| 
 | Méthodes d'analyse physique | 
| 
 | 
|  | 
| 
II- 
Dosage 
spectrophotométrique. 
a)- 
Mesure de l’absorbance d’une 
solution par spectrophotométrie. 
b)- 
Principe 
de fonctionnement. 
		 
2)- Absorbance en fonction 
de la concentration.  
a)- 
Réglage du spectrophotomètre. | 
| 
		 | 
| 
3)- Spectroscopie 
infrarouge IR . a)- Présentation d’un spectre. | 
| 
		QCM r 
		 
		 
		 
		 
		 
		 
		L | 
| Préparation à l'ECE : Le sérum physiologique 
 
1)- Exercice 04 page 40 : Utiliser la loi de 
Beer-Lambert. 
2)- Exercice 05 page 40 : Exploiter la loi de Kohlrausch. 
3)- Exercice 06 page 40 : écrire l’expression d’une 
conductivité. 
4)- Exercice 08 page 40 : Utiliser l’équation d’état du 
gaz parfait. 
5)- Exercice 14 page 41 : Contrôle de qualité d’un 
produit. 
6)- Exercice 16 page 42 : La tyrosine. 
7)- DS N° 01 :  Sirop 
de menthe glacial : exercice 23 page 46. 
8)- DS N° 02 : Sol truffier (15 min) : exercice 24 page 
47. | 
I- 
Les dosages par 
étalonnage.
| Réaliser un dosage par étalonnage consiste à déterminer la concentration d’une espèce en solution en comparant une grandeur physique, caractéristique de la solution, à la même 
			grandeur physique mesurée pour des solutions étalons. | 
2)- 
Exemples : les différents types de dosages :
- 
Dosage avec un 
spectrophotomètre.
- 
Dosage avec un 
conductimètre (titrage conductimétrique).
- 
Dosage avec un 
pH-mètre (titrage 
pH-métrique).
- 
Dosage avec un 
indicateur coloré (titrage colorimétrique).
II- 
Dosage 
spectrophotométrique.
a)- 
Mesure de l’absorbance d’une 
solution par spectrophotométrie.
- 
On utilise le fait que toute solution colorée absorbe 
la lumière visible (400 nm < λ0 
< 800 nm).
- 
Lorsqu’un faisceau de lumière monochromatique 
traverse un milieu absorbant, l’intensité lumineuse 
I du faisceau 
transmis est inférieure à l’intensité lumineuse 
I0 
du faisceau incident.
- 
Pour évaluer cette 
diminution, on utilise :
- 
La transmittance T :
 
- 
L’absorbance A :
 
- 
La transmittance 
s’exprime en pourcentage. 
- 
À une transmittance 
T de 100 % (T 
= 1) correspond une absorbance nulle : A 
= 0.  
- 
à une 
transmittance de 1 % (T 
= 0,01) correspond une absorbance A = 
log 100 = 2.
- 
Exemple de 
réaction : 
- 
On peut utiliser 
cette méthode lorsqu’une espèce colorée se forme ou disparaît au cours de la 
réaction. 
- 
Réaction entre 
l’eau oxygénée et les ions iodure en milieu acide : 
- 
Il se forme du 
diiode qui est une espèce chimique colorée.
- 
Équation de la 
réaction :
| 
			H2O2
			(aq)  
			+  2 
			H+(aq) 
			
			
			+  
			2 I– (aq)
			
			
			→ 2 
			
			
			H2O
			
			(ℓ)   
			+ I2 (aq)  | 
| 
			
			Réaction lente | 
b)- 
Principe 
de fonctionnement.


- 
Un système dispersif (prisme ou réseau) permet de 
sélectionner une radiation lumineuse de longueur d’onde 
λ donnée.  
- Cette radiation est dirigée vers l’échantillon à analyser.
-  Le flux lumineux transmis est mesuré et converti en valeur 
d’absorbance A.
c)- 
Absorbance en fonction de la 
longueur d’onde.
- 
L’absorbance d’une 
solution colorée dépend de la longueur d’onde de la radiation lumineuse 
utilisée.
- 
On donne 
l’absorbance d’une solution de diiode en fonction de la longueur d’onde :
- 
Pour une solution de diiode de concentration 
C = 1,0
mmol / L, on mesure l’absorbance 
A pour différentes 
longueurs d’ondes.  
- 
La plage de 
variation de la longueur d’onde se situe dans l’intervalle suivant :
- 
 400 
nm < λ < 700 
nm.
- 
On règle la 
longueur d’onde sur la valeur souhaitée, on fait le blanc avec la solution 
étalon, puis on mesure l’absorbance. 
- 
Il faut répéter le 
mode opératoire pour chaque mesure.
- 
Courbe obtenue :
2)- Absorbance en fonction 
de la concentration. 
a)- 
Réglage du spectrophotomètre.
- 
Pour réaliser les 
mesures d’absorbance, le spectrophotomètre est généralement réglé sur la 
longueur d’onde 
λmax 
correspondant au maximum d’absorption du spectre de la solution étudiée.
- 
À cette longueur 
d’onde, la valeur de l’absorbance étant la plus grande, l’incertitude sur la 
mesure est la plus petite.
- 
Pour les solutions aqueuses de diiode, on choisit
λ = 450 nm, 
pour avoir le maximum de variations pour la valeur de 
A.  
- 
On n’a pas choisi λ = 475 nm car 
le spectrophotomètre sature en fin d’expérience lorsque la concentration en 
diiode devient trop grande.
b)- 
Préparation des solutions et 
mesures :
- 
On dispose d’une solution 
S0 
de concentration en diiode C0 
= 1,0 mmol / L.
- 
À partir de S0, 
préparer les solutions 10 mL de solution 
S en utilisant les 
solutions présentes dans les burettes.
- 
Matériel : 
- 
Préparer la solution 
S et réaliser la 
mesure de l’absorbance de la solution préparée.
| Groupes
			
