| Chap. N° 15 | Transfert quantique d'énergie et dualité onde-corpuscule. Cours. | 
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	  II- Fonctionnement d’un laser. 2)- Émission spontanée de 
	  photons. | 
			
			
| Exercices : énoncé avec correction a)- 
	  Exercice 8 page 390 : Créer une onde de matière avec un électron. b)- Exercice 10 page 390 : Connaître l’aspect probabiliste. c)- Exercice 11 page 390 : Utiliser un diagramme énergétique. d)- Exercice 14 page 391 : Associer transition et radiation. e)- 
	  Exercice 15 page 391 : étudier une transition. f)- Exercice 16 page 391 : Dualité ou non dualité. g)- Exercice 19 page 392 : Laser hélium-néon. h)- Exercice 20 page 391 : Fonctionnement du laser hélium-néon. i)- Exercice 26 page 394 : Les alcools en spectroscopie. j)- Exercice 27 page 394-395 : Valse laser à trois ou quatre temps. k)- Exercice 28 page 395 : Effet  photoélectrique. | 
			
			
- Les phénomènes de diffraction et d’interférences de la lumière s’expliquent par ses propriétés ondulatoires.
				-  
				(Chap. N° 03 Propriétés des Ondes.)
-  
				En 1900, 
				 
				Max Planck fut conduit à postuler la 
				quantification de l’énergie transportée par les ondes 
				électromagnétiques.  
-  
				Il postule que l’énergie électromagnétique ne peut 
				s’échanger que par « paquets » ou quanta d’énergie.
-  
				En 1905, 
				 
				Albert Einstein émet l’idée que ces 
				quanta d’énergie sont transportés par des photons. 
				 
-  
				Les photons sont des particules de masse nulle et 
				de charge nulle se propageant à la vitesse de la lumière.
-  
				L’énergie de la lumière est transportée par des 
				photons qui présentent un aspect particulaire et un aspect 
				ondulatoire.
-  
				L’énergie d’un photon est donnée par la relation :
-  
				E = 
				h . 
				
				υ 
-  
				L’énergie 
				E représente l’aspect 
				particulaire du photon.
-  
				La fréquence 
							υ représente son 
				aspect ondulatoire.
-  
				Pour une onde électromagnétique de fréquence 
				
							υ et de longueur 
				d’onde λ dans le vide,
-  
				On peut écrire : 
				 
| 
							
							 | 
| La grandeur h est la 
							constante de Planck : h = 6,626
							
							 
							
							× 10 – 34  J.s | 
| La fréquence
							υ en 
							hertz (Hz) La longueur d’onde dans le vide
							λ en mètre (m) | 
| La célérité de la lumière dans 
							le vide : c = 3,00
							
							 
							
							× 108 m . s – 
							1  | 
| Énergie E en joule (J) | 
-  
				À toute particule matérielle de masse 
				m 
				animée d’une vitesse de valeur 
				v très petite devant la 
				célérité de la lumière, on associe une grandeur physique appelée 
				quantité de mouvement.
-  
				La valeur de la quantité de mouvement, notée 
				p 
				est définie par la relation suivante :
| 
							p = m 
							. v | 
| La masse m en kilogramme 
							(kg) | 
| La vitesse v en mètre 
							par seconde (m . s – 1) | 
| La valeur de la quantité de mouvement p : kilogramme-mètre par seconde 
							(kg . m . s – 1) | 
-  
				En 1923, le physicien français 
				 Louis de Broglie 
				propose que la dualité onde-particule s’applique aussi à toute 
				particule matérielle.
-  
				La dualité onde-corpuscule conduit à associer une 
				onde de longueur d’onde λ à toute particule, matérielle 
				ou non, de quantité de mouvement 
				p telle que :
| 
							
							 | 
| La longueur d’onde λ en 
							mètre (m) | 
| La grandeur h est la 
							constante de Planck : h = 6,626
							
							 
							
