| Transmission et stockage de l'information. Cours | 
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						QCM réalisé avec le 
	  logiciel Questy | 
| 
	  				  
	  Exercices : énoncé avec 
						correction
	   
	  
	  a)- 
	  
	  Exercice 11 page 553 : Évaluer l’affaiblissement d’un signal. 
	  
	  b)- 
	  
	  Exercice 11 page 554 : Calculer un débit binaire. 
	  
	  c)- 
	  
	  Exercice 18 page 554 :  
	  
	  Connaître le principe de la lecture des disques réinscriptible. 
	  
	  d)- 
	  
	  Exercice 20 page 554 : à chacun son rythme. 
	  
	  e)- 
	  
	  Exercice 21 page 555 : Principe de la lecture optique. 
	  
	  f)- 
	  
	  Exercice 26 page 556 : Stockage sur un DVD. | 
I- Les 
				procédés physiques de transmission d’informations.
a)- Les ondes électromagnétiques.
- 
				Les ondes électromagnétiques 
				émises par des antennes se propagent dans toutes les directions 
				de l’espace.
- 
				C’est la propagation libre.
- 
				Ces ondes appelées onde 
				hertziennes peuvent être reçues par des récepteurs mobiles.
- 
				Une bande de fréquences 
				spécifiques est allouée à chaque dispositif.
- 
				Les possibilités d’utilisation 
				des bandes de fréquences hertziennes étant arrivées à 
				saturation, la France est passée à la télévision numérique 
				terrestre (TNT) en 2011.
- 
				La  TNT utilise des bandes 
				de fréquences plus étroites.
- 
				Les ondes hertziennes se 
				propagent à grandes distances si leurs fréquences sont élevées 
				(de l’ordre du MHz).  
- 
				Les fréquences que l’on peut 
				transmettre (paroles, musique, …) sont de l’ordre du kHz (de 20 
				Hz à 20 kHz).
- 
				Par conséquent, on ne peut 
				transmettre ces informations par des ondes hertziennes sur de 
				grandes distances.  
- D’autre part, si on utilisait ces fréquences, il serait impossible pour un récepteur de distinguer les différentes émissions.
-  Il y aurait brouillage de 
				l’information.
- 
				La transmission des informations 
				basses fréquences par voie hertzienne nécessite l’utilisation 
				d’une onde de haute fréquence appelée :  
				onde porteuse.
- 
				Les informations à transmettre 
				sont converties en signaux électriques qui modulent une grandeur 
				caractéristique de l’onde porteuse :
- 
				Soit l’amplitude : on parle alors 
				de modulation d’amplitude (A.M)
- 
				Soit la fréquence : modulation de 
				fréquence (F.M).
- 
				À chaque émetteur est attribuée 
				une valeur particulière de la fréquence de la porteuse.  
- 
				Un émetteur peut ainsi distinguer 
				les différentes émissions.
				
				
				 Modulation d’amplitude :
				 Le principe.
				Le principe.
- 
				La modulation est obtenue par la 
				combinaison de deux ondes :
- 
				La porteuse :
- 
				Onde sinusoïdale de haute 
				fréquence  F en Hz,
- 
				D’amplitude constante  
				Vm
- 
				Produite par un oscillateur 
				émetteur :  v = 
				 Vm cos (Ω
				
				t) =  
				Vm cos (2 
				π F  t) avec Ω pulsation en rad / s
- 
				L’onde à transmettre :
- 
				Elle est liée à l’information,
- 
				Elle n’est pas forcément 
				sinusoïdale,
- 
				Elle peut dans un intervalle 
				donné se ramener à la somme de fonctions sinusoïdales.
- 
				u =  
				Um 
				cos (ω  t) = 
				 Um cos (2 π f 
				 t) 
				avec ω pulsation en rad / s
- 
				Remarque : tout phénomène 
				périodique peut être décomposé en série de Fourier :
- 
				u =  
				Um1 
				cos (ω
				
				t) +  
				Um2 cos (2
				ω  t) + 
				 Um3 cos (3
				ω  t) + 
				 Um4 cos (4
				ω  t
				