			 | 
			
			1 
			 | 
			
			2 
			 | 
			
			3 
			 | 
			
			4 
			 | 
			
			5 
			 | 
			
			6 
			 | 
			
			7 
			 | 
			
			8 
			 | 
			
			9 
			 | 
			
			10 
			 | 
| 
			
			Solution S 
			 
			
			mmol / L 
			 | 
			
			0,10 
			 | 
			
			0,20 
			 | 
			
			0,30 
			 | 
			
			0,40 
			 | 
			
			0,50 
			 | 
			
			0,60 
			 | 
			
			0,70 
			 | 
			
			0,80 
			 | 
			
			0,90 
			 | 
			
			1,0 
			 | 
| 
			
			Absorbance A  g1 | 
			
			0.120 | 
			
			0.256 | 
			
			0.435 | 
			
			0.578 | 
			
			0.723 | 
			
			0.818 | 
			
			0.997 | 
			
			1.149 | 
			
			1.281 | 
			
			1.404 | 
- 
Pour préparer la solution 
S, on mélange la 
solution de diiode de concentration C0 
= 1,0 mmol / L et la solution d’iodure de potassium de concentration 
C = 0,20 mol 
/ L.
| Pour préparer la solution 1, on mélange à l’aide des burettes graduées, - 1 mL de solution de diiode de concentration C0 = 1,0 mmol / L - 9 mL de solution d’iodure de potassium de concentration C = 0,20 mol / L | 
| Pour préparer la solution 2, on mélange à l’aide des burettes graduées, - 2 mL de solution de diiode de concentration C0 = 1,0 mmol / L - 
8 mL de solution d’iodure de potassium de concentration 
C = 0,20 mol / L.
 | 
| Ainsi de suite jusqu'à la solution 10. | 
- 
On trace la courbe 
A = f 
(C).
- 
Courbe obtenu par 
le Groupe 1 :
- 
On obtient la 
courbe d’étalonnage.
- 
Ce graphe est une 
portion de droite passant par l’origine.
- 
L’absorbance A 
est proportionnelle à la concentration C 
de la solution de diiode.
- 
A = k 
. [I2].
- 
On peut généraliser 
ce résultat à toutes les solutions colorées.
- 
Pour les solutions 
suffisamment diluées, l’absorbance 
A est proportionnelle à la concentration 
C 
de l’espèce colorée.
► 
Définition :  
| L’absorbance d’une solution diluée contenant une espèce colorée  est 
			proportionnelle à la concentration (effective)
			C de cette espèce  et à 
			l’épaisseur ℓ (cm) de la solution traversée par le faisceau 
			lumineux. | 
| 
			A (λ) 
			= ε (λ) .
			ℓ .
			C | 
| 
			A : 
			absorbance : grandeur sans unité  | 
| 
			ℓ : 
			largeur de la cuve (épaisseur de la solution traversée) (cm) | 
| 
			ε 
			(λ) : coefficient d’extinction molaire (mol– 1. L. cm– 
			1) | 
| 
			C : 
			concentration de l’espèce absorbante (mol . L– 1) | 
| ε (λ) : -  ε (λ) est appelé 
				coefficient d’extinction molaire ou coefficient d’absorption 
				molaire.  -  Il dépend de la nature de 
				l’espèce dissoute et de la longueur d’onde de la radiation 
				utilisée.  -  Il dépend également du solvant et 
				de la température. | 
- 
La courbe A 
= f 
(C) 
constitue la courbe d’étalonnage de la substance étudiée.  
- 
Elle permet de 
déterminer la concentration d’une solution de la substance étudiée. 
- 
Elle permet donc de 
doser une espèce chimique colorée.
- 
Afin d’augmenter la 
sensibilité de la méthode, on utilise la longueur d’onde qui correspond au 
maximum d’absorption de la substance étudiée. 
- 
Cette méthode est 
alors beaucoup plus précise que la méthode colorimétrique utilisant une échelle 
des teintes.
- 
Remarque : la 
solution colorée doit être suffisamment diluée, 
- 
C ≤ 1,0 × 10–2 
mol . L–1, et le 
spectrophotomètre ne doit pas saturer.
1)- Le conductimètre. 
 Titrage 
				conductimétrique
| Le 
			conductimètre est constitué : - D'une sonde de conductimétrie (deux plaques conductrices en vis-à-vis, 
			
			alimentées par une tension alternative). 
			