							× 10 – 34  J.s | 
| La valeur de la quantité de mouvement p : kilogramme-mètre par seconde 
							(kg . m . s – 1) | 
-  
				 En conséquence :
| 
							
							 | 
| La longueur d’onde λ en 
							mètre (m) | 
| La grandeur h est la 
							constante de Planck : h = 6,626
							
							 
							
							× 10 – 34  J.s | 
| La valeur de la quantité de mouvement p : kilogramme-mètre par seconde 
							(kg . m . s – 1) | 
-  
				L’aspect ondulatoire se manifeste d’autant plus 
				que la masse de la particule est petite.
-  
				C’est le cas pour les particules microscopiques 
				comme l’électron, le proton et le neutron.
-  
				Lorsque la masse de la particule est grande, la 
				longueur d’onde associée est tellement faible que l’on ne peut 
				pas mettre en évidence les phénomènes de diffraction et 
				d’interférence.
-  
				Il n’existe aucune ouverture suffisamment petite 
				pour pouvoir diffracter l’onde associée à la particule.
-  
				Les unités : montrer que (kg . m . s – 1) 
				= (J.s) . (m– 1).
-   
				(J) = (N . m) 
				= (kg . m . s–2. m) = 
				 
				(kg . m2 . s–2)
-  
				(J.s) . (m– 1) = ((kg 
				. m2 . s–2). s) . (m– 1) 
				= (kg . m . s–1)
				
				
				3)- 
				Interférences particule par particule.
-  
				Fentes d’Young.
				
-  
				On éclaire des fentes d’Young avec une source 
				lumineuse (Laser).
- Un écran placé derrière les fentes repère l’impact des photons.
-   On observe une figure d’interférence.
-  
				On diminue l’intensité de la lumière de telle 
				sorte que les photons arrivent par un sur les fentes.
-  
				En raison de cette discontinuité, on parle de 
				phénomène quantique.
-  
				Dans ces conditions, on ne peut pas prévoir le 
				lieu de l’impact des photons sur l’écran.
-  
				Par contre, on peut établir une probabilité de les 
				observer à un endroit précis.
-  
				Pour un grand nombre d’impacts, cette probabilité 
				est maximale à certains endroits et minimale à d’autres.
-  
				Avec cette expérience, on a mis en évidence 
				l’aspect probabiliste du phénomène.
				 Les 
				phénomènes quantiques présentent un aspect probabiliste :
 Les 
				phénomènes quantiques présentent un aspect probabiliste : 
				 
				 On 
				peut au mieux établir la probabilité de présence de la particule 
				à un endroit donné.
 
				On 
				peut au mieux établir la probabilité de présence de la particule 
				à un endroit donné.
				
				II- 
				  Fonctionnement 
				d’un laser.
-  
				Le terme laser est l’acronyme de 
				LIGHT 
				AMPLIFICATION 
				BY STIMULED 
				EMISSION OF 
				RADIATION 
				signifiant « amplification lumineuse par émission stimulée de 
				rayonnement ».
				
				2)- 
				Émission spontanée de photons.
-  
				Cours de première : 
				Chap. N° 03 Sources de 
				lumières colorées. (Quantification de l’énergie des atomes).
-  
				Un atome, un ion ou une molécule 
				 
				excités peuvent 
				libérer leur énergie par émission spontanée d’un photon.
-  
				Exemple de l’atome :
-  
				Un atome peut émettre spontanément un photon quand 
				il passe d’un niveau d’énergie 
				Ep à un niveau 
				d’énergie inférieur En.
-  
				Ce phénomène est aléatoire.
				
-  
				ΔE = Ep - 
				En =
				h . 
				ν 
-  
				L’énergie quantifiée 
				E de ce photon est 
				telle que :
-  
				E = | Ep - 
				En 
				| = h . 
				ν.
-  
				Cette émission a lieu de façon aléatoire dans 
				n’importe quelle direction de l’espace.
-  
				L’émission spontanée fournit des photons 
				incohérents entre eux.
-  
				Le but des physiciens était de contrôler cette 
				émission spontanée.
				