				
				 Obtention.
- 
				Dans le cas d’une modulation 
				d’amplitude (A.M), 
				on ajoute la tension continue  
				U0 
				(tension de décalage) à la tension  
				u (t), puis 
				on utilise un circuit électronique appelé multiplieur afin 
				d’obtenir la tension modulée  
				s(t).
- 
				Schéma du dispositif :
| 
 | La tension 
							modulée est de la forme : 
 | 
- 
				On pose :  
| 
 | - 
							
							
							
							k est un coefficient 
							multiplicateur caractéristique du multiplieur : 
							unité : V–1. - 
							Remarque : la 
							tension de décalage 
							
							
							U0 
							doit être supérieure à l’amplitude
							
							
							
							Um 
							du signal à transmettre.   - 
							En 
							conséquence, le taux de modulation 
							
							
							m < 1. - 
							Si 
							
							
							m >1, il y a 
							surmodulation. | 
- 
				Exemple :  
| 
							f en Hz | 
							U0 
							en V | 
							Vm 
							en V | 
							Um | 
							F en Hz | 
							f 
							en Hz | 
							U0 
							en V | 
							Vm 
							en V | 
							Um | 
							F en Hz | 
| 
							40 | 
							3 | 
							0,9 | 
							1,2 | 
							400 | 
							40 | 
							1 | 
							0,2 | 
							1,1 | 
							400 | 
| 
							m | 
							 | 
							k 
							en V–1 | 
							 | 
							A | 
							m | 
							 | 
							k  en V–1 | 
							 | 
							A | 
| 
							0,40 | 
							 | 
							1 | 
							 | 
							2,7 | 
							1,1 | 
							 | 
							10 | 
							 | 
							2 | 
| 
							Signal modulé 
							s (t) | 
							surmodulation | ||||||||
| 
 | 
 | ||||||||
- Enveloppe de la tension modulée :
-  La tension modulée évolue entre
				
				
				A.(1 + 
				m) et 
				
				A.(1 – 
				m).
- 
				Spectre de fréquence 
				d’une modulation d’amplitude :
- 
				On développe l’expression 
				(1) :
- 
				
- 
				Si 
				
				F 
				désigne la fréquence de la porteuse, alors :  
- 
				Spectre de fréquence :

a)- Transmission par câble 
				électrique.
- 
				Les câbles électriques sont 
				utilisés pour transmettre les informations sous forme de signaux 
				électriques.
- 
				La transmission par câbles est 
				privilégiée pour les courtes distances.
- 
				Les inconvénients de ce type de 
				câble :
- 
				L’amortissement des signaux 
				augmente avec la longueur du câble.
- 
				Les champs électromagnétiques 
				environnant les câbles déforment les signaux qui se propagent 
				dans ces mêmes câbles.
b)-Transmission par fibre optique.
- 
				Les informations sont transmises 
				dans les fibres optiques sous forme d’ondes électromagnétiques 
				visibles ou proches du visible,  IR.
- 
				Les ondes électromagnétiques se 
				propagent dans la fibre optique par le phénomène de réflexion 
				totale.
				
				- 
				Dans une fibre optique, la 
				lumière reste canalisée à l’intérieur de la fibre grâce à la 
				réflexion totale
- Fibre optique (animation CabriJava).
- 
				Avantages :
- 
				Les radiations se propagent sur 
				de très longues distances avec très peu d’atténuation.
- 
				Elles sont insensibles aux 
				perturbations électromagnétiques
				
				
				 Composition d’une fibre optique :
- 
				Elle se compose de trois 
				parties :
- 
				La protection en plastique,
- 
				La gaine,
- 
				Et le cœur.
 
 
 
 
				
				
				 Les fibres multimodales :
- 
				Les radiations subissent des 
				réflexions successives dans la fibre.
- 
				Le trajet parcouru par la 
				radiation est supérieur à la longueur de la fibre.
- 
				Ainsi des radiations émises 
				simultanément peuvent avoir des trajets (ou modes) différents.
- 
				Le signal de sortie est dégradé 
				par rapport au signal d’entrée car il s’étale dans le temps.
- 
				On distingue :
- 
				Les fibres multimodales à saut d’indice et les fibres 
				multimodales à gradient d’indice :
				
				
				 Les fibres multimodales à saut d’indice :
- 
				L’indice de réfraction varie brusquement entre le cœur et 
				la gaine.
- 
				Elles ne sont plus utilisées aujourd’hui :
- 
				Schéma :
				
- 
				L’étalement du signal dans le temps est important.
				
