| 
 | Premier principe de la thermodynamique 
		
		
		et bilan énergétique | 
| 
 | 
|  | 
| I- Le modèle du gaz parfait et quelques limites. | 
| II- L’énergie interne et les modes de transfert de l’énergie. 1)- Énergie 
		interne d’un système. 2)- Énergie totale 
		d’un système. | 
| III- Le premier principe de la thermodynamique. 2)- Étude 
		énergétique d’un système thermodynamique. | 
| 
		QCM r 
		 Premier principe de la 
		thermodynamique et bilan énergétique Le modèle du gaz parfait et quelques 
		limites L’énergie interne et les modes de 
		transfert de l’énergie Le premier principe de la thermodynamique 
		 
		 | 
| Exercices : énoncé et correction 
 Préparation à l'ECE Identification d’un échantillon métallique 1)- Exercice 05 page 312 : Déterminer un volume 
		molaire. 2)- Exercice 07 page 312 : Exprimer une mass 
		volumique. 3)- Exercice 08 page 312 : Calculer une masse 
		volumique. 4)- Exercice 09 page 313 : Définir l’énergie 
		interne. 5)- Exercice 11 page 313 : Connaître l’énergie 
		microscopique. 6)- Exercice 13 page 313 : Distinguer des 
		variations d’énergie. 7)- Exercice 15 page313 : Reconnaître le mode de 
		transfert de l’énergie. 8)- Exercice 17 page 314 : Connaître le premier 
		principe . 9)- Exercice 21 page 314 : Prévoir l’évolution 
		de l’énergie interne. 10)- Exercice 23 page 315 : Pression d’un gaz. 11)- Exercice 26 page 316 : Il y a film et film. 12)- Exercice 29 page 317 : Équation de Van der 
		Waals. 13)- DS N° 01 : Le principe de la montgolfière 
		(30 min) : exercice 31 page 318. 14)- DS N° 02 : Géothermie (50 min) : exercice 
		32 page 319. 15)- Préparation à ECE : Identification d’un 
		échantillon métallique. | 
| 
		QCM r 
		 Premier principe de la 
			thermodynamique et bilan énergétique Le modèle du gaz parfait et 
			quelques limites L’énergie interne et les modes 
			de transfert de l’énergie 
				
				Le premier principe de la thermodynamique | 
I- 
Le modèle du 
gaz parfait et quelques 
limites
.
- 
L’état gazeux est 
un état dispersé.
- 
À l’état 
microscopique : 
- 
Les molécules ou 
les atomes sont éloignés les uns des autres et se déplacent dans toutes les 
directions de façon désordonnée.
- 
Les interactions 
entre les entités chimiques sont faibles.
- 
À l’état gazeux 
règne le chaos moléculaire.
- 
L’agitation des 
molécules constituant un gaz, sous faible pression caractérise son état 
thermique.
- 
L’agitation des 
molécules qui constituent un gaz est liée à une grandeur macroscopique :
- 
la température 
absolue du gaz, notée 
T.
- 
L’unité de 
température absolue est le Kelvin : symbole K.
- 
La température 
absolue étant liée à l’agitation des molécules d’un gaz, on ne peut pas 
refroidir indéfiniment un gaz.
- 
Lorsque la 
température diminue, l’agitation thermique diminue aussi.
- 
Lorsque les 
molécules sont immobiles, il n’y a plus d’agitation thermique et on ne peut plus 
refroidir : c’est le zéro absolu.
- 
En l’absence de 
toute agitation thermique la température 
T
 = 0 K.
- 
C’est le zéro 
absolu où toutes les particules sont immobiles.
- 
Au zéro absolu, la 
température absolue est nulle, la pression est nulle et il n’y a plus 
d’agitation thermique.
- 
La température 
absolue est une grandeur obligatoirement positive.
- 
Relation : 
l’échelle de température Celsius (température notée 
θ
) se déduit de la température absolue par la relation :
- 
T
 (K) = θ
 
° C + 273,15 ou T
 
(K) ≈ θ
 ° 
C + 273
| 
- 
Les grandeurs 
macroscopiques de description du gaz  | 
- 
Un gaz est dit 
parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les 
sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.
- 
À basse pression, 
tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.
| 
			