-  
				En 1917, Albert Einstein prévoit un autre mode 
				d’émission : l’émission stimulée.
-  
				Un atome excité émet un photon grâce à la 
				stimulation que provoque l’arrivée d’un photon de même énergie 
				que celui qu’il pourrait potentiellement émettre.  
-  
				La particularité de ce type d’émission est que le 
				photon stimulé prend strictement les mêmes caractéristiques 
				(fréquence, direction et sens et phase) que le photon incident.
-  
				Comme si le second était la photocopie du premier.
-  
				Un photon incident d’énergie 
				E = 
				h .
				ν peut forcer un atome initialement dans un état excité 
				d’énergie Ep, à passer au niveau d’énergie 
				inférieur En.
-  
				Tel que : 
				Ep - 
				En 
				= E =  h . 
				ν
-  
				Ce passage s’accompagne de l’émission d’un second 
				photon de même énergie, de mêmes sens et direction de 
				propagation et de même phase que le photon incident.
-  
				Lors d’une émission stimulée, un photon incident 
				interagit avec un atome initialement excité et provoque 
				l’émission d’un second photon par cet atome.
-  
				L’énergie du photon incident doit être égale à la 
				différence d’énergie entre les deux niveaux d’énergie de cet 
				atome.
-  
				Deux photons sont obtenus après émission 
				stimulée :
-  
				Le photon émis et le photon incident.
-  
				Ces deux photons ont :
-  
				Même fréquence,
-  
				Mêmes direction et sens de propagation,
-  
				Et même phase.
-  
				Ces photons peuvent à leur tour stimuler d’autres 
				émissions du même type.
-  
				Ce processus est à la base du fonctionnement des 
				lasers.
-  
				Pour augmenter le nombre d’émissions stimulées, il 
				faut qu’il y ait plus d’atomes dans un état excité que dans 
				l’état fondamental.
-  
				Pour réaliser cette inversion de population, il 
				faut transférer de l’énergie aux atomes concernés.
- On apporte l’énergie nécessaire qui permet aux atomes de passer du niveau fondamental (1) au niveau excité (3) :
-  
				C’est ce que l’on appelle le pompage.
- Les atomes ne restent pas au niveau (3).
-  
				Spontanément, ils redescendent au niveau (2) ou ils 
				s’accumulent.
-  
				La transition du niveau (2) vers le niveau (1) 
				peut se faire :
-  
				Lors d’une émission spontanée
-  
				Ou lors d’une émission stimulée.
-  
				Schéma : Inversion de population

-  
				L’émission stimulée est favorisée par l’inversion 
				de population.
-  
				L’inversion de population consiste à maintenir 
				plus d’atomes dans un état excité que dans son état fondamental.
-  
				Un apport d’énergie est nécessaire pour provoquer 
				cette situation.
-  
				Le milieu laser est constitué par des atomes 
				capables d’émettre des photons par émission stimulée.
-  
				Ce milieu est placé entre deux miroirs disposés 
				parallèlement face à face (cavité Fabry-Pérot).
-  
				Ces miroirs imposent des allers-retours aux 
				photons.
-  
				Ce dispositif permet d’augmenter le nombre 
				d’interactions photon-atome et donc le nombre de photons 
				produits par émission stimulée.
-  
				L’ensemble constitue un oscillateur laser.
-  
				Une source d’énergie crée et maintient l’inversion 
				de population dans le milieu laser.
-  
				Remarque :
-  
				Lors des allers-retours, les ondes associées aux 
				photons vont interférer entre elles car elles sont cohérentes.
-  
				Pour qu’il n’y ait pas de perte d’intensité 
				lumineuse, les interférences doivent être constructives.
-  
				Pour cela, dans le cas d’un milieu laser d’indice 
				n = 1, la distance aller-retour entre les miroirs doit être un 
				multiple entier de la longueur d’onde.
-  
				L’un des deux miroirs est partiellement 
				transparent pour permettre de récupérer une partie du 
				rayonnement produit par l’oscillateur.