			- 
			D'un 
			boîtier qui sert d'alimentation pour la sonde.    - Ce boîtier dispose en outre d'une zone de lecture, d'un bouton 
			de réglage 
			
			de la 
			température et d'un bouton d'étalonnage.    
			
			- 
			Un 
			troisième bouton permet en général de sélectionner le calibre. | 
- 
Régler le bouton de 
température du conductimètre sur la température de la pièce.
- 
Rincer (avec de 
l'eau distillée) et essuyer délicatement (avec du papier Joseph) la sonde.
- 
Plonger la sonde 
dans une solution d'étalonnage.
- 
Régler le bouton 
d'étalonnage du conductimètre pour que la valeur affichée coïncide avec la 
valeur donnée par le fabriquant de la solution d'étalonnage (à la température de 
la pièce).
- 
Sortir la sonde de 
la solution d'étalonnage, la rincer, la replacer dans l'eau distillée.
- 
Rincer la sonde de 
conductimétrie (si possible avec la solution dont on veut mesurer la 
conductivité). L'essuyer délicatement avec du papier Joseph.
- 
Plonger la sonde 
dans la solution dont on veut mesurer la conductivité.
- 
Attendre la 
stabilité (quelques secondes).
- 
Lorsque la lecture 
est terminée, rincer la sonde et la plonger dans la solution d'eau.
| 
			Détermination 
			de la concentration d’une solution L’hypocalcémie, carence de l’organisme en élément calcium, peut être traitée par 
			injection intraveineuse d’une solution de chlorure de 
			calcium (Ca2+ (aq) 
			+  2
			Cl– (aq)).  Pour 
			déterminer sa concentration C, 
			on utilise une méthode conductimétrique. 1. On dispose, pour étalonner la cellule conductimétrique, de solutions étalons Si de 
			
			concentrations connues
			Ci. 
			
			- 
			Le tableau 
			suivant fournit les conductances Gi de ces 
			différentes solutions. 
 
			
			- 
			
			Tracer la courbe G = f (C). 2. Le contenu d’une ampoule de solution injectable a été dilué 100 fois. La mesure de la conductance de la solution diluée, avec la même cellule conductimétrique et à la même 
			
			température, donne :
			G’ = 2,71 mS. 
			
			
			a. 
			
			
			Déterminer la valeur de la concentration
			C’ de la solution diluée. 
			
			b. 
			
			En 
			déduire la concentration C
			de la solution injectable. 
			
			c. 
			
			
			Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ? 
			
			
			3. 
			
			
			Déterminer l’apport calcique, c’est-à-dire la quantité d’élément 
			calcium, d’une ampoule 
			de solution injectable de 10,0 mL. | 
Correction :
| 
			Détermination 
			de la 
			concentration d’une solution 
			
			1. 
			
			
			Courbe G = f (C). 
			
			- 
			Les points 
			sont sensiblement alignés. On peut tracer la droite moyenne.   
			
			- 
			Avec le 
			tableur Excel, on ajoute une courbe de tendance et comme 
			modèle ‘’linéaire’’ 
			
			- 
			La courbe 
			obtenue est une droite qui passe pratiquement par l’origine.   - On peut affirmer que la conductance G de la solution est proportionnelle à 
			la concentration
			C de la solution, ceci 
			dans le domaine étudié. 
			
			- 
			
			On tire : G (mS) = 0,588 C (mmol / L) 
			
			2. 
			
			
			Conductance de la solution diluée 
			
			
			a. 
			
			
			Concentration C’ de la 
			solution diluée. 
			
			- 
			
			Exploitation graphique :   
			
			- 
			
			C’ 
			≈ 4,6  mmol / L 
			  
			
			- 
			
			C’ 
			≈ 4,6 × 10– 3 mol / L 
			
			b. 
			
			
			Concentration C de la 
			solution injectable. 
			
			- 
			
			C 
			= 100 C’  
			
			- 
			
			C 
			≈ 100 × 4,6 × 10– 3   
			
			- 
			
			C 
			≈ 4,6 × 10– 1 
			 mol / L 
			
			
			c. 
			
			
			Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ? 
			
			- 
			La 
			concentration de la solution injectable est supérieure à la 
			concentration 
			de la solution S0.   
			
			- 
			Elle 
			n’appartient pas au domaine d’étude.   
			
			- 
			
			La loi n’est plus vérifiée pour les solutions trop 
			concentrées. 
			
			d. 
			
			
			Apport calcique d’une ampoule de solution injectable de 10,0 mL. 
			
