| 
 | 
		
		
		Modélisation de 
		l’écoulement 
		d’un fluide 
 | 
| 
 | 
|  | 
| 2)- Origine de la 
		poussée d’Archimède. b)- 
		Pression dans l’eau et profondeur : c)- 
		Loi fondamentale de la statique des fluides : d)- 
		Forces pressantes exercées par un fluide sur un 
		solide immergé.   | 
| II- La conservation du débit volumique. 1)- Régime 
		permanent indépendant du temps. 3)- Conservation 
		du débit volumique d’un fluide incompressible. | 
| 1)- Mise en 
		évidence de la poussée d’Archimède. 
		QCM r 
		 
			Modélisation de 
			l’écoulement d’un fluide 
			La Poussée 
			d’Archimède 
			La conservation 
			du débit volumique 
			La relation de 
			Bernoulli 
		 | 
| Exercices : énoncé avec correction 1)- Exercice 05 page 
		288 : Expression vectorielle de la poussée d’Archimède. 2)- Exercice 07 page 
		288 : Définir le débit volumique d’un fluide. 3)- Exercice 09 page 
		288 : Traduire la conservation d’un débit volumique. 4)- Exercice 11 page 
		289 : Décrire les grandeurs physiques de la relation e Bernoulli. 5)- Exercice 12 page 
		289 : Exploiter qualitativement la relation de Bernoulli. 6)- Exercice 13 page 
		289 : exploiter la relation de Bernoulli. 7)- Exercice 17 page 
		290 : Du yaourt au miel. 8)- Exercice 23 page 
		292 : Euréka 9)- Exercice 26 page 
		294 : Sonde Pitot. 10)- Exercice 27 page 
		296 : DS 01 (60 min) Une plongée technique. 11)- Exercice : 
		Préparation à ECE : La loi de Torricelli. 
 | 
| 
		QCM r 
		 
		 | 
- 
Un fluide 
incompressible est un fluide dont la masse volumique 
ρ est constante.
- 
Il s’agit d’un modèle.
- 
Conditions :
- 
Le fluide doit avoir 
une température T 
constante et homogène ;
- 
Sa vitesse 
d’écoulement v 
est petite devant la célérité c 
des ondes acoustiques qui peuvent se déplacer dans le fluide :
- 
 
 
2)- Origine de la poussée d’Archimède.
- 
La force pressante 
résulte des chocs entre les entités, qui constituent le fluide, et les parois du 
récipient.
- 
Un fluide exerce une 
force pressante sur les parois du récipient qui le contient :
- 
Schéma :

| 
 | Point 
			d’application : On choisit le 
			centre C de la surface pressée | 
| Direction : 
			perpendiculaire à la paroi | |
| Sens : 
			orienté du fluide vers la paroi | |
| Valeur :
			F en newton N | |
| Force 
			pressante exercée par le fluide sur la membrane 
			élastique | 
- 
Remarque :  
- 
La valeur de la force 
pressante ne dépend pas de l’orientation de la paroi (les particules se 
déplacent dans toutes les directions de façon désordonnée).
- 
Lorsqu’un fluide au 
repos est au contact d’une paroi, il exerce sur celle-ci une force pressante
			 .
.
- 
Schéma :  
| 
 | |
| 
 | Point 
			d’application :
			 on choisit le 
			centre de la surface pressée | 
| Direction : 
			perpendiculaire à la paroi | |
| Sens : 
			orienté du fluide vers la paroi | |
| Valeur :
			F en newton (N) | |
- 
La 
valeur F 
de la force pressante dépend de la pression 
P du fluide et de la surface de 
contact S
- 
Relation :  
| F 
			= P . S | P : 
			Pression en N . m–2 ou pascal (Pa) | 
| S : 
			Surface de contact en m2 | |
| F : 
			Force pressante en newton (N) | 
b)- 
Pression dans l’eau 
et profondeur :
- 
La pression de l’eau 
augmente avec la profondeur.
- 
La pression de l’eau 
s’ajoute à celle de l’air.  
- 
On 
ajoute 1 × 105 Pa tous 
les 10 m.
- 
Par définition, 
l’unité légale de pression est le pascal de symbole Pa.  
- 
C’est 
la pression exercée par une force pressante de 1 N sur une surface plane de 1 m2.
- 
On emploie couramment 
d’autres unités :
- 
Le bar 
(bar) : 1 bar = 105 
Pa
- 
L’hectopascal : 1 hPa = 102 
Pa = 1 mbar
- 
Exemple : cas de l’eau
 
c)- 
Loi fondamentale de la 
statique des fluides :
- 
Relation :
| PB 
			– PA 
			= ρ . g . ( zA 
			– zB)
			 | 
| P : 
			pression en pascal (Pa) | 
| ρ 
			: masse volumique du fluide au repos (kg . m–3) | 
| g : 
			intensité de la pesanteur (N . kg–1) | 
| z : 
			coordonnée verticale (m) L’axe des 
			coordonnées verticales est orienté vers le haut | 
- 
Schéma :

