| 
 | Évolution d’un système siège d’une 
		transformation nucléaire | 
| 
 | 
|  | 
| 
		
		
		I-
		La désintégration radioactive. 3)- Radioactivité
		
		α,
		
		β+ 
		et 
		β–. | 
| II- Loi de décroissance radioactive. 
		 2)- La constante radioactive λ. | 
| 
		
		
		III-
		Applications et 
		radioprotection. 1)- Activité d’un 
		échantillon. | 
| 
		QCM r 
		 
		 
		 | 
| Exercices : énoncé avec correction Préparation à l'ECE : Le technétium 1)- Exercice 03 
		page 122 : Reconnaître les particules : 2)- Exercice 05 
		page 122 : Utiliser les lois de conservations. 3)- Exercice 07 
		page 122 : écrire une équation de réaction nucléaire. 4)- Exercice 09 
		page 122 : Déterminer un type de radioactivité. 5)- Exercice 11 
		page 123 : Utiliser le diagramme (Z,
		N). 6)- Exercice 13 
		page 123 : Déterminer un nombre de noyaux radioactifs. 7)- Exercice 15 
		page 123 : Calculer une durée. 8)- Exercice 17 
		page 124 : Déterminer une demi-vie. 9)- Exercice 19 
		page 124 : Utiliser une activité. 10)- Exercice 21 
		page 124 : Mesures de radioprotection pour une scintigraphie. 11)- Exercice 23 
		page 125 : La découverte d’un élément radioactif. 12)- Exercice 25 
		page 125 : Des galères grecques à Marseille. 13)- DS 01 : La découverte de la radioactivité artificielle et ses applications (60 min) : Exercice 32 page 128. 14)- DS 02 : 
		Datation à l’uranium 238 (40 min) : exercice 33 page 129 
 | 
I- La désintégration 
radioactive.
- 
La radioactivité a été découverte par
Henri BECQUEREL 
en 1896 (1852 – 1908).  
- 
Il découvre la radioactivité de 
l’uranium au cours de travaux sur la phosphorescence.
- 
Les travaux sont poursuivis par 
Pierre et Marie CURIE.
 
- 
En 1898, ils découvrent la 
radioactivité du polonium 210 (Polonium) 
et du radium 226 (Radium).
- 
En 1903 : prix Nobel de physique (Henri 
BECQUEREL avec Pierre et Marie CURIE).
- 
La radioactivité artificielle fut mise 
en évidence en 1934 par Irène et Frédéric 
JOLIOT – CURIE.  
- 
Ils ont créé par réaction nucléaire un 
isotope radioactif du phosphore.
- 
Ils bombardent une feuille d’aluminium 
avec des particules α.
- 
On connaît actuellement, une 
cinquantaine de nucléides naturels radioactifs et environ 3000 nucléides 
artificiels radioactifs.
- 
La 
radioactivité est un phénomène physique 
naturel, 
aléatoire et 
spontané, qui 
concerne certains noyaux.
- 
La cohésion du noyau est due à 
l’existence d’une interaction forte, attractive qui unit l’ensemble des nucléons 
et qui prédomine devant l’interaction électrique (répulsion entre les protons).
- 
Il y a antagonisme entre l’interaction 
forte et la répulsion des protons.  
- 
Dans certains cas la cohésion n’est pas 
suffisante, on dit que les noyaux sont instables.  
- 
Un noyau est instable s’il possède trop 
de protons par rapport au nombre de neutrons.
- 
Un noyau est instable s’il possède trop 
de neutrons par rapport au nombre de protons.
- 
Un noyau est instable s’il possède trop 
de protons et trop de neutrons (trop de nucléons).
- 
Ils se désintègrent spontanément, on 
dit qu’ils sont radioactifs.  
- 
Ce sont des radionucléides.
3)- Radioactivité 
α, 
β+ 
et β–.
- 
Une source radioactive peut émettre :
- 
Des particules
- 
Un rayonnement 
γ.  
- 
Les particules émises sont de trois 
types : les particules α,
β+et
β–.
►  
Les particules α (alpha).
- 
Ce sont des particules positives, des 
noyaux d’hélium dont l’écriture symbolique :  
-  , ion 
He2+.
, ion 
He2+.
- 
Ces particules sont éjectées à grande 
vitesse v 
≈ 2 × 107 m . s–1.
 
