Premier principe de  
		
		la thermodynamique  
		
		et bilan énergétique 
		
		
		
		
		
		  
	
		 
	
		
		 
		
		 
	
		Exercices 24
		 
		
		 
		
		 
	
	
		 
	
		
		
		
		  
	
		 
		 
	
I- Exercice 1 : Dissoudre un gaz.
Un ballon de volume 
V0 
= 250 mL est rempli de chlorure d'hydrogène gazeux 
HCℓ (g) à la 
pression P0 = 1,013 × 105 
Pa.  
Le bouchon du ballon est traversé par un tuyau souple 
fermé par une pince.
L'extrémité du tuyau est plongée dans un 
cristallisoir qui contient de l'eau distillée et quelques gouttes d'hélianthine 
qui se colorent en rouge lorsque le pH 
est inférieur à 3.
Après l'ouverture de la pince, l'extrémité du tuyau 
souple est immergée dans la solution du cristallisoir, la solution aqueuse monte 
en jet dans le ballon et se colore en rouge.
Le volume de gaz restant dans le ballon est 
V1 
= 20 mL à la pression P1 = 9,83 × 104 
Pa.
 
 

DONNÉES :
En début et en fin d'expérience, la température du 
gaz est T = 
298 K.
Constante du gaz parfait : 
R = 8,314 Pa . m3 
.mol–1 
. K–1.
QUESTION :
Exprimer puis calculer la quantité de matière de 
chlorure d'hydrogène gazeux n 
(HCℓ) 
initialement introduite dans le ballon.
- 
Avant l’expérience du 
jet d’eau :  
- 
Volume du ballon :
V0 
= 250 mL
- 
Température du gaz :
T = 298 K
- 
Gaz : mélange de 
chlorure d'hydrogène gazeux HCℓ 
(g) et d’air.
- 
Pression : 
P0 = 1,013 × 105 
Pa.
- 
En fin d’expérience :
- 
Volume de gaz restant 
dans le ballon : V1 
= 20 mL  
- 
Pression du g az restant dans le ballon : 
P1 = 9,83 × 104 
Pa.
- 
Le gaz restant dans le 
ballon est de l’air.
- 
On considère que le 
chlorure d’hydrogène gazeux se comporte comme un gaz parfait.
- 
De même l’air se 
comporte comme un gaz parfait.
- 
Dans le cas présent, 
la pression des différents gaz est faible.
- 
Elle est voisine de la 
pression atmosphérique : P0 = 1,013 × 105 
Pa et P1 = 9,83 × 104 
Pa.
- 
Au départ :
- 
Quantité de matière de 
chlorure d’hydrogène gazeux : 
n (HCℓ)
- 
Quantité de matière 
d’air : 
n (air)
- 
Quantité de matière de 
gaz contenu dans le flacon au départ :
- 
ni
= 
n (HCℓ) 
+ n 
(air)
► 
Réaction 
chimique lors de l’expérience du jet d’eau :
- 
Il se produit la 
dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau
- 
Cette réaction est 
totale.
- 
Elle produit une 
solution d’acide chlorhydrique : 
H3O+ 
(aq) + 
Cℓ– 
(aq)
- 
Cette solution acide 
est mise en évidence par la coloration rouge de l’hélianthine.
- 
Équation de la 
réaction :  
HCℓ 
(g) + 
H2O 
(ℓ) → H3O+ 
(aq) + Cℓ– 
(aq)
- 
Tout le chlorure 
d’hydrogène a réagi avec l’eau.
- 
En fin d’expérience le 
gaz restant dans le flacon est l’air de quantité de matière 
n 
(air)
► 
Application de la loi des gaz parfait au mélange initial :
- 
Avant l’expérience du 
jet d’eau :  
- 
Volume du ballon :
V0 
= 250 mL
- 
Température du gaz :
T = 298 K
- 
Quantité de matière de 
gaz  :  
ni
= 
n (HCℓ) 
+ n 
(air)
- 
mélange de chlorure 
d'hydrogène gazeux HCℓ 
(g) et d’air.
- 
Pression : 
P0 = 1,013 × 105 
Pa.
- 
Loi des gaz parfait :
- 
P0 .
V0 
= ni
. 
R . T
- 
 
 
► 
Application de 
la loi des gaz parfait après l’expérience :
- 
Volume du gaz : 
V1 
= 20 mL
- 
Température du gaz :
T = 298 K
- 
Quantité de matière de 
gaz  :  
n 
(air)
- 
Pression : 
P1 = 9,83 × 104 
Pa
- 
P1 .
V1 
= n 
(air) . 
R . T
- 

- 
Quantité de matière de 
chlorure d’hydrogène gazeux : 
n (HCℓ)
- 
ni
= 
n (HCℓ) 
+ n 
(air)
- 
n (HCℓ) 
= ni 
– n 
(air)
- 

- 
Application 
numérique :
- 
 
 
► 
Schémas de 
l’expérience :  
- 
Première étape : Sous 
la Hotte  

- 
On porte à ébullition 
une solution concentrée d’acide chlorhydrique (37 %).

- 
On laisse se 
poursuivre l’ébullition pendant 2 min environ.
- 
Le chlorure 
d’hydrogène est recueilli dans un flacon
- 
C’est un gaz plus 
dense que l’air.
- 
On bouche le flacon 
avec un bouchon muni d’un tube fermé par une pince.

- 
Deuxième étape : 
expérience du jet d’eau.
- 
On amorce l’aspiration 
de l’eau.
- 
Pour ce faire, on 
retourne le flacon avec son dispositif sur le cristallisoir contenant de l’eau
- 
On enlève la pince 
pour faire entrer un peu d’eau et on bouche l’extrémité du tube avec l’index
- 
On secoue l’ensemble 
et le retourne sur le cristallisoir contenant de l’eau.
- 
L’eau remplit 
partiellement le flacon.
- 
L’eau initialement 
jaune-orangé se colore en rouge.
- La solution obtenue est acide, son pH est inférieur à 3,1.
Indicateurs colorés acido-basiques
- Schémas : on amorce l'aspiration de l'eau
 On 
retourne le dispositif
 On 
retourne le dispositif


II- Exercice 2 : Stockage des aérosols.
Une bombe aérosol neuve de volume V = 200 mL, contient comme gaz propulseur du diazote, que l'on assimile au gaz parfait.
	
DONNÉES : 
Constante du gaz parfait : 
	R = 8,314 Pa . m3 
	.mol–1 . K–1.
1 bar = 105 
	Pa
Température absolue : 
	T (K) = θ 
	° C + 273,15
a)- À la température θ1 = 25,0 °C, le volume V1 du gaz propulseur correspond à 40% du volume du boîtier est à la pression P1= 6,00 bar.
Déterminer la quantité de matière
	n1
	de gaz propulseur présent dans ce dispositif.
b)- Déterminer la température θ2 pour atteindre la pression maximale P2 = 10,0 bar que peut supporter la bombe aérosol neuve en toute sécurité,
en supposant que le volume 
	V2 
	et la quantité de matière 
	n2 
	du gaz propulseur restent constants.
	c)- 
	Indiquer si cette situation peut se 
	produire dans la vie courante.
d)- Au cours de l'utilisation du produit, la pression du gaz propulseur diminue.
À la température θ1 = 25,0 °C, quand sa pression atteint la valeur P3 = 3,00 bar, le gaz propulseur occupe un volume V3 = 160 mL
et le dispositif ne fonctionne plus. 
	En déduire un inconvénient du conditionnement aérosol, d'un déodorant par 
	exemple.
Le contenu d’un aérosol au gaz 
	diazote propulseur :
Un aérosol est un récipient sous pression qui 
	utilise du gaz pour expulser le liquide qu’il contient.
Le diazote est produit à partir d’air comprimé. 
Des machines séparent les molécules de dioxygène et 
	de diazote gazeux.
On utilise principalement le diazote dans les eaux 
	thermales. 
C’est l’un des seuls gaz acceptés par Ecocert 
	pour les produits cosmétiques.
Les aérosols offrent une grande commodité et efficacité, mais ils présentent également des défis en termes de santé et d’environnement.
	