-  
				Un laser comprend :
-  
				Une cavité qui contient le milieu actif dans 
				lequel a lieu l’émission de lumière.
-  
				Une source d’énergie extérieure pour entretenir 
				l’émission.
-  
				Un ensemble de deux miroirs rigoureusement 
				parallèles dont l’un est partiellement réfléchissant pour 
				permettre l’émergence du faisceau laser.
-  
				Exemples de lasers :
| Type de laser | Milieu laser | Couleur du 
							faisceau | Longueur d’onde 
							λ | 
| Hélium-néon | Gaz hélium-néon | Rouge | 632,8 nm | 
| Diode Laser | Solide 
							semi-conducteur : Arséniure de 
							gallium | Rouge, 
							infrarouge |  | 
| Laser à colorant | Colorant dans un 
							solvant | Différentes 
							couleurs |  | 
| Laser Nd-YAG | Solide grenat d’aluminium et d’yttrium Dopé au néodyme | infrarouge | 1,06 μm | 
				
				6)- 
				Principales propriétés du laser.
-  
				Un laser produit un faisceau lumineux 
				monochromatique dont tous les photons sont en phase.
-  
				Un laser produit un faisceau lumineux cohérent.
-  
				Comme tous les photons se propagent dans la même 
				direction 
				et dans le même sens, le faisceau produit par un laser et très 
				directif.
-  
				Un faisceau laser est :
-  
				Directif, intense, monochromatique et cohérent.
-  
				Il est très directif : 
				 
- Le diamètre de la tache sur l’écran augmente très légèrement lorsque l’on éloigne celui-ci.
				- 
				 Il est peu divergent.
-  
				Ce sont des sources de lumière très intenses. 
				 
-  
				Par exemple, le laser hélium-néon a une puissance 
				P ≈ 2,0 mW.
-  
				Le rayon du faisceau émis : 
				r ≈ 0,40 mm. 
				 
-  
				La puissance par unité de surface : 
				 
