| 
 | Modélisation macroscopique de l'évolution d'un système | 
| 
 | 
|  | 
| 2)- Influence de 
		la température. 
		 
		 
		 3)- Influence de 
		la concentration des réactifs. 
		 
		 b)- 
		Expérience : La dismutation de l’eau oxygénée | 
| III- Loi de vitesse 
		d’ordre 1. 2)- Reconnaître 
		une loi de vitesse d’ordre 1. | 
| 1)- Suivi cinétique d’une réaction chimique. 
		 
		 
		 
		QCM r 
		 Les facteurs cinétiques 
		 
		 | 
| Exercices : énoncé et corrcetion 
 Préparation à l’ECE : Étude d’un solvant : l’éthanoate d’éthyle 
 1)- Exercice 02 
		page 84 : Justifier une méthode expérimentale. 2)- Exercice 04 
		page 84 : Étudier l’influence d’un catalyseur. 3)- Exercice 05 
		page 85 : Exploiter des informations sur la catalyse. 4)- Exercice 06 
		page 85 : Déterminer un temps de demi-réaction. 5)- Exercice 08 
		page 85 : Déterminer une vitesse d’apparition. 6)- Exercice 10 
		page 86 :  Vérifier un ordre de 
		réaction. 7)- Exercice 12 
		page 86 : Déterminer la valeur d’une dérivée. 8)- Exercice 14 
		page 87 : Modélisation d’une courbe. 9)- Exercice 15 
		page 87 : L’eau de Javel. 10)- Exercice 19 
		page 87 : Analyse médicale. 11)- DS N° 01 : 
		Le parfum de poire (30 min)  : exercice 22 page 90. 12)- DS N° 02 : 
		Ordre d’une réaction (30 min) : Exercice 23 page 87. 13)- DS N° 03 : 
		Vitesse d’une réaction (30 min) : Exercice 24 page 91. | 
- 
L’étude de l’évolution 
temporelle de systèmes chimiques constitue la cinétique chimique.
- 
Certains paramètres 
agissent sur la rapidité d’évolution d’un système chimique.
- 
Ces paramètres sont 
appelés : les facteurs cinétiques de la réaction.
► 
Classification 
cinétique :
- 
À l’échelle humaine, 
on distingue trois catégories de transformations chimiques :
| Les 
			transformations quasi instantanées. 
			
			- 
			On dit que 
			la réaction est rapide. 
			
			- 
			Sa durée 
			est inférieure à la seconde. 
			
			- 
			On ne peut 
			pas observer l’évolution de la réaction à l’œil. 
			
			- 
			C’est le 
			cas de certaines réactions de précipitation. 
			
			- 
			La 
			formation du précipité se fait instantanément. | 
| Les transformations lentes. 
			
			- 
			Une 
			réaction est lente si sa durée est de l'ordre de quelques secondes à 
			plusieurs minutes. 
			
			- 
			
			 On 
			peut observer l'évolution de la réaction. | 
| Les transformations extrêmement lentes 
			ou infiniment lentes. 
			
			- 
			Une 
			réaction est infiniment lente si sa durée est de l'ordre de 
			plusieurs jours à plusieurs semaines. 
			
			- 
			On ne peut 
			pas observer l’évolution de la réaction à l’œil. | 
2)- 
Influence de la température.
a)- 
Oxydation des ions iodure par 
de peroxyde d’hydrogène en milieu acide.
► 
Expérience : 
  A l’instant t =
0, 0 
s,
A l’instant t =
0, 0 
s,  
| Dans un
			bécher de
			250 mL, on verse : 
			- 
			
			Un volume V3 = 100 mL d’une solution 
			d’iodure de potassium, C3 = 0,20 mol . L–1
   
			- 
			
			Un 
			volume V1 = 100 mL d’une solution d’eau 
			oxygénée, C1 = 5,6 × 10–2 mol . L–1.  
			- 
			
			On ajoute quelques gouttes 
			d’acide sulfurique concentré. | 
- 
Remarque :
- 
Le peroxyde 
d’oxygène 
H2O2 (aq) (eau oxygénée) est l’oxydant du couple : 
- 
H2O2 (aq) / 
H2O (ℓ) 
- 
Observations : 
- 
Au cours du temps, 
la solution contenue dans le bécher prend une teinte brun-orangé de plus en plus 
intense. 

- 
On peut observer 
l’évolution de la transformation grâce au changement de teinte de la solution. 
- 
Le changement de 
teinte est dû à la formation de diiode en milieu aqueux (pour simplifier).
- Autre couple qui intervient : I2 (aq) / I– (aq)
- L'ion iodure I– (aq) est le réducteur du couple I2 (aq) / I– (aq)
► 
Interprétation.
- 
Il se produit une 
réaction d’oxydoréduction entre les ions iodure et l’eau oxygénée en milieu 
acide. 
- 
Cette 
transformation est lente par rapport à l’échelle humaine. On peut suivre son 
évolution.
 Écrire l’équation de 
la réaction chimique.
 