	
	
	
	
	a)- 
	
	Quantité de matière
	n1 de gaz propulseur 
	présent dans ce dispositif.
	
	- 
	
	Température θ1 = 25,0 
	°C
-
La température absolue du gaz, notée T
	
	- 
	
	Température absolue : T (K) = θ ° C + 273,15
	
	- 
	
	Température T1 = 25,0 
	°C + 273,15
	
	- 
	
	T1 
	≈ 298 °C
	
	- 
	Volume
	V1 du gaz propulseur 
	correspond à 40% du volume du boîtier
	
	- 
	Bombe 
	aérosol neuve de volume V = 200 
	mL
	
	- 
	Pression
	P1 = 6,00 bar
	
	- 
	Quantité 
	de matière de gaz propulseur : n1 ?
	
	- 
	
	On considère que le diazote se comporte comme un 
	gaz parfait.
	
	- 
	Loi des gaz 
	parfait :
	
	- 
	P1 .
	V1 = n1
	. R . T
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Avec V1 
	= 0,400 
	V
	
	- 
	Application 
	numérique :
	
	- 
	
	b)- 
	Température
	θ2 pour atteindre la 
	pression maximale P2 = 
	10,0 bar que peut supporter la bombe aérosol neuve.
	
	- 
	Volume
	V2 =
	V1
	
	- 
	Quantité 
	de matière n2 du gaz propulseur :
	n2 = n1
	
	- 
	
	Température : T2 = 273 + θ2
	
	- 
	Pression 
	maximale : P2 = 10,0 bar
	
	- 
	Loi des gaz 
	parfait :
	
	- 
	P2 .
	V2 = n2
	. R . T2
	
	- 
	Application 
	numérique :
	
	- 
	
	
	- 
	
	T2
	≈ 273 + θ2
	
	- 
	
	θ2 
	≈ T2 – 273
	
	- 
	
	θ2 
	≈
	497 – 273
	
	- 
	
	θ2 
	≈ 224 ° C
	c)- 
	Indiquer si cette situation peut se 
	produire dans la vie courante.
	
	- 
	
	Cette situation peut se produire lors d’un 
	incendie ou si l’on place l’aérosol près d’une flamme ou dans un four.
	
	- 
	Dans les 
	conditions quotidiennes, on ne peut pas atteindre de telles températures.
	d)- 
	Inconvénient du 
	conditionnement aérosol, d'un déodorant par exemple.
	
	- 
	
	Au cours de l'utilisation du produit, la pression 
	du gaz propulseur diminue.  
	
	- 
	À la 
	température θ1 = 25,0 °C, 
	
	- 
	Quand sa 
	pression atteint la valeur P3 = 3,00, bar,
	
	- 
	le gaz 
	propulseur occupe un volume V3 = 160 mL  
	
	- 
	le dispositif ne 
	fonctionne plus.  
	
	- 
	Quantité de 
	matière de gaz propulseur restant dans le flacon :
	
	- 
	Loi des gaz 
	parfait :
	
	- 
	P3 .
	V3 = n3
	. R . T1
	
	- 
	
	
	- 
	Application 
	numérique :
	
	- 
	
	
	- 
	La quantité de 
	matière de gaz propulseur n’a pratiquement pas variée.
	
	- 
	Le flacon aérosol 
	n’est pas vide. Il reste aussi du produit non utilisé à l’intérieur du 
	flacon.
	
	- 
	Ce flacon présente 
	toujours un danger d’explosion lors d’un indencie, lors d’une surchauffe.
	
	- 
	Il faut recycler 
	ce type de flacon.
	
	- 
	Suivre les 
	instructions écrites sur le flacon.
	
	- 
	Les bombes aérosol 
	qui ne sont pas vides doivent être jetées différemment, car il peut être 
	dangereux de les jeter de façon classique.
	
	- 
	Les bombes aérosol 
	sont pressurisées, ce qui signifie qu'elles sont susceptibles d'exploser si 
	elles sont modelées.  
	
	- 
	N'essayez jamais 
	de perforer une bombe aérosol, ni de l'exposer à une chaleur extrême.  
	
	- 
	Si le contenant 
	est équipé d'un bouchon en plastique, vous pouvez le retirer pour le 
	recycler.
III- Exercice 3 : Prévoir la variation d’une grandeur.
Un élève cherche à appliquer comment augmenter la 
	masse volumique d'un gaz en faisant varier les grandeurs macroscopiques qui 
	le décrivent.
ÉTAPE 1 : 
	Comprendre ce que l'on peut déduire de l'équation d'état du gaz parfait.
Un petit quiz pour commencer …
	
| 
				Si P 
				augmente alors T augmente :
				  
				Si V 
				augmente alors n augmente :
				  
				Si P 
				augmente alors n augmente :
				  
				Si P × 
				V augmente alors T augmente :
				  | 
				 
				 
				 
				 | 
				 
				 
				 
				 | 
…étonnant non.
	► 
	
	
	
	
	 Dans 
	chaque cas l'affirmation est toujours vraie à condition que le reste des 
	variables soient constantes.  
► 
	On peut donc dire sur le 
	premier exemple :  
► 
	
	« si P 
	augmente alors T 
	augmente est toujours vrai si n 
	et V 
	restent constantes ».
► 
	
	La seule certitude est 
	que le rapport 
	 ( 	R 
	constante des gaz parfaits) est constant quelles que soient les valeurs de
	n,
	V,
	P et
	T !
 ( 	R 
	constante des gaz parfaits) est constant quelles que soient les valeurs de
	n,
	V,
	P et
	T !
ÉTAPE 2 :  
	Isolé la grandeur physique souhaitée.
Le support visuel ci-dessous présente les étapes et 
	les résultats d'une démarche mise en œuvre pour isoler une variable de 
	l'équation d'état du gaz parfait.

Par exemple, exprimer V en fonction de P,
	T, R et n pour une pression non nulle (P ≠ 0) : 
 
	
	
	
	► 
	
	Conseils !  Pour analyser les 
	données du problème.
► 
	Lorsqu’une grandeur 
	physique est recherchée dans un problème, les autres grandeurs dont elle 
	dépend sont déterminées soit directement à partir des données, soit 
	indirectement à l'aide d'expressions connues.
► 
	
	Exemple, si la température T est 
	demandée, il faut pouvoir extraire P, V et
	n des données ou, si besoin ,utiliser des relations connues 
	faisant intervenir ces grandeurs comme :
	
	- 
	Relation reliant 
	quantité de matière n,
	 à la masse
	m et à la masse molaire M :
	
	- 
	
	
	
	- 
	Relation reliant, la masse 
	m,  la 
	masse volumique ρ et le volume
	V:  
	
	- 
	
	m 
	= ρ . 
	V
- etc…
Questions :
1. 
	
	
	Exprimer la masse volumique ρ 
	d’un gaz, de masse m, contenu dans une enceinte fermée de volume V 
	variable et dont la température T est susceptible d'être modifiée.
2. 
	
	
	Écrire l’équation d’état du gaz 
	parfait et y faire intervenir la masse volumique ρ.
	3. 
	
	
	
	Isoler la masse volumique ρ.
	4. 
	
	
	En déduire les différentes 
	façons d'augmenter la masse volumique d'un gaz, en précisant pour chacune 
	d’elles, les paramètres qui restent constants.
1. 
	
	
	
	
	 
	
	Expression de la masse volumique ρ d’un 
	gaz :
	
	- 
	Masse du gaz :
	m
	
	- 
	Volume du gaz :
	 V variable  
	
	- 
	Température du gaz
	T  (susceptible d'être 
	modifiée)
	
	- 
	Relation reliant, la masse 
	m,  la 
	masse volumique ρ et le volume
	V:  
	
	- 
	
	m 
	= ρ . 
	V
	
	- 
	Autre écriture :
	
	- 
	
	
	- 
	Relation reliant 
	quantité de matière n,
	 à la masse
	m et à la masse molaire M :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	On peut écrire 
	l’expression suivante :
	
	- 
	
2. 
	