			GAZ PARFAIT | |
| 
			À l’échelle 
			macroscopique 
			Grandeur physique | 
			À l’échelle 
			microscopique 
			Comportement | 
| 
			Le gaz parfait 
			est au repos  
			à la température
			T (K) | 
			Mouvement 
			incessant et  
			désordonné des 
			entités du gaz 
			Pas d’interaction 
			entre  
			les entités 
			assimilées à des  
			points matériels | 
| 
			La pression P 
			(Pa) est faible | 
			Pas de chocs 
			entre les entités de gaz 
			Chocs seulement 
			entre les entités  
			du gaz et la 
			paroi | 
| La masse volumique 
			  
			(kg . m–3) est 
			très faible | 
			Les entités du 
			gaz sont éloignées  
			les unes des 
			autres. | 
c)- 
 Équation d’état du gaz 
parfait :
- 
Cette équation 
relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.
| P . V 
			= n . R . T | |
| 
			P
 | 
			Pression en 
			pascal (Pa) | 
| 
			V | 
			Volume en mètre 
			cube (m3) | 
| 
			n | 
			Quantité de 
			matière en mole (mol) | 
| 
			R | Constante des gaz parfaits : 
			R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1 | 
| 
			T | 
			
			
			Température absolue en kelvin (K) | 
► 
Volume du gaz 
parfait :
- 
 
 
► 
Masse volumique du gaz 
parfait :
- 

2)- Quelques limites du 
modèle du gaz parfait.
- 
Si la pression et 
la masse volumique du gaz sont trop importantes, alors le modèle du gaz parfait 
n’est plus adapté.
- 
Le modèle du gaz 
parfait est adapté :
- 
Si la pression est 
faible ;
- 
Si l’entité 
chimique qui constitue le gaz est de faibles dimensions
- 
Pour un gaz réel : 
- 
P
 . V
 
≈ n
 . 
R
 . 
T
 si la pression 
est faible et si la température n’est pas trop basse.
- 
Dans les conditions 
habituelles de température et de pression, l’air (mélange de gaz) se comporte 
comme un gaz parfait.
II- 
L’énergie 
interne et les modes de transfert de l’énergie.
1)- Énergie interne 
U
 d’un système.
► 
Échelle 
microscopique :
| 
- 
À l'échelle 
microscopique, les particules constituant le système sont animées de mouvements 
individuels.  
		- 
		L’énergie cinétique microscopique est lié à la vitesse de déplacement 
		des particules du système dans 
		le référentiel d’étude. 
- 
Cette agitation augmente avec la température T, on 
l'appelle l'agitation thermique. 
- 
Plus la température 
d’un système est élevée, plus l’agitation thermique des particules qui le 
constituent est grande et plus son énergie cinétique microscopique est grande. 
- 
Au niveau 
microscopique, à toute liaison entre deux particules du système est associée une 
énergie potentielle microscopique. 
- 
L’énergie 
potentielle microscopique est due aux interactions gravitationnelle, 
électromagnétique, forte et faible entre les particules qui constituent le 
système. 
- 
On distingue les 
énergies potentielles microscopiques chimique, électrique, magnétique et 
nucléaire. 
- 
Les énergies 
potentielles résultent de l’énergie de liaisons chimiques et de l’énergie de 
masse des noyaux. 
- 
On peut citer d’autres 
formes d’énergies potentielles microscopiques qui résultent de liaisons 
intermoléculaires entre les molécules qui constituent le système étudié. 
- 
Ces énergies 
potentielles microscopiques varient lors d’un changement d’état de la matière : 
fusion, liquéfaction, solidification. 
- 
L’énergie interne 
est la somme des énergies cinétique et potentielle microscopiques, c’est 
l'énergie liée à sa structure interne microscopique, notée U. 
- 
Énergie interne :
U
 
(J) 
- 
Le plus souvent, on 
s’intéresse à la variation de l’énergie interne
 
ΔU 
d’un système. | 
2)- Énergie totale d’un 
système.
► 
Échelle 
macroscopique :
- 
L’énergie mécanique 
Em
 
d’un système macroscopique résulte de contributions macroscopiques.
- 
L’énergie mécanique 
d’un système est la somme de son énergie cinétique et de son énergie 
potentielle.
- 
Relation : 
- 
Em
 