Écrire l’équation de 
la réaction chimique.
| H2O2 
			(aq) | + 2 e– | + 2 H+ 
			(aq) | 
 | 2 H2O 
			(ℓ) |  | 
|  |  | 2 I– 
			(aq) | 
 | I2 
			(aq) | + 2 e– | 
| H2O2 
			(aq) | + 2 H+ 
			(aq) | + 2 I– 
			(aq) | → | 2 H2O 
			(ℓ) | + I2 
			(aq) | 
b)- 
Mise en évidence du rôle de 
la température des réactifs :
► 
Expérience 1 : 
Oxydation des ions iodure par de peroxyde d’hydrogène en milieu acide.
- 
On observe 
l’évolution de la coloration de la solution au cours du temps à différentes 
températures.
- 
Tableau : 
| Becher 1 | 
			Becher 2 | 
			Becher 3 | 
| 5 mL d’iodure 
			de potassium  0,10 mol . L–1 
			L | 5 mL d’iodure 
			de potassium  0,10 mol . L–1 | 5 mL d’iodure 
			de potassium  0,10 mol . L–1 | 
| 5 mL d’acide 
			sulfurique 
			 1 mol . L–1 | 5 mL d’acide 
			sulfurique 
			 1 mol . L–1 | 5 mL d’acide 
			sulfurique 
			 1 mol . L–1 | 
| 
			9 mL d’eau | 
			9 mL d’eau | 
			9 mL d’eau | 
| 
			+ glace
			θ = 0 ° C | 
			θ 
			= 20 ° C | 
			θ 
			= 40 ° C | 
| 
			Un certain 
			temps !!! | 
			
			1 min 45 s | 
			
			40 s | 
► 
Conclusion.
- 
La température d’un 
mélange réactionnel est un facteur cinétique. 
- 
L’avancement 
temporel d’une réaction augmente généralement avec la température.
- 
La vitesse de 
formation ou de disparition d'un corps augmente généralement avec la 
température.
c)- 
Utilisation de ce facteur 
cinétique.
► 
Accélération et 
déclenchement d’une réaction chimique.
- 
Certaines réactions, 
trop lentes à température ambiante, sont réalisées à température plus élevée, 
ainsi elles deviennent plus rapides.
- 
Pour accélérer la 
cuisson des aliments, on utilise des autocuiseurs.
- 
En augmentant la 
température, on diminue le temps de cuisson des aliments.
- 
Les mélanges 
comburant-combustible sont en général cinétiquement inertes à température 
ambiante :
- 
Pour initier la 
réaction, on utilise une allumette ou une étincelle entre les deux électrodes 
d’une bougie de moteur.
- 
C’est le point chaud 
qui déclenche la combustion.
► 
Ralentissement ou 
arrêt d’une réaction chimique.
- 
La trempe 
:
- 
Elle désigne le 
refroidissement brutal d’un milieu réactionnel pour le rendre cinétiquement 
inerte.
- 
On 
utilise ce procédé lors de dosages en séances de travaux pratiques pour arrêter 
la réaction à un instant donné 
t.
- 
Si le refroidissement 
est assez rapide, le système n’évolue plus et conserve la composition qu’il 
avait juste avant le refroidissement.
- 
D’autre part, pour 
ralentir les réactions indésirables, on place les aliments au réfrigérateur ou 
au congélateur.
3)- Influence de la concentration des réactifs.
a)- 
Expérience 2 : Dismutation de 
l’ion thiosulfate en milieu acide.
 Dans un bécher de 100 
mL, on verse :
 
Dans un bécher de 100 
mL, on verse :
- 
45 mL de thiosulfate 
de sodium de concentration C1 
= 0,13 mol / L,
- 
5 mL de solution 
d’acide chlorhydrique de concentration C2
= 0,10 mol / L.
- 
on 
observe la formation d’un précipité qui trouble peu à peu la solution.  
- 
La transformation est 
lente, on peut observer son évolution.
► 
Interprétation :
- 
 Le précipité obtenu 
est un précipité jaune de soufre.
- 
Couples mis en jeu :
S2O32–
(aq)
/ S 
(s) et  SO2 
(aq) / S2O32–
(aq) 
  Écrire 
l’équation de la réaction de dismutation.
 Écrire 
l’équation de la réaction de dismutation.
- 
On dit que l’ion 
thiosulfate se dismute car il apparaît dans deux couples différents en tant que 
réducteur dans un couple et oxydant dans l’autre couple.
| 
			
			( S2O32– (aq)  +  6 
			
			H 
			+(aq)
			+ 4
			e
			–
			
			  | 
| 
			 
			
			
			( 
			S
			
			2O32 
			– (aq)  + H
			2O
			(ℓ)  
			 | 
| 
			
			  2 
			S2O32– (aq)  + 4 
			
			H 
			+(aq)
			→  2
			S (s)  + 2 SO2 (aq)  + 2 
			
			H2O
			(ℓ) | 
- 
 La réaction de 
dismutation de l’ion thiosulfate en milieu acide est une transformation lente.
b)- 
Influence de la concentration 
des réactifs.
► 
Principe :
- 
On utilise la réaction 
précédente.
- 
En milieu acide, l’ion 
thiosulfate réagit lentement avec les ions hydrogène et donne un précipité de 
soufre qui reste en suspension.
- 
La solution devient 
peu à peu opaque. On utilise ce phénomène pour évaluer la vitesse moyenne de 
formation de soufre.
- On place, avant le début de l’expérience, sous le bécher, une feuille de papier portant une croix à l’encre noire.
-  On déclenche le chronomètre au moment où l’on mélange la solution 
de thiosulfate de sodium et l’acide chlorhydrique.
- 
On note la durée 
nécessaire 
Δt 
pour que la croix ne soit plus visible.
- 
Pour que l’épaisseur à 
travers laquelle on observe la croix soit toujours la même, on utilise des 
béchers identiques et des volumes de solutions identiques.
- 
On admet que la 
quantité de matière 
nd
de soufre nécessaire à la disparition du motif 
est la même dans toutes les expériences.
 Influence de la 
concentration de la solution en ions thiosulfate.
 