	Équation d’état du gaz parfait.
	
	- 
	Expression en 
	fonction de la masse volumique 
	ρ
	
	- 
	Pour faire 
	intervenir la température T, on 
	utilise l’équation d’état du gaz parfait :
-

	3. 
	Isoler la masse volumique
	ρ.
	
	- 
	Expression de la 
	masse volumique ρ à partir de 
	l’équation d’état du gaz parfait :
	
	- 
	 
 
4. 
	
	Les différentes façons d'augmenter la 
	masse volumique d'un gaz :
	
	- 
	La masse volumique
	ρ augmente si le rapport
	 augmente.
 
	augmente.
	
	- 
	Or
	R est la constante des gaz 
	parfaits et M représente la masse 
	molaire du gaz.  
	
	- 
	La masse molaire
	M d’un gaz est une grandeur caractéristique du gaz, elle ne varie 
	pas.
	
	- 
	La masse volumique
	ρ d’un gaz augmente :
	
	- 
	Si la pression
	P du gaz augmente à température
	T constante.
	
	- 
	Si la température
	T du gaz diminue à pression constante 
	P
	
	- 
	
	
	
	Si la pression
	P et la température T 
	varient de telle sorte que le rapport 
	 augmente.
 augmente.
IV- Exercice 4 : Suivi cinétique d'une transformation chimique.
Les pluies acides sont des précipitations qui peuvent 
	contenir de l'acide sulfurique résultant de la combustion des combustibles 
	fossiles.
Cet acide est susceptible de réagir avec le zinc 
	présent dans les gouttières.
Pour étudier la transformation chimique entre l'acide 
	sulfurique et le zinc, considéré comme totale, on réalise l'expérience 
	décrite dans le DOC. 1.
L'étude a comme objectif de retrouver expérimentalement 
	la valeur de l'avancement maximal xmax de la réaction 
	attendue théoriquement.
DOC. 1 Description de l’expérience

À la date t = 0 s, on verse rapidement, sur une 
	masse m = 0,50 g de poudre de zinc, un volume V = 75,0 mL de 
	solution d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium H3O+ 
	(aq), C = 0,40 mol . L–1. 
La pression est mesurée à cet instant par le capteur 
	est P0 = 1020 hPa.
La formation de dihydrogène crée une surpression qui 
	s’additionne à la pression de l’air initialement présent.
DOC. 2 Tableau de valeurs.
| 
				t 
				( en min) | 
				0 | 
				1,0 | 
				3,0 | 
				5,0 | 
				7,0 | 
				9,0 | 
				11,0 | 
				15,0 | 
				20,0 | 
				25,0 | 
				30,0 | 
				35,0 | 
| 
				P 
				(en hPa) | 
				1020 | 
				1030 | 
				1060 | 
				1082 | 
				1101 | 
				1120 | 
				1138 | 
				1172 | 
				1215 | 
				1259 | 
				1296 | 
				1335 | 
| 
				t 
				( en min) | 
				45,0 | 
				50,0 | 
				60,0 | 
				70,0 | 
				80,0 | 
				90,0 | 
				110,0 | 
				140,0 | 
				160,0 | 
				190,0 | 
				240,0 | 
				300,0 | 
| 
				P 
				(en hPa) | 
				1413 | 
				1452 | 
				1513 | 
				1565 | 
				1608 | 
				1641 | 
				1697 | 
				1744 | 
				1749 | 
				1757 | 
				1757 | 
				1757 | 
DONNÉES :
Masse molaire atomique du zinc : M (Zn) = 
	65,4 g . mol–1
Constante du gaz parfait : R = 8,314 Pa . m3 
	.mol–1 . K–1.
1 bar = 105 Pa
Température absolue : T (K) = θ ° C + 
	273,15
L’équation de la réaction modélisant la transformation 
	du zinc en milieu acide :
Zn (s) + 2 H3O+ 
	(aq) → Zn2+ (aq) + H2 (g) + H2O 
	(ℓ)
Questions :
1.
À partir du DOC. 1, établir un tableau d’avancement de la réaction et déterminer l’avancement maximal xmax.2. En considérant que le dihydrogène libéré par la réaction est un gaz parfait et en négligeant le volume de solution d’acide sulfurique versé devant le volume d’air initialement présent dans l’erlenmeyer, montrer que l’avancement x de la réaction a pour expression :
 où 
	l’on note Pmax la pression mesurée à 
	l’état final.
où 
	l’on note Pmax la pression mesurée à 
	l’état final.3.
Tracer la courbe d’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps avec un tableur.4.
Vérifier que l’avancement maximal xmax obtenu en 1. est en accord avec l’avancement xf déterminé graphiquement, en justifiant les écarts éventuels.
	
1. 
	Tableau d’avancement de la réaction et avancement 
	maximal xmax.
	
	- 
	Quantité de matière initiale d’ions oxonium : 
	
	- 
	n 
	(H3O+) =
	C .
	V
	
	- 
	n 
	(H3O+) = 0,40 × 75 × 10–3
	
	- 
	n 
	(H3O+) ≈ 3,0 × 10–2 mol
	
	- 
	n 
	(H3O+) ≈ 30 mmol
	
	- 
	Quantité de matière initiale de zinc :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Tableau d’avancement : 
| 
				
				Équation de la réaction  | |||||||
| 
				Équation | 
				 | 
				2 
				H3O+ 
				(aq)   | 
				+ 
				Zn (s)  
				 | 
				
				→ | 
				Zn2+ 
				(aq) | 
				+ H2 
				(g) | 
				+ 2
				H2O  (ℓ) | 
| 
				
				État du 
				
				système | 
				
				
				Avanc. | 
				
				n (H3O+) | 
				
				n (Zn) |  | 
				
				n (Ca2+) | 
				
				n (H2) | 
				solvant | 
| 
				
				État initial 
				
				(mmol) | 
				
				
				x = 
				
				0 | 
				
				n0 (H3O+) ≈ 30  | 
				
				n0 (Zn) ≈ 7,6  |  | 
				0 | 
				0 | 
				solvant | 
| 
				
				Au cours 
				
				de la 
				
				trans. | 
				
				
				x | 
				
				n0 (H3O+) – 2 x | 
				
				n0 (Zn) – x |  | 
				x | 
				x | 
				solvant | 
| 
				Avanc.  
				maximal | 
				
				xmax | 
				
				n0 (H3O+) – 2 xmax1  
				
				= 0 | 
				
				n0 (Zn) – xmax2 
				 
				
				= 0 |  | 
				xmax | 
				xmax | 
				solvant | 
	
	- 
	Recherche de l’avancement maximal : 
	
	- 
	Hypothèse 1 : On suppose que l’ion oxonium 
	est le réactif limitant :
	
	- 
	Dans ce cas : 
	
	- 
	n0 
	(H3O+) 
	– 2 xmax1 = 0
	
	- 
	30 – 2 xmax1 ≈ 0 
	
	
	- 
	xmax1 
	≈15 mmol
	
	- 
	Hypothèse 2 : on suppose que le zinc est le 
	réactif limitant : 
	
	- 
	n0 
	(Zn) –
	xmax2 = 0
	
	- 
	7,6 – 
	xmax2 ≈ 0
	
	- 
	xmax2 
	≈ 7,6 mmol
	
	- 
	Or l’avancement maximal est égal à la plus 
	petite des deux valeurs :
	
	- 
	xmax 
	= xmax2 <
	xmax1
	
	- 
	xmax 
	≈ 7,6 mmol
	
	- 
	Le zinc est le réactif limitant et l’ion 
	oxonium est le réactif en excès :
	