= EC 
+ EP.
- 
Unité : joule (J)
► 
Énergie totale d’un 
système :
- 
L’énergie totale 
d’un système est la somme de son 
énergie interne
U
 
et de son 
énergie 
mécanique
E
m.
- 
Etot
 
= Em 
+ U
- 
La variation 
d’énergie totale d’un système est égale à la somme des variations de son énergie 
interne et de son énergie mécanique :
- 
ΔEtot
 
= ΔEm 
+ ΔU
► 
Système au repos 
macroscopique :
- 
Lorsqu’un système 
est au repos macroscopique dans le référentiel d’étude, son énergie mécanique 
est constante.
- 
La variation 
d’énergie totale du système est alors égale à sa variation d’énergie interne :
- 
ΔEtot
 
= ΔU
3)- Deux modes de transfert 
de l’énergie.
Transferts macroscopique d'énergie
| 
- 
Exemple : - Un transfert d'énergie ayant pour effet de modifier la position, la forme d'un objet ou 
		de le 
mettre en mouvement par rapport à un référentiel donné est appelé travail 
mécanique noté 
Wm. 
- 
On parle plus 
simplement de travail noté 
W
 
exprimé en Joule (J). 
- 
Le travail 
W
 
est un transfert d’énergie qui s’effectue macroscopiquement de façon ordonnée. 
- 
Il peut être lié au 
déplacement du point d’application d’une force s’exerçant sur un système. | 
Transferts d'énergie et conservation
Transferts d'énergie et énergie interne
| 
- 
La thermodynamique 
étudie plus particulièrement les transformations de 
transfert 
thermique
 en travail et réciproquement. 
- 
Le 
transfert 
thermique
 
est de l'énergie cinétique d'agitation des particules qui composent le système ; 
mais cette agitation est désordonnée. - La différence entre transfert thermique et travail est expliquée par la mécanique statistique ; 
		celle-ci permet de 
définir une fonction qui mesure le degré de "désordre" d'un état macroscopique d'un système.  
- 
Cette fonction 
s'appelle l'entropie. 
- 
Le 
transfert 
thermique
 
est une forme d'énergie. 
- 
Le
 
transfert thermique Q 
est un transfert 
d’énergie qui s’effectue microscopiquement de manière désordonnée entre le 
système et le milieu extérieur. 
- 
Le milieu extérieur 
est tout ce qui n’est pas le système. - Ainsi, lorsqu’il existe une différence de température entre le système et le milieu extérieur, 
		le 
transfert thermique 
Q
 
se fait spontanément du corps le plus chaud vers le corps le plus froid. | 
► 
Exemple : La tasse de 
café :
- 
Cas d’une tasse de café  (65 
° C) qu’on laisse à la température ambiante (21 ° C). 
- 
Au cours du temps, 
la température du café diminue. 

- 
La tasse de café constitue le système d’étude 
S
, l’autre système
S’
 est 
constitué par le milieu extérieur.
- 
Un transfert 
d’énergie s’effectue de la tasse de café vers le milieu extérieur. 
- 
La tasse de café cède de l’énergie sous forme de 
transfert thermique, notée Q, 
au milieu extérieur.

- 
Un transfert 
thermique a pour conséquence macroscopique une modification de la température
T
 
ou un changement d’état physique du système.
c)- 
Travail et transfert 
thermique :
| 
- 
Le travail 
W
 
et le transfert thermique 
Q
 
sont des grandeurs algébriques. - Par convention :
 
- 
Le travail 
W
 
et le transfert thermique 
Q
 
sont comptés 
positivement 
s’ils sont reçus par le système. 
- 
Le travail 
W
 
et le transfert thermique 
Q
 
sont comptés 
négativement
 
s’ils sont cédés par le système. 
- 
Le bilan 
énergétique dépend du système choisi. 
- 
Avant tout bilan, 
il faut préciser le système d’étude. 
- 
L’énergie d’un 
système varie s’il reçoit ou cède de l’énergie. | 

