| 
 | Modélisation de l’écoulement d’un fluide Exercices | 
| 
 | 
|  | 
| 
		QCM r 
		 
			Modélisation de 
			l’écoulement d’un fluide 
			La Poussée 
			d’Archimède 
			La conservation 
			du débit volumique 
			La relation de 
			Bernoulli | 
1)- Exercice 05 page 288 : Expression vectorielle de la poussée d’Archimède :
| Expression vectorielle de la poussée d’Archimède : Un iceberg immobile de volume Vice flotte à la surface de l’eau. Son volume immergé est Vim.  
 1. 
			Représenter les deux forces exercées sur 
			l’iceberg. 2. 
			Écrire l’expression vectorielle de ces deux 
			forces en utilisant les notations du texte et calculer leurs 
			valeurs. 
			
			- 
			Données : 
			
			- 
			Volumes : 
			
			- 
			
			Vice = 7,0 × 
			104 m3 ;
			Vim = 6,3 × 
			104 m3  
			
			- 
			Masses volumiques : 
			
			- 
			
			ρice = 9,2 × 
			102 kg . m–3 ;
			ρeau = 1,02 × 
			103 kg . m–3  
			
			- 
			Intensité de la pesanteur : g = 9,81 
			N . kg–1. | 
| Expression vectorielle de la poussée d’Archimède : 1. 
			Représentation des deux forces exercées sur 
			l’iceberg. 
			
			- 
			Schéma 01 : 
 
			
			- 
			Schéma 02 : 
 
			
			- 
			Principe de l’Inertie : 
			
			- 
			
			Énoncé : Principe d’Inertie : 
 
			
			- 
			Autre formulation : 
 
			
			- 
			
			Réciproque du principe 
			d’Inertie : 
 
			
			- 
			Dans le cas présent, l’iceberg flotte 
			et il est immobile. 
			
			-  
			
			- 
			Les deux forces ont : 
			
			- 
			Même direction, des sens opposés et 
			la même valeur. 2. 
			Expression vectorielle de ces deux forces. 
			
			- 
			Poids de l’iceberg :  
 
			
			- 
			Poussée d'Archimède : 
 
			- 
			Calcul des valeurs 
			
			- 
			Poids de l’iceberg : 
			
			- 
			
			P = ρice 
			. Vice . g = 9,2 × 102 × 7,0 × 
			104 × 9,81  
			
			- 
			
			P ≈ 6,31 
			× 108 N 
			
			- 
			
			P ≈ 6,3 × 108 
			N 
			
			- 
			Poussée d’Archimède : 
			
			- 
			FP = ρeau 
			. Vim . g = 1,02 × 103 × 6,3 × 
			104 × 9,81  
			
			- 
			FP ≈ 6,30 
			× 108 N  
			
			- 
			FP ≈ 6,3 × 108 
			N  
			
			- 
			Le résultat est en accord avec le 
			principe de l’Inertie. 
			
			- 
			L’iceberg est bien en équilibre.  | 
2)- Exercice 07 page 288 : Définir le débit volumique d’un fluide :
| Définir le débit volumique d’un fluide : 1. 
			Quand dit-on qu’un fluide s’écoule en régime 
			permanent indépendant du temps ? 2. 
			Définir le débit volumique d’un fluide. | 
| Définir le débit volumique d’un fluide : 1. 
			Fluide en régime permanent indépendant du 
			temps : 
			
			- 
			Un fluide s’écoule en régime 
			permanent indépendant du temps, si la valeur v de la 
			vitesse en chaque position est indépendante du temps
			t. 
			
			- 
			En régime permanent, la valeur
			v de la vitesse d’écoulement en tout point ne varie pas au cours du temps
			t. 
 
 
			
			- 
			En régime permanent, en tout point  
			
			- 
			Ainsi, en régime permanent, 
			au point M1 
			du fluide, la valeur de la vitesse v1 
			ne change pas au cours du temps. 
			
			- 
			De même au point M2 
			du fluide la valeur de la vitesse v2 ne change pas
			au cours du temps. 2. 
			Définition du débit volumique d’un fluide. 
			