- 
Ce ne sont pas des particules 
relativistes.
- 
Les particules sont directement 
ionisantes mais peu pénétrantes.  
- 
Elles sont arrêtées par une feuille de 
papier et par une épaisseur de quelques centimètres d’air.
- 
elles 
pénètrent la peau sur une épaisseur de l’ordre de quelques micromètres.  
- 
Elles ne sont pas dangereuses pour la 
peau.  
- 
En revanche, elles sont dangereuses par 
absorption interne : inhalation, ingestion.
► 
Les particules β (bêta).
- 
On distingue :  
- 
Les particules β– 
(bêta moins) qui sont des électrons :  
- 
Symbole :

- 
Masse : me 
= 9,1 × 10–31 kg 
 
- 
Charge : 
- e 
= – 1,60 × 10–19 C.
- 
Les particules β+
(bêta plus)
qui sont des positons (antiparticule de 
l’électron).
- 
Symbole : 

- 
Masse : me 
= 9,1 × 10–31 kg
- 
Charge : 
e = 
1,60 × 10–19 C.
- 
Les particules sont émises à grande 
vitesse v 
≈ 2,8 × 108 m . s–1.
 
- 
Ce sont des particules relativistes 
(leur vitesse est voisine de celle de la lumière).
- 
Elles sont plus pénétrantes mais moins 
ionisantes que les particules α.
- 
Elles sont arrêtées par un écran de 
Plexiglas ou par une plaque d’aluminium de quelques centimètres.
- 
Elles pénètrent la peau sur une 
épaisseur de quelques millimètres.  
- 
Elles sont dangereuses pour la peau.
► 
Le rayonnement γ (gamma).
- 
Il accompagne l’émission de particules
α, 
β+et 
β–.
- 
Il est constitué 
d’une onde électromagnétique de très courte longueur d’onde 
- 
(λ 
≈ 10–12
m et
υ ≈ 10 
20 Hz).
- 
Le rayonnement est 
constitué de photons qui se déplacent à la vitesse de la lumière et dont la 
masse est nulle.
- 
Ils ne sont pas 
directement ionisants, mais ils sont très pénétrants.
- 
Ils peuvent traverser jusqu’à  
- 
Par interaction 
avec les atomes des substances traversées, ils peuvent donner naissance à des 
électrons qui eux sont ionisants.
 Conclusion :
 
Conclusion :
- 
Au cours d’une 
désintégration radioactive, 
un noyau instable 
se transforme spontanément en un noyau 
d’un autre élément chimique.
- 
Cette désintégration s’accompagne de 
l’émission d’une particule et d’un rayonnement gamma.
- 
Le noyau qui se désintègre est appelé :
- 
le 
noyau-père:
- 
et le noyau formé est appelé :
- 
Le 
noyau-fils,
- 
Il existe trois types de radioactivité, 
caractérisés par la particule émise lors de la désintégration du noyau 
radioactif :
- 
Tableau :
| Particule émise | Symbole | Type de radioactivité | 
| Électron | 
			 | β– 
			(bêta moins) | 
| Positon | 
			 | β+ 
			(bêta plus) | 
| Noyau d’hélium 4 | 
 | α 
			(alpha) | 
- 
Une 
particule, α,
β+ou 
β–,
4)- Équation de réaction de désintégration nucléaire.
- 
Une réaction de désintégration 
radioactive est modélisée par une équation.
- 
Cette équation vérifie les lois de 
conservation suivantes :
- 
Conservation du nombre de charge Z.
- 
Conservation du nombre de masse A.
- 

- 
Lois de Soddy :
- 
Conservation du nombre de masse 
A : 
A = A’ + a
- 
Conservation du nombre de charge 
Z : 
Z = Z’ + z
► 
Remarque :   
- 
Lors d’une réaction nucléaire, il n’y a 
pas conservation des éléments chimiques.
- 
Dans les équations de réactions 
nucléaires, on écrit uniquement les particules possédant une charge ou une 
masse.  
- 
Les rayonnements gamma n’apparaissent 
pas.  
- 
Les trois types de radioactivité :
| 
 | 
| 
 | 
| 
			 | 
► 
Exemples :  
► 
Radioactivité α : 
- 
Un noyau lourd instable éjecte une 
particule α 
et donne un noyau-fils plus léger, généralement dans un état excité.
- 
L’uranium 238 est émetteur α. 
- 
Écrire l’équation de la réaction.