				
				 Les fibres multimodales à gradient d’indice :
- 
				L’indice de réfraction varie progressivement entre le 
				cœur et la gaine.
- 
				Les fibres multimodales à gradient d’indice sont 
				utilisées sur de courtes distances.
- 
				Schéma :
				
- 
				L’étalement du signal dans le temps est réduit.
				
				
				 Les fibres monomodales :
- 
				Les radiations subissent peu de 
				réflexions successives.
- 
				L’étalement dans le temps du 
				signal de sortie par rapport au signal d’entrée est plus faible 
				que dans le cas de d’une fibre multimodale.
- 
				Les fibres monomodales sont 
				utilisées sur de longues distances (réseaux sous-marins).
- 
				Schéma :
				
- 
				La puissance lumineuse d’un 
				signal à la sortie d’une fibre optique ou la puissance 
				électrique à la sortie d’un câble est inférieure à la puissance 
				du signal d’entrée.
- 
				Lors de sa propagation, tout 
				signal est atténué.
- 
				La puissance de sortie  
				Ps 
				du signal est toujours inférieure à la puissance d’entrée  
				Pe 
				du signal.
- 
				L’atténuation  A (ou 
				affaiblissement) du signal est donnée par la relation :
- 
				
- 
				L’atténuation  A s’exprime 
				en décibel (dB).
- 
				L’atténuation  A d’un 
				signal, le long d’un câble ou d’une fibre optique, dépend 
				notamment de la longueur  L du câble ou de la fibre 
				optique.
- 
				Le coefficient
				 
				α atténuation linéique est défini par :
- 
				
- 
				Le coefficient  
				α d’atténuation linéique s’exprime en dB . m–1.
				
				
				 Exemples :
- 
				Cas des télécommunications à 
				longue distance par fibre optique :
- 
				La longueur d’onde de la 
				radiation  
				λ 
				= 1,55 μm.
- 
				Le coefficient atténuation 
				linéique  
				α = 2,0
				× 
				10–4 dB . m–1.
- 
				Câble coaxial pour l’installation 
				des antennes satellites :
- 
				Le coefficient atténuation 
				linéique  
				α = 0,2 dB . m–1.
4)- Débit 
				binaire de données numériques :
- 
				Il mesure la quantité de données 
				numériques transmises par unité de temps.
- 
				Si l’information comporte  
				n 
				bits pendant une durée  
				Δt, le débit binaire 
				 D est défini par la 
				relation suivante :
- 
				
- 
				Le débit binaire s’exprime en bit 
				par seconde : bit . s–1.
- 
				La durée  
				Δt s’exprime en seconde s.
II- 
				Stockage et lecture des données sur un disque optique.
1)- 
				Lecture d’un disque gravé industriellement.
				 Lumière et Couleurs (mettre l’énoncé du sujet bac sur CD)
				sciencesphysiques04.esy.es/fichiers/facteurs_qualite_image.pdf
- 
				Sur les  CD, 
				 DVD et
				
				BD (Blu-ray) gravés industriellement, les données sont 
				codées sous forme d’une succession de creux (pits) et de plats 
				(lands) disposés en spirale à partir du centre du disque.
- 
				Le principe du lecteur compact 
				disque : Figure 1

- 
				La lumière émise par la diode 
				laser est transformée en une onde plane grâce à la lentille 
				 L1.
- 
				Le faisceau de lumière parallèle 
				ainsi produit est partiellement réfléchi par le cube séparateur 
				(coefficient de transmission = coefficient de réflexion = 50 %).
- 
				La lentille  L2 
				permet de focaliser le faisceau sur le disque optique (Voir 
				III-1)- b)-).
- 
				La lumière réfléchie repasse par
				