	- 
	Tableau d’avancement et bilan de matière :
| 
				
				Équation de la réaction  | |||||||
| 
				Équation |  | 
				2 
				H3O+ 
				(aq)   | 
				+ 
				Zn (s)  
				 | 
				→ | 
				Zn2+ 
				(aq) | 
				+ H2 
				(g) | 
				+ 2
				H2O 
				(ℓ) | 
| 
				
				État du 
				
				système | 
				
				Avanc. | 
				
				n (H3O+) | 
				
				n (Zn) |  | 
				
				n (Ca2+) | 
				
				n (H2) | 
				solvant | 
| 
				
				État initial 
				
				(mmol) | 
				
				x = 
				0 | 
				
				n0 
				(H3O+) ≈ 30  | 
				
				n0 
				(Zn) ≈ 7,6  |  | 
				0 | 
				0 | 
				solvant | 
| 
				
				Au cours 
				
				de la 
				
				trans. | 
				
				x | 
				
				n0 
				(H3O+) – 2 x | 
				
				n0 
				(Zn) – x |  | 
				x | 
				x | 
				solvant | 
| 
				Avanc.  
				Maximal 
				
				(mmol) | 
				xmax | 
				
				n0 
				(H3O+) – 2 xmax  
				
				14,7 ≈ 15 | 
				
				n0 
				(Zn) – xmax
				 
				
				= 0 |  | 
				xmax 
				7,6 | 
				xmax 
				7,6 | 
				solvant | 
2. 
	Expression de l’avancement x de la réaction.
	
	- 
	À la lecture du tableau d’avancement de la 
	réaction, on peut écrire l’égalité suivante :
	
	- 
	n (H2) 
	= x
	
	- 
	D’après l’énoncé :
	
	- 
	La pression est mesurée, à
	t0 = 0 s par le capteur est, P0 = 1020 
	hPa.
	
	- 
	La formation de dihydrogène crée une 
	surpression qui s’additionne à la pression de l’air initialement présent :
	
	- 
	P 
	(H2) =
	P – P0
	
	- 
	On note le volume du gaz :
	Vgaz
	
	- 
	On considère que le dihydrogène se comporte 
	comme un gaz parfait. 
	
	- 
	On peut utiliser l’équation des gaz 
	parfaits :
	
	- 
	P 
	(H2) .
	Vgaz = n (H2) 
	. R .
	T
	
	- 
	Expression de l’avancement :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Dans l’expression, il faut faire intervenir 
	l’avancement maximal xmax et la pression maximale Pmax.
	
	- 
	Or l’avancement est maximal xmax 
	lorsque la pression est maximale Pmax :
	
	- 
	
	
	- 
	En conséquence :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	En combinant les relations :
	
	 et
 
	et 
	
	- 
	On peut donner l’expression de l’avancement
	x de la réaction: 
	
	- 
	
3. 
	Courbe d’évolution de l’avancement x de la 
	réaction en fonction du temps avec un tableur.
	
	- 
	Utilisation du tableur Excel : 

	
	- 
	Formule pour le calcul :
	 Cellule E4
	
	- 
	Formule que l’on recopie vers le bas autant 
	que nécessaire.
	
	- 
	Tableau de valeurs : 
| 
				t  
				(en min) | 
				P  
				(en hPa) | 
				x  
				mmol | 
| 
				0 | 
				1020 | 
				0,00 | 
| 
				1 | 
				1030 | 
				0,10 | 
| 
				3 | 
				1060 | 
				0,41 | 
| 
				5 | 
				1082 | 
				0,64 | 
| 
				7 | 
				1101 | 
				0,84 | 
| 
				9 | 
				1120 | 
				1,03 | 
| 
				11 | 
				1138 | 
				1,22 | 
| 
				15 | 
				1172 | 
				1,57 | 
| 
				20 | 
				1215 | 
				2,01 | 
| 
				25 | 
				1259 | 
				2,46 | 
| 
				30 | 
				1296 | 
				2,85 | 
| 
				35 | 
				1335 | 
				3,25 | 
| 
				45 | 
				1413 | 
				4,05 | 
| 
				50 | 
				1452 | 
				4,45 | 
| 
				60 | 
				1513 | 
				5,08 | 
| 
				70 | 
				1565 | 
				5,62 | 
| 
				80 | 
				1608 | 
				6,06 | 
| 
				90 | 
				1641 | 
				6,40 | 
| 
				110 | 
				1697 | 
				6,98 | 
| 
				140 | 
				1744 | 
				7,47 | 
| 
				160 | 
				1749 | 
				7,52 | 
| 
				190 | 
				1757 | 
				7,60 | 
| 
				240 | 
				1757 | 
				7,60 | 
| 
				300 | 
				1757 | 
				7,60 | 
	
-
Graphe : x = f (t) :
	
	- 
	L’avancement
	x varie rapidement au départ de la réaction, puis plus lentement.
	
	- 
	C’est le régime transitoire.
	
	- 
	En fin de réaction, lorsque la réaction est 
	terminée, l’avancement x ne varie 
	plus.
	
	- 
	C’est le régime permanent.
	
	- 
	On peut déterminer de façon graphique la 
	valeur de l’avancement final xf 
	de la réaction :

	
	- 
	xf 
	≈ 7,6 mmol
	
	- 
	On peut déterminer aussi le temps de 
	demi-réaction :
	
	- 
	Définition du temps de demi-réaction 
	
	- 
	Le temps de demi-réaction
	t1/2 correspond à la durée au bout de laquelle 
	l’avancement atteint la moitié de sa valeur finale
	xf :
	
	- 
	
	
	- 
	Exploitation du graphique :

	
	- 
	t1/2 
	≈ 42 min
	
	- 
	La réaction est terminée au bout de 6 t1/2 
	environ.
4. 
	Comparaison de l’avancement maximal xmax 
	obtenu en 1. et de l’avancement xf déterminé 
	graphiquement.
	
	- 
	La transformation chimique entre l'acide 
	sulfurique et le zinc, considéré comme totale :
Zn (s) + 2 H3O+ 
	(aq) → Zn2+ (aq) + H2 (g) + H2O 
	(ℓ)
	
	- 
	En conséquence :
	xf = xmax
	
	- 
	Le zinc est le réactif limitant. En fin de 
	réaction il est totalement consommé.
	
	- 
	xf 
	= xmax ≈ 7,6 mmol
	
	- 
	L’exploitation graphique est en accord avec 
	l’avancement maximal calculé à la question 1.
	
	- 
	justification des écarts éventuels :
	
	- 
	Il faut faire en sorte que le dispositif soit 
	bien étanche : pas de fuite de gaz.
	
	- 
	La température
	T du milieu réactionnel doit rester constante au cours de la 
	réaction.
	
	- 
	Pour ce faire, on utilise un bain 
	thermostaté.
	
	- 
	La variation de volume lorsque l’on verse la 
	solution d’acide sulfurique doit être négligeable devant le volume de 
	l’erlenmeyer.
	
	- 
	Ne pas oublier que l’on utilisé l’équation 
	d’état des gaz parfaits : P .
	V =
	n . R .
	T
	
	- 
	Si V 
	et T sont constant au cours de 
	l’expérience, alors la variation de P 
	est liée à la variation de n.
	
	- 
	 
 
V- Exercice 5 : Des bouchons sous pression.
Le champagne doit son effervescence au dioxyde de 
	carbone dissous (CO 2) qui est libéré sous forme de gaz à 
	l'ouverture du bouchon.
Il contient entre 5 et 9 g dans une bouteille.
	DOC. 1 Dissolution du dioxyde de carbone dans l’eau
La concentration C de gaz dissous dans une 
	solution aqueuse est proportionnelle à la pression P qu'exerce ce gaz 
	sur le liquide d'après la loi de Henri (1803).
Cela se traduit par la relation C = kT 
	× P,  avec kT 
	la constante de Henri qui est fonction de la température T du composé 
	chimique étudié.
À T = 298 K, la constante de Henri vaut pour 
	le dioxyde de carbone :
kT = 3,35 × 10–7 
	mol . L–1 . Pa–1
	
DOC. 2 Chronophotographie du bouchon initialement 
	immobile
	
	
Intervalle temporel τ entre deux clichés :
τ = t1
	– 
	t0 
	= t2
	– 
	t1 
	= 400 μs
La force 
	pressante, modélisant l'action exercée par le gaz contenu dans la bouteille 
	sur le bouchon, est constante pendant 2 ms après la libération du bouchon.
Il règne 
	une pression dans la bouteille telle que le bouchon éjecté verticalement, à 
	température ambiante, pourrait atteindre une hauteur comprise entre 8 m et 9 
	m en l'absence de frottement de l'air.
DOC. 3 
	Caractéristiques de la bouteille de 
	champagne.
	