► 
Radioactivité β– :
 
- 
Cette radioactivité se manifeste 
lorsque le noyau présente un excès de neutrons.  
- 
Le césium 137 est émetteur β–.
 
- 
Écrire l’équation de la réaction.

- 
Le noyau-père possède trop de 
neutrons :

► 
Radioactivité β+ :
- 
Cette radioactivité se manifeste 
lorsque le noyau d’un atome possède trop de protons.  
- 
Au cours de la désintégration, il y a 
émission d’un positon noté
 .
.
- 
L’oxygène 14 est émetteur
β+.
 
- 
Écrire l’équation de la réaction.
 
 
- 
Le noyau-père possède trop protons :
 
 
 
- 
Pour un élément chimique donné, 
certains isotopes sont stables tandis que d’autres ne le sont pas.
- 
Il sont donc radioactifs.
- 
Le diagramme (N, 
Z) indique les isotopes stables ou 
radioactifs.
- 
Il donne aussi le type d’émission 
radioactive des isotopes instables.
- 
Dans ce diagramme, on porte :
- 
En 
abscisse, le nombre 
N de neutrons du 
noyau
- 
En 
ordonnée, le nombre de protons du noyau.
- 
Chaque isotope y est  représenté par 
une case.
- 
On retrouve sur une même ligne les 
isotopes d’un même élément.
- 
L’ensemble des noyaux stables (en 
rouge) forme sur la représentation graphique 
la vallée de stabilité.
- 
Les noyaux légers stables ont une 
tendance à la symétrie.  
- 
Ils se répartissent au voisinage de la 
première bissectrice (N 
= Z autant 
de protons que de neutrons).
- 
Les noyaux lourds stables s’écartent de 
la bissectrice. Ils ont plus de neutrons que de protons.
- 
Pour les noyaux instables :
- 
En bout de la vallée de stabilité, ils 
se désintègrent en émettant des particules alpha : ils sont radioactifs alpha.
- 
Au-dessous de la vallée de stabilité, 
ils sont émetteurs β–. 
- 
Au-dessus du domaine de stabilité, ils 
sont émetteurs β+. 
- 
Tableau réduit :
- 
Légende :
|  | 
			Émetteur α | 
|  | 
			Émetteur β+ | 
|  | 
			Stable | 
|  | 
			Émetteur β- | 
- 
Le logiciel Nucleus Win :

- 
Il permet d’obtenir des renseignements 
sur les différents nucléides d’un élément chimique.
- 
En noir les noyaux stables
- 
En orange les noyaux instables 
émetteurs β+
- 
En bleu les noyaux instables émetteurs
β–
- 
En jaune les noyaux instables émetteurs
α
- 
Cas de l’élément oxygène :
- 
L'oxygène possède 17 isotopes connus de 
nombre de masse variant de 12 à 28.  
- 
Les isotopes les plus 
stables sont : 16O,
17O 
et 18O,
 
- 
16O 
est ultra-majoritaire dans la nature (plus de 99,76 % de l'oxygène naturel).
- 
L'oxygène naturel est constitué des 
trois isotopes stables.
- 
12O 
est un isotope très instable. C’est un nucléide émetteur de proton.
- 
L’émission d’un proton est aussi un 
type de désintégration radioactive.
- 
De même, 
25O 
est un nucléide émetteur de neutron (autre type de 
désintégration radioactive).
- 
Il donne un isotope avec un neutron de 
moins.
- 
Quelques nucléides de l’oxygène :
- 
Les noyaux émetteurs 
β+

- 
Les noyaux stables avec l’abondance :