			- 
			En régime permanent, le débit 
			volumique DV 
			d’un fluide correspond au volume V de fluide 
			qui traverse une section droite
			S pendant une durée
			Δt. 
			
			- 
			Relation :  
 
			
			- 
			Le débit volumique
			DV est une caractéristique de l’écoulement d’un fluide. 
			
			- 
			Conséquence : 
			
			- 
			Pendant la durée
			Δt : 
			
			- 
			Le fluide traverse une section de 
			surface S ; 
			
			- 
			Le fluide parcourt la distance
			ℓ avec la vitesse 
			d’écoulement v : 
			
			- 
			 ℓ 
			= v .
			Δt 
			
			- 
			On en déduit l’expression du volume
			V de fluide écoulé à 
			travers la section S : 
			
			- 
			V = S . ℓ 
			
			- 
			V = S . v . 
			Δt 
			
			- 
			Schéma : 
 
			
			- 
			On en déduit la relation suivante : 
			
			- 
			 
			► 
			Débit volumique DV 
			: 
			
			- 
			Le débit volumique
			DV est égal au produit de la surface
			S de la section de tube
			traversée par le fluide, par la valeur
			v de la vitesse du fluide 
			au niveau de cette section. 
 | 
3)- Exercice 09 page 288 : Traduire la conservation d’un débit volumique :
| Traduire la conservation d’un débit volumique : De l’eau liquide, fluide incompressible, s’écoule en régime 
			permanent indépendant du temps dans une canalisation. 
 L’eau qui traverse la section de surface S1 
			parcourt la distance ℓ1 pendant la durée Δt. L’eau qui traverse la section de surface S2, 
			pendant la même durée Δt, parcourt la distance ℓ2. 1. 
			Comparer les débits volumiques aux deux 
			extrémités du tube schématisées ci-dessus. 2. 
			Exprimer la valeur v2 de 
			la vitesse en fonction de v1, S1 
			et S2. La calculer. 
			
			- 
			Données : 
			
			- 
			Surface des sections :
			S1 =30 cm2 ;
			S2 =10 cm2  
			
			- 
			Valeur de la vitesse d’écoulement du 
			fluide : v1 = 
			2,2 m s–1. | 
	
	 Traduire la conservation d’un débit volumique : 1. 
			Comparaison des débits volumiques aux deux 
			extrémités du tube : 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			L’eau liquide, fluide incompressible, 
			s’écoule en régime permanent indépendant du temps dans une canalisation : 
			
			- 
			Au cours d’un écoulement en régime 
			permanent, le débit volumique d’un fluide incompressible se conserve. Il ne varie pas. 
			
			- 
			Pour un fluide incompressible, le 
			débit volumique DV 
			est le même en tout point du fluide. 
			
			- 
			
			DV =
			DV1 =
			DV2 2. 
			Expression de la valeur v2 
			de la vitesse en fonction de v1, S1 
			et S2. 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			Le volume
			V1 de fluide 
			se déplaçant dans la canalisation de section
			S1 est identique au volume V2 de fluide se déplaçant dans la canalisation de section
			S2  
			ceci pendant la même durée 
			Δt. 
			
			- 
			
			V1 =
			V2  
			
			- 
			Avec : 
			
			- 
			
			V1 =
			S1 .
			ℓ1 et
			V2 = S2 
			. ℓ2 
			
			- 
			Et d'autre part :  
			
			- 
			
			ℓ1 =
			v1 .
			Δt et
			ℓ2 = v2 
			. Δt 
			
			- 
			En conséquence, pendant la durée
			Δt : 
			
			- 
			 
			
			- 
			De même : 
			
			- 
			
			DV2 =
			S2 .
			v2 
			
			- 
			Comme le débit est constant : 
			
			- 
			DV =
			S1 . v1 
			= S2 .
			v2 - 
			 
			- 
			Valeur de la vitesse :  
			
			- 
			
		
			 
	
			 
		
 
  
 


4)- Exercice 11 page 289 : Décrire les grandeurs physiques de la relation de Bernoulli :
| Décrire les grandeurs physiques de la relation de Bernoulli : 1. 
			Décrire chaque grandeur qui intervient dans 
			la relation de Bernoulli. Préciser les unités. 2. 
			À l’aide de cette relation, écrire une 
			égalité faisant intervenir des grandeurs physiques en deux positions A et B
			d’une ligne de courant horizontale d’un fluide. 
			