				L2, traverse le cube séparateur pour être 
				focalisée par la lentille  L3 sur le détecteur.
- 
				La méthode utilisée permet de 
				coder l’information par modulation du coefficient de réflexion.
- 
				Le disque est composé d’une 
				surface réfléchissante sur laquelle sont aménagées des cavités 
				de matériau transparent homogène d’épaisseur  
				e et 
				d’indice de réfraction n (Figure 2).
- 
				À la lecture, le disque tourne 
				devant le système comprenant une diode laser et une photodiode 
				servant de capteur (détecteur).
- 
				L’information correspondant à 1 
				bit occupe 0,278
				μm sur le CD.
- 
				À intervalles de temps égaux, 
				correspondant à un déplacement du faisceau laser de 0,278
				μm sur le CD, le système de lecture mesure l’intensité 
				du faisceau lumineux réfléchie par le disque et restitue le codage binaire 
				associé.
2)- Phénomène d’interférences.
- 
				C’est la réflexion de la lumière 
				laser sur les creux et les plats qui permet de transcrire les 
				données binaires.
- 
				Lorsque le faisceau laser est 
				réfléchi par un plat et la surface du disque, l’intensité 
				lumineuse reçue par le capteur est maximale.
- 
				Lorsque le faisceau atteint un 
				creux, une partie est réfléchie par le creux et une partie est 
				réfléchie par la surface du disque.
- 
				La fraction du faisceau réfléchie 
				par le creux parcourt une distance supérieure à la distance 
				parcourue par celle réfléchie par la surface du disque.
- 
				L’écart entre les deux trajets 
				correspond exactement à la moitié de la longueur d’onde de la 
				radiation laser.
- 
				Il s’établit au niveau du capteur 
				des interférences destructives entre la fraction de faisceau 
				réfléchie sur la surface du disque et celle réfléchie par le 
				creux.
- 
				L’intensité de la lumière 
				réfléchie est alors plus faible que si toute la réflexion se 
				faisait sur un plat du disque.
- 
				Schéma : Figure 3

- 
				Différence des distances 
				parcourues par les rayons de type 1 et 2.
- 
				Distance parcourue par les rayons 
				de type1 :  e1 = 2 
				 e’.
- 
				Distance parcourue par les rayons 
				de type2 :  e2 = 2 
				 e’ + 2 
				 e.
- 
				Différence de distance :  
				d 
				= :  e2 – 
				 e1 = 2 
				 e
- 
				Différence de marche :  
				δ 
				= 2  n . 
				 e
- 
				
				δ est appelé différence de chemin optique dans le 
				matériau d’indice  n.
- 
				La longueur d’onde dans le vide 
				de la radiation laser est  
				λ0 = 780 nm.
- 
				Les creux et les plats sont 
				protégés par une couche protectrice de polycarbonate d’indice de 
				réfraction  n = 1,55 pour la radiation considérée.
- 
				Longueur d’onde du rayonnement 
				dans le milieu d’indice  n.
- 
				 
 
- 
				On tire que la valeur de la longueur d’onde de la radiation laser dans 
				le polycarbonate :
- 
				 
 
				
				
				   Interférences constructives : 
				 
				- 
				
				δ 
				=  k .  
				λ0
- 
				
				δ 
				= 2  n . 
				 e =  
				k .  
				λ0
- 
				Les deux ondes arrivent en phase 
				et elles ajoutent leurs effets.
				
				
				 Interférences destructives :
- 
				
				
- 
				Les deux ondes arrivent en 
				opposition de phase et elles annulent leurs effets.
- 
				Valeur de la profondeur  
				e 
				d’un creux pour obtenir une interférence destructive :
- 
				La plus petite valeur de  
				k 
				est  k = 0, 
				 
- 
				
				 et  
				δ 
				= 2 n . e
				
				et  
				δ 
				= 2 n . e
- 
				On tire :
- 
				
1)- 
				Capacité de stockage des différents disques optiques.
a)- Les disques optiques du commerce.
| Format | CD | DVD | BD | 
| Longueur d’onde (nm) | 780 | 650 | 405 | 
| Ouverture numérique NA | 0,45 | 0,60 | 0,85 | 
| Écartement des lignes (μm) | 1,6 | 0,74 | 0,32 | 
| Taille minimale d’un creux 
							(nm) | 126 | 105 | 65,3 | 
| Capacité de stockage (Gio) | 0,75 | 4,4 | 23 | 
- 
				Les disques Blu-ray (BD) 
				concurrencent les disques CD et DVD car leur capacité de 
				stockage est plus importante.
- 
				Schématisation de la surface de 
				trois types de disques optiques.
b)- Augmentation de la capacité de 
				stockage :
- 
				Schéma du dispositif :

- 
				D est le diamètre du 
				faisceau laser.
- 
				d est le diamètre du spot 
				sur le disque,
- 
				f est la distance focale 
				de la lentille convergente,
- 
				
				α est l'angle du cône lumineux émergent de la 
				lentille.
- 
				Le diamètre  d du spot du 
				faisceau laser dépend de la longueur d’onde  
				λ de la radiation et de l’ouverture numérique (NA) 
				qui dépend de l’émetteur laser.
				
