| Chap. N° 14 | Transferts macroscopiques d'énergie. Cours. | 
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| Exercices : énoncé avec correction 
	  a)- Exercice 8 page 364 : Prendre conscience de la valeur de
	  NA. 
	  b)- Exercice 11 page 364 : Connaître la relation entre
	  ΔU et
	  c. 
	  c)- Exercice 12 page 364 : Calculer la variation d’énergie interne d’un 
	  système. 
	  d)- Exercice 15 page 365 : Illustrer des modes de transferts thermiques. 
	  e)- 
	  Exercice 18 page 365 : Calculer une énergie thermique transférée. 
	  f)- Exercice 22 page 366 : Calculer une variation de température. 
	  g)- 
	  Exercice 23 page 366 : Une ou plusieurs couches ? 
	  h)- Exercice 29 page 368 : Un isolant, la laine de verre. 
	  i)- Exercice 34 page 370 : Que calor. | 
			
				
				
				
				I-  Du 
				microscopique au macroscopique.
- 
				L’échelle de l’infiniment petit, 
				appelée échelle microscopique permet d’étudier les atomes, les 
				molécules et les ions.  
- 
				Elle permet de considérer un 
				atome de fer :  
- 
				Masse d’un atome :  
				mFe
				≈ 9,3
				
				× 10–23 g.
- 
				À l’échelle humaine (notre 
				échelle), c’est-à-dire l’échelle macroscopique, on considère un 
				morceau de fer de quelques grammes.
				
				► Exemple : 
				 
- 
				Si l’on veut réaliser la 
				combustion du fer dans le dioxygène au laboratoire, on peut 
				utiliser un morceau de fil de fer de quelques grammes.  
- On ne travaille pas à l’échelle de l’atome.
-  On travaille à notre échelle, à l’échelle humaine, 
				l’échelle macroscopique.
				
				► Question : 
				 
- 
				
				quel est le 
				nombre d’atomes de fer  N contenus dans un échantillon de 
				fer de masse  m = 3,5 g ?
- 
				Nombre d’atomes de fer contenus 
				dans l’échantillon :  
- 
				 .
.
- 
				Conclusion : cette valeur est 
				considérable !!!
- 
				Que représente ce nombre  
				N ?  
- 
				
				ce nombre 
				représente une quantité de matière.
- 
				En chimie, la quantité de matière 
				représente un nombre d’entités chimiques, c’est-à-dire, un 
				nombre d’atomes, de molécules ou d’ions.
				
- 
				Pour compter un grand nombre 
				d’objets, on les regroupe en paquets.  
- 
				Il existe beaucoup d’exemples : 
				les œufs par douzaines, les chaussettes par paires, les rames de 
				papier par 500 feuilles, les bouteilles par six ou douze, …
- 
				Les entités chimiques comme, les 
				atomes, les molécules et les ions, se comptent aussi par paquet.
- 
				On appelle mole un paquet 
				d’entités chimiques toutes identiques.
- 
				La mole est la réunion d'un 
				nombre déterminé d’entités chimiques toutes identiques.
- Une quantité de référence a été choisie arbitrairement.
-  Elle est donnée par le
				 Journal officiel 
				du 23 décembre 1975.
- On note : NA le nombre d’entités dans un paquet.
- Un tel paquet porte le nom de mole.
-  La mole est une unité de quantité de matière de symbole : 
				mol.
| Définition de la mole : - La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans   - Si l'on prend une mole d'atomes de carbone 12, la masse correspondante est de   Le paquet comprend 
				 NA 
				atomes de carbone 12. | 
- 
				La détermination de la valeur de
				
				NA fut un grand défi pour la science.
				
				3)- La 
				Constante d’Avogadro  NA.
- 
				Le nombre  NA 
				est défini par la relation suivante :  
- 
				 
 
- Par définition, on connaît la masse d’une mole atomes de carbone 12.
- 
				 mais, on a 
				longtemps ignoré les valeurs de  NA et de la 
				masse d’un atome de carbone 12.
- 
				On doit à  Jean Perrin la première 
				détermination de  NA en 1923.
- 
				Le nombre  NA a 
				été appelé constante d’Avogadro, en hommage à Avogadro, célèbre 
				chimiste et physicien italien (1776 – 1856).
- 
				Le nombre  NA 
				représente le nombre d’entités élémentaires par mol, on 
				l’exprime en mol–1.
- 
				Des mesures récentes indiquent 
				qu’il y a : 6,022137
				
				× 1023 atomes de carbone 12 dans 
				 
- On arrondit cette valeur.
-  On écrit :
- 
				NA 
				≈ 6,02
				
				× 1023 mol–1
				
				► Conséquence : 
				 
- 
				Une mole, est un paquet de 6,02
				
				× 1023 entités chimiques identiques.
				