			- 
			Donnée : 
			
			- 
			On considère que la relation de 
			Bernoulli peut s’appliquer le long d’une ligne de courant d’un fluide incompressible en écoulement permanent indépendant du 
			temps 
			
			- 
			Elle s’écrit : 
			
			- 
			 
 | 
	
	 Décrire les grandeurs physiques de la relation e Bernoulli : 1. 
			Relation de Bernoulli et unités. 
						ρ : 
						masse volumique du fluide 
						(kg . m–3 ) 
						P : 
						pression du fluide au point considéré (Pa) 
						v 
						: vitesse du fluide au point considéré (m . s–1) 
						g : 
						intensité de la pesanteur :  
						g 
						= 9,81 N. kg–1 ou g = 9,81 m.
						s–2 
						z : 
						altitude au point considéré (m) 
						
						Constante : (J . m–3) 2. 
			Relation en deux positions A et B
			d’une ligne de courant horizontale d’un fluide. 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			
		
			 
	
			 
		
					
			
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
				
						 
					
 
 
			
5)- Exercice 12 page 289 : Exploiter qualitativement la relation de Bernoulli :
| Exploiter qualitativement la relation de Bernoulli : À l’aide de la relation de Bernoulli, compléter les phrases 
			suivantes, les positions A et B étant situées sur une même 
			ligne de courant. a. 
			Si vA > vB 
			et si zA = zB, alors la pression
			PA à la position A … b. 
			Si vA < vB 
			et si PA = PB, alors la 
			coordonnée verticale zA est … c. 
			Si vA = vB 
			et si zA < zB, alors la pression
			PA à la position A est … 
			
			- 
			Donnée : 
			
			- 
			On considère que la relation de 
			Bernoulli peut s’appliquer le long d’une ligne de courant d’un fluide incompressible en écoulement 
			permanent indépendant du temps 
			
			- 
			Elle s’écrit : 
			
			- 
			 | 
| Exploiter qualitativement la relation de Bernoulli : 
			
			- 
			Relation de Bernoulli : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Le long d’une ligne de courant d’un 
			fluide incompressible en écoulement permanent indépendant du temps : 
			
			- 
			 a. 
			Si vA > vB 
			et si zA = zB, alors la pression
			PA à la position A est inférieure à la 
			pression PB à la position 
			 B. 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			vA >
			vB =>
			PB –
			PA > 0 => PB 
			> PA 
			 b. 
			Si vA < vB 
			et si PA = PB, alors la 
			coordonnée verticale zA est 
			supérieure à la 
			coordonnée verticale zB. 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			vA <
			vB et si
			PA =
			PB => zB 
			– zA < 0  => zB <
			zA  c. 
			Si vA = vB 
			et si zA < zB, alors la pression
			PA à la position A est 
			supérieure à la 
			pression PB à la position 
			B. 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			vA =
			vB et
			zA <
			zB => zA 
			– zB < 0 => 
			PB –
			PA < 0 => PB 
			< PA | 
6)- Exercice 13 page 289 : Exploiter la relation de Bernoulli :
| Exploiter la relation de Bernoulli : Un écoulement de lait est schématisé ci-dessous. 
			
			- 
			Calculer la pression
			PB en B. 
			
			- 
			Donnée : 
			
			- 
			On considère que la relation de 
			Bernoulli peut s’appliquer le long d’une ligne de courant d’un 
			fluide incompressible en écoulement permanent indépendant du temps. 
			
			- 
			Elle s’écrit : 
			
			- 
			 | 
| Exploiter la relation de Bernoulli : 
			
			- 
			Relation de Bernoulli : 
			
			- 
			 
			
			- 
			On considère que le lait est un 
			fluide incompressible en écoulement permanent indépendant du temps. 
			
