | + | 
							H3O+ (aq) | 
- 
				On associe à cette réaction une constante d’acidité :
- 
				 
 
- 
				En utilisant pKA = – log KA
- 
				 
 
- 
				La relation :
- 
				 
 
- 
				Permet de considérer trois cas : 
► 
				Premier cas : 
- 
				L'acide et la base conjuguée ont la même concentration.
► 
				Deuxième cas : 
- 
				La base A–
				est l'espèce prédominante
► 
				Troisième cas : 
- 
				L’acide AH 
				est l’espèce prédominante.
- 
				Exemple : couple CH3COOH 
				(aq) / CH3COO 
				– (aq).
- 
				représentation 
				sur un axe horizontal : couple 
				AH / 
				A –.
6)- Contrôle du pH, solution 
				tampon.
- 
				Une solution tampon est une solution dont le pH 
				varie faiblement lors de l’addition modérée :
- 
				D’un acide,
- 
				D’une base,
- 
				Ou par une dilution modérée.
- 
				Une telle solution contient un acide faible et sa base 
				conjuguée en concentrations voisines. 
- 
				Le pH d’une telle solution est voisin du pKA 
				du couple acide / base considéré.
- 
				Prévoir une application :
				
V-
				Acide fort et base forte dans l’eau.
a)- 
				Définition d’un acide fort :
				 Un 
				acide AH est fort dans l’eau si sa réaction avec l’eau 
				est totale.
 Un 
				acide AH est fort dans l’eau si sa réaction avec l’eau 
				est totale.
- 
				L’équation de cette réaction s’écrit alors avec une 
				simple flèche :
| AH 
							(aq) | 
							+ | 
							H2O 
							(ℓ) | 
							→ | 
							A– 
							(aq) | 
							+ | 
							H3O+ 
							(aq) | 
				
- 
				Le pH d’une solution diluée d’acide fort, de 
				concentration C en soluté apporté, est : 
| pH = – 
							log C | 
							Valable pour
							
							10–2 
							mol . L–1 ≤ C ≤ 10–6 
							mol . L–1 | 
- 
				Exemples :
- 
				Le chlorure d’hydrogène est un acide fort dans l’eau.
| HCℓ (g) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | → | 
							Cℓ– 
							(aq) | + | 
							H3O+ (aq) | 
- 
				Tableau :
| 
							Concentration | 
							C mol / L | 
							10–1 | 
						  10–2 | 
							
							
							10–3 | 
							10–4 | 
						  10–5 | 
							10–6 | 
							10–7 | 
							10–8 | 
| 
							Acide chlorhydrique | 
							pH | 
							1,1 | 
							2,0 | 
							
							3,0 | 
							4,0 | 
						  5,0 | 
							6,0 | 
							6,79 | 
							6,98 | 
|  | 
							– log C | 
							1 | 
							2 | 
							3 | 
							4 | 
							5 | 
							6 | 
							7 | 
							8 | 
				
- 
				Formule de l’acide chlorhydrique : {H3O
				+ (aq) + Cℓ
				– (aq)} (solution aqueuse de chlorure 
				d’hydrogène)
- 
				Application :
- On dissout n = 1,0 × 10–2 mol de chlorure d’hydrogène HCℓ (g) dans un litre d’eau.
-  Quel 
				est le pH de la solution obtenue ? 
- 
				Le chlorure d ‘hydrogène est une acide fort.
- 
				La concentration en soluté apporté : C = 1,0
				× 10–2 mol 
				. L–1. 
- 
				pH = – log C
- 
				pH ≈ – log 1,0
				× 10–2
- 
				pH ≈ 2,0.
b)- 
				Définition d’une base forte :
				 Une 
				base A– est forte dans l’eau si sa réaction 
				avec l’eau est totale.
 Une 
				base A– est forte dans l’eau si sa réaction 
				avec l’eau est totale.
- 
				L’équation de cette réaction s’écrit alors avec une 
				simple flèche :
| A
							– 
							(aq) | + | 
							H2O 
							(ℓ) | → | 
							AH
							(aq) | + | 
							HO
							–
							(aq) | 
- 
				Le pH d’une solution diluée de base forte, de 
				concentration C en soluté apporté, est : 
| 
							pH = 14 + 
							log C | Valable pour
							