- 
On peut écrire que 
:
- 
ΔES = 
E2
 
– 
E1
 = 
Q
 + 
W
► 
Exemple de 
convertisseurs d’énergie.
- 
Le radiateur 
électrique convertit de l’énergie électrique en énergie thermique.
- 
Le système 
(Radiateur électrique) reçoit un travail électrique : 
W 
> 0
- 
Le système 
(Radiateur électrique) cède un transfert thermique : 
Q 
< 0
► 
La bouilloire 
électrique :
- Une bouilloire électrique, alimentée par la tension du secteur de valeur efficace U eff = 230 V.
-  Elle comprend un conducteur ohmique de résistance 
R
 
= 120 Ω.
    
 

- 
On verse 500 mL 
d’eau dans la bouilloire électrique que l’on chauffe à 60 ° C.
- 
Le système étudié 
est le 
conducteur ohmique
 
de la bouilloire.
- 
Le conducteur 
ohmique est alimenté par une 
source de tension.
- 
Il reçoit de 
l’énergie sous forme de travail électrique 
W
 compté 
positivement.
- 
D’autre part, il 
cède de l’énergie à l’eau
 
qui constitue le milieu extérieur sous forme de transfert thermique 
Q.
- 
Ce transfert 
thermique 
Q
 
est compté 
négativement
 
pour le conducteur ohmique.
► 
Chaîne énergétique :
III- 
Le premier 
principe de la thermodynamique.
| 
- 
La variation ΔU
i→f
 d’énergie interne d’un système, 
- 
Qui n’échange pas 
de matière avec le milieu extérieur, 
- 
Au repos 
macroscopique, 
- 
Qui évolue d’un 
état initial (i) à un état final (f) 
- 
Est égale à la 
somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur, 
- 
Par travail 
W
 
et / ou par transfert thermique 
Q
 : | 
| ΔUi→f 
			= W + Q | 
| 
			ΔUi→f 
			: Variation d’énergie interne (joule : J) | 
| W : 
			Travail (électrique ou mécanique)  (joule : 
			J) | 
| Q : 
			Transfert thermique (joule : J) | 
- 
Remarques :
- 
L’énergie mécanique 
d’un système au repos macroscopique dans le référentiel d’étude est constante.
- 
Le premier principe 
de la thermodynamique relie la variation d’énergie interne aux transferts 
d’énergie.
- 
Il permet d’établir 
le bilan énergétique d’un système qui n’échange pas de matière avec le milieu 
extérieur.
2)- Étude énergétique d’un 
système thermodynamique.
► 
Établissement d’un 
bilan énergétique :
| 
- 
Il faut :  
- 
Définir le système 
au repos macroscopique, l’extérieur est alors le reste de l’Univers ; 
- 
Écrire le premier 
principe de la thermodynamique ; 
- 
Relever tous les 
transferts d’énergie ayant lieu entre le système et le milieu extérieur 
- 
Repérer le sens de 
chaque transfert d’énergie ; 
- 
Attribuer un 
signe positif 
si l’énergie est
reçue
 par le 
système ; 
- 
Attribuer un 
signe négatif  
si l’énergie est 
cédée
 
par le système ; 
- 
Effectuer la somme 
de tous ces transferts : 
- 
Si la somme est
positive, 
l’énergie interne du système a 
augmenté ; 
- 
Si la somme est
négative, 
l’énergie interne du système a 
diminué. | 
► 
Application :  
 
- Le fluide frigorigène d’une pompe à chaleur prend de l’énergie à l’air froid extérieur et en transfère à l’air de la pièce à chauffer.
-  
Pour 
cela, un compresseur transfère de l’énergie par travail mécanique au fluide 
frigorigène.
- 
Schéma du 
dispositif :

- 
Compléter le schéma 
avec les trois transferts d’énergie ayant lieu entre le système (fluide 
frigorigène) et le milieu extérieur.
- 
Écrire le premier 
principe pour le système (fluide frigorigène).
► 
Réponses :
- 
Schéma légendé :
 