-  
				 .
.
- Cette puissance est quatre fois supérieure à la puissance maximale du rayonnement solaire par unité de surface.
				-   
				Les faisceaux lasers sont dangereux pour les yeux.
- La lumière laser est monochromatique.
				-   
				Elle ne peut 
				pas être décomposée par un prisme ou un réseau.
-  
				Le laser émet dans le visible (400 nm ≤ 
				λ ≤ 
				800 nm) ou dans l’infrarouge (1 μm ≤ 
				λ ≤ 10 μm).
-  
				La lumière laser possède une grande cohérence 
				spatiale et temporelle.
-  
				Le laser à impulsions :
-  
				Un laser à impulsions permet de concentrer dans le 
				temps l’énergie grâce à des émissions de très courte durée.
-  
				Les lasers à impulsions permettent une 
				concentration spatiale et temporelle de l’énergie.
-  
				La puissance des lasers peut aller du milliwatt 
				(mW) au térawatt (TW : (1 TW = 1012 W).
-  
				On les utilise :
-  
				Pour la lecture des codes-barres,
-  
				Pour la lecture des CD et DVD,
-  
				Pour le transport de l’information par fibre 
				optique,
-  
				Pour la détermination de distances,
-  
				Pour le nettoyage de surfaces,
-  
				Pour la chirurgie,
-  
				…
-  
				Tableau :
| Utilisation | Puissance | Mode de fonctionnement | Remarques | 
| Lecture de disques compacts Lecture de codes-barres  | ≈ 2 mW | Continu  | Petites diodes laser (composant 
							électronique) | 
| Lasers d’alignement pour les 
							travaux publics | ≈ 10 mV | Continu | Petits lasers  (exemple : laser 
							hélium-néon) | 
| Lasers de transport de 
							télécommunications | Quelques dizaines de mW | Continu ou impulsionnel | Petites diodes lasers | 
| Discothèques, spectacles lasers | Quelques watts | Continu | Laser à argon ou  hélium-néon | 
| Applications médicales. Chirurgie interne : Opération par les voies 
							naturelles Chirurgie externe : Soins de l’œil,  (Décollement de la rétine, 
							cataracte) Soins des dents  (caries) | La puissance est fonction de  l’application | Continu ou impulsionnel | Lasers YAG ou lasers 
							CO2. Les lasers utilisés pour les applications médicales sont assez puissants. Ils peuvent brûler une partie du corps, souder la rétine de l’œil,… Ils sont d’une grande 
							précision. | 
| Nettoyage et préparation des 
							surfaces Décapage au laser des monuments 
							historique | Les puissances sont de l’ordre de 107 W à  108 
							W | Impulsionnel (quelques dizaines à quelques centaines de 
							nanosecondes) | Laser YAG. Ce procédé permet d’éliminer totalement ou de façon sélective des couches surfaciques recouvrant différents matériaux. Grâce au faisceau laser ceci peut être réalisé sans 
							altérer le matériau. | 
| Soudage des métaux | 100 W à 50 kW | Continu ou 
							impulsionnel | Lasers YAG (100 W à 2 
							kW) Lasers CO2 
							(100 W à 50 kW) Puissance selon l’épaisseur | 
| Découpage des matériaux | 1 W à 3 kW | Continu ou 
							impulsionnel | Lasers YAG (100 W à 2 
							kW) | 
7)- De la découverte à l’invention :
-  
				1917 : Publication d’Einstein
-  
				1928 : Mise en évidence de l’émission stimulée 
				(preuve indirecte) par LADENBOURG et KOPFERMAN.
-  
				1949 : Réalisation du pompage optique 
				KASTLER, 
				prix Nobel en 1966.
-  
				1954 : Premier MASER à ammoniac (M pour 
				MICROWAVE : MICROWAVE AMPLIFICATION BY STIMULATED EMISSION OF 
				RADIATION) par TOWNES-GORDON-ZEIGER, ils ont pensé à la cavité 
				résonnante. (microwave pour micro-onde)
-  
				Le maser émet un rayonnement dans le domaine radio 
				à des longueurs d'onde de l’ordre du millimètre au mètre.
-  
				1960 Premier laser à rubis par MAIMAN (λ ≈ 694,3 
				nm)
-  
				Couleur :  
				
				III- Domaine spectral et 
				transition électronique.
-  
				Une molécule est constituée d’un nombre limité 
				d’atomes qui vibrent les uns par rapport aux autres.
-  
				Elle possède de l’énergie vibratoire en plus de 
				son énergie électronique liée à la répartition des électrons.
-  
				Ces deux énergies sont quantifiées.
-  
				Ces énergies ne peuvent prendre que certaines 
				valeurs particulières caractéristiques de la molécule 
				considérée.
-  
				On parle aussi de valeurs discrètes.
-  
				Pour la molécule, on définit aussi des niveaux 
				d’énergie électronique.
-  
				À chaque niveau d’énergie électronique correspond 
				des sous-niveaux d’énergie vibratoire.
- Cas de la molécule d’eau :
-  
				
				
				
				Schématisation des 
				différents modes de vibration de la molécule d’eau

-  
				Schéma : niveaux d’énergie électronique d’une 
				molécule et sous niveaux.  
-  
				Une molécule peut passer d’un niveau d’énergie 
				inférieur à un niveau d’énergie supérieur par absorption d’un 
				quantum d’énergie.
-  
				Elle peut revenir à son état d’énergie inférieur 
				en émettant un photon.
-  
				Ces transitions énergétiques sont des transferts 
				quantiques d’énergie.
-  
				Une transition d’un niveau électronique à un autre 
				nécessite plus d’énergie qu’une transition vibratoire.
-  
				Un domaine spectral est associé à chacune de ces 
				transitions.
-  
				Une transition d’énergie électronique est associée 
				à une radiation ultraviolette ou visible.
-  
				Une transition d’énergie vibratoire est associée à 
				une radiation infrarouge.
| Énergie du  photon absorbé | Domaine
   spectral | Nature de la 
							transition  mise en jeu | Analyse 
							spectrale  correspondante | 
| 1,5 eV – 10 eV | Visible, Ultraviolet | Transition entre niveaux d’énergie  électronique | Spectroscopie UV – Visible  | 
| 0,003 eV – 1,5 
							eV | Infrarouge | Transition entre niveaux d’énergie vibratoire | Spectroscopie IR | 
				