			- 
			Par 
			définition : n (Ca2+) = [Ca2+] 
			. V 
			
			- 
			
			n (Ca2+) 
			≈ 4,6 × 
			10– 1 × 10,0 × 10– 
			3  
			
			- 
			
			n (Ca 
			2+) ≈
			4,6 × 10– 3 mol | 
a)- 
La conductivité d’une 
solution ionique (rappels).
- 
Cellule conductimétrique : 
 Mesure 
de la conductance d’une solution de chlorure de sodium :
Mesure 
de la conductance d’une solution de chlorure de sodium :
► 
Dispositif 
expérimental : 
				Conductance et facteur d’influence..
- 
Réglages : On 
choisit le signal sinusoïdal :
- 
On règle la 
fréquence du 
G.B.F 
sur 500 Hz.
- 
On règle la tension 
U aux bornes de la 
cellule sur 1,00 V.
- 
On choisit la cellule conductimétrique : 
S 
= 1 cm2 et 
ℓ 
= 1 cm
- 
Solution de chlorure de sodium de concentration
C 
= 5,0 × 10– 3 mol / L.
► 
Mesure :
| I 
			= 1,08 mA | Valeur de la 
			conductance :  
 | 
| 
			U 
			= 1,00 V | |
| 
			f 
			= 500 Hz | 
- 
Avant chaque 
mesure, il faut rincer les électrodes à l’eau distillée. 
- 
Essuyer 
délicatement les électrodes avec du papier absorbant, agiter doucement la 
cellule dans la solution pour bien homogénéiser.
- 
La conductance G 
est proportionnelle à la concentration C 
de la solution si C 
< 1,0 ×10–2 mol / L.
- 
G = k’
. C
- 
D’autre part : 
- 
La conductance G 
d’une portion de solution est proportionnelle au rapport 
				 .
.
- 
Par définition, le 
coefficient de proportionnalité est appelé : 
- 
Conductivité de la solution ionique que l’on note
σ ''sigma minuscule''.
- 
On écrit : 
| 
 | G 
			est la conductance en siemens S | 
| S : 
			surface des 
			électrodes en m2. | |
| ℓ : 
			distance entre les électrodes en m. | |
| σ : 
			conductivité de 
			la solution en S . m– 1   | 
- 
La grandeur σ 
est caractéristique de la solution.  
- 
Elle rend compte de 
la capacité de la solution à conduire le courant électrique. 
- 
Elle ne dépend pas 
de la géométrie de la cellule.
- 
La grandeur σ 
est liée à la nature et la concentration des ions présents dans la solution.
► 
La 
conductance G :
- 
La 
conductance G est l’inverse de la 
résistance R d’une portion de solution.
- 
G 
dépend de la solution et des caractéristiques géométriques de la cellule de 
mesure.
- 
Pour s’affranchir de 
ces caractéristiques, on définit la conductivité 
σ à partir de la conductance :
- 
G 
= kcellule 
. σ 
- 
La 
grandeur kcellule 
est la constante de la cellule.
- 
Lorsqu’on réalise un 
dosage avec un conductimètre, on utilise toujours la même cellule.
- 
On réalise toujours un 
étalonnage de l’appareil avant d’effectuer une série de mesures.
b)- 
Conductivité molaire ionique.
- 
À chaque ion d’une solution ionique, on affecte une 
conductivité molaire ionique λ.
 
- 
La conductivité 
molaire ionique se rapporte à un ion donné. 
- 
Elle dépend de la 
température, de la nature du solvant. 
- 
Elle ne dépend pas de la concentration si 
C 
< 1,0 × 10–2 mol / L.
- 
Exemple pour les 
ions sodium, on écrit :
- 
λ (Na
+) = 5,01 × 10– 3 S 
. m2 . mol– 
1 dans l’eau.
- 
Pour les ions 
chlorure : 
- 
λ (Cl–) 
= 7,63 × 10 – 
3 
S . m2 . 
mol– 1 dans l’eau.
- 
Remarque : 
- 
Dans une solution 
électrolytique, ce sont les ions qui sont responsables du passage du courant. 
- 
Un courant dans une 
solution est dû à la circulation des ions positifs et négatifs se déplaçant en 
sens inverse. 
- 
Chaque ion dans la 
solution contribue à la conductivité de celle-ci.
- 
La conductivité σ 
de la solution est égale à la 
somme des 
conductivités 
due aux cations 
et aux anions. 
- 
On écrit :
- 
 σ 
=  
σ (+) + 
σ (–)  
- 
Formule générale :
- 
 
- 
La conductivité σ 
d’une solution ionique dépend de la nature des ions présents Xi 
et de leur concentration [ Xi
] respectives.
► 
Conductivité molaire 
ionique de quelques ions :
| Ions | 
			λ 
			