				► Exemples : 
				 
- 
				Une mole d’atomes de fer contient 
				6,02
				
				× 1023 atomes de fer.
- 
				Une mole de molécules d’eau 
				contient 6,02
				
				× 1023 
				molécules d’eau.
- 
				Une mole d’électrons contient 
				6,02
				
				× 1023 
				électrons
- 
				Une mole d’ions chlorure contient 
				6,02
				
				× 1023 
				ions chlorure.
				 La 
				constante d’Avogadro fait le lien entre les échelles 
				microscopique et macroscopique.
 La 
				constante d’Avogadro fait le lien entre les échelles 
				microscopique et macroscopique.
				
				
				II-  Variation de l’énergie interne d’un système.
				
				► Échelle microscopique :
- 
				À l'échelle microscopique, les 
				particules constituant le système sont animées de mouvements 
				individuels.  
- 
				Cette agitation augmente avec la 
				température, on l'appelle  l'agitation thermique.
- 
				Plus la température d’un système 
				est élevée, plus l’agitation thermique des particules qui le 
				constituent est grande et plus son énergie cinétique 
				microscopique est grande.
- 
				Au niveau microscopique, à toute 
				liaison entre deux particules du système est associée une 
				énergie potentielle microscopique.
- 
				L’énergie potentielle 
				microscopique est due aux interactions gravitationnelle, 
				électromagnétique, forte et faible entre les particules qui 
				constituent le système.
- 
				On distingue les énergies 
				potentielles microscopiques chimique, électrique, magnétique et 
				nucléaire.
- 
				L’énergie interne est la somme 
				des énergies cinétique et potentielle microscopiques, c’est 
				l'énergie liée à sa structure interne microscopique, notée U.
				
				► Échelle macroscopique :
- 
				L’énergie mécanique  
				Em 
				d’un système macroscopique résulte de contributions 
				macroscopiques.
- 
				L’énergie mécanique d’un système 
				est la somme de son énergie cinétique et de son énergie 
				potentielle.
- 
				Relation :  
- 
				Em 
				= EC 
				 
				+  EP.
- 
				Unité : joule (J)
				
				► Énergie totale d’un système :
- 
				L’énergie totale d’un système est 
				la somme de son énergie interne et de son énergie mécanique.
- 
				Etot 
				= Em 
				 
				+  U
				
				2)- 
				Variation d’énergie d’un système.
a)- Variation de l’énergie totale 
				d’un système.
- 
				La variation d’énergie totale du 
				système est la somme de la variation de son énergie interne et 
				de la variation de son énergie mécanique :
- 
				
				ΔEtot 
				=
				ΔEm 
				 
				+  
				ΔU
b)- 
				Cas : l’énergie mécanique du 
				système est constante.
- 
				Lorsque l’énergie mécanique du 
				système se conserve, la variation d’énergie totale du système 
				est due uniquement à la variation de son énergie interne.
- 
				Si  
				ΔEm
				 = 0
- 
				
				ΔEtot 
				=  
				ΔU
c)- Variation d’énergie interne :
- 
				La variation d’énergie interne  
				ΔU d’un système est la conséquence d’échanges 
				d’énergie avec l’extérieur par travail  
				W ou par transfert 
				thermique  Q.
- 
				Si l’énergie mécanique du système 
				est constante :  
				ΔEm
				 = 0
- 
				
				ΔEtot 
				=  
				ΔU 
				=  W +  
				Q
- 
				Le travail  W et le 
				transfert thermique  Q sont des modes de transfert 
				d’énergie.  
- 
				Leur signe dépend du sens du 
				transfert entre le système et le milieu extérieur.
				 Par 
				convention :
 Par 
				convention :
- 
				Le travail et le transfert 
				thermique sont comptés positivement s’ils sont reçus par le 
				système.
- 
				Le travail et le transfert 
				thermique sont comptés négativement s’ils sont cédés par le 
				système.
				
d)- 
				Exemple de convertisseurs 
				d’énergie.
- 
				Le radiateur électrique convertit 
				de l’énergie électrique en énergie thermique.
- 
				Le système (Radiateur électrique) 
				reçoit un travail électrique : 
				W 
				> 0
- 
				Le système (Radiateur électrique) 
				cède un transfert thermique : 
				Q 
				< 0
				