- 
Deux 
points A 
et B, 
situés dans un même liquide au repos, de mêmes coordonnés verticales (zA = zB) 
sont à la même pression (PA = PB).
- 
Deux 
points A 
et B, 
situés dans un même liquide au repos, de coordonnés verticales différentes (zA ≠ zB) 
sont à des pressions différentes (PA ≠ PB).
- 
Si
zA > zB, 
alors PB > PA
d)- 
Forces pressantes exercées 
par un fluide sur un solide immergé.  
- 
Schéma :  

- 
Considérons les deux positions verticales 
A 
et B :
- 
zA > zB, 
alors PB > PA ; 
on en déduit que pour une même surface 
S,
FB > FA 
- 
Les forces pressantes 
ne se compensent pas.
- 
Considérons les deux positions verticales 
E 
et F :
- 
zE = zF, 
alors PE = PF ; 
on en déduit que pour une même surface 
S,
FE = FF
- 
On remarque que les 
forces horizontales se compensent deux à deux.
- 
Alors que les forces 
verticales ne se compensent pas.
► 
Conclusion :
- 
La somme des forces 
pressantes exercées sur le solide immergé est de direction verticale et orientée 
vers le haut.
- 
Ce résultat est 
général et ne dépend pas de la forme du solide immergé.
e)- 
Origine de la poussée 
d’Archimède :
- 
Dans un fluide au 
repos, la différence de pression entre les parties inférieure et supérieure d’un 
solide immergé est à l’origine de la poussée d’Archimède.
- 
La 
résultante des forces pressantes exercées sur un corps immergé dans un fluide 
incompressible au repos est appelée 
poussée d’Archimède.
- 
Expérience : 
mise en 
évidence :
|  
           |  
           | 
3)- Expression vectorielle de la poussée d’Archimède.
- 
La poussée d’Archimède
 exercée 
par un fluide de masse volumique 
ρfluide 
est égale à l’opposé du poids du fluide déplacé.
 exercée 
par un fluide de masse volumique 
ρfluide 
est égale à l’opposé du poids du fluide déplacé.
- 
Pour un 
corps ayant un volume immergé 
Vim, 
l’expression vectorielle est donnée par la relation suivante :
| 
 | 
| Point 
			d’application : centre de poussée C | 
| Direction : 
			verticale du lieu | 
| Sens : vers le 
			haut | 
| Valeur :
			FP = ρfluide 
			. Vim . g 
			 | 
- 
Schéma :
 
 
- 
Valeur de la poussée 
d’Archimède :
| FP 
			= ρfluide . Vim . g 
			 | FP : 
			Poussée d’Archimède en newton (N) | 
| ρfluide 
			: masse volumique du fluide au repos (kg . m–3) | |
| g : 
			intensité de la pesanteur (N . kg–1) | |
| Vim : 
			volume immergé du corps en mètre cube (m3) | 
- 
Remarque :  
- 
L’existence de la 
poussée d’Archimède est liée à la présence du champ de pesanteur
 .
.
II- 
La conservation du débit 
volumique.
1)- Régime permanent indépendant du temps.
- 
Pour décrire 
l’écoulement d’un fluide incompressible, on subdivise le fluide en unités 
appelées particules de fluide.
- 
Une particule de 
fluide est un système fermé de dimensions mésoscopiques.
- 
Dimensions 
mésoscopiques : elles sont de l’ordre du 0,1 µm.
- 
Elles sont petites par 
rapport à l’échelle macroscopique mais suffisamment grandes pour contenir un 
grand nombre d’entités microscopiques.
► 
Les vecteurs vitesses 
des particules de fluides :
- 
Ils 
sont tangents en tout point à des courbes appelées 
lignes de champ de vitesse 
ou ligne de courant.
- 
Les lignes de champ de 
vitesse permettent de cartographier le champ de vitesse du fluide.

► 
Régime permanent :
- 
Un 
fluide s’écoule en régime permanent indépendant du temps, si la valeur 
v 
de la vitesse en chaque position est indépendante du temps 
t.
- 
En 
régime permanent, la valeur 
v de la vitesse d’écoulement en tout 
point ne varie pas au cours du temps 
t.
 