Influence de la 
concentration de la solution en ions thiosulfate.
- 
Dans un bécher de 100 
mL, on verse :  
- 
45 mL de thiosulfate 
de sodium de concentration 
C1.
- 
5 mL de solution 
d’acide chlorhydrique de concentration 
C2
= 0,10 mol / L.
- 
tableau :
| 
			C1 
			
			
			(mol / L) | 
			0,13 | 
			0,26 | 
			0,39 | 
| 
			
			Δt 
			(s) | 
			108 | 
			72 | 
			35 | 
 Influence de la 
concentration de la solution d’acide chlorhydrique.
 
Influence de la 
concentration de la solution d’acide chlorhydrique.
- 
Dans un bécher de 100 
mL, on verse :  
- 
45 mL de thiosulfate 
de sodium de concentration 
C1 
= 0,13 mol / L,
- 
5 mL de solution 
d’acide chlorhydrique de concentration 
C2
.
- 
tableau :
| 
			C1 
			(mol 
			/ L) | 
			0,10 | 
			0,20 | 
			0,30 | 
| 
			
			Δt 
			(s) | 
			1 
			min 30 s | 
			45 s | 
			22 
			s | 
► 
Conclusion :
- 
De façon générale,
- 
L’évolution d’un 
système chimique est d’autant plus rapide que les concentrations des réactifs 
sont élevées.
| Un catalyseur est une espèce chimique qui 
			accélère une réaction chimique. 
			Au cours de la 
			transformation, il est consommé puis régénéré. 
			En conséquence, 
			sa formule n’apparaît pas dans l’équation de la réaction. | 
b)- 
Expérience : La dismutation de l’eau oxygénée
► 
Étude de la solution 
d’eau oxygénée.   
 Eau oxygénée à 20 
volumes :
 
Eau oxygénée à 20 
volumes :  
- 
Le peroxyde 
d’hydrogène présent dans l’eau oxygénée n’est pas stable.
- 
Il est impliqué dans 
deux couples oxydant / réducteur :
- 
Couple 1 : 
H2O2 
(aq) / H2O 
(ℓ)  
- 
Couple 2 : 
O2 
(g) / H2O2 
(aq)  
- 
On peut envisager une 
réaction entre H2O2 
(aq) 
, oxydant du couple 1 et 
H2O2 
(aq) , réducteur du couple 2 :
- 
Cette 
réaction est appelée réaction de 
dismutation.  
- 
La transformation 
associée est spontanée mais très lente à la température ordinaire.
|  2  
H2O2 
(aq)  →  O2 
(g)  +  2  
H2O 
(ℓ)   | 
- 
Cette réaction est 
très lente.
- 
Si l’on verse de l’eau 
oxygénée dans un bécher, il n’est pas possible d’observer un dégagement de 
dioxygène.
► 
Étude de la solution 
d’eau oxygénée en présence, d’ions fer II, ions fer III et de platine.
 Bécher 
A : eau oxygénée 
seule.
 
Bécher 
A : eau oxygénée 
seule.
 Bécher 
B : eau oxygénée + 
solution aqueuse de sulfate de fer II
 
Bécher 
B : eau oxygénée + 
solution aqueuse de sulfate de fer II
 Bécher 
C : eau oxygénée + 
solution de chlorure de fer III
 
Bécher 
C : eau oxygénée + 
solution de chlorure de fer III
 Bécher 
D : eau oxygénée + 
fil de platine
 
Bécher 
D : eau oxygénée + 
fil de platine
► 
Observations :
- 
Dans le bécher 
A, pas d’évolution 
visible.
- 
Dans les autres 
béchers, on observe un dégagement intense de dioxygène.
On observe un dégagement gazeux de dioxygène
Apparition de bulles de dioxygène à la surface du fil de platine
ZOOM
► 
Conclusion
- 
Les ions fer II, les 
ions fer III et le platine accélèrent la réaction de dismutation du peroxyde 
d’hydrogène.
- Ce sont des catalyseurs de la réaction de dismutation du peroxyde d’hydrogène.
► 
La dismutation de 
l’eau oxygénée en présence d’ions fer III.
- 
Grâce à la présence du 
catalyseur, on remplace une étape lente par deux étapes rapides.
- 
Étape 1 : réaction 
entre l’eau oxygénée est les ions fer III. Réaction rapide :
| 
 
			 | 
			H2O2 
			(aq) | 
			 | 
			O2 
			(g) + 2 H+ (aq) + 2 e– | 
			 | 
| 
			2 ( | 
			Fe3+ 
			(aq) + e–  | 
			 | 
			Fe
			2+ 
			(aq) | 
			) | 
| 
			 | 
			