	DONNÉES :
	
	- 
	Tambiante 
	= 298 K
	
	- 
	Patmosphérique 
	= 1013 hPa
	
	- 
	Intensité de la pesanteur :
	g = 9,81 N . kg–1
	
	- 
	Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 
	. K–1. 
	
	- 
	Dans le référentiel galiléen, la variation 
	approchée entre le vecteur variation de vitesse
	 d’un système modélisé par un point de 
	masse m et la somme
 d’un système modélisé par un point de 
	masse m et la somme
	 des 
	vecteurs forces appliquées à ce système 
	pendant une durée Δt séparant 
	deux instants voisins est la suivante :
 des 
	vecteurs forces appliquées à ce système 
	pendant une durée Δt séparant 
	deux instants voisins est la suivante :
	
	-  
	
	
	- 
	Les unités SI :
	
	-  en m . s–1 ; m 
	en kg ;
 
	en m . s–1 ; m 
	en kg ; 
	 en N ; 
	Δt en s
 en N ; 
	Δt en s
Question :
► Estimer la quantité de matière de dioxyde de carbone contenu dans une bouteille de champagne
	en portant un regard 
	critique sur le résultat obtenu au regard des hypothèses formulées.
	
	
	
	- 
	On veut estimer la quantité de matière de 
	dioxyde de carbone contenu dans une bouteille de champagne.
	
	
	► 
	
	Cheminement du raisonnement : 
	 
	
	- 
	
	On connait le volume de
	CO2 (g), Vg 
	= 6,50 cm3
	
	- 
	
	Pour connaître la pression du gaz, on 
	considère que le dioxyde de carbone se comporte comme un gaz parfait.
	
	- 
	
	Équation état des gaz parfaits :
	Pg .
	Vg = n .
	R .
	T
	
	- 
	
	D’autre part : 
	
	- 
	
	On donne dans l’énoncé, le diamètre intérieur 
	du goulot : d = 2,08 cm
	
	- 
	
	Ainsi, on peut accéder à la force pressante 
	exercée par le gaz sur le bouchon :
	
	- 
	
	Fg 
	= Pg .
	S
	
	- 
	
	Pour atteindre la force pressante
	 , il faut 
	réaliser une étude dynamique du mouvement du bouchon et utiliser la deuxième 
	loi de Newton.
, il faut 
	réaliser une étude dynamique du mouvement du bouchon et utiliser la deuxième 
	loi de Newton.
	
	- 
	
	En conclusion : 
	
	- 
	
	Dans un premier temps, on va réaliser une 
	étude dynamique du système bouchon.
	
	- 
	
	Puis dans un deuxième temps, on utilise 
	l’équation d’état des gaz parfaits (on considère que le dioxyde de carbone 
	se comporte comme un gaz parfait).
	
	
	► 
	
	Étude dynamique :
	
	- 
	
	Comme référentiel, on peut choisir la 
	bouteille qui est liée à la Terre :
	
	- 
	
	Référentiel terrestre supposé galiléen :
	
	- 
	
	 
 

	
	- 
	
	Bilan des forces :
	
	- 
	
	On se place à l’instant
	t = 0 s, juste après l’ouverture du bouchon :

	
	- 
	
	Le poids du bouchon : 
	
	- 
	
	Force verticale, orienté du haut vers le 
	bas : 
	
	- 
	
	Force pressante exercée par l’air extérieur : 
	
	- 
	
	 force verticale, orientée du haut vers le 
	bas :
force verticale, orientée du haut vers le 
	bas : 
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	Force pressante exercée par le dioxyde de 
	carbone situé à l’intérieur de la bouteille :
	
	- 
	
	 force verticale, orientée du bas vers le 
	haut:
force verticale, orientée du bas vers le 
	haut: 
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	Schéma :

	
	- 
	
	On considère que la force pressante
	 est 
	constante pendant 2 ms lors de l’éjection du bouchon.
	est 
	constante pendant 2 ms lors de l’éjection du bouchon.
	
	- 
	
	Le bouchon est animé d’un mouvement 
	rectiligne vertical orienté du bas vers le haut.
	► 
	
	Deuxième loi de Newton :
	
Relation  approchée (classe de 
première) :
| - Dans un référentiel donné, si un système de masse m constante est soumis à une ou plusieurs forces constantes,  
			le vecteur variation 
de vitesse   et la somme de 
ces vecteurs forces 
			 | 
| 
 | Valeur de la 
			force F en newton (N) | 
| Valeur de la 
			masse m en kilogramme (kg) | |
| Valeur de la 
			durée Δt en seconde (s) | 
Énoncé final .
| - 
Dans un référentiel galiléen, la somme 
des vecteurs forces   de masse m et de centre de masse G,  
est égal au produit de sa masse m 
par le vecteur accélération 
 | 
| 
 | Valeur des 
			forces F en newton (N) | 
| Valeur de la 
			masse m en kilogramme (kg) | |
| Valeur de l’accélération aG en mètre par seconde au carré (m 
			. s–2) | 
	
	- 
	
	Dans le cas présent : 
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Pour pouvoir continuer, on utilise la 
	chronophotographie du mouvement du bouchon :
	
	- 
	
	Chronophotographie du bouchon initialement 
	immobile
	
Intervalle temporel τ entre deux clichés :
τ = t1
	– 
	t0 
	= t2
	– 
	t1 
	= 400 μs
	
	- 
	
	Et la relation approchée : 
	
	- 
	
	Relation que l’on peut écrire sous une autre 
	forme :
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	Le vecteur
	 représente le vecteur variation du 
	vecteur vitesse.
	représente le vecteur variation du 
	vecteur vitesse.
	
	- 
	
	En prenant deux instants très proches comme
	t0 et
	t1 : 
	
	- 
	
	t1 –
	t0 =
	τ = 400 μs
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	Par analogie avec le vecteur vitesse, on peut 
	déterminer l’expression du vecteur accélération au temps
	t1 :
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Comme au temps
	t = t0, le 
	bouchon est immobile , v0 
	= 0 m / s :
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Détermination de la valeur de
	v1 :
	
	- 
	
	On utilise le fait que la vitesse au temps
	t1 est pratiquement 
	égale à la vitesse moyenne calculée pendant un intervalle de temps très 
	court encadrent l’instant considéré :

	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	On peut utiliser l’expression approché pour 
	la deuxième loi de Newton car τ est un intervalle de temps très court :
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	En projetant cette relation sur l’axe
	y’Oy :
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Les différentes expressions en fonction de la 
	pression :
	
	- 
	
	
	- 
	
	
	- 
	
	On tire l’expression suivante :
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
► Quantité de matière, équation d'état des gaz parfaits
et loi de Henry-  Quantité de matière de
	CO2 :
	
	- 
	
	Le dioxyde de carbone est présent sous forme 
	gazeuse, ng dans le 
	petit volume situé au-dessus du champagne mais, il est aussi présent 
	dissous, nd dans le volume 
	V0 de champagne.
	
	- 
	
	n 
	(CO2) =
	ng + nd
	
	- 
	
	À partir de l’équation d’état des gaz 
	parfaits,  on peut exprimer la 
	quantité de matière ng
	
	- 
	
	 Pg 
	× Vg = ng 
	× R ×
	T
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	À partir de la loi de Henry, on peut exprimer 
	la concentration C = kT × P 
	de dioxyde de carbone et la 
	quantité de matière correspondante nd.
	