				1)- 
				QCM : pour chaque question, indiquer la (ou les) bonne(s) 
				réponse(s).
| En 1960, T. 
							MAIMAN met au point le premier laser, un laser à 
							rubis, c’est-à-dire à oxyde d’aluminium contenant 
							des ions chrome III Cr3+. Son principe de fonctionnement 
							est illustré à l’aide d’un diagramme énergétique à 
							trois niveaux. Par pompage optique, la majorité des ions Cr3+ initialement à l’état fondamental E1 sont excités vers le niveaux d’énergie E3. Une 
							transition rapide vers le niveau de moindre énergie
							E2 a alors lieu spontanément. Les ions Cr3+ s’accumulent dans cet état énergétique. Enfin, un 
							photon stimule la transition de cet état excité vers 
							l’état fondamental 1,79 eV plus bas. 
							
							- Représenter le diagramme énergétique 
							des ions Cr3+ et y faire apparaître les 
							transitions citées dans le texte. 
							
							- Compléter le diagramme de manière à 
							illustrer l’inversion de population des ions Cr3+ 
							que l’on pourra représenter par de petites sphères. 
							
							- Quelle est la longueur d’onde dans le 
							vide des photons émis par le laser à rubis ? Dans 
							quel domaine du spectre électromagnétique se 
							situe-t-elle ? - Un laser de ce type, de puissance 20 kW, émet des impulsions brèves de durée Δt = 0,5 ms. 
							
							
							- Calculer l’énergie Ee 
							émise lors de l’impulsion. - Données : 
							1 eV = 1,60
							 
							× 10–19 J ; h = 6,626
							× 10 – 34  J.s : c = 
							3,00
							×
							108 m . s – 1 
 | 
| ►   Diagramme énergétique des ions 
							Cr3+. ►   Diagramme illustrant l’inversion de 
							population des ions Cr3+. ►   Longueur d’onde dans le vide des 
							photons émis par le laser à rubis et domaine du 
							spectre électromagnétique. 
							
							-  
							L’émission stimulée a lieu du niveau 
							(2) au niveau inférieur (niveau fondamental) (1). 
							
							-  
							
							E = E2 – E1 
							
							-  
							 
							
							-  
							Application numérique : 
							
							-  
							 
							
							-  
							Cette radiation appartient au domaine 
							du visible : 400 nm ≤ λ ≤ 800 nm 
							
							-  
							Couleur rouge :  ►  Énergie Ee émise 
							lors de l’impulsion. 
							
							-  
							
							Ee =P . 
							 Δt 
							
							-  
							
							Ee ≈ 20
							× 103
							
							×
							0,5
							× 10–3 
							
							-  
							
							Ee ≈ 10 J 
							
							-  
							L’énergie émise lors de l’impulsion 
							est très petite. | 
3)- Exercices :
				a)-  
				Exercice 8 page 390 : Créer une onde de matière avec un 
				électron.
				b)- 
				Exercice 10 page 390 : Connaître l’aspect probabiliste.
				c)-  
				Exercice 11 page 390 : Utiliser un diagramme énergétique.
				d)- 
				Exercice 14 page 391 : Associer transition et radiation.
				e)-  
				Exercice 15 page 391 : étudier une transition.
				f)-  
				Exercice 16 page 391 : Dualité ou non dualité.
				g)- 
				Exercice 19 page 392 : Laser hélium-néon.
				h)- 
				Exercice 20 page 391 : Fonctionnement du laser 
				hélium-néon.
				i)-   
				Exercice 26 page 394 : Les alcools en spectroscopie.
				j)-   
				Exercice 27 page 394-395 : Valse laser à trois ou quatre 
				temps.
| 
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