			H2O2 
			(aq) + 2 Fe3+ (aq)  | 
			→ | 
			2
			Fe2+ (aq) + O2 (g) + 
			2 H+ (aq) | 
			(1) | 
- 
 étape 
2 : réaction entre l’eau oxygénée et les ions fer II.
|  | 
			H2O2 
			(aq) + 2 H + (aq) + 2 e–  | 
 | 
			2 H2O 
			(ℓ) |  | 
| 2 ( | 
			Fe2+ 
			(aq) | 
 | 
			Fe
			3+ (aq) + e – | ) | 
|  | H2O2 
			(aq) + 2 Fe2+ (aq) + 2 H+ (aq) | 
			→ | 2 Fe3+ 
			(aq) + 2 H2O (ℓ) | 
			(2) | 
- 
 Bilan global de la 
réaction : Il faut combiner (1) et (2).
|  | H2O2 
			(aq) + 2 Fe3+ (aq)  | → | 2 Fe2+
			(aq) + O2 (g) + 2 H+ 
			(aq) | (1) | 
|  | H2O2 
			(aq) + 2 Fe2+ (aq) + 2 H+ (aq) | 
			→ | 2 Fe3+ 
			(aq) + 2 H2O (ℓ) | 
			(2) | 
|  | 
			H2O2 
			(aq)  +  H2O2 
			(aq) | 
			→ | 
			O2 
			(g) + 2 H2O (ℓ) |  | 
- 
Le catalyseur 
d’apparaît pas dans le bilan de la réaction.
c)- 
Caractéristiques d’un 
catalyseur.
- 
Un catalyseur est une 
espèce chimique qui accélère une réaction chimique.
- 
La formule du 
catalyseur n’apparaît pas dans l’équation de la réaction.
- 
Un catalyseur modifie 
la nature des étapes permettant de passer des réactifs aux produits.
- 
La réaction globale 
lente est remplacée par plusieurs réactions rapides.
► 
Catalyse homogène :
 
- La catalyse est dite homogène lorsque le catalyseur et le mélange réactionnel constituent une seule phase (forment un mélange homogène).
-  C’est le cas des gaz et des liquides 
miscibles.
- Exemples : dismutation de l’eau oxygénée en présence d’ions fer II ou d’ions fer III.
► 
Catalyse hétérogène :
- 
La catalyse est dite 
hétérogène lorsque le catalyseur et le milieu réactionnel se trouvent dans des 
phases différentes.
- 
Exemples :  
- 
Expérience de la lampe 
sans flamme (on utilise un fil de cuivre chauffé comme catalyseur)
|  |  | 
			Cu |  |  | 
| C2H5OH 
			 | 
			+ O2 | 
			→ | CH3CHO | 
			+ 2 H2O | 
| On utilise un fil de cuivre chauffé comme catalyseur Vapeur d'éthanol en présence de cuivre. Le fil de cuivre reste rouge orangé incandescent pendant l'expérience. | 
- 
Dismutation de l’eau 
oxygénée catalysée par un fil de platine.
|  |  | 
			Pt |  |  | 
| H2O2 (aq)  
			 | 
			+  
			H2O2 
			(aq) | 
			→ | O2 (g) | 
			+ 2  H2O (ℓ) | 
► 
Catalyse enzymatique :
- 
La catalyse est 
enzymatique lorsque le catalyseur est une enzyme.
- 
Les enzymes sont des 
catalyseurs biologiques qui permettent aux transformations chimiques nécessaires 
à la vie de s’effectuer à vitesse élevée.
- 
Les enzymes sont des 
protéines.
- 
Le nom d’une enzyme 
indique souvent la transformation mise en jeu :
- 
L’amylase transforme 
l’amidon en maltose.
- 
La saccharase catalyse 
l’hydrolyse du saccharose en glucose et fructose.
- 
Les réductases 
catalysent les réductions des groupes carbonyles, acides et esters.
- 
Les enzymes sont très 
utilisées dans l’industrie agroalimentaire :
- 
Fabrication du pain, 
préparation de boissons fermentées, conservation des aliments, …
- 
Exemple : l’hydrolyse 
de l’amidon au laboratoire : il faut travailler à température élevée et en 
milieu fortement acide.
5)- Autres facteurs cinétiques.
► 
L’éclairement :   
- 
Pour accélérer 
certaines réactions, on peut utiliser l’énergie lumineuse.
- 
L’éclairement d’un 
milieu réactionnel avec une radiation de longueur d’onde appropriée peut 
accélérer une réaction chimique.
- 
Exemple : la synthèse 
chlorophyllienne
- 
Les végétaux, grâce à 
leur chlorophylle et grâce à l’énergie solaire transforment le dioxyde de 
carbone CO2
atmosphérique en molécules organiques, le glucose :
|  | Lux E |  | 
| 
			6 CO2 (g) + 6 H2O 
			(ℓ)  | 
			
			→ | 
			
			C6
			H12O6 (aq) + 2 O2 
			(g) | 
|  |  | 
			 
			Glucose 
			 | 
- 
E 
= h . 
υ
- 
C’est la synthèse 
chlorophyllienne.  
► 
Le solvant :
- 
Le solvant peut être 
un facteur cinétique.
- 
Ainsi, certaines 
réactions chimiques sont plus rapides dans l’eau que dans l’éthanol.
- 
Exemple :
| (CH3)3
			COH | 
			+ 
			Cl– | 
			→ | 
			