				
				► Transfert par chaleur produisant 
				une élévation de température (sans changement d’état) :
- 
				La variation d’énergie interne 
				d’une masse  m de substance dont la température varie 
				d’une valeur initiale  
				θi 
				à une valeur finale  
				θf, 
				sans changement d’état, est donnée par la relation suivante : 
				 
| 
							ΔU 
							= m . c . (θf 
							
							
							
							 - 
							θi 
							) =  m . 
							c .Δθ | 
| 
							
							ΔU 
							en joule (J) | 
| 
							m en 
							kilogramme (kg) | 
| 
							c 
							capacité thermique massique 
							(J.kg 
							– 1.° 
							C– 1)
   | 
| 
							θf 
							
							
							
							 - 
							θi
							
							températures en (°C) 
							ou (K) | 
				
				► Remarque 1 : 
				 
- 
				On peut travailler avec la 
				température absolu  T en kelvin (K)
| 
							ΔU 
							= m . c . (Tf 
							
							
							
							 - 
							Ti 
							) =  m . 
							c .ΔT | 
| ΔU en joule (J) | 
| 
							m en 
							kilogramme (kg) | 
| 
							c 
							capacité thermique massique 
							(J.kg 
							– 1.° 
							C– 1) ou (J.kg 
							– 1.K– 
							1)   | 
| 
							Tf 
							
							
							
							 - 
							Ti
							
							températures  absolues 
							en (K) 
							(kelvin) | 
				
				► Remarque 2 :
				 
- ΔT 
				= Δθ
				
				► Remarque 3 :
- 
				La capacité thermique massique  
				c d’une substance correspond au transfert thermique 
				nécessaire pour faire varier de 1 ° C (ou 1 K) une masse de 
				 
- 
				Unité : (J.kg 
				– 1.° C– 
				1) ou (J.kg 
				– 1.K– 1)
				
				► Exemple : 
				 
- Calculer la quantité de chaleur 
				nécessaire pour obtenir  
- On donne : masse volumique de 
				l’eau :  
				ρ =  
- Quantité de chaleur nécessaire :
- ΔU 
				= Q = m . c . ( θf 
				
				
				 – 
				θi 
				)   
				 => 
				Q =  
				80 
				
				× 
				4,18 
				
				× 
				(80 – 20)   
				=>  Q = 
				 
				2,0 
				
				× 
				10 4   kJ.
				
				► Remarque 4 : 
				 
- 
				Si  
				θf
				
				>
				 θi 
				
				 =>  
				 
				ΔU = Q 
				>  0, la substance reçoit de l'énergie du milieu extérieur.
- 
				Si  
				θf
				<
				 θi 
				
				 
				 => 
				ΔU = Q 
				<   
				0, la substance cède de l'énergie au milieu extérieur.
				
				
				III-  Les 
				modes de transferts thermiques.
				1)- Les 
				différents modes de transferts.
- 
				Si l'on chauffe l'extrémité d'une 
				barre métallique, on remarque que la température de l'autre 
				extrémité augmente très vite.  
- 
				Les particules de la partie 
				chaude communiquent une partie de l'agitation thermique aux 
				particules voisines et ainsi de suite.  
- 
				L'agitation thermique se transmet 
				de proche en proche de la région chaude vers la région froide 
				sans transport de matière.

- 
				La conduction se produit 
				principalement dans les solides
- 
				Dans les fluides, le transfert de 
				chaleur se fait grâce aux courants de convection.  
- 
				Exemple :
- L'air chaud est plus léger que l'air froid.
-  L'air chaud s'élève et en s'élevant, se refroidit 
				en échangeant de l'énergie avec les couches supérieures. 
- 
				Le transfert par convection se 
				fait avec transfert de matière.
				
- 
				La convection se produit 
				principalement dans les fluides (liquides et gaz).
- L'énergie transportée sous forme de radiations électromagnétiques est appelée énergie rayonnante.
-  Elle est notée
				 WR. Elle s'exprime en joule 
				(J).  
- 
				Tout corps chaud émet des 
				radiations électromagnétiques qui transportent de l'énergie.
- 
				Le rayonnement ne nécessite pas 
				de milieu matériel, il s’effectue même dans le vide.