 
- 
Premier principe 
pour le système (fluide frigorigène) :
- 
Système étudié : 
Fluide frigorigène
- 
W : Énergie reçue sous 
forme de travail mécanique 
W 
> 0 J
- 
Q1
: 
Transfert thermique reçu du milieu extérieur : 
Q1
> 0 J 
- 
Q2
: 
Transfert thermique cédé à l’air de la pièce : Q2
< 0 J  
- 
Relation : 
- 
ΔU
 = 
W
 + 
Q1
 
+ Q2
3)- Énergie interne d’un 
système incompressible.
► 
Système 
incompressible :
- 
Un système est 
incompressible si sa masse volumique 
ρ 
est constante.
► 
Augmentation de la 
température d’un système incompressible :
- 
Lorsque l’on 
augmente la température d’un système incompressible,
- 
L’énergie cinétique 
des entités chimiques qui le constitue augmente ;
- 
Donc son énergie 
interne 
U
 
augmente.
► 
Capacité thermique :
- 
La capacité 
thermique 
C
 
d’un système est égale au produit de la masse 
m
 
du système par sa capacité thermique massique 
c.
| C = m . c | 
| 
			C 
			: Capacité thermique (J . °C–1) ou (J . K–1) | 
| m : 
			masse du système  (kilogramme : 
			kg) | 
| C 
			: Capacité 
			thermique massique   (J . kg–1 
			. °C–1) ou (J . kg–1 . K–1) | 
- 
Quelques capacités 
thermiques massiques :
| Matériau | 
			c
			 
			(J . kg–1 
			. °C–1)  
			ou (J . kg–1 
			. K–1)  | 
| 
			Aluminium Al 
			(s) | 
			897 | 
| 
			Eau H2O 
			(s) | 
			2,06 × 103 | 
| 
			Éthanol C2H5OH 
			(ℓ) | 
			2,44 × 103 | 
| 
			Eau H2O 
			(ℓ) | 
			4,81 × 103 | 
► 
Définition de la 
capacité thermique massique :
| - La capacité thermique massique c d’un système incompressible est l’énergie absorbée par 
		1 kg de ce système pour 
élever sa température de 1 ° C ou 1 K. | 
► 
Transfert par chaleur 
produisant une élévation de température (sans changement d’état) :
| - La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf, sans changement d’état, 
		est donnée par la relation suivante :   | 
| ΔU 
			= m . c . (θf
			
			
			– θi ) = m . c . Δθ
 | 
| 
			ΔU : 
			Variation d’énergie interne en joule (J) | 
| 
			m : 
			Masse de la substance en kilogramme (kg) | 
| 
			c : 
			Capacité thermique massique 
			 (J.kg – 1.° 
			C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1) | 
| 
			θf
			
			– θi = 
			Δθ 
			
			: Variation de température 
			
			en (°C) ou (K) | 
► 
Remarque 1 :  
 
- 
On peut travailler avec la température absolu 
T
 en kelvin (K)
| ΔU 
			= m . c . (Tf
			
			
			– Ti ) = m . c . ΔT
 | 
| 
			ΔU 
			: Variation d’énergie interne en joule (J) | 
| 
			m : 
			Masse de la substance en en kilogramme (kg) | 
| 
			c : 
			Capacité thermique massique 
			 (J . kg – 
			1.° C– 1) ou (J.kg – 1.K– 1)
			  | 
| 
			Tf
			
			–Ti 
			= ΔT : 
			Variation de 
			
			température absolue en 
			kelvin (K) | 
► 
Remarque 2:
 
- 
ΔT = Δθ
► 
Remarque 3 :
| - La capacité thermique massique c d’une substance correspond au transfert thermique nécessaire pour faire 
		
 
		varier 
de 1 ° C (ou 1 K) une masse de   
- 
Unité : (J.kg
 
– 1
.° C
– 1
) 
ou (J . kg
 – 1
. K
– 
1) | 
► 
Remarque 4 :  
 
- 
Si θ
f
 
> θ
i 
=>
 
ΔU = Q > 
0, 
la substance reçoit de l'énergie du milieu extérieur.
- 
Si θ
f
 
< θ
i 
=>
 
ΔU = Q < 
0, 
la substance cède de l'énergie au milieu extérieur.
► 
Exemple :  
 
| On chauffe de l’eau afin obtenir 80 L d’eau à 80 ° C à partir de 80 L d’eau à 20 ° C. 
		