			(CH3)3
			CCl | 
			+ 
			HO– | 
| 
			
			2-méthylpropan-2-ol | 
			
			Ion 
			
			chlorure |  | 
			
			2-chloro-2-méthylpropane | 
			
			Ion 
			
			hydroxyde | 
II-  
La vitesse d’évolution d’un système.
- 
Considérons la 
réaction naturelle suivante :
a . A 
+  b . B 
→ 
c . C 
+ 
d . D
- 
A 
et B sont 
les réactifs, 
C et 
D sont les produits 
et a, 
b, 
c et 
d sont les 
coefficients stœchiométriques.
- 
Pour connaître 
l'évolution d'une réaction chimique, il suffit de connaître à chaque instant la 
quantité de matière présente de l'une des espèces chimiques.
- 
Exemple : Considérons 
la réaction chimique suivante.  
- 
Au 
temps t 
= 0 s
| On mélange : 
			
			- 
			V1 = 100 mL d'une 
			solution de peroxodisulfate de potassium C1 
			= 0,05 mol . L–1 
			
			- 
			V2 = 100 mL d'une 
			solution de d'iodure de potassium C1 
			= 0,5 mol . L–1 | 
- 
Il se produit la 
réaction suivante :
| S2O82– 
			(aq) + 2 I– (aq) →  2  SO42– 
			(aq)  + I2 (aq) | 
- 
Tableau d’avancement :
| 
			Équation
			 | 
			S2O82–
			
			
			(aq)  | 
			+ 2
			I– (aq) | 
			→   
			  | 
			
			
			2 
			 SO42–
			
			
			(aq) | 
			+ I2 (aq) | |
| 
			État du  
			système 
			 | 
			Avancement 
			 
			 | 
			n 
			(S2O82–) 
			  | 
			n 
			(I–)  
			 | 
			  
			 
			   | 
			n 
			(SO42–)  
			 | 
			 n 
			
			
			
			(I2)  | 
| 
			État initial
			 
			(mol)  | 
			x = 
			0
			  | 
			n1
			 | 
			n2 
			
			 | 
			0,0  | 
			0,0   | |
| 
			Au cours  
			de la  
			transformation
			 | 
			x   | 
			n1
			
			- x  | 
			n2 
			– 2 
			x  | 
			2 x 
			
			 | 
			x   | |
| 
			État final  
			(mol)  | 
			x = xmax
			
			 | 
			n1
			
			– xmax
			 | 
			n2 
			– 
			2 
			xmax  | 
			2 xmax
			 | 
			xmax  | |
- 
x 
est lié à « l’avancement de la réaction » :  
- 
x 
≤ n1 et 2 
x ≤ 
n2
- 
Si par dosage, on 
détermine la quantité de matière x 
en diiode au temps t, 
on peut en déduire les quantités de matière des autres espèces présentes dans le 
milieu réactionnel.
- 
Si le 
mélange réactionnel a un volume constant 
V 
au cours de la réaction, on peut dans ce cas suivre l'évolution de la réaction 
en travaillant avec les concentrations.
- 
Au cours de la 
réaction, les produits se forment et les réactifs disparaissent.
► 
Vitesse d’apparition 
d’un produit ou de disparition d’un réactif :
- 
On suit l'évolution de 
la quantité de matière d'un produit au cours du temps : 
np = f 
(t).
- 
Ou on suit l’évolution 
de la quantité de matière d’un réactif au cours du temps : : 
nR = g 
(t)
► 
Vitesse 
moyenne d’apparition d'un produit P.
| 
			
			- 
			Par définition, la vitesse 
			moyenne d'apparition du produit P : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Cette 
			vitesse est un nombre positif et l'unité S.I : mol / s. - Elle est numériquement égale au coefficient directeur de la   droite passant 
			par les points M1 et M2 
			d'abscisses t1 et t2. 
			 | 
 | 
► 
Vitesse 
moyenne de disparition d'un réactif R.
| 
			
			- 
			Par 
			définition, la vitesse moyenne de disparition du réactif R : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Cette 
			vitesse est un nombre positif et l'unité S.I : mol / s. - Elle est numériquement égale à l'opposé du coefficient directeur   de la droite passant par les points M1 et M2 
			d'abscisses t1 et t2. 
			 | 
 | 
►  
Vitesse 
d'apparition d'un produit P.
| - La vitesse va(P) d’apparition du produit P à la date t1 est, par définition, la limite de la vitesse moyenne d'apparition   de ce même produit entre t1 et t2 quand
			t2 
			tend vers t1. 
			
			- 
			On écrit :
			  
			
			- 
			 - Cette limite est égale à la valeur prise par la dérivée de la   fonction np = f (t) 
			au temps t1. 
   
			
			- 
			On écrit :
			  
			
			- 
			
			 - Graphiquement : cette vitesse est numériquement égale à la valeur du coefficient directeur de la tangente T à la courbe   
			 np = f 
			(t) au point M1 
			d'abscisse t1. 
			 |  | 
► 
Vitesse 
de disparition d'un réactif R.
| - La vitesse vd (R) de disparition du réactif R à la date t1 est, par définition, la limite de la vitesse moyenne de disparition   de ce même réactif entre t1 
			et t2 
			quand t2 
			tend vers t1. 
			