 
 
 
- 
En régime permanent, 
en tout point  
- 
Ainsi, en régime 
permanent, 
au point 
M1 
du fluide, la valeur de la vitesse 
v1 
ne change pas au cours du temps.
- 
De même 
au point M2 
du fluide la valeur de la vitesse 
v2 ne 
change pas au cours du temps.
- 
En 
régime permanent, le débit volumique 
DV 
d’un fluide correspond au volume 
V de fluide qui traverse une section 
droite S 
pendant une durée 
Δt.
- 
Relation :  
| 
 | DV : 
			Débit volumique (m3 . s–1) | 
| V : 
			Volume de fluide (m3) | |
| Δt 
			: durée (s) | 
- 
Le 
débit volumique DV 
est une caractéristique de l’écoulement d’un fluide.
- 
Conséquence :
- 
Pendant 
la durée Δt :
- 
Le 
fluide traverse une section de surface 
S ;
- 
Le 
fluide parcourt la distance 
ℓ avec la vitesse d’écoulement 
v :
- 
 ℓ 
= v 
. Δt
- 
On en 
déduit l’expression du volume 
V de fluide écoulé à travers la section
S :
- 
V 
= S 
. ℓ
- 
V 
= S 
. v . 
Δt
- 
Schéma :
 
 
- 
On en déduit la 
relation suivante :
- 

► 
Débit volumique DV
:
- 
Le 
débit volumique DV 
est égal au produit de la surface 
S de la section de tube traversée par 
le fluide, par la valeur 
v de la vitesse du fluide au niveau de 
cette section.
| DV 
			= S . v  | DV : 
			Débit volumique (m3 . s–1) | 
| S : 
			surface de la section de tube traversée par le fluide (m2) | |
| v 
			: valeur de la vitesse du fluide au niveau de cette section (m . s–1) | 
3)- Conservation du débit volumique d’un fluide 
incompressible.
- 
Un fluide 
incompressible s’écoule en régime permanent dans une canalisation constituée de 
deux tubes de sections différentes.
- 
Schéma de la 
situation :

- 
Le 
volume VA 
de fluide se déplaçant dans la canalisation de section 
SA 
est identique au volume VB 
de fluide se déplaçant dans la canalisation de section 
SB 
ceci pendant la même durée 
Δt.
- 
VA 
= VB 
- 
En 
conséquence, pendant la durée 
Δt :
- 
 
 
- 
DV 
= DVA =
DVB
- 
Le débit volumique est 
donc constant :
- 
D’autre part ,  
- 
DV 
= SA 
. vA 
= SB 
. vB
- 
Comme
SA 
> SB, 
alors vA 
< vB
► 
Conclusions :
- 
Au cours d’un 
écoulement en régime permanent, le débit volumique d’un fluide incompressible se 
conserve. Il ne varie pas.
- 
Pour un 
fluide incompressible, le débit volumique 
DV 
est le même en tout point du fluide.
- 
Si la 
surface S ↓ de fluide traversée 
diminue, la valeur de la vitesse 
v ↑ d’écoulement du fluide augmente.
- 
Lorsqu’un fluide s’écoule, la trajectoire d’une particule de fluide est appelée
lignes de champ de 
vitesse ou 
ligne de 
courant.

- 
Une ligne de courant 
est orientée dans le sens de déplacement du fluide.
- 
L’ensemble des lignes 
de courant d’un fluide constitue un tube de courant dans lequel le fluide 
s’écoule.
2)- Énoncé de la relation de Bernoulli.
- 
On considère :
- 
Un fluide 
incompressible qui s’écoule en régime permanent indépendant du temps.
- 
Que les frottements 
sont négligeables
- 
Que les forces 
pressantes  sont 
les seules forces non conservatives qui s’exercent sur un élément de fluide se 
déplaçant le long d’une ligne de courant d’une position 
A 
à une position B :
 sont 
les seules forces non conservatives qui s’exercent sur un élément de fluide se 
déplaçant le long d’une ligne de courant d’une position 
A 
à une position B :
- 
Schéma de la 
situation :

- 
On admet que le 
travail de ces forces pressantes est donné par la relation :
- 
 
 
- 
Relation :
| 
 | 
| 
			 | 
| P : 
			pression du fluide au point considéré (Pa) | 
| V 
			: Volume d’un élément de fluide à la position considérée (m3) | 
- 
On 
considère que l’élément du fluide a une masse 
m :
- 
On peut en déduire la 
variation de l’énergie mécanique de cet élément de fluide :
- 