- 
Les noyaux émetteurs 
β–
II- Loi de décroissance radioactive.
1)- Caractère aléatoire d’une désintégration radioactive.
- 
Un noyau instable est susceptible de 
revenir à l’état stable à tout moment.  
- 
Le phénomène de désintégration est 
imprévisible. 
- 
Pour un noyau instable donné, on ne 
peut prévoir la date de sa désintégration.  
- 
En revanche, on connaît la probabilité 
de désintégration de ce noyau par unité de temps.
- 
Le phénomène de désintégration est 
aléatoire.  
- 
La probabilité qu’a un noyau radioactif 
de se désintégrer pendant une durée donnée est indépendante de son âge.  
- 
Elle ne dépend que du type de noyaux 
considéré.
- 
Un noyau de carbone 14 apparu, il y a 
mille ans et un autre formé, il y a 5 min ont exactement la même probabilité de 
se désintégrer dans l’heure qui vient.  
- 
Un noyau ne vieillit pas.
- 
Ce caractère aléatoire fait que pour un 
ensemble de noyaux instables identiques, on ne peut prévoir lesquels seront 
désintégrés à une date donnée, mais on peut prévoir combien de noyaux seront 
désintégrés.  
- 
On peut prévoir avec précision 
l’évolution statistique d’un grand nombre de noyaux radioactifs.
- 
C’est un phénomène sur lequel il est 
impossible d’agir.  
- 
Il n’existe aucun facteur permettant de 
modifier les caractéristiques de la désintégration d’un noyau radioactif.
2)- La constante radioactive λ.
- 
Chaque nucléide radioactif est 
caractérisé par une constante de désintégration radioactive 
λ, qui est la 
probabilité de désintégration d’un noyau par unité de temps.  
- 
Elle s’exprime en s–1.
- 
La constante 
λ ne dépend que du 
nucléide. 
- 
Elle est indépendante du temps, des 
conditions physiques et chimiques.
- 
Pendant la durée 
Δt,  
- 
la probabilité, pour qu’un noyau se 
désintègre, est :  λ 
. Δt.
3)- Loi de décroissance radioactive.
- 
Considérons un échantillon contenant :
- 
N0 
noyaux radioactifs à la date t0.
- 
N (t) 
noyaux radioactifs à la date t.
- 
A la date 
t + 
Δt très proche de
t, le nombre 
de noyaux radioactifs a diminué.
- 
Pendant l’intervalle de temps 
Δt très court, on 
peut considérer que le nombre de noyaux ayant subi une désintégration est : 
λ . 
Δt . N.
- 
ΔN (t) 
 = N (t) 
– N0 
< 0
- 
La variation 
ΔN du nombre 
N de noyaux pendant 
la durée Δt 
est donnée par la relation :
- 
ΔN (t)
 = – λ .
Δt . N (t) 
 soit :  
- 
ΔN (t)
 +  λ 
. Δt . N (t)
 = 0  
(1)  
- 
Divisons l’expression (1) par 
Δt, il vient :
 
- 
 
 
- 
Lorsque 
Δt → 0, 
l’expression (2) s’écrit :
- 

- 
La grandeur 
 représente la dérivée de
N (t) 
par rapport au temps t.
 représente la dérivée de
N (t) 
par rapport au temps t.
- 
 
 
- 
On est en présence d’une équation 
différentielle du premier ordre sans second membre.
- 
La solution de cette équation 
différentielle du premier ordre donne la loi de décroissance radioactive :
- 
L’évolution, au cours du temps, du 
nombre N (t) 
de noyaux radioactifs d’un échantillon peut être modélisée par la loi de 
décroissance radioactive :
| N (t) = N0 
			. exp ( – λ . t) ou N 
			(t) 
			= N0 
			e – λ . t | |
| N 
			(t) | Nombre de noyaux radioactifs présents 
			à la date t | 
| N0 | nombre de noyaux présents à la date
			t0 = 0 s | 
| λ | Constante radioactive (s–1) | 
| t | Temps (s) | 
- 
λ 
est la constante de désintégration (ou de décroissance) radioactive s–1.
- 
Définition :  
- 
Pour un type de noyaux radioactifs, la 
demi-vie t1/2 
est la durée au bout de laquelle la moitié des noyaux radioactifs initialement 
présent dans l’échantillon se sont désintégrés.
- 
Relation entre 
t1/2
et λ :
- 
Au temps 
t : 
N (t) = N 0 
e – λ . t
- 
Au temps 
t + 
t 
1/2 : 
- 

- 
En conséquence :  
- 
 
 
- 
La demi-vie n’a qu’une valeur 
statistique.  
- 
Elle indique qu’un noyau radioactif a 
une chance sur deux de disparaître au bout d’une demi-vie.
► 
Courbe de décroissance : N = f 
(t).
- 
On peut déterminer la demi-vie d’un 
noyau radioactif à partir de la courbe de décroissance radioactive.
- 
Représentation graphique :
 