			- 
			On écrit :
			  
			
			- 
			 - Cette limite est égale à l'opposé de la valeur prise par la   dérivée de la fonction nR = g (t) 
			au temps t1.   
			
			- 
			On écrit :
			  
			
			-  - Graphiquement : cette vitesse est numériquement égale à l'opposé de la valeur du coefficient directeur de la tangente T   à la 
			courbe 
			 nR = g 
			(t) au 
			point M1 
			d'abscisse t1. 
			 | 
 | 
- Si le 
mélange réactionnel a un volume constant 
V 
au cours de la réaction, on peut dans ce cas suivre l'évolution de la réaction 
en travaillant avec les concentrations :  
- Dans 
le cas d’un produit de la réaction :
- 
nP 
= [P] 
. V avec 
V 
=cte.
- 
 
 
- 
On 
définit alors la vitesse volumique d’apparition du produit 
P 
en faisant intervenir la concentration :
- 
 
 
- 
Dans ce 
cas l’unité de vitesse volumique : mol .L–1 
. min–1
► 
Vitesse volumique 
d’apparition d’un produit P :
- 
La 
vitesse volumique d’apparition 
vapp (P)ti d’un 
produit P 
à l’instant ti 
est assimilée au taux de variation de sa concentration [P] 
entre les instants proches 
ti et
ti+1 :
- 
 
 
- 
Lorsque 
l’on fait tendre Δt → 0,  
- 
Le taux 
de variation de la concentration [P] 
tend vers le nombre dérivé de [P] 
à l’instant considéré.
► 
Vitesse volumique 
d’apparition d’un produit P :
| - La vitesse vapp (P)t d’apparition ,d’un produit P, est égale 
  à la dérivée par rapport au temps de sa concentration : 
-  
 | 
 
► 
Remarque :
- 
À 
l’instant t1, 
la vitesse vapp 
(P)t1 est 
aussi égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe [P] 
= f (t) 
donnant l’évolution de la concentration du produit 
P 
en fonction du temps 
t.
- 
Représentation 
graphique :
- 
On peut aussi définir 
la vitesse de disparition d’un réactif dans un volume constant.
- 
Comme 
on veut que cette grandeur soit positive, on la définit comme l’opposé du taux 
de variation de la concentration [R].
► 
Vitesse volumique de 
disparition d’un réactif R :
- 
La 
vitesse volumique de disparition 
vdisp 
(R)ti d’un 
réactif R 
à l’instant ti 
est assimilée à l’opposé du taux de variation de sa concentration [R] 
entre les instants proches 
ti et
ti+1 :
- 
 
 
- 
Lorsque 
l’on fait tendre Δt → 0,  
- 
Le taux 
de variation de la concentration [R] 
tend vers l’opposé du 
nombre dérivé de [R] à l’instant considéré.
► 
Vitesse volumique de 
disparition d’un réactif R :
| - La vitesse vdisp (R)t de disparition, d’un réactif R, est égale 
  à l’opposé de la dérivée par rapport au temps de sa concentration : 
- 
 | 
► 
Remarque :
- 
À 
l’instant t1, 
la vitesse vdisp 
(R)t1 est 
aussi égale à l’opposé du coefficient directeur de la tangente à la courbe [R] 
= f (t) 
donnant l’évolution de la concentration du réactif 
R 
en fonction du temps 
t.
- 
Représentation 
graphique :
► 
Vitesse volumique et 
unités :
- 
La 
vitesse volumique peut s’exprimer en mol . L–1 
. s–1
- 
On peut 
utiliser aussi : mol . L–1 
. min–1
| - Le temps de demi-réaction t1/2 d’un système chimique 
			est la durée au bout de 
			laquelle la moitié du réactif limitant a été consommé. | 
- 
À la 
date t 
= 0, la concentration initiale du réactif 
A 
est [A]0.
- 
Le 
temps de demi-réaction t1/2 
est la date pour laquelle :  
- 

- 
Détermination 
graphique :
► 
Remarque 1 :
- 
Le 
temps de demi-réaction t1/2
 dépend 
en général de la concentration initiale du réactif 
A.
- 
Le 
temps de demi-réaction t1/2 
n'est pas caractéristique de la substance 
A.
- 
Le 
temps de demi-réaction t1/2 
permet d’évaluer la durée nécessaire à l’achèvement de la transformation 
chimique étudiée.
| 
- 
L’expérience montre qu’un système siège d’une réaction caractérisée  | 
► 
Remarque 2 :
- 
On peut 
déterminer t1/2 
à partir de l’évolution de la concentration d’un produit 
P 
au cours du temps :
- 
Le 
temps de demi-réaction t1/2 
est la date pour laquelle :  
- 
 