				
				2)- Flux 
				et résistance thermique.
a)- Définition du flux thermique :
- 
				On considère un matériau dont les 
				deux faces parallèles numérotées 1 et 2, de même surface  
				S, 
				sont à des températures différentes  T1 et 
				 T2, 
				telles que  T1 > 
				 T2.
- 
				La paroi plane, dont deux faces 
				sont à des températures différentes  T1 et 
				 T2, 
				est le siège d’un transfert thermique par conduction.
- 
				La capacité d’un matériau, à 
				réaliser plus ou moins rapidement ce transfert, est liée à sa 
				résistance thermique  Rth.
- 
				L’énergie  Q est transférée 
				de la face 1 vers la face 2 pendant la durée  
				Δt.
- 
				Le flux thermique  
				φ 
				(phi) traversant ce matériau est alors défini par la relation :
| 
							 | 
| Énergie thermique transférée :
							Q
							 en joule (J) | 
| Durée : 
							Δt ne seconde (s) | 
| Flux thermique : 
							φ en 
							watt : (J . s–1 = W) | 
- 
				Le flux thermique a la dimension 
				d’une puissance : C’est une énergie par unité de temps.
- 
				Le flux thermique est l’énergie 
				transférée à travers une paroi par unité de temps.
- 
				Ce transfert se fait spontanément 
				de la source chaude vers la source froide.
- 
				Ce transfert est naturellement 
				irréversible.
- 
				Si l’écart de température  
				T1 
				–  T2 est maintenu constant, le flux thermique 
				est donné par la relation suivante :
| 
							 | 
| Températures absolues : 
							T1 et 
							T2 
							en kelvin (K) | 
| Résistance thermique : 
							Rth  unité : ? 
							à déterminer | 
| Flux thermique : 
							φ en 
							watt : (J . s–1 = W) | 
- 
				En quelle unité s’exprime la 
				résistance thermique  Rth ?
- 
				La résistance thermique s’exprime 
				en (K . W–1) ou (° C . W–1).

- 
				Remarque :
- 
				Plus la résistance thermique du 
				matériau est élevée, plus le flux thermique est faible à travers 
				le matériau.  
- 
				Ce dernier empêche le transfert 
				d’énergie à travers lui ; C’est un bon isolant thermique.
- 
				Un matériau qui a une résistance 
				thermique élevée est un bon isolant thermique.
c)- Exercice 17 page 365 : Calculer 
				et exploiter un flux thermique 
| On peut trouver sur le marché 
							des casseroles en aluminium et d’autres en cuivre. Pour déterminer lequel de ces deux matériaux est celui qui transfère l’énergie thermique le plus rapidement, Marc utilise deux 
							plaques de mêmes dimensions, l’une en cuivre et 
							l’autre en aluminium. Il maintient un écart de 
							température constant et égal à 5,0 ° C entre les 
							deux faces planes et parallèles de la plaque de 
							cuivre. Le transfert thermique, pendant une durée Δt = 15 min, entre les deux faces est : QCu 
							= 4,4
							
							× 106 J. Ensuite, il procède de même avec la plaque d’aluminium dont la résistance thermique est Rth 
							Al = 1,7
							 
							
							× 10–2 K . W–1. - 
							Donnée le flux 
							thermique a pour expression :  - 
							 - 
							Quel est le flux 
							thermique qui traverse la plaque de cuivre ? - 
							Quel est le flux 
							thermique qui traverse la plaque d’aluminium ? - 
							Pour des dimensions 
							identiques, quel est le matériau qui transfère le 
							plus rapidement l’énergie thermique ? | 
| 
							
							► Flux thermique qui 
							traverse la plaque de cuivre : - 
							Pour la plaque de 
							cuivre, on donne : - Le transfert thermique, pendant une durée Δt = 15 min, entre les deux faces est : -  QCu = 4,4
							
							× 106 J - 
							 
							
							► Flux thermique qui 
							traverse la plaque d’aluminium : - 
							On donne : |T1 
							– T2| = 5,0° C = 5,0 K et Rth 
							Al = 1,7
							
							× 10–2 K . W–1 - 
							
							 
							
							► Matériau qui 
							transfère le plus rapidement 
							l’énergie thermique : - 
							On peut comparer les 
							valeurs des deux résistances thermiques : - 
							Résistance thermique 
							de la plaque de cuivre : - 
							 - Résistance thermique de la plaque d’aluminium : -  Rth Al 
							= 1,7
							
							
							× 10–2 K . W–1 - 
							Rth Al
							> Rth Cu - 
							Le cuivre transfère 
							mieux l’énergie thermique que l’aluminium. - 
							Ou, l’aluminium est 
							un meilleur isolant que le cuivre. | 
d)- 
				Résistance thermique  
				Rth 
				et conductivité thermique  
				