			 mS . m2 . mol– 1 | 
| 
			Na+ | 
			5,01 | 
| 
			H3O+ | 
			34,98 | 
| 
			Cℓ– | 
			7,63 | 
| 
			HO– | 
			19,86 | 
► 
Exemple :  
- 
Pour une solution 
de chlorure de sodium :
- 
Solution de 
chlorure de sodium : 
|  | 
			eau |  |  |  | 
| 
			NaCℓ 
			(s) | 
			→ | 
			Na+ 
			(aq) | 
			+ | 
			Cℓ– 
			(aq) | 
- 
Or : C 
= [Cℓ–] = [Na+]
- 
σ  = 
λ (Cℓ–) . [ 
Cℓ– 
] + λ (Na+) . [ 
Na+ 
] 
- 
σ  = 
{λ 
(Cℓ–) 
+ λ (Na+) 
} . C
- 
Solution de 
chlorure de baryum : 
|  | 
			eau |  |  |  | 
| 
			BaCℓ2 
			(s) | 
			→ | 
			Ba2+ 
			(aq) | 
			+ | 
			2 Cℓ– 
			(aq) | 
- 
Or : [ 
Ba2+ ] = C 
et [ 
Cℓ– 
] = 2 C
- 
σ 
=  
λ 
(Cℓ–) 
. [ 
Cℓ– 
] + λ 
(Ba2+) 
. [ 
Ba2+ 
] 
- 
Expression en fonction de 
C :  
- 
σ  = 
λ (Cℓ–).2 C 
+ λ (Ba2+).
C
- 
σ  = 
(2 
λ 
(Cℓ–).+
λ (Ba2+) 
) . C
► 
Remarque :  
- 
σ  = 
k . C
c)- 
Énoncé de la loi de 
Kohlrausch :
| La conductivité σ d’une solution diluée d’une espèce ionique dissoute  
			est 
			proportionnelle à sa concentration molaire
			 C en soluté 
			apporté : | 
| 
			σ =
			k .
			C | 
| 
			σ 
			= k . C | 
			C ; 
			concentration en mol . L– 1 
			  | 
| 
			k : 
			coefficient de 
			proportionnalité en S . L . 
			m– 1. mol– 1 
			  | |
| 
			σ : 
			conductivité de 
			la solution en S . m– 1   | 
- 
À partir de la 
mesure de la conductivité d’une solution, on peut déterminer la valeur de sa 
concentration. 
► 
Remarque :  
- 
On peut le faire 
aussi à partir de la valeur de la conductance si on ne possède pas de 
conductimètre.
- 
Remarque :
- 
Les lois de 
Beer-Lambert 
et Kohlrausch 
ont des équations analogues.
- 
La solution colorée doit être suffisamment diluée,
C 
≤ 1,0 × 10–2 mol . L–1, 
et ne doit contenir qu’un seul soluté ionique.
IV- 
La 
détermination d’une quantité de gaz.
- 
L’état gazeux est un 
état dispersé.
- 
À l’état 
microscopique :  
- 
Les molécules ou les 
atomes sont éloignés les uns des autres et se déplacent dans toutes les 
directions de façon désordonnée.
- 
Les interactions entre 
les entités chimiques sont faibles.
- À l’état gazeux règne le chaos moléculaire
- 
L’agitation des 
molécules constituant un gaz, sous faible pression caractérise son état 
thermique.
- 
L’agitation des 
molécules qui constituent un gaz est liée à une grandeur macroscopique :
- 
la 
température absolue du gaz, notée 
T.
- 
L’unité de température 
absolue est le Kelvin : symbole K.
- 
La température absolue 
étant liée à l’agitation des molécules d’un gaz, on ne peut pas refroidir 
indéfiniment un gaz.
- 
Lorsque la température 
diminue, l’agitation thermique diminue aussi.
- 
Lorsque les molécules 
sont immobiles, il n’y a plus d’agitation thermique et on ne peut plus refroidir 
: c’est le zéro absolu.
- 
En 
l’absence de toute agitation thermique la température 
T 
= 0 K.
- 
C’est le zéro absolu 
où toutes les particules sont immobiles.
- 
Au zéro absolu, la 
température absolue est nulle, la pression est nulle et il n’y a plus 
d’agitation thermique.
- 
La température absolue 
est une grandeur obligatoirement positive.
- 
Relation : l’échelle de température Celsius (température notée 
θ) 
se déduit de la température absolue par la relation :
- 
T 
(K) = θ ° C  
+  273,15 ou T 
(K) ≈ θ ° C  
+  273
2)- Équation d’état du gaz 
parfait.
- 
Un gaz est dit parfait 
si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et 
si les interactions entre elles sont négligeables.
- 
À basse pression, tous 
les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.
► 
Équation d’état du gaz 
parfait :
| P . V 
			= n . R . T | |
| 
			P | Pression en 
			pascal (Pa) | 
| 
			V | Volume en 
			mètre cube (m3) | 
| 
			n | Quantité de 
			matière en mole (mol) | 
| 
			R | Constant des 
			gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 
			. K–1 | 
| 
			T | Température 
			absolue en kelvin (K) | 
- 
Pour un gaz réel :
 