 
- 
Détermination 
graphique :  
3)- Méthode de suivi cinétique.
- 
Le 
suivi cinétique d’une réaction consiste à déterminer expérimentalement la 
relation existant entre la quantité de matière (ou la concentration) d’un 
réactif R 
ou d’un produit P 
et le temps t.
- 
Le but 
est la détermination expérimentale de : 
nR 
= f 
( t) ou [R] 
= g 
(t).
- 
Pour ce faire :
- 
On peut mesurer une 
grandeur physique comme :
- 
l’absorbance, la 
conductivité, la pression ou le volume,…  
- 
grâce à un capteur.
- 
On peut réaliser des 
titrages successifs de l’une des espèces, en prélevant toujours le même volume 
du mélange réactionnel à différentes dates.
- 
Dans ce cas :
- 
On 
prélève un échantillon de volume 
V du mélange réactionnel ;
- 
On 
réalise la trempe avec dilution à différentes dates 
t, 
pour stopper la réaction ;
- 
On détermine la 
concentration d’une espèce chimique présente par titrage.
III-  
Loi de vitesse d’ordre 1.
- 
Considérons la 
réaction chimique suivante :
a A 
+ b B 
→ c C +
d D
| Une réaction chimique est d’ordre 1 par rapport au réactif 
			A,
			 si lorsque le 
			réactif B est en large excès,  les vitesses 
			volumiques de disparition des réactifs  ou 
			d’apparition des produits sont proportionnelles à la  concentration 
			[A]t de 
			l’espèce A au cours du temps : Ainsi, on peut 
			écrire : 
 | 
► 
Exemple : La 
dismutation de l’eau oxygénée :
- 
Équation de la 
réaction :
|  2  
H2O2 
(aq)  →  O2 
(g)  +  2  
H2O 
(ℓ)   | 
- 
Cette réaction est 
d’ordre 1 par rapport au peroxyde d’hydrogène.
- 
On peut donc écrire :
- 
Cas 
d’un réactif R :
- 

- 
Cas 
d’un produit P :
- 

- 
Remarque : 
k1 et
k2 
sont des constantes positives.
2)- Reconnaître une loi de vitesse d’ordre 1.
- 
Considérons la 
réaction chimique suivante :
a A 
+ b B 
→ c C +
d D
- 
Lorsque 
le réactif B est en large excès, il existe 
plusieurs méthodes pour vérifier que cette réaction est d’ordre 1 par rapport au 
réactif A :
► 
Méthode 1 :
- 
Il faut 
vérifier que le temps de demi-réaction 
t1/2 
est indépendant de la concentration initiale [A]0 
de l’espèce A.
► 
Méthode 2 :
- 
Il faut vérifier que 
les vitesses volumiques de disparition des réactifs ou d’apparition des produits 
sont proportionnelles à la 
concentration [A]t 
de l’espèce A 
au cours du temps.
► 
Méthode 3 :
- 
Il faut 
vérifier que l’évolution de la concentration [A]t 
de l’espèce A 
au cours du temps obéit à une loi exponentielle du type :
- 
[A]t 
= [A]0 
. exp 
(- k . 
t)
- 
[A]t 
= [A]0 
. 
e 
- 
k 
. 
t
► 
La fonction 
exponentielle :
- 
C’est 
la fonction f (x), 
notée 
ex telle 
que :
- 
f 
(0) = 1 et f’ 
(x) = 
f (x)
- 
C’est 
la fonction réciproque de la fonction logarithme népérien, notée 
ln
x,
- 
Relation : ln (ex) = 
x
- 
Représentation 
graphique de ex :

► 
Remarques :
- 
Influence de la concentration initiale [A]0 
de l’espèce 
A :
- 
[A1]0 
> [A2]0 
> [A3]0

- 
On 
remarque que le temps de demi-réaction 
t1/2 
est le même.
| 
- 
Lorsque 
la réaction suit la loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au réactif 
A, 
 | 
► 
Autre caractéristique 
du temps de demi-réaction t1/2 :
- 
Représentation graphique de [A]t 
= f (t)
 
 
- 
On remarque que, au 
bout du temps :  
- 
1
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
A a été divisée par 21.
- 
2
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
A a été divisée par 22.
- 
3
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
A a été divisée par 23.
- 
n
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
A a été divisée par 2n.
- 
Ceci 
est caractéristique d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par 
rapport au réactif A.
- 
Cas d’un produit :
- 
Représentation graphique de [P]t 
= g 
(t)
- 
On remarque que  :
 
- 
Entre 
0 
et
1
t1/2, 
la concentration de l’espèce P a augmenté de [P]max 
/ 21.
- 
Entre 
1
t1/2 
et 
2
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
P a augmenté de [P]max 
/ 22.
- 
Entre 
2
t1/2 
et 
3
t1/2, 
la concentration de l’espèce 
P a augmenté de [P]max 
/ 23.
- 
Ceci est 
caractéristique d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par rapport 
au produit  P.
► 
Conclusion :
| - Au cours d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au réactif A, la concentration [A] du réactif limitant est divisée par 2n pour une durée écoulée égale à n t1/2, 
			  car elle obéit à une loi exponentielle du type   | 
3)- Évolution de la vitesse volumique au cours du temps.
- 
La vitesse volumique 
d’apparition d’un réactif ou de disparition d’un produit diminue au cours du 
temps.
- 
Exemple de graphe :
 
-  Les courbes [P] 
= f (t) 
et [R] 
= g (t) 
tendent vers une asymptote horizontale et le 
coefficient directeur de la tangente à la courbe tend vers zéro.
- 
La vitesse d’une 
transformation chimique est maximale à l’instant initial.
- 
Elle décroît ensuite 
et s’annule lorsque la réaction est terminée.
- 
Les réactifs sont 
consommés au fur et à mesure que la réaction se poursuit.
- 
Comme la concentration 
des réactifs est un facteur cinétique, la diminution de la concentration des 
réactifs entraîne la diminution de la vitesse.
- 
Elle 
s’annule si le réactif limitant à totalement disparue.
- 
Soit la réaction suivante :
a A + 
b B → 
c C + 
d D
- 
On considère que la réaction chimique est d’ordre 
1 par rapport au réactif A et que le réactif 
B est en large excès.
- En conséquence, on peut écrire la relation suivante 
pour le réactif A :
- 