				λ d’un matériau.
- 
				La résistance thermique  
				Rth 
				d’une paroi dépend :
- 
				De la conductivité thermique  
				λ du  
				matériau ;
- 
				De son épaisseur  
				e ;
- 
				Et de la surface  
				S 
				traversée par le flux.
- 
				Elle est proportionnelle à 
				l’épaisseur  e  
				et inversement proportionnelle à la 
				conductivité thermique  
				λ 
				et à la surface  S.
- 
				Relation :
| 
							 | 
| Épaisseur : 
							e en mètre (m) | 
| Surface :
							S en (m2) | 
| Conductivité thermique du 
							matériau :
							λ en (W 
							. m–1 . K–1)  | 
| Résistance thermique : 
							Rth 
							en (K . W–1) ou (° C . W–1) | 
- 
				La conductivité thermique 
				caractérise un matériau :
				
				► Exemples :
| 
							Matériau | 
							λ (W . m–1 
							. K–1)  | 
| Cuivre | 400 | 
| Aluminium | 250 | 
| Verre | 1 | 
| Béton | 1 | 
| Bois | 0,1 | 
				
				► Cas de plusieurs parois 
				accolées :
- 
				Lorsque plusieurs parois sont 
				accolées, la résistance thermique totale  
				Rth tot 
				est égale à la somme des résistances thermiques de chaque paroi.
- 
				Relation :
- 
				 
 
- 
				Avec :  Rth tot 
				=  Rth1 + 
				 Rth2 + 
				 Rth3 
				+  Rth4 + …
				
				
				IV-   Établissement 
				d’un bilan énergétique.
				
				► Pour établir un bilan 
				énergétique, il faut :
- 
				Définir le système macroscopique 
				étudié ;
- 
				Relever la nature des transferts 
				énergétiques (par travail ou par transfert thermique) entre le 
				système et le milieu extérieur ;
- 
				Repérer le sens des transferts et 
				leur attribuer un signe positif si le système reçoit de 
				l’énergie ou négatif si le système cède de l’énergie.
				
				2)- 
				Exemple : exercice 19 page 366 : Établir un bilan énergétique.
| Un cumulus électrique est une réserve d’eau chauffée par un conducteur ohmique. En 
							l’absence de chauffage, la température de l’eau 
							chaude qu’il contient diminue au fil des heures. On souhaite faire le bilan 
							énergétique de l’eau contenue dans le cumulus. - 
							Définir le système 
							étudié. - 
							Relever la nature des 
							transferts énergétiques entre le système et le 
							milieu extérieur. - 
							Repérer 
							le sens des transferts et leur attribuer un 
							signe. - 
							Présenter le bilan 
							énergétique à l’aide d’un schéma. | 
| 
							
							► Système étudié :
							S - 
							S = {Eau 
							contenue dans le cumulus} 
							
							► Nature des transferts 
							énergétiques entre le système 
							et le milieu 
							extérieur. - La résistance du cumulus, lorsqu’elle est traversée par un courant électrique, transfère à l’eau de l’énergie 
							électrique par travail électrique We.  - 
							La température de 
							l’eau contenue dans le cumulus augmente. - Lorsque la résistance n’est plus traversée par un courant électrique, la 
							température de l’eau diminue lentement.  - 
							Le système S cède de 
							l’énergie au milieu extérieur sous forme d’énergie 
							thermique Q. 
							
							► Sens des transferts 
							et signe : - L’eau reçoit de l’énergie par travail électrique We. -  Cette énergie est comptée positivement : We 
							> 0. - L’eau cède de l’énergie Q par transfert thermique. -  Cette 
							énergie est comptée négativement : Q < 0. 
							
							► Schéma du bilan 
							énergétique : | 
				1)- QCM : 
				pour chaque question indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).
				
| 
	   | 
				2)- 
				Exercices :
a)- 
				Exercice 8 page 364 : Prendre 
				conscience de la valeur de  NA.
b)- 
				Exercice 11 page 364 : Connaître 
				la relation entre 
				
				ΔU et  
				c.
c)- 
				Exercice 12 page 364 : Calculer 
				la variation d’énergie interne d’un système.
d)- 
				Exercice 15 page 365 : Illustrer 
				des modes de transferts thermiques.
e)- 
				Exercice 18 page 365 : Calculer 
				une énergie thermique transférée.
f)- 
				Exercice 22 page 366 : Calculer 
				une variation de température.
g)- 
				Exercice 23 page 366 : Une ou 
				plusieurs couches ?
h)- 
				Exercice 29 page 368 : Un 
				isolant, la laine de verre.
i)- 
				Exercice 34 page 370 : Que calor.
| 
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