- 
P 
. V 
≈ n . 
R 
. T 
si la pression est faible et si la température n’est pas trop basse.
- 
Dans les conditions 
habituelles de température et de pression, l’air (mélange de gaz) se comporte 
comme un gaz parfait.
► 
Application :
- 
Les 
briquets à gaz contiennent du butane liquide (C4H10).
- 
La 
pesée d’un briquet a donné une masse 
m 
= 20,51 g.  
- 
Grâce à 
un tuyau souple, de faible section et adapté à l’orifice de sortie du gaz, on 
recueille par déplacement d’eau un volume 
V 
= 1,5 L de butane dans une bouteille en matière plastique.
- 
On pèse 
alors le briquet : sa masse 
m’ = 16,93 g.
- 
Masse 
molaire du butane M (C4H10) 
= 58,1 g . mol–1.
- 
Faire un schéma de 
l’expérience.
- 
Au 
cours de l’expérience, la pression du gaz recueilli est égale à la pression 
atmosphérique P = 1020 hPa et sa température
θ = 23,0 °C.
- 
Calculer la quantité de matière 
n de gaz qui s’est échappée du briquet 
à partir du volume de gaz obtenu.
- 
 
 
- 
Calculer la quantité 
de matière n 
de gaz qui s’est échappée du briquet à partir des pesées :
- 
m 
(C4H10) 
= m 
– m’
- 

- 
Les deux résultats 
sont cohérents.
- 
Volume d’une mole de 
butane gazeux dans les conditions de l’expérience :
- 

- 
Température θ 
= 23,0 °C.
- 
Avec cette expérience 
simple, on peut avoir une estimation du volume molaire d’un gaz.
3)- Volume molaire et 
quantité de gaz.
- 
Loi d’Avogadro – Ampère 
:
- 
Énoncé :
- 
Des volumes égaux de 
gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, 
renferment le même nombre de molécules.
- 
Il découle de cette 
loi que des volumes égaux de gaz différents, pris dans les mêmes conditions de 
température et de pression, renferment le même nombre de moles.
- 
Ainsi :
- 
Une mole de 
dihydrogène, une mole de butane, une mole de méthane occupent le même volume 
dans les mêmes conditions de température et de pression.
- 
Tous les gaz ont le 
même volume molaire.
- 
Le volume molaire :
| Le volume molaire d’un gaz parfait est le volume occupé par une 
			mole de ce gaz | |
| 
 | |
| 
			P | Pression en 
			pascal (Pa) | 
| 
			Vm | Volume en 
			mètre cube par mole (m3. mol–1) | 
| 
			R | Constant des 
			gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 
			. K–1 | 
| 
			T | Température 
			absolue en kelvin (K) | 
- 
Autre relation :
- 
Le 
volume molaire Vm 
permet de relier la quantité de gaz 
n 
à son volume V.
- 
V 
= n 
. Vm
1)- Groupes caractéristiques et fonctions.
| Groupe caractéristique | 
			Famille  
			de composés | Formule 
			générale | 
| – OH Hydroxyle  | 
			Alcool | 
			R – OH | 
| 
 
			Carbonyle | 
			aldéhyde |  | 
| 
			Cétone | 
 | |
| 
 
			carboxyle | 
			Acide  
			carboxylique | 
 | 
| 
 groupe ester | 
			Ester | 
 | 
| 
 
			 
			 | 
			Alcène | 
 | 
| 
 
			 | 
			Amine 
			(Primaire) | 
 | 
| 
 
			 | 
			Amide | 
 | 
- 
Les solutions colorées 
absorbent certaines radiations dans le domaine du visible, dont la longueur 
d’onde est comprise entre :
- 
400 nm 
≤ λ 
≤ 800 nm
- 
Les solutions 
incolores peuvent absorber des radiations dans le domaine ultraviolet :
- 
Pour 
une espèce chimique colorée, on peut tracer le graphe donnant l’absorbance
A 
en fonction de la longueur d’onde 
λ.  
- 
On obtient alors le 
spectre d’absorption de l’espèce chimique.
- 
Exemple : Spectre 
d’absorption du diiode :
- 
La valeur de la 
longueur d’onde correspondant à l’absorbance maximale du spectre d’absorption 
peut permettre l’identification d’une espèce chimique.
3)- Spectroscopie 
infrarouge IR .
a)- 
Présentation d’un spectre. 
(tsch042010)
- 
La spectroscopie IR 
est une spectroscopie d’absorption.
- 
Les composés 
organiques absorbent aussi dans le domaine de l’infrarouge.
- 
Pour ces spectres, 
on fait figurer :
- 
La transmittance T 
ou intensité lumineuse transmise par l’échantillon analysé en ordonnée (elle 
s’exprime en pourcentage)
- 
Le nombre d’ondes σ 
en abscisse.
- 
Le nombre d’ondes σ 
est l’inverse de la longueur d’onde λ.
- 