- La grandeur k représente la 
constante de la vitesse.
- 
On en déduit la relation :
- 
[A]t 
= [A]0 .
exp (-
k . 
t)
- 
ou
- 
[A]t 
= [A]0 .
e
- 
k 
. 
t
- 
On peut utiliser la relation liant à la fonction 
logarithme népérien et la fonction exponentielle :
- 
La fonction exponentielle est la fonction inverse 
de la fonction logarithme népérien :
| 
			
			y = ex | 
			<=> | 
			x 
			= ln y | 
| 
			x 
			€ R |  | 
			y € R*+ | 
- 
e0 
= 1 et ln (ex) 
= x
- 
ln ([A]t 
= [A]0 .
e
- 
k 
. 
t) = ln ([A]0) 
+ ln (e
- 
k 
. 
t)
- 
ln ([A]t 
= ln ([A]0) –
k .
t 
- 
La fonction ln ([A]) = 
f (t)
 est une fonction affine du type :
-  f (ln ([A]) 
= a . 
t +
b
- 
La grandeur
a, coefficient directeur la droite 
obtenue, représente l’opposée de la constante de la vitesse
k.
-  k = –
a
- 
La grandeur
b , ordonnée à l’origine, représente 
le logarithme népérien de la valeur de la concentration de l’espèce
A à l’instant initial.
-  [A]0 =
b
- 
Exploitation d’une représentation graphique :
►   
Exemple : ln (C) 
= f (t)
| 
- 
On considère une réaction chimique qui est 
d’ordre 1 par rapport à l’espèce chimique de concentration
C. -  On détermine, au cours du temps la concentration
C de cette espèce chimique. 
- 
On obtient la représentation graphique suivante. -  À partir de cette représentation graphique, on peut déterminer : 
- 
La constante
k de la réaction, -  La concentration initiale de l’espèce chimique
C0, 
  
- 
Le temps de demi-réaction
t1/2. | 
- Tableau de valeurs :
| t 
			(h) | 
			C  mmol,L-1 | 
			ln (C) | 
| 0 | 
			100 | 
			4,61 | 
| 1 | 
			85 | 
			4,44 | 
| 2 | 
			75 | 
			4,32 | 
| 3 | 
			66 | 
			4,19 | 
| 4 | 
			57 | 
			4,04 | 
| 5 | 
			48 | 
			3,87 | 
| 6 | 
			42 | 
			3,74 | 
| 7 | 
			36 | 
			3,58 | 
- 
Exploitation de la courbe : ln (C) 
= f (t) :
- 
Détermination de la valeur de la constante de la 
vitesse k :
 
 
- 
Détermination de la valeur de la concentration 
initiale C0 :
-  ln (C0) =
b ≈ 4,61
- 
C0 
(mmol . L–1) = exp (b) ≈ 
exp (4,61)
-  C0 (mmol . L–1) ≈ 1,00 × 102 
- Cette valeur est bien en accord avec celle donnée dans le tableau.
- 
Temps de demi-réaction :
-  On peut écrire la relation suivante :
- 

- À la date t = 0, la concentration initiale du réactif est 
C0.
- 
Le temps de demi-réaction 
t1/2 
est la date pour laquelle :  
 
 
- 

- Application numérique :
- 
 (ceci en 
gardant en mémoire les résultats intermédiaires)
 (ceci en 
gardant en mémoire les résultats intermédiaires)
-  Relation à retenir :
- 
Pour une réaction d’ordre 1 par rapport au 
réactif A :
 
 
- 
 
 
1)- Suivi cinétique d’une réaction chimique (Expoitation avec Latis-Pro).
| 
		QCM r 
		 Les facteurs cinétiques 
			 
			 | 
| 
 Préparation à l’ECE : Étude d’un solvant : l’éthanoate d’éthyle 
 1)- Exercice 02 
		page 84 : Justifier une méthode expérimentale. 2)- Exercice 04 
		page 84 : Étudier l’influence d’un catalyseur. 3)- Exercice 05 
		page 85 : Exploiter des informations sur la catalyse. 4)- Exercice 06 
		page 85 : Déterminer un temps de demi-réaction. 5)- Exercice 08 
		page 85 : Déterminer une vitesse d’apparition. 6)- Exercice 10 
		page 86 :  Vérifier un ordre de 
		réaction. 7)- Exercice 12 
		page 86 : Déterminer la valeur d’une dérivée. 8)- Exercice 14 
		page 87 : Modélisation d’une courbe. 9)- Exercice 15 
		page 87 : L’eau de Javel. 10)- Exercice 19 
		page 87 : Analyse médicale. 11)- DS N° 01 : 
		Le parfum de poire (30 min)  : exercice 22 page 90. 12)- DS N° 02 : 
		Ordre d’une réaction (30 min) : Exercice 23 page 87. 13)- DS N° 03 : 
		Vitesse d’une réaction (30 min) : Exercice 24 page 91. | 
| 
 |