	- 
	
	Cd = kT × Pg
	
	- 
	
	nd 
	= Cd ×
	V0
	
	- 
	
	nd 
	= kT × Pg × V0
	
	- 
	
	Expression de
	n (CO2)
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Or :
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	On peut calculer la valeur de
	Pg :
	
	- 
	
	 
 
	
	- 
	
	Application numérique :
	
	- 
	
	
	
	- 
	
	Masse de
	CO2 correspondante :
	
	- 
	
	m 
	(CO2) =
	n (CO2) .
	M (CO2)
	 
	
	- 
	
	m 
	(CO2) ≈ 0,20 × 44
	
	- 
	
	 m 
	(CO2) ≈ 8,63 
	g
	
	- 
	
	m 
	(CO2) ≈ 8,6 g
	
	- 
	
	Malgré les approximations et les 
	modélisations, le résultat est compatible avec l’indication :
	
	- 
	
	
	« Le champagne doit son effervescence au 
	dioxyde de carbone dissous (CO2) qui est libéré sous 
	forme de gaz à l'ouverture du bouchon.
	
	
	Il contient entre 5 et 9 g dans une bouteille ».
	
	- 
	
	Effervescence du champagne : 
	
	- 
	
	La loi de Henry stipule que la concentration 
	d’un gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle 
	de ce gaz au-dessus du liquide. 
	
	- 
	
	Pour le
	CO2 dans le champagne, 
	cela signifie que plus la pression du
	CO2 est élevée dans la bouteille, plus la concentration 
	de CO2 dissous dans le 
	champagne sera élevée.
	
	- 
	
	Lorsqu’on ouvre la bouteille, la pression 
	diminue brusquement, ce qui entraîne la formation de bulles de
	CO2.
	
	- 
	
	À l’ouverture de la bouteille, la pression 
	partielle de CO2 
	diminue, ce qui réduit la solubilité du
	CO2 dans le liquide. 
	
	- 
	
	Le CO2 
	dissous excédentaire forme alors des bulles, créant l’effervescence 
	caractéristique du champagne.
- On remarque que la pression du CO2 dans la bouteille de champagne est environ 7 fois supérieure à la pression atmosphérique.
-  Les 
	bouteilles de champagne sont plus épaisses que les autres bouteilles.
	Bouteille de 
	champagne — Wikipédia (wikipedia.org)
	
	
	
	
VI- Exercice 6 : Bilan énergétique.
Une pompe à chaleur (PAC) est une machine cyclique 
	qui peut être utilisée pour chauffer une piscine.
Au terme d'un cycle, le fluide frigorigène de la 
	PAC 
	se retrouve dans le même état qu'initialement :
La variation d'énergie interne ΔU du système 
	{Fluide} est nulle.
Des transferts énergétiques QF, 
	QC et We sont mise en jeu au cours du 
	cycle, comme indiqué sur le schéma ci-dessous (We, 
	l’énergie électrique consommée par la PAC, est transférée intégralement au 
	fluide de la PAC sous une autre forme d’énergie).
	
Une PAC chauffe l'eau d'une piscine de volume V 
	= 60 m3 à une température initiale θi = 
	17,0 °C.
Au cours d'un cycle, le fluide reçoit de l'énergie 
	au contact de l'air extérieur et transfère cette énergie à l'eau de la 
	piscine.
La température de l'eau de la piscine augmente 
	jusqu'à θf = 28 °C.
Le transfert thermique de la PAC sert intégralement 
	à chauffer l'eau du bassin.
Dans ces conditions, We = 8,00 × 
	109 J
Données :
-
Capacité thermique massique de l'eau liquide : ceau = 4,18 kJ . kg–1 . K–1.
	
	- 
	
	Masse volumique de l'eau liquide dans les conditions de l'étude :
	
	- 
	
	
	
	ρeau = 1000 . kg . m–3
a)- 
	
	Déterminer le signe des grandeurs
	QF,
	QC et
	We.
b)- 
	
	Réaliser un bilan énergétique sur le système {Fluide} pour un 
	nombre entier de cycles. En déduire que
	QF =
	– 
	QC –
	We.
c)- 
	
	Calculer la variation d’énergie interne ΔUeau de 
	l’eau du bassin lors du chauffage de Ti à Tf 
	et en déduire la valeur de QC, puis de QF.
	a)- 
	Signe des 
	grandeurs QF,
	QC 
	et We.
	
► 
	
	
	  
	Travail et transfert thermique :
	
	- 
	Le travail 
	W et le 
	transfert thermique Q 
	sont des grandeurs algébriques.
	
	- 
	Par convention :
	
	- 
	Le travail 
	W et le 
	transfert thermique Q 
	sont comptés positivement 
	s’ils sont reçus par le système.
	
	- 
	Le travail 
	W et le 
	transfert thermique Q 
	sont comptés 
	négativement s’ils sont cédés par le 
	système.
	
	- 
	Le bilan 
	énergétique dépend du système choisi.
	
	- 
	Avant tout bilan, 
	il faut préciser le système d’étude.
	
	- 
	L’énergie d’un 
	système varie s’il reçoit ou cède de l’énergie.
	
	- 
	Schéma des 
	transferts énergétiques :  
 
 
	
	- 
	Le 
	système étudié est le fluide de la 
	PAC : 
	système {Fluide}
	
	- 
	Le 
	système reçoit le travail électrique 
	We 
	du réseau électrique : 
	We 
	> 0
	
	- 
	Le 
	système reçoit le transfert thermique 
	QF, 
	de l’air du milieu extérieur : 
	QF 
	> 0
	
	- 
	Le système chauffe 
	l’eau de la piscine.  
	
	- 
	Le 
	système cède le transfert thermique 
	QC 
	à l’eau de la piscine : 
	QC 
	< 0
	b)- 
	Bilan énergétique du 
	système {Fluide} pour un nombre entier de cycles.
	
	- 
	Au terme d'un 
	cycle, le fluide frigorigène de la PAC se retrouve dans le même état 
	qu'initialement :
	
	- 
	La variation 
	d'énergie interne ΔU 
	du système {Fluide} est nulle : ΔU 
	= 0
	► 
	Premier 
	principe de la thermodynamique :
	
	- 
	La variation
	ΔUi→f
	d’énergie interne d’un système,
	
	- 
	Qui n’échange pas 
	de matière avec le milieu extérieur,
	
	- 
	Au repos 
	macroscopique,
	
	- 
	Qui évolue d’un 
	état initial (i) à un état final (f)
	
	- 
	Est égale à la 
	somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,
	
	- 
	Par travail 
	W et / ou par 
	transfert thermique Q :
| ΔUi→f 
			= W + Q | 
| 
			ΔUi→f 
			: Variation d’énergie interne (joule : J) | 
| W : 
			Travail (électrique ou mécanique)  (joule : 
			J) | 
| Q : 
			Transfert thermique (joule : J) | 
	
	- 
	Remarques :
	
	- 
	L’énergie 
	mécanique d’un système au repos macroscopique dans le référentiel d’étude 
	est constante.
	
	- 
	Le premier 
	principe de la thermodynamique relie la variation d’énergie interne aux 
	transferts d’énergie.
	
	- 
	Il permet 
	d’établir le bilan énergétique d’un système qui n’échange pas de matière 
	avec le milieu extérieur.
	
	- 
	Dans le cas 
	présent :  
	
	- 
	ΔU 
	= 
	QF 
	+ QC 
	+ We 
	= 0
	
	- 
	En conséquence :
	
	- 
	
	QF 
	= –
	QC
	–
	
	We
	c)- 
	Variation 
	d’énergie interne ΔUeau
	de 
	l’eau du bassin lors du chauffage de Ti 
	à Tf.
	
	- 
	L’eau est un 
	système incompressible :
	► 
	Énergie 
	interne d’un système incompressible.
	