		 - Masse volumique de l’eau : ρ = 1,0 kg / dm3 - Capacité thermique massique de l'eau : c = 4,18 kJ . kg–1 . ° C–1 | 
| 
		- 
		Variation de 
l’énergie interne du système : 
- 
La température du 
système augmente. 
- 
La variation de 
l’énergie interne ΔU
 
du système est positive 
- 
ΔU
 = Q 
= 
m
 
. c
 . (
θ
f
– θ
i
 
) 
- 
ΔU = 
80 × 4,18 × (80 – 20) 
- 
ΔU = 
2,0 × 10
 
4 
kJ. | 
4)- Établir un bilan énergétique .
| Un cumulus électrique est une réserve d’eau chauffée par un conducteur ohmique. 
			
			En l’absence de chauffage, la température 
			de l’eau chaude qu’il contient diminue au fil des 
			heures. On souhaite 
			faire le bilan énergétique de l’eau contenue dans le 
			cumulus. 
			
			- 
			
			Définir le 
			système étudié. 
			
			- 
			
			Relever la 
			nature des transferts énergétiques entre le système et le milieu 
			extérieur. 
			
			- 
			
			Repérer le 
			sens des transferts et leur attribuer un signe. 
			
			- 
			
			Présenter 
			le bilan énergétique à l’aide d’un schéma. | 
| 
			
► 
			
			Système 
			étudié : S 
			
			- 
			S
 
			= {Eau contenue dans le cumulus} 
			 
			► 
			
			
			Nature des 
			transferts énergétiques entre le système et le milieu extérieur. - La résistance du cumulus, lorsqu’elle est traversée par un courant électrique, 
			
transfère à l’eau de l’énergie 
			électrique par travail électrique We.  
			  
			
			- 
			
			La 
			température de l’eau contenue dans le cumulus augmente. - Lorsque la résistance n’est plus traversée par un courant électrique, 
			
la température de l’eau diminue 
			lentement.    
			
			- 
			
			Le système 
			S cède de l’énergie au milieu extérieur sous forme de 
			transfert thermique
			 Q. 
			 
			► 
			
			
			Sens des 
			transferts et signe : 
			
			- 
			
			L’eau 
			reçoit de l’énergie par travail électrique We.
			   
			
			- 
			
			Cette 
			énergie est comptée positivement : We > 0. 
			
			- 
			
			L’eau cède 
			de l’énergie Q par transfert thermique.    
			
			- 
			
			Cette 
			énergie est comptée négativement : Q < 0. 
			 
			► 
			
			
			Schéma du 
			bilan énergétique : | 
Mesure de la capacité thermique massique du laiton.
| 
		
		QCM r 
		 Premier principe de la 
			thermodynamique et bilan énergétique Le modèle du gaz parfait et 
			quelques limites L’énergie interne et les modes 
			de transfert de l’énergie 
				
				Le premier principe de la thermodynamique | 
| Exercices : 1)- Exercice 05 page 312 : Déterminer un volume 
		molaire. 2)- Exercice 07 page 312 : Exprimer une mass 
		volumique. 3)- Exercice 08 page 312 : Calculer une masse 
		volumique. 4)- Exercice 09 page 313 : Définir l’énergie 
		interne. 5)- Exercice 11 page 313 : Connaître l’énergie 
		microscopique. 6)- Exercice 13 page 313 : Distinguer des 
		variations d’énergie. 7)- Exercice 15 page313 : Reconnaître le mode de 
		transfert de l’énergie. 8)- Exercice 17 page 314 : Connaître le premier 
		principe . 9)- Exercice 21 page 314 : Prévoir l’évolution 
		de l’énergie interne. 10)- Exercice 23 page 315 : Pression d’un gaz. 11)- Exercice 26 page 316 : Il y a film et film. 12)- Exercice 29 page 317 : Équation de Van der 
		Waals. 13)- DS N° 01 :Le principe de la montgolfière 
		(30 min) : exercice 31 page 318. 14)- DS N° 02 : Géothermie (50 min) : exercice 
		32 page 319. 15)- Préparation à ECE : Identification d’un 
		échantillon métallique. | 
| 
 |