- 
Unité : 
- 
Généralement, le nombre d’ondes 
σ 
s’exprime en cm–1 en 
chimie organique.
- 
En chimie organique, les radiations 
infrarouges exploitées vont de 400 cm–1 
à 4000 cm–1. (25 μm à 250 
μm)
- 
Cette spectroscopie 
peut se faire en phase gazeuse ou en phase condensée.
- 
Exemple : Spectre 
de la propanone.
- 
Remarque :
- 
Une faible valeur 
de transmittance correspond à une forte absorption.
- 
Les bandes 
d’absorption sont orientées vers le bas.
- 
L’axe des abscisses 
est orienté vers la gauche. Cette échelle n’est pas toujours linéaire.
- 
On distingue deux zones principales dans le spectre
IR :
► 
Le 
nombre d’onde compris entre 1500 et 4000 cm–1.
- 
Cette zone ne 
contient qu’un nombre limité de bandes, correspondant à des types de liaisons 
particuliers.
- 
Chaque bande est 
caractérisée par :
- 
Sa position dans le 
spectre (la valeur du nombre d’onde du minimum de transmittance,
- 
Sa largeur (bande 
large ou fine),
- 
Son intensité 
(faible, moyenne ou forte), correspondant à la valeur minimale de la 
transmittance.
► 
Le 
nombre d’onde compris entre 400 et 1500 cm–1.
- 
Il s’agit d’une 
zone très riche en bandes d’absorption pour les molécules organiques possédant 
un ou plusieurs atomes de carbone.
- 
Elle est 
généralement exploitée qu’en comparaison avec un spectre de référence.
- 
Cette zone 
s’appelle l’empreinte digitale de la molécule.
- 
Dans un spectre 
infrarouge, la zone d’identification des groupes caractéristiques correspond à :
σ 
> 1600 cm–1.
- 
Les spectres IR 
sont constitués d’une série de bandes d’absorption.
- 
Chaque bande 
d’absorption est associée à un type de liaison, principalement caractérisé par 
les deux atomes liés et la multiplicité de la liaison.
- 
Un spectre 
infrarouge renseigne sur la nature des liaisons présentes dans une molécule.
- 
Les bandes 
d’absorption associées à chacune des liaisons rencontrées en chimie organique 
correspondent à un domaine de nombre d’ondes bien précis.
- 
Une table des absorptions caractéristiques des 
liaisons dans le domaine de l’IR 
donne les fourchettes des nombres d’onde (souvent l’allure des bandes) pour 
différents types de liaison.
- 
Un spectre infrarouge nous renseigne sur 
la nature des liaisons présentes dans la molécule et permet d’en identifier les 
groupes caractéristiques.
- 
Les spectres IR 
sont liés au fait que les atomes d’une molécule ne sont pas fixes, ils vibrent 
autour d’une position d’équilibre.
- 
Les vibrations 
peuvent correspondre à une élongation longitudinale :

- 
Les vibrations 
peuvent correspondre à une déformation angulaire : 
 
 
- 
Les vibrations des 
liaisons d’une molécule sont à l’origine de son spectre infrarouge.
- 
Un spectre 
infrarouge renseigne sur la nature des liaisons présentes dans une molécule et 
sur les groupes caractéristiques qui sont présents dans la molécule.
d)- 
Bandes d’absorption 
caractéristiques.
- 
Tableau simplifié :
| Liaison | 
			σ (cm–1) | 
			Intensité | 
| 
			– 
			O –
			
			Hlib | 
			3580 à 3650 | 
			Forte | 
| 
			– 
			O –
			
			Hlié 
			ou 
			– 
			O –
			
			Hassocié | 
			3200 à 3400 | 
			Forte | 
| 
			Ctri
			– H | 
			3000 à 3100 | 
			Moyenne | 
| 
			
			 Ctêt 
			–
			HAromat | 
			3030 à 3080 | 
			Moyenne | 
| 
			
			 Ctri 
			–
			H | 
			2800 à 3000 | 
			Forte | 
| 
			
			 Ctri 
			–
			HAldéhyde | 
			2750 à 2900 | 
			Moyenne | 
| 
			
			– 
			O –
			
			HAcide 
			carb | 
			2500 à 3200 | 
			Forte | 
| 
			1650 à 1730 | 
			Forte | |
| 
 | 
			1680 à 1710 | 
			Forte | 
| 
			Ctêt
			– H | 
			1415 à 1470 | 
			Forte | 
| 
 | 
			1050 à 1450 | 
			Forte | 
| 
 | 
			1000 à 1250 | 
			
			Forte | 
- 
Les notations : 
- 
L’intensité 
traduit l’importance de l’absorption.
- 
– 
O 
– 
Hlib sans liaison hydrogène et 
– 
O 
– Hlié 
avec liaison 
hydrogène.
- 
Ctri 
correspond à un carbone trigonal engagé dans une double liaison.
- 
Ctêt 
correspond à un carbone tétragonal engagé dans quatre liaisons simples.
► 
Bande
C = O
- 
La liaison C = O 
est présente dans de nombreuses molécules organiques telles que les aldéhydes, 
cétones, acide carboxyliques, esters, amides,…
- 
La position de la 
bande d’absorption dépend de la nature de la fonction.
- 
Elle est généralement comprise entre 
1650 cm–1 et 1750 cm–1.
- 
Lorsque la liaison 
C = O est conjuguée à d’autres doubles 
liaisons, la liaison C = O 
est affaiblie et le nombre d’onde correspondant 
diminue.
► 
Bande
C – O 
- 
La liaison C – O 
est présente dans les alcools, les acides carboxyliques,…
- 
Sa bande d’absorption se situe entre 
1070 cm–1 et 1450 cm–1.
- 
Tableau à 
connaître :
| Liaison | 
			σ (cm–1) | 
			Bande | 
| 
			– O – H 
			Alcool | 
			3200 – 3400 | Bande forte 
			et 
			large | 
| 
			–O – H 
			Acide  
			carboxylique | 
			2600 – 3200 | Bande forte 
			et 
			large | 
| 
			C = O 
			Aldéhyde 
			Cétone 
			Acide  
			carboxylique | 
			1700 – 1760 | Bande forte 
			et 
			fine | 
| 
			C = O 
			Ester  | 
			1700 - 1740 | Bande forte 
			et 
			fine | 
| 
			C = C 
			Alcène | 
			1625 - 1685 | Bande 
			moyenne | 
| 
			N – H 
			Amine | 
			3100 - 3500 | Bande 
			moyenne | 
- 
Une bande est forte 
lorsque la valeur de la transmittance est faible.
- 
Une bande est large 
si elle s’étale sur un intervalle de nombre d’ondes important.
Groupe hydroxyle :