				
				   L’ouverture numérique : 
				 
- 
				L’ouverture numérique (NA : 
				Numerical Aperture) est définie par la relation suivante :
- 
				
				
				
				
				 Le diamètre du spot laser
- 
				Du fait du phénomène de 
				diffraction, le spot du laser ne sera pas ponctuel mais aura la 
				forme d'un disque de diamètre  d.
- 
				Le diamètre  d du spot 
				laser sur le disque optique est proportionnel à la longueur 
				d’onde  
				λ de la radiation et inversement proportionnel à 
				l’ouverture numérique,  NA, qui dépend de l’émetteur 
				laser.
- 
				
				
				
				Chap. N° 03 Propriétés des ondes. Exercices.
				
				
				 Augmentation de la densité de 
				données sur un disque :
- 
				Pour augmenter la capacité de 
				stockage, il faut allonger la longueur de la piste.
- 
				Cela revient à resserrer la 
				spirale si l’on veut garder la même taille du disque.
- 
				Il faut diminuer la largeur des 
				creux et des plats.
- 
				Pour une lecture correcte, le 
				spot du faisceau laser doit être le plus étroit possible pour 
				ne pas intercepter deux lignes contigües de creux et de plats.
- 
				La diminution de la longueur 
				d’onde  
				λ de la radiation et l’augmentation de l’ouverture 
				numérique  NA de l’émetteur laser permettent de diminuer 
				le diamètre d  
				du spot laser.
- 
				Mais, le phénomène de diffraction 
				impose, pour une radiation de longueur d’onde 
				λ  donnée, un 
				diamètre minimal d  
				du faisceau.
- 
				La capacité de stockage des 
				disques optiques est donc limitée.
- 
				On peut calculer le diamètre  
				d 
				du spot du faisceau laser correspondant à chaque format.
| Format | CD | DVD | BD | 
| Longueur d’onde
							λ (nm) | 780 | 650 | 405 | 
| Ouverture numérique
							NA | 0,45 | 0,60 | 0,85 | 
| Taille minimale d’un creux 
							(nm) | 126 | 105 | 65,3 | 
| Capacité de stockage (Gio) | 0,75 | 4,4 | 23 | 
| Écartement des lignes (μm) | 1,6 | 0,74 | 0,32 | 
| Diamètre
							d du 
							spot laser (μm) | 2,1  | 1,3 | 0,58 | 
				
				
				 Remarque :
- 
				Exemple cas du CD :  
- 
				L’écartement des lignes est  
				e 
				= 1,6 μm et le diamètre du spot laser est  
				d = 2,1 μm
- 
				Bien que  e < 
				 d, le 
				faisceau laser étant centré sur une ligne, il n’éclaire pas les 
				autres lignes situées à côté.
- 
				Schéma de la situation :