							10–2 
							mol . L–1 ≤  C   ≤ 10–6 
							mol . L–1 | 
- 
				Exemples de bases fortes : 
- 
				La solution aqueuse d’hydroxyde de sodium ou soude, la 
				solution aqueuse d’hydroxyde de potassium, l’ion éthanolate en 
				solution aqueuse.
- 
				Donner les équations bilans des réactions de ces bases 
				avec l’eau.
- 
				Solution aqueuse d’hydroxyde de sodium :
NaOH (s) + 
				 H2O 
				(ℓ)  →  (Na+,
				
				H2O) 
				 (aq)  +   
				OH– (aq)
- 
				Cela revient à la dissolution d’un composé ionique dans 
				l’eau que l’on peut écrire plus simplement :
|  | Eau |  |  |  | 
| NaOH (s) | → | Na+
							(aq) | + | 
							HO
							–
							
							(aq) | 
- 
				formule de 
				la soude : {Na+ (aq) 
				+ HO– (aq)} 
				(solution aqueuse d’hydroxyde de sodium)
- 
				Solution aqueuse d’hydroxyde de potassium : 
|  | Eau |  |  |  | 
| KOH (s) | → | K+ 
							(aq) | + | 
							HO
							–
							
							(aq) | 
- 
				L’ion éthanolate en solution aqueuse : 
| CH3CH2O– (aq) 
							+  H2O (ℓ) | → | 
							CH3CH2OH
							(aq)  +  OH– (aq) | 
c)- 
				Remarque :
- 
				Dans l'eau, il n'existe pas d'acide plus fort que
				H3O+ (aq) et de base plus forte que
				HO
				– (aq).
- 
				On dit que l'eau a un effet nivelant.
2)- Réaction entre un acide fort et 
				une base forte.
- 
				L’équation d’un acide fort avec une base forte s’écrit :
| 
							H3O+ 
							(aq) | + | 
							HO
							–
							
							(aq) | → | 
							2 H2O 
							(ℓ) | 
- 
				C’est la réaction inverse de l’autoprotolyse de l’eau.
- 
				La réaction d’autoprotolyse de l’eau est très limitée 
				dans le sens direct (Seulement 2 molécules d'eau sur 556 
				millions participent à la formation des ions).
- 
				Alors que la réaction acido-basique est très avancée dans 
				le sens direct.
- 
				On la considère comme totale (quasi-totale) et peut 
				s’écrire avec une flèche.
- 
				Remarque :
- 
				La réaction entre un acide fort et une base forte libère 
				de l’énergie thermique et s’accompagne d’une élévation de 
				température du mélange réactionnel.
- 
				L’énergie thermique libérée par la réaction est d’autant 
				plus grande que les quantités de matière mises en jeu sont 
				importantes.
				
	  		  
	  
	  		  
2)- Exercices :
a)- 
				Exercice 8 page 340 : Utiliser la définition du pH.
b)- 
				Exercice 10 page 340 : Étudier un équilibre chimique.
c)- 
				Exercice 11 page 340 : Montrer qu’une réaction est 
				totale.
d)- 
				Exercice 13 page 341 : Reconnaître deux couples acide / 
				base.
e)- 
				Exercice 14 page 341 : étudier des réactions 
				acido-basiques.
f)- 
				Exercice 16 page 341 : vérifier que l’autoprotolyse de 
				l’eau est une réaction très limitée.
g)- 
				Exercice 18 page 342 : Tracer un diagramme de 
				prédominance.
h)- 
				Exercice 20 page 342 : Calculer le pH d’une 
				solution d’acide fort.
i)- 
				Exercice 21page 342 : Calculer le pH d’une 
				solution de base forte.
j)- 
				Exercice 24 page 342-343 : Mesure d’un pH et 
				incertitudes.
k)- 
				Exercice 32 page 345 : Point isoélectrique de la glycine.
| 
 |