			- 
			Le long de la ligne de courant, les 
			points A et
			B sont à la même altitude : 
			
			- 
			
			z =
			zA =
			zB. 
			
			- 
			On peut utiliser la relation de 
			Bernoulli : 
			
			- 
			En utilisant le fait que :
			zA =
			zB => ρ .
			g .
			zA = ρ .
			g .
			 zB 
			
			- 
			 
			
			- 
			Valeur de la pression
			PB en B. 
			
			- 
			 
			
			- 
			Remarque : 			PB < 
			PA | 
7)- Exercice 17 page 290 : Du yaourt au miel :
| Du yaourt au miel : Dans une laiterie, afin d’aromatiser des yaourts, du miel s’écoule d’un réservoir dans une cuve contenant du lait à travers un tuyau de diamètre 
			d = 12,5 mm, suivant le schéma ci-dessous. Le miel est considéré comme un fluide incompressible dont on 
			néglige la viscosité.  Le réservoir est parallélépipédique et de grandes dimensions par 
			rapport à celles de la cuve. 1. La durée de remplissage de la cuve d’un volume V = 41 L de miel est Δt = 2,0 min. Calculer le débit volumique DV 
			d’écoulement du miel dans la cuve en m3 . s–1. 2. 
			Calculer la valeur vS de 
			la vitesse d’écoulement du miel dans le tuyau. 3. La valeur de la vitesse du miel en A est considérée comme négligeable devant la valeur de la vitesse du miel dans le tuyau. Exprimer puis calculer la coordonnée verticale zA 
			de la position A. 
			
			- 
			Données :  
			
			- 
			Masse volumique du miel : ρmiel 
			= 1042 kg . m–3. 
			
			- 
			Intensité de la pesanteur :
			g = 9,81 N . kg–1. 
			
			- 
			On considère que la relation de 
			Bernoulli peut s’appliquer le long d’une ligne de courant d’un fluide incompressible en écoulement permanent 
			indépendant du temps. 
			
			- 
			Elle s’écrit : 
			
			- 
			 
			 | 
| Du yaourt au miel : 
 1. 
			Débit volumique
			DV d’écoulement du miel dans la cuve en m3 
			. s–1. 
			
			- 
			La durée 
			de remplissage de la cuve : 
			Δt = 2,0 min. 
			
			- 
			Cuve d’un 
			volume V = 41 L   
			
			- 
			En régime 
			permanent, le débit volumique 
			DV d’un fluide correspond au volume
			V de fluide qui traverse 
			une section droite S 
			pendant une durée Δt. 
			
			- 
			Relation :
			  
 
			
			- 
			Le débit 
			volumique DV est une caractéristique de l’écoulement d’un fluide. 
			
			- 
			Dans le 
			cas présent : 
			
			- 
			 2. 
			Valeur vS 
			de la vitesse d’écoulement du miel dans le tuyau. 
			
			- 
			Tuyau de 
			diamètre d = 12,5 mm 
			
			- 
			Surface
			S de la section du tuyau
			  
			
			- 
			 
			► 
			Autre 
			expression du débit volumique DV : 
			
			- 
			Le débit 
			volumique DV est égal au produit de la surface
			S de la section de tube 
			traversée par le fluide, par la valeur
			vS de la 
			vitesse du fluide au niveau de cette section. 
 
			
			- 
			 3. 
			. Expression de 
			la coordonnée verticale zA de la position A. 
			
			- 
			Le miel 
			est considéré comme un fluide incompressible dont on néglige la 
			viscosité. 
			
			- 
			Les deux 
			points A et S appartiennent à la 
			même ligne de courant. 
			
			- 
			On peut 
			utiliser la relation de Bernoulli : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Relation 
			que l’on applique aux deux points considérés : 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			Expression de la coordonnée verticale
			zA de la 
			position 
			A : 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			Application numérique : 
			
			- 
			On 
			remarque que : PA = PS 
			= Patm =>
			PA –
			PS = 0 
			
			- 
			D’autre 
			part :   
			
			- 
			La valeur 
			de la vitesse du miel en A 
			est considérée comme négligeable devant la valeur de la vitesse du 
			miel dans le tuyau. 
			