Groupe carbonyle :

Groupe carboxyle :

e)- 
Exemples de spectres 
infrarouges :  
► 
Spectre 
IR de l’éthanol :
- 
Spectre de 
l’éthanol à l’état gazeux :
- 
Spectre de 
l’éthanol à l’état liquide :
- 
Ci-dessus, on peut 
observer les spectres infrarouges de l’éthanol à l’état gazeux et à l’état 
liquide.
- 
À l’état gazeux : 
- 
La liaison O – H 
donne une bande moyenne et fine vers 3620 cm–1.
- 
Il n’existe pas de liaison hydrogène entre les 
molécules d’éthanol, la liaison O – H 
est dite libre.
- 
On la note O – Hlib.
- À l’état liquide :
- 
La liaison O – H 
se manifeste par une bande d’absorption forte et large de 3200 cm–1 
à 3400 cm–1.
- 
Les liaisons hydrogène établies entre les molécules 
d’éthanol affaiblissent les liaisons covalentes 
O – H et conduisent 
à un abaissement du nombre d’onde σO 
– H.
- 
De plus, la bande s’élargit. La liaison 
O – H est dans ce 
cas dite associée, on la note O – Hassocié 
ou O – Hlié.
- 
Ce résultat est 
général.
► 
Cas de la propanone :
- 
Les liaisons 
C – H 
donnent une bande large et moyenne de 2800 cm–1 
à 3100 cm–1.
- 
La double liaison
C = O 
donne une bande fine et forte vers 1700 cm–1.
► 
Acide éthanoïque :
- 
Les liaisons 
O – H 
donnent une bande large et forte de 2500 cm–1 
à 3200 cm–1.
- Pour les acides carboxyliques en solution concentrée, les molécules s’associent sous forme de dimères grâce à des liaisons hydrogène.
-  On note un affaiblissement 
important des liaisons 
– O – H.
- 
La 
bande d’absorption relative aux liaisons 
– O – H 
se situe autour du nombre d’onde 
σ ≈ 3000 cm–1.
- 
Cette bande est 
caractéristique d’un acide carboxylique.
- 
La double liaison
C = O 
donne une bande fine et forte vers 1700 cm–1.
► 
Comparaison du spectre
IR du 
propanal avec celui de la propanone.


-
Dans ce 
cas on travaille sur la partie comprise entre 1500 cm–1 
et 4000 cm–1.
-
Les 
deux spectres présentent une bande forte et fine centrée sur 1700 cm–1.
-
Cette 
bande est caractéristique du groupe carbonyle 
C 
= 
O.
-
Dans le 
spectre IR 
du propanal, on remarque la présence de deux bandes moyennes et fines entre 2750 
cm–1 et 2900 cm–1, 
caractéristiques de la liaison 
Ctri –
HAldéhyde.
-
Ces deux bandes ne 
sont pas présentes dans le spectre de la propanone.
-
Ces deux bandes 
permettent de distinguer la molécule de propanal de la molécule de propanone.
1)- Dosage par étalonnage 
conductimétrique.
- 
Évolution de la 
conductivité lors d’un titrage.
- 
Dosage des ions 
chlorure dans le lait.
			Méthodes 
			d’analyse physique
			Les dosages par 
			étalonnage
			La détermination 
			d’une quantité de gaz
			La spectroscopie
		
| Préparation à l'ECE : Le sérum physiologique 
 
1)- Exercice 04 page 40 : Utiliser la loi de 
Beer-Lambert. 
2)- Exercice 05 page 40 : Exploiter la loi de Kohlrausch. 
3)- Exercice 06 page 40 : écrire l’expression d’une 
conductivité. 
4)- Exercice 08 page 40 : Utiliser l’équation d’état du 
gaz parfait. 
5)- Exercice 14 page 41 : Contrôle de qualité d’un 
produit. 
6)- Exercice 16 page 42 : La tyrosine. 
7)- DS N° 01 :  Sirop 
de menthe glacial : exercice 23 page 46. 
8)- DS N° 02 : Sol truffier (15 min) : exercice 24 page 
47. | 
| 
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