	- 
	Système 
	incompressible :
	
	- 
	Un système est 
	incompressible si sa masse volumique ρ
	est constante.
	
	- 
	Augmentation de la 
	température d’un système incompressible :
	
	- 
	Lorsque l’on 
	augmente la température d’un système incompressible,
	
	- 
	L’énergie 
	cinétique des entités chimiques qui le constitue augmente ;
	
	- 
	Donc son énergie 
	interne U 
	augmente.
	► 
	
	Transfert par chaleur produisant une élévation de température (sans 
	changement d’état) :
	
	- 
	La variation 
	d’énergie interne ΔU 
	d’une masse m 
	de substance dont la température varie d’une valeur initiale 
	θi 
	à une valeur finale θf, 
	sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :  
| ΔU 
			= m . c . (θf
			
			
			– θi ) = m . c . Δθ
 | 
| 
			ΔU : 
			Variation d’énergie interne en joule (J) | 
| 
			m : 
			Masse de la substance en kilogramme (kg) | 
| 
			c : 
			Capacité thermique massique 
			 (J.kg – 1.° 
			C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1) | 
| 
			θf
			
			– θi = 
			Δθ 
			
			: Variation de température 
			
			en (°C) ou (K) | 
	
	- 
	Dans le cas 
	présent avec les notations de l’énoncé :
	
	- 
	ΔUeau = meau 
	. ceau 
	. (θf 
	– θi 
	)  
	
	- 
	ΔUeau = ρeau 
	. V . ceau 
	. (θf 
	– θi 
	)  
	
	- 
	Application 
	numérique :
	
	- 
	ΔUeau = 
	1000
	
	× 560 × 4,18 × 103 
	× (28 – 17 ) 
	
	- 
	ΔUeau ≈ 
	2,57
	
	× 1010 
	J
	
	- 
	ΔUeau ≈ 
	2,6
	
	× 1010 
	J
	
	- 
	Dans ces 
	conditions, We 
	= 8,00 × 109 J
	
	- 
	Et de plus :
	 
	
	- 
	
	QF 
	= –
	QC
	–
	
	We
	
	- 
	Or, le transfert 
	thermique de la PAC sert intégralement à chauffer l'eau du bassin
	
	- 
	L’énergie reçue 
	par l’eau correspond à l’énergie cédée par le système {fluide} :
	
	- 
	
	QC 
	= 
	– 
	ΔUeau
	
	- 
	
	Valeur de
	QC : 
	
	- 
	
	QC
	≈ 
	– 2,6
	
	× 1010 
	J 
	
	- 
	
	Valeur de
	QF :
	
	- 
	
	QF 
	= –
	QC
	–
	
	We
	
	- 
	
	QF 
	≈ 
	2,6
	
	× 1010 
	– 8,00 × 109 
	J
	
	- 
	
	QF 
	≈ 1,77 
	× 1010 J
	
	- 
	
	QF 
	≈ 1,8 × 1010 J
VII- Exercice 7 : Valeur en eau d’un calorimètre
	
Un calorimètre est un récipient parfaitement isolé 
	qui permet d’éviter les transferts thermiques avec l’extérieur.
Un calorimètre contient un échantillon d’eau de 
	masse m1 = 95 g à la température θ1 = 20 
	° C.
Un échantillon d’eau de masse m2 = 
	71 g à la température θ2 = 50 ° C est alors ajouté.
Lorsque l’équilibre thermique est atteint, la 
	température finale θf est relevée.
La « valeur en eau » d’un corps est la masse d’eau 
	fictive μ qui a la même capacité thermique que le corps.
DONNÉE :
Capacité thermique massique de l'eau liquide : ceau 
	= 4,18 kJ . kg–1 . K–1.
a)- 
	Dans un premier temps, l’influence du calorimètre est négligée. 
	Déterminer la valeur de la variation d’énergie interne de chacun des 
	systèmes {Eau froide}, {Eau chaude} et {Eau froide ; Eau chaude}.
b)- En déduire la température finale θf de l’eau dans le calorimètre.
c)- La mesure donne θf = 31,2 ° C. Commenter ce résultat.
d)- Reprendre les raisonnements précédents en prenant en compte l’influence du calorimètre. En déduire la capacité thermique du calorimètre et sa valeur en eau.
a)- 
	Valeur de la variation d’énergie interne de chacun 
	des systèmes {Eau froide}, {Eau chaude} et {Eau froide ; Eau chaude}.
	
	- 
	À l’équilibre thermique, la température 
	finale : θf.
	
	- 
	Cas du système {Eau froide} :
	
	- 
	ΔUEau froide = m1 . ceau 
	. (θf – θ1)
	
	- 
	Cas du système {Eau chaude} :
	
	- 
	ΔUEau chaude = m2 . ceau 
	. (θf – θ2)
	
	- 
	Cas du système {Eau chaude ; Eau Froide} :
	
	- 
	ΔUEau chaude + froide = m2 . ceau 
	. (θf – θ2) + m1 
	. ceau . 
	(θf – θ1)
	
	- 
	Relation que l’on peut ordonner :
	
	- 
	ΔUEau chaude + froide = 
	(m1 +
	m2) . ceau 
	. θf – m1 
	. ceau . 
	θ1 – m2 
	. ceau . 
	θ2
b)- 
	Température finale
	θf de l’eau dans le 
	calorimètre.
	
	- 
	Le système {Eau froide ; Eau chaude} est un 
	système isolé.
	
	- 
	L’énergie gagnée par le système {Eau 
	froide} a été perdue par le système {Eau chaude}.
	
	- 
	ΔUEau chaude + froide = 
	0
	
	- 
	(m1 
	+ m2) . ceau 
	. θf – m1 
	. ceau . 
	θ1 – m2 
	. ceau . 
	θ2 = 0
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Application numérique :
	
	- 
	
c)- 
	Commentaire du résultat.
	
	- 
	La mesure donne
	θf = 31,2 ° C.
	
	- 
	La mesure finale est plus faible que celle 
	calculée.
	
	- 
	Cette différence est liée au fait qu’une 
	partie de l’énergie cédée par l’eau chaude sert à chauffer les parois 
	intérieures du calorimètre, les différents éléments présents dans le 
	calorimètre (thermomètre, agitateur)
d)- 
	Capacité thermique du calorimètre et sa valeur en 
	eau.
	
	- 
	En considérant que l’intérieur du calorimètre 
	et les différents éléments présents sont à la température θ1.
	
	- 
	On considère que le système
	S = {Eau froide ; Eau chaude ; Calorimètre} est isolé.
	
	- 
	ΔUS = 
	0
	
	- 
	ΔUS = ΔUEau 
	froide + ΔUEau 
	chaude + ΔUCalorimètre 
	= 0
	
	- 
	m2 . ceau 
	. (θf 
	– θ2) 
	+ m1 . ceau 
	. (θf 
	– θ1) 
	+ Ccalorimètre 
	. (θf 
	– θ1) 
	= 0
	
	- 
	Ccalorimètre . 
	(θf – θ1) 
	= – m2 . 
	ceau .
	(θf 
	– θ2) 
	– m1 . ceau 
	. (θf 
	– θ1)
	
	- 
	Ccalorimètre . 
	(θf – θ1) 
	= m2 . ceau 
	. (θ2 
	– θf) 
	+ m1 . ceau 
	. (θ1 
	– θf)
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Capacité thermique du calorimètre : 
	
	- 
	
	
	- 
	Valeur en eau du calorimètre :
	
	- 
	La valeur en eau d'un calorimètre correspond 
	à la masse d'eau ayant la même capacité calorifique que le calorimètre vide.
	
	- 
	
	Mesure de la 
	capacité thermique massique du laiton.
VIII- Exercice 8 : Étude énergétique d'une centrale nucléaire
Une centrale nucléaire est le lieu de nombreux 
	transferts d'énergie dans lesquels l'eau joue un rôle important.
DOC. 1 
	Principe de fonctionnement d’une centrale nucléaire.
	