			- 
			 
			
			- 
			Valeur de 
			la coordonnée verticale zA 
			de la position A 
			
			- 
			 
			 | 
8)- Exercice 23 page 292 : Euréka :
| Euréka : Le roi Hiéron II, tyran de Syracuse au IIIe siècle avant notre ère, soupçonne l’orfèvre qui a fabriqué sa couronne, censée être en or massif, d’y avoir mis un mélange d’or et d’argent. La couronne a bien la même masse que l’or fourni à 
			l’orfèvre pour la réalisation, mais le roi demande tout de même à Archimède de 
			vérifier s’il y a tromperie, sans abîmer la couronne. Alors qu’Archimède, aux bains publics, se plonge dans un bain 
			chaud et le fait déborder, il s’écrie soudainement : « Eurêka, Eurêka ! » (« j’ai 
			trouvé ! ») Il court nu - dit la légende -, jusqu’à son habitation pour 
			énoncer : « Un corps plongé dans un liquide déplace un volume de ce 
			liquide égal à son propre volume » Par comparaison des volumes d’eau déplacée par la couronne et par 
			le volume équivalent d’or, il pourra trancher. 
 1. 
			Les volumes : a. 
			Calculer le volume V1 
			d’une couronne en or massif de masse m = 2,00 kg. b. 
			Montrer que le volume V2 
			de cette couronne est 1,12 × 10–1 L si l’orfèvre a 
			substitué 10 % en masse d’or par de l’argent. c. 
			Justifier qu’il est peu probable 
			qu’Archimède ait pu conclure en réalisant l’expérience qu’il 
			imagine. 2. 
			Expérience : a. On conçoit une autre expérience en immergeant complétement la couronne dans un récipient contenant de l’eau. Indiquer les 
			caractéristiques de la poussée d’Archimède
			 b. 
			Répondre à la même question si l’orfèvre a 
			substitué 10 % de la masse d’or par de l’argent. 3. 
			Calculer la valeur du poids de la couronne 
			en or massif de masse m. 4. 
			Lors de l’expérience schématisée ci-dessous, 
			prévoir de quel côté penche le fléau de la balance lorsque des deux objets, de même 
			masse, sont immergés. 
 
			
			- 
			Données : 
			
			- 
			Masses volumiques : 
			
			- 
			ρargent = 1,050 × 
			104 kg . m–3 ; 
			
			- 
			ρor = 1,930 × 104 
			kg . m–3 ; 
			
			- 
			ρeau = 1,000 × 103 
			kg . m–3 ; 
			
			- 
			intensité de la pesanteur : g 
			= 9,81 N . kg–1. | 
	
	 Euréka : 1. 
			Les volumes : a. 
			Volume V1 d’une couronne 
			en or massif. 
			
			- 
			masse m = 2,00 kg 
			
			- 
			Masse volumique de l’or : ρor 
			= 1,930 × 104 kg . m–3  
			
			- 
			 b. 
			Volume V2 de la couronne 
			si l’orfèvre a substitué 10 % en masse d’or par de l’argent. 
			
			- 
			Masse d’argent : 
			
			- 
			 
			
			- 
			D’autre part :  
			
			- 
			mAg = ρAg 
			. VAg 
			
			- 
			Masse d’or : 
			
			- 
			 
			
			- 
			D’autre part :  
			
			- 
			mor = ρor 
			. Vor 
			
			- 
			Volume V2 de la couronne en alliage : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Application numérique : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Ce résultat est bien en accord avec 
			celui de l’énoncé 
			
			- 
			V2 = 1,12 × 10–1 
			L c. 
			Expérience imaginée par Archimède. 
			
			- 
			Par comparaison des volumes d’eau 
			déplacée par la couronne et par le volume équivalent d’or, il pourra 
			trancher. 
			
			- 
			L’écart entre les deux volumes
			V1 et
			V2 est très faible (pour l’époque). 
			