- 
				Dans cette situation, le faisceau 
				n’éclaire qu’une ligne à la fois.
1)- Les 
				CD, DVD et BD au banc d’essai : exercice 23 page 555 (énoncé et 
				correction).
| Depuis 
							vingt-cinq ans sont apparus de nouveaux disques qui 
							ont délogé les disques vinyles, les cassettes audio 
							et vidéo. Ces disques optiques, CD, DVD et BD, stockent plus de données, permettent une restitution audio et vidéo de meilleure qualité et 
							sont moins fragiles que les anciens supports. La lecture des données se fait par un phénomène d’interférences entre les faisceaux réfléchis de la radiation laser. Ces 
							interférences sont possibles grâce à la succession 
							de plats et de creux sur la surface du disque. 
 1)- 
							Quelles sont les capacités respectives de stockage 
							d’un CD, d’un DVD et d’un BD ? 2)- Comparer qualitativement, à l’aide du schéma, la distance séparant deux lignes consécutives d’écriture des données sur les trois types de 
							disques sachant que les échelles sont 
							approximativement les mêmes. 3)- 
							Que dire du diamètre des faisceaux lasers utilisés ? 4)-  a)- 
							Quel phénomène limite 
							la réduction du faisceau laser ? b)- 
							En quoi l’évolution 
							de la longueur d’onde de la radiation laser de 
							lecture du CD au BD permet-elle de contourner le 
							problème ? 5)- 
							Le schéma ci-dessous illustre les interférences 
							destructives qui se produisent lors du passage d’un 
							creux devant le faisceau laser. 
 a)- Rappeler, dans ce 
							cas, la relation entre la différence de marche
							δ et la longueur d’onde 
							λ du faisceau laser. b)- En déduire la 
							relation entre la longueur d’onde 
							λ et la profondeur minimale des creux du 
							disque optique. 6)-  a)- Vérifier que la 
							profondeur d’un creux pour un CD est égale à 0,13
							μm. Rappel : les creux et les plats sont protégés par une couche protectrice de polycarbonate d’indice de réfraction
							n = 1,55 
							pour la radiation considérée. b)- La profondeur des 
							creux d’un DVD ou d’un BD peut-elle être la même que 
							celle d’un CD ? | 
| 1)- 
							Capacités respectives de stockage d’un CD, d’un DVD 
							et d’un BD : 
 2)- 
							Distance séparant deux lignes consécutives 
							d’écriture des données sur les trois types de 
							disques : - 
							L’écartement des 
							lignes diminue lorsque l’on passe du CD, au DVD et 
							au BD. - 
							Pour le CD, 
							l’écartement entre deux lignes est de 1,6
							μm, pour le DVD, 074
							μm et pour le DVD, 0,32
							μm. 3)- 
							Diamètre des faisceaux lasers utilisés ; - 
							Le diamètre du spot 
							du faisceau laser d’un disque CD est plus grand que 
							celui d’un DVD, qui est plus grand que celui d’un 
							BD. - 
							Le schéma met en 
							évidence cette caractéristique. 
 4)-  a)- Phénomène qui limite 
							la réduction du faisceau laser : - 
							Le phénomène qui 
							limite la réduction du faisceau laser est le 
							phénomène de diffraction. - 
							Lorsque le diamètre 
							de l’ouverture de l’émetteur laser est du même ordre 
							de grandeur que la longueur d’onde utilisée, la 
							tache centrale s’agrandie. b)- Évolution de la 
							longueur d’onde : - 
							Lorsque l’on diminue 
							la longueur d’onde de la radiation utilisée, la 
							taille de la tache centrale diminue pour une même 
							ouverture de l’émetteur. 5)-  a)- Relation entre la 
							différence de marche
							δ et la longueur d’onde 
							λ du faisceau laser : - 
							 - 
							Les deux ondes 
							arrivent en opposition de phase et elles annulent 
							leurs effets. b)- Profondeur des 
							différents creux : - 
							D’après le schéma, la 
							différence de marche :  
 - 
							
							δ = 2 e (aller et retour) - 
							La plus petite valeur 
							de k est k = 0, - 
							 - 
							Pour obtenir des 
							interférences destructives, la profondeur minimale 
							des creux doit être égale à
							 6)-  a)-
							Valeur de la 
							profondeur d’un creux : - 
							Les creux et les 
							plats sont protégés par une couche protectrice de 
							polycarbonate d’indice de réfraction n = 1,55 
							pour la radiation considérée. - 
							Longueur d’onde de la 
							radiation dans le milieu considéré :  - 
							 - 
							En conséquence :  - 
							 b)- Les différentes 
							profondeurs. - 
							Les profondeurs des 
							creux d’un CD, d’un DVD et d’un BD ne sont pas les 
							mêmes. - 
							La profondeur d’un 
							creux dépend de la longueur d’onde 
							λ utilisée par le dispositif CD, DVD ou 
							BD : - 
							 
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						QCM réalisé avec le 
	  logiciel Questy | 
8)- 
				Exercices :
a)- 
				Exercice 11 page 553 : Évaluer 
				l’affaiblissement d’un signal.
b)- 
				Exercice 13 page 554 : Calculer 
				un débit binaire.
c)- 
				Exercice 18 page 554 : Connaître 
				le principe de la lecture des disques réinscriptible.
d)- 
				Exercice 20 page 554 : à chacun 
				son rythme.
e)- 
				Exercice 21 page 555 : Principe 
				de la lecture optique.
f)- 
				Exercice 26 page 556 : Stockage 
				sur un DVD.