	DONNÉES :
►
Capacité thermique massique de l’eau dans différentes conditions.
| 
				Température
				 
				( en ° C) | 
				Pression 
				(en bar) | 
				État | 
				cpm 
				(en J . K–1 
				. kg–1) | 
| 
				270 | 
				155 | 
				Liquide | 
				5250 | 
| 
				10 | 
				1 | 
				Liquide | 
				4180 | 
| 
				270 | 
				56 | 
				Gazeux | 
				3800 | 
- Puissance électrique fournie par la centrale nucléaire : Pe = 900 MW
-
Rendement de la centrale nucléaire : η = 33 %
►
Diagramme présentant les états de l’eau en fonction de la température et de la pression.
	Questions
1. 
	
	Transferts d’énergie dans le circuit primaire :
a)- Calculer l'énergie fournie chaque seconde par le réacteur nucléaire et préciser le mode de transfert thermique par lequel cette énergie est échangée avec l’eau du circuit primaire.
b)- En analysant les données, justifier le choix d'utiliser de l'eau liquide dans le circuit primaire ainsi que de travailler à haute pression.
2. Transferts d'énergie dans le circuit secondaire.
L’énergie fournie par le réacteur nucléaire est 
	supposée intégralement transférer au circuit primaire puis au circuit 
	secondaire.
a)- Schématiser les différents transferts d'énergie liés au système {Eau du circuit secondaire}.
	
	
	Préciser le signe de chacun des transferts représentés sur ce schéma.
	
	
	
	b)- 
	Comment varie l'énergie interne
	U du système {Eau du circuit 
	secondaire}au cours d'un cycle ?
	
	
	
	c)- 
	Montrer que le flux thermique entre le circuit 
	secondaire et le circuit de refroidissement vaut 1,8 GW.
	
	
	
	3. 
	Transfert d’énergie dans le circuit de 
	refroidissement.
L’eau du fleuve est récupérée par pompage, puis envoyée dans la canalisation avec un débit volumique constant Dv = 60 m3 . s–1.
La température de l’eau du fleuve à l’entrée du circuit de refroidissement est θe = 19 ° C.
Déterminer la température de l’eau à la sortie θs 
	de la canalisation.
1. 
	Transferts d’énergie dans le circuit primaire :
a)- 
	Énergie fournie chaque seconde par le réacteur 
	nucléaire et mode de transfert thermique.
	
	- 
	Puissance électrique fournie par la centrale 
	nucléaire : Pe = 900 MW
	
	- 
	Rendement de la centrale nucléaire : η 
	= 33 %
	
	- 
	Énergie fournie chaque seconde par le 
	réacteur nucléaire :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Circuit primaire :
	
	- 
	Cuve du réacteur : les réactions nucléaires 
	qui ont eu lieu dans la cuve du réacteur produisent de l’énergie qui est 
	transférée à de l’eau liquide sous haute pression.
	
	- 
	Cette énergie est transférée à l’eau du 
	circuit primaire par rayonnement.
b)- 
	Choix d'utiliser de l'eau liquide dans le circuit 
	primaire ainsi que de travailler à haute pression.
	► 
	Capacité thermique massique de l’eau dans 
	différentes conditions.
| 
				Température
				 
				( en ° C) | 
				Pression 
				(en bar) | 
				État | 
				cpm 
				(en J . K–1 
				. kg–1) | 
| 
				270 | 
				155 | 
				Liquide | 
				5250 | 
| 
				10 | 
				1 | 
				Liquide | 
				4180 | 
| 
				270 | 
				56 | 
				Gazeux | 
				3800 | 
- La capacité thermique de l’eau à l’état liquide sous haute pression (5250 J . K–1 . kg–1) est supérieure à la capacité thermique
de l’eau à l’état gazeux sous haute pression (3800 J 
	. K–1 . kg–1).
	
	- 
	Il est préférable de travailler avec de l’eau 
	à l’état liquide.
2. 
	Transferts d'énergie dans le circuit secondaire.
	
	- 
	L’énergie fournie par le réacteur nucléaire 
	est supposée intégralement transférer au circuit primaire puis au circuit 
	secondaire.
a)- 
	Schéma des différents transferts d'énergie liés au 
	système {Eau du circuit secondaire}.
	
	- 
	Schéma énergétique :

	
	- 
	Transfert thermique reçu du circuit 
	primaire : QC > 0 J
	
	- 
	Transfert thermique cédé au circuit de 
	refroidissement : Qf < 
	0 J
	
	- 
	Travail cédé à la turbine :
	W < 0 J
	
	- 
	La vapeur d’eau entraîne le mouvement d’une 
	turbine reliée à un alternateur électrique.
b)- 
	Variation de l'énergie interne
	ΔU du système {Eau du 
	circuit secondaire}au cours d'un cycle :
	
	- 
	L’eau est condensée au contact d’un 
	refroidisseur (eau d’une rivière, d’un fleuve ou de la mer)
	
	- 
	Elle revient au générateur de vapeur dans son 
	état initial pour reprendre un cycle.
	
	- 
	En conséquence, au cours d’un cycle, la 
	variation ΔU du système 
	{Eau du circuit secondaire} est nulle.
	
	- 
	ΔU 
	= 0 
	
	- 
	Application du premier principe de la 
	thermodynamique
	
	- 
	ΔU 
	= QC + 
	Qf + W = 0
c)- 
	Valeur du flux thermique entre le circuit secondaire 
	et le circuit de refroidissement.
	
	- 
	ΔU 
	= QC + 
	Qf + W = 0
	
	- 
	Avec : 
	QC ≈ 2,7 GJ
	
	- 
	D’autre part :
	
	- 
	Puissance électrique fournie par la centrale 
	nucléaire : Pe = 900 MW
	
	- 
	On peut calculer le travail cédé
	W par le circuit secondaire à la 
	turbine par seconde :
	
	- 
	W 
	= – Pe .
	Δt
	
	- 
	W 
	= – 900 × 1,00
	
	- 
	W 
	≈ – 900 MJ
	
	- 
	W 
	≈ – 0,900 GJ
	
	- 
	Valeur du flux thermique :
	
	- 
	QC 
	+ Qf +
	W = 0
	
	- 
	Qf 
	= – QC – 
	W
	
	- 
	Qf 
	≈ – 2,7 + 0,900
	
	- 
	Qf ≈ – 1,8 GJ
	
	- 
	Ce résultat est bien en accord avec celui 
	donné dans l’énoncé.
3. 
	Transfert d’énergie dans le circuit de 
	refroidissement.
	
	- 
	Température de l’eau à la sortie θs 
	de la canalisation.
	
	- 
	L’eau du fleuve est récupérée par pompage,
	
	- 
	Elle est envoyée dans la canalisation :
	
	- 
	Débit volumique constant Dv 
	= 60 m3 . s–1. 
	
	- 
	La température de l’eau du fleuve à l’entrée 
	du circuit de refroidissement : 
	
	- 
	θe = 19 ° C. 
	
	- 
	Masse volumique de l'eau liquide dans les 
	conditions de l'étude :
	
	- 
	ρeau = 1000 . kg 
	. m–3
	
	- 
	Volume de l’eau par seconde : 
	
	- 
	V 
	= 60 m3
	
	- 
	Chaque seconde, l’énergie fournie à l’eau est 
	de 1,8 GJ.
	
	- 
	Variation de l’énergie de l’eau :
	
	- 
	ΔUeau 
	= m . ceau . (θs 
	– θe) 
	
	- 
	Température de l’eau à la sortie θs 
	de la canalisation :
	
	- 
	 
 
	
	- 
	Application numérique :
	
	- 
	
	
	- 
	Ces rejets thermiques sont strictement 
	encadrés pour minimiser leur impact sur l'environnement.
	
	- 
	Les centrales nucléaires doivent respecter 
	des réglementations strictes pour minimiser ces impacts et surveiller en 
	permanence la température de l’eau rejetée.