			- 
			
			V2 –
			V1 ≈ 112 – 104 
			
			- 
			
			V2 –
			V1 ≈ 8 mL 2. 
			Expérience : a. 
			Caractéristiques de la poussée 
			d’Archimède
	
			 
			
			- 
			Poussée d’Archimède : 
						Point d’application : centre de poussée C 
						Direction : verticale du lieu 
						Sens : vers le haut 
						Valeur : FP = ρeau .
						V1 . g 
						 
			
			- 
			Dans le cas présent : 
			
			- 
			Valeur de la poussée d’Archimède : 
			
			- 
			FP = ρeau 
			. V1 . g 
			 
			
			- 
			FP ≈ 1,000 × 103 
			× 1,04 × 10–4 × 9,81 
			
			- 
			FP ≈ 1,016 
			N 
			
			- 
			FP ≈ 1,02 N b. 
			Caractéristiques de la poussée d’Archimède  
			
			- 
			Poussée d’Archimède : 
						 
						Point 
						d’application : centre de poussée C 
						
						Direction : verticale du lieu 
						
						Sens : vers le haut 
						
						Valeur : F’P = ρeau 
						. V2 . g 
						 
			
			- 
			Dans le cas présent : 
			
			- 
			Valeur de la poussée d’Archimède : 
			
			- 
			F’P 
			= ρeau . V2 . g 
			 
			
			- 
			F’P 
			≈ 1,000 × 103 × 1,12 × 10–4 × 9,81 
			
			- 
			F’P 
			≈ 1,101 N 
			
			- 
			F’P 
			≈ 1,10 N 3. 
			Valeur du poids de la couronne en or massif 
			de masse m. 
			
			- 
			
			P =
			m .
			g 
			
			- 
			
			P = 2,00 × 9,81 
			
			- 
			
			P = 19,62 
			N 
			
			- 
			
			P = 19,6 N 4. 
			Prévoir de quel côté penche le fléau de la 
			balance lorsque des deux objets, de même masse, sont immergés. 
			
			- 
			Au départ, la balance est en 
			équilibre (on peut négliger la poussée d’Archimède due à l’air 
			devant le poids de la couronne) 
			 
			
			- 
			On plonge la couronne en alliage et l'objet en or 
			massif dans l’eau : 
			
			- 
			Comme
			V2 >
			V1, alors F’P 
			> FP 
			
			- 
			Schéma de la situation : 
			
			- 
			Le poids est le même de chaque côté. 
			
			- 
			Comme l’objet en alliage à un volume 
			supérieur à l’objet en or pur, la poussée d’Archimède  
			
			- 
			La balance à fléau étant très 
			sensible, l’équilibre est rompu. 
			
			- 
			Le fléau de la balance penche du côté 
			de l’objet en or pur.
		
			 
	
			 
		 
  
  
 

 exercée par l’eau sur la couronne si elle est en or 
			massif.
exercée par l’eau sur la couronne si elle est en or 
			massif.
					
			
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
				
						 
					 si l’orfèvre a substitué 10 % de la masse d’or par de 
			l’argent.
 si l’orfèvre a substitué 10 % de la masse d’or par de 
			l’argent.
					
			
						 
					
						 
					 
 
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
					
						 
				
						 
					 
 
 
  est supérieure à la poussée d’Archimède
			est supérieure à la poussée d’Archimède 
	
			 .
.
9)- Exercice 26 page 294 : Sonde Pitot :
| Sonde Pitot : Un hors-bord est équipé notamment d’une sonde Pilot qui permet 
			de déterminer la valeur v de sa vitesse. Cette sonde, placée sur la coque du bateau, est immergée. 
 L’eau est considérée comme un liquide incompressible. A. 
			
			Applications des sondes Pitot. Une sonde de Pilot (Henri Pitot, 1665-1771) sert à mesurer la valeur de la vitesse d’un écoulement de fluide. Inventée en 1732, elle a été ensuite améliorée par Henry Darcy, puis Ludwig Prandtl. Actuellement les sondes de Pitot sont fréquemment utilisées pour mesurer la valeur de 
			la vitesse d’un avion ou d’un bateau. B. 
			