- 
Avec :
- 

- 
En remplaçant dans 
l’expression suivante :
- 
 
 
- 
Que l’on peut écrire 
aussi sous la forme suivante :
- 
 
 
► 
Conclusion :
- 
On remarque que le 
long d’une ligne de courant le fluide incompressible en régime permanent vérifie 
la relation suivante :
- 
 
 
- 
Sachant 
que pour un fluide incompressible , 
m 
= ρ . 
V
- 
En 
divisant, la relation précédente par le volume 
V 
de l’élément de fluide, on obtient la relation suivante :
- 

- 
On obtient ainsi la 
relation de Bernoulli.
- 
Relation de 
Bernoulli :
| 
 | 
| ρ : 
			masse volumique du fluide 
			(kg . m–3 ) | 
| P : 
			pression du fluide au point considéré (Pa) | 
| v 
			: vitesse du fluide au point considéré (m . s–1) | 
| g : intensité de la pesanteur : 
			g 
			= 9,81 N. kg–1 ou g = 9,81 m. s–2 | 
| z : 
			altitude au point considéré (m) | 
| Constante : (J 
			. m–3) | 
- 
Remarque :  
- 
La relation de 
Bernoulli est constituée de deux termes :
- 
Le 
terme : ρ . 
g 
. z 
+ P 
- 
Ce 
terme traduit la pression statique. 
 
- 
Il est lié à la 
relation fondamentale de la statique des fluides.
- 
Le terme :  
- 
Ce 
terme traduit la pression dynamique.
- 
Il est 
lié à la force pressante qui s’applique sur un corps maintenu immobile dans un 
écoulement de fluide à la vitesse 
v.
- 
Ce terme permet de 
tenir compte des corrections à apporter à la loi fondamentale de la statique des 
fluides lorsque le fluide étudié n’est plus au repos.
► 
La relation de 
Bernoulli :
- 
Elle relie en toute 
position du fluide d’une même ligne de courant :
- 
La 
pression P ;
- 
La 
valeur de la vitesse v ;
- 
La 
coordonnée verticale z de la position.
- 
Pour une même ligne de 
courant :
- 

► 
Écoulement d’un fluide 
dans un tube dont la section diminue :
- 
Schéma de la 
situation :
 
 
- 
On applique la 
relation de Bernoulli à l’écoulement d’un fluide incompressible dans un tube qui 
se resserre.
- 
La 
section de la surface S se resserre : 
 SA 
> SB
- 
Comme le fluide est 
incompressible et que l’écoulement s’effectue en régime permanent indépendant du 
temps, le débit volumique est conservé :
- 
DV 
= DVA =
DVB
- 
Les 
deux points A et 
B 
sont à la même altitude :
- 
zA =
zB
- 
On applique la 
relation de Bernoulli à cette situation :
- 

- 
À la lecture de cette 
relation, on peut en déduire que :
- 
vB 
> vA 
=> PB 
< PA
- 
Une 
valeur de la vitesse en B supérieure à la valeur de la 
vitesse en A, entraîne une pression plus 
petite en B qu’en 
A :
- 
C’est l’effet Venturi.
1)- 
Mise en évidence de la poussée d’Archimède.
| 
		QCM r 
		 
			Modélisation de 
			l’écoulement d’un fluide 
			La Poussée 
			d’Archimède 
			La conservation 
			du débit volumique 
			La relation de 
			Bernoulli | 
| Exercices : énoncé avec correction 1)- Exercice 05 page 
		288 : Expression vectorielle de la poussée d’Archimède. 2)- Exercice 07 page 
		288 : Définir le débit volumique d’un fluide. 3)- Exercice 09 page 
		288 : Traduire la conservation d’un débit volumique. 4)- Exercice 11 page 
		289 : Décrire les grandeurs physiques de la relation e Bernoulli. 5)- Exercice 12 page 
		289 : Exploiter qualitativement la relation de Bernoulli. 6)- Exercice 13 page 
		289 : exploiter la relation de Bernoulli. 7)- Exercice 17 page 
		290 : Du yaourt au miel. 8)- Exercice 23 page 
		292 : Euréka 9)- Exercice 26 page 
		294 : Sonde Pitot. 10)- Exercice 27 page 
		296 : DS 01 (60 min) Une plongée technique. 11)- Exercice : 
		Préparation à ECE : La loi de Torricelli. 
 | 
| 
 |