 
- 
La demi-vie du carbone 14 est d’environ 
5700 ans.
- 
Évolution en fonction de la demi-vie :

- 
On considère que 99 % d’une population 
de noyaux radioactifs est désintégrée après une durée de sept demi-vies environ.
III- Applications et radioprotection.
1)- Activité d’un échantillon.
- 
L’activité 
A (t) 
d’un échantillon radioactif à la date t 
est le nombre de désintégrations par seconde de cet échantillon.
- 
L’unité d’activité est le Becquerel Bq 
en hommage à Henri Becquerel.  
- 
1 Bq = 1 désintégration par seconde.
- 
Si l’on considère qu’entre 
t et 
t + 
Δt, le nombre de 
noyaux radioactif a diminué de ΔN, 
l’activité est donnée par la relation :  
- 
 
 
- 
Cette expression représente l’activité 
moyenne.  
- 
Pour avoir l’activité à un instant 
donné, il faut faire tendre Δt 
→0.
- 

- 
En conséquence :  
- 
L’activité, à un instant donné, est 
égale à l'opposé de la dérivée par rapport au temps de N (t).
- 
 
 
- 
Si l’on pose :
- 
  A0 
= λ . N0  
=>  A 
(t) = A0 
e – λ . t
- 
La décroissance de l’activité suit la 
même loi que la décroissance du nombre de noyau radioactif d’un échantillon.
| A 
			(t) = A0 
			. exp ( – λ . t) ou A 
			(t) 
			= A0 
			e – λ . t | |
| A 
			(t) | Activité de l’échantillon radioactif 
			à la date t | 
| A0 | Activité de l’échantillon radioactif 
			à la date t0 = 0 s | 
| λ | Constante radioactive (s –1) | 
| t | Temps (s) | 
► 
Courbe de décroissance : A = f (t) pour 
le carbone 14

- 
Ordre de grandeur des activités : l’eau 
de mer a une activité de l’ordre de 10 Bq par litre.  
- 
Le Radon, présent dans l’air, à l’état 
de trace, a une activité de quelques centaines de Bq.
- 
Le corps humain 
A ≈ 
10 4 Bq,  
- 
Les sources 
radioactives, utilisées au laboratoire, ont une activité comprise entre 4 × 104 
Bq et 4 × 107 Bq.
- 
L’activité d’un gramme 
de radium est supérieure à 1010 
Bq.
- 
On utilise aussi le curie comme unité 
de radioactivité :  
- 
1 Ci = 3,7 × 1010
 Bq.
- 
L’activité du Césium 137 
est de l’ordre de 3 × 105 
 Bq.
► 
La datation au carbone 14.
- 
Elle est fondée sur l’utilisation de la 
loi de décroissance radioactive de l’isotope
 , radioactif 
β–.
, radioactif 
β–.
 
- 
La demi-vie du carbone 14 est fixée de 
façon conventionnelle à t
½ 
= 5734 ± 40 ans (valeur admise en 1961). 
- 
Le carbone 14 est présent dans 
l’atmosphère.  
- 
Il est régénéré par une réaction 
nucléaire faisant intervenir des neutrons cosmiques et des noyaux d’azote 14 :
-  
- 
La proportion de carbone 
14 par rapport au carbone 12 est de l’ordre de 10–12.
 
- 
Il en est de même dans le dioxyde de 
carbone atmosphérique.  
- 
On fait l’hypothèse que cette 
proportion est à peu près constante à l’échelle de quelques dizaines milliers 
d’années.
- 
Tous les organismes vivants échangent 
du dioxyde de carbone avec l’atmosphère, soit directement, via la photosynthèse, 
soit indirectement via l’alimentation.  
- 
Les tissus fixent l’élément carbone.
- 
La proportion de carbone 14 par rapport 
au carbone 12 est la même que la proportion atmosphérique.  
- 
À leur mort, les organismes cessent de 
fixer l’élément carbone et le carbone 14 n’est plus régénéré.
- 
La quantité de carbone 14 présente dans 
les tissus diminue alors selon la loi de décroissance radioactive.
- 
Pour évaluer l’âge, il faut connaître :
- 
L’activité 
A0 
de 1 g de carbone issu de matière organique vivante et
- 
L’activité 
A de 1 g de carbone 
issu de l’objet à dater.
- 
On calcule le temps 
t écoulé à partir 
de la relation suivante :
- 
A (t) 
= A0 
. exp 
( – λ .
t)
- 
A (t) 
= A0 
e – λ . t
- 