			Schéma de principe d’une sonde de Pitot. Dans un référentiel lié au bateau, l’eau se déplace à une vitesse de valeur v. Son vecteur vitesse représenté sur le schéma est orienté vers la droite. Dans un référentiel lié à l’eau supposée immobile, le bateau
se déplace à une vitesse de même valeur v. Le vecteur vitesse du bateau est, lui,
			 orienté vers la gauche. La différence de coordonnées verticales entre O et O’, ou entre A et B est négligeable. 1. 
			Vitesse et pression : a. 
			Justifier que les pressions en O’ et
			B sont identiques. b. La position A est appelée point d’arrêt : la valeur de la vitesse du fluide y est nulle. Le long de la ligne de courant 2, justifier que PA est 
			supérieure à PO. c. 
			En déduire que la valeur v de la 
			vitesse en O est :  
			 2. La différence de pression mesurée par le manomètre différentiel est ΔP = 3,30 × 103 Pa. Calculer la valeur v de la vitesse du hors-bord. 3. La limitation de vitesse dans la zone de navigation est 5 nœuds. Le hors-bord est-il en infraction ? 
			
			- 
			Données : 
			
			- 
			Masse volumique de l'eau : ρeau 
			= 1,000 × 103 kg . m–3. 
			
			- 
			Intensité de la pesanteur : g 
			= 9,81 N . kg–1. 
			
			- 
			1 nœud = 1 mile marin par heure = 
			1,852 km . h–1
 - On considère que la relation de Bernoulli peut s’appliquer le long d’une ligne de courant d’un fluide incompressible 
			en écoulement permanent indépendant du temps. 
			
			- 
			Elle s’écrit : - 
	
			 | 
	
	 Sonde Pitot : 1. 
			Vitesse et pression : a. 
			Valeur des pressions en O’ et B. 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			L’eau est considérée comme un liquide 
			incompressible. 
			
			- 
			La différence de coordonnées 
			verticales entre O et O’, ou entre A et B 
			est négligeable. 
			
			- 
			La différence de coordonnées 
			verticales entre O’ et B est négligeable : 
			
			- 
			La relation de Bernoulli permet 
			d’écrire que : 
			
			- 
			 
			
			- 
			D’autre part : pour le point
			O’  
			
			- 
			 
			
			- 
			Or
			vO=
			vB =
			vO’ = v et
			zO =
			zB ≈ zO’ 
			= zA =
			z 
			
			- 
			 
			
			- 
			Pour le point
			O’ : 
			
			- 
			 
			
			- 
			On en déduit la relation suivante : 
			
			- 
			
			PO’ ≈
			PB 
			
			- 
			La pression au point
			B est pratiquement identique à celle du point
			O’. 
			
			- 
			Dans le cas présent, on peut 
			considérer que les points O’ 
			et B appartiennent à la même ligne de courant. b. 
			Comparaison de PA et PO. 
			
			- 
			La position
			A est appelée point 
			d’arrêt :  -  La valeur de la vitesse du fluide y est nulle : 
			
			- 
			Pour la ligne de courant 2, on peut 
			écrire : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Or
			vO’ =
			v et vA
			= 0;  
			
			- 
			
			zO’ =
			zA 
			
			- 
			 
			
			- 
			On en déduit que
			PA > PO 
			
			- 
			Car :  c. 
			Valeur v de la vitesse en O :  
			
			- 
			Or
			PB =
			PO 
			
			- 
			De plus : 
			
			- 
			 
			
			- 
			On retrouve bien la relation de 
			l’énoncé. 
			
			- 
			
			 2. 
			. Calculer la valeur v de la vitesse 
			du hors-bord. 
			
			- 
			La différence de pression mesurée par 
			le manomètre différentiel :  
			
			- 
			
			ΔP = PA 
			– PB= 3,30 × 103 Pa 
			
			- 
			 3. 
			Vitesse du hors-bord en nœud. 
			
			- 
			1 nœud = 1 mile marin par heure = 
			1,852 km . h–1
 
			
			- 
			1 mile marin = 1,852 km = 1,852 × 103 
			m 
			
			- 
			 
			
			- 
			Le hors-bord est à la limite de 
			l’infraction, mais il n’est pas en infraction.
		
			 
	
			 
		 
  
  
 
 
  
 
 
 



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