- 
On peut calculer le temps écoulé en 
utilisant la demi-vie du noyau :
- 
 
 
- 

- 
La quantité de carbone 14 restant dans 
un échantillon est encore mesurable jusqu’à 50 000 ans environ.
3)- Médecine et radioprotection.
- 
Les expositions aux radiations 
radioactives sont de deux ordres :
- Les irradiations directes issues de sources extérieures au corps humain
-  (certaines roches granitiques qui 
contiennent du thorium 232, le radon 222 présent dans l’atmosphère, …les effets 
de la centrale de Tchernobyl).
- 
Les irradiations internes (iode 131 
radioactif qui se fixe dans la glande thyroïde : 
t1/2
= 8,02 j )
- 
La dose reçue par une personne irradiée 
détermine :
- 
La gravité des effets immédiats 
(rougeur de la peau, brûlures, ..)  
- 
La probabilité d’apparition des effets 
aléatoires (anomalies génétiques ou héréditaires, cancers, leucémies,…)
- 
Les particules 
α (alpha) sont 
directement ionisantes mais peu pénétrantes.
- 
Ce rayonnement a un 
pouvoir de pénétration très faible.  
- Il ne parcourt que quelques centimètres dans l’air.
-  Une feuille de papier ou les couches 
superficielles de la peau l’arrêtent.
- 
Les particules 
β (bêta) sont plus 
pénétrantes mais moins ionisantes que les particules 
α.
- 
Ce rayonnement ne peut 
parcourir que quelques mètres dans l’air.  
- 
Il est stoppé par une 
vitre ou une feuille d’aluminium.
- 
Les rayonnements 
X et 
γ ne sont pas 
directement ionisants, mais ils sont très pénétrants.  
- 
Ils parcourent dans 
l’air plusieurs centaines de mètres.
- 
Il faut des matériaux 
denses et épais comme le béton (environ 2 m) et le plomb (plus de 20 cm) pour 
les arrêter.
- 
Ils peuvent traverser jusqu’à 20 cm de 
plomb.  
- 
Par interaction avec les atomes des 
substances traversées, ils peuvent donner naissance à des électrons qui eux sont 
ionisants
- 
La quantité de rayonnements absorbés :
- 
Le gray (Gy) est l'unité qui permet de 
mesurer la quantité de rayonnements absorbés – ou dose absorbée – par un 
organisme ou un objet exposé aux rayonnements.  
- 
Le gray a remplacé le rad en 1986 : 1 
gray = 100 rads = 1 joule par kilo de matière irradiée.
| 
			QCM réalisé avec le 
			logiciel QUESTY 
			Pour 
			s’auto-évaluer 
			La 
			désintégration radioactive 
			La loi de 
			décroissance radioactive 
			
			Applications et radioprotection | 
| Exercices : énoncé avec correction Préparation à l'ECE : Le technétium 1)- Exercice 03 
		page 122 : Reconnaître les particules : 2)- Exercice 05 
		page 122 : Utiliser les lois de conservations. 3)- Exercice 07 
		page 122 : écrire une équation de réaction nucléaire. 4)- Exercice 09 
		page 122 : Déterminer un type de radioactivité. 5)- Exercice 11 
		page 123 : Utiliser le diagramme (Z,
		N). 6)- Exercice 13 
		page 123 : Déterminer un nombre de noyaux radioactifs. 7)- Exercice 15 
		page 123 : Calculer une durée. 8)- Exercice 17 
		page 124 : Déterminer une demi-vie. 9)- Exercice 19 
		page 124 : Utiliser une activité. 10)- Exercice 21 
		page 124 : Mesures de radioprotection pour une scintigraphie. 11)- Exercice 23 
		page 125 : La découverte d’un élément radioactif. 12)- Exercice 25 
		page 125 : Des galères grecques à Marseille. 13)- DS 01 : La découverte de la radioactivité artificielle et ses applications (60 min) : Exercice 32 page 128. 14)- DS 02 : 
		Datation à l’uranium 238 (40 min) : exercice 33 page 129 
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