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Étude de la décomposition d’un antiseptique
Influence des différents facteurs sur la corrosion des
gouttières. |
Influence des différents facteurs sur la corrosion des gouttières.
ÉNONCÉ
-
Les précipitations sont naturellement
acides en raison du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. - Par ailleurs, la combustion des matières fossiles (charbon, pétrole et gaz) produit du dioxyde de soufre et des oxydes d’azote qui
s’associent à l’humidité de l’air pour libérer de l’acide sulfurique et
de l’acide nitrique. - Ces acides sont ensuite transportés loin de leur source avant d’être précipités par les pluies, le brouillard, la neige ou sous forme de dépôts secs. - Très souvent, les pluies s’écoulant des toits sont recueillies par
des gouttières métalliques, constituées en zinc.
-
Le zinc est un métal qui réagit avec le
milieu acide selon la réaction d’équation : Zn (s) + 2 H3O+
(aq) →
Zn2+ (aq) + H2 (g) + 2 H2O
(ℓ)
I-
Influence de la concentration en ions oxonium.
-
On réalise les trois expériences
suivantes. - Pour chacune des expériences 1,2 et 3, on à tracé sur la figure 3 ci-dessous les trois courbes (a), (ab) et (c) représentant l’avancement
de la réaction lors des 50 premières minutes. - Associer à chacune des courbes de la figure 3 le numéro de l’expérience 1,2 ou 3 correspondante.
- Justifier.
II-
Influence de la forme du zinc.
-
On réalise trois nouvelles expériences : Avec de la poudre de zinc ;
-
Avec de la grenaille de zinc fraîchement
fabriquée ; Avec de la grenaille de zinc de fabrication ancienne.
-
On trace les courbes
x = f (t)
pour les trois expériences et on obtient la figure 4.
1)- À partir des courbes obtenues lors des expériences 4 et 5, indiquer quelle est l’influence de la surface de zinc en contact avec la solution sur la durée de la réaction.
2)- En milieu humide, le zinc se couvre d’une mince couche de carbonate de zinc qui lui donne un aspect patiné. À
partir des courbes obtenues, indiquer quelle est l’influence de cette
couche de carbonate de zinc sur la durée de la réaction.
III-
Influence de la température. - On reprend l’expérience 4 que l’on réalise cette fois à 40 ° C (expérience 7) puis à 10 ° C (expérience 8). Tracer les graphes x =
f (t) pour les
expériences 7 et 8 sur la figure 4. |
Étude
de la décomposition d’un antiseptique
I- Étude de A = f
([I2]) : Courbe d’étalonnage.
1)- Introduction.
2)- Courbe d’étalonnage du spectrophotomètre
a)-
Relation entre A et [I2] :
-
Les
points sont sensiblement alignés la droite moyenne passe par l’origine.
-
Les
grandeurs
A
et [I2] sont
proportionnelles :
-
C’est la loi de Beer-Lambert :
-
Pour les solutions colorées suffisamment
diluées : A =
k .
[I2]
b)-
Valeur du coefficient de proportionnalité
k :
-
Détermination graphique de la grandeur
k.
-
La grandeur
k =
a coefficient directeur de la
droite tracée.
-
-
A
= 2,5 ×
102
[I2]
II- Étude
cinétique d’une transformation mettant en jeu l’eau oxygénée et libérant
du diiode.
1)- Évolution de l’absorbance au cours du
temps :
-
A
= f (t)
-
Courbe obtenue avec
Latis-Pro :
-
Courbe obtenue avec
Excel :
-
L’absorbance est une fonction croissante
du temps.
-
Au départ l’augmentation est importante,
puis cette augmentation diminue au cours du temps.
-
Cette augmentation s’annule en fin de
réaction.
-
On obtient une asymptote horizontale.
2)- Concentration en diiode au temps t =
2 min.
-
À partir du tableau de valeurs :
-
Au temps t = 2 min,
A2min = 0,84
-
Or :
A = 2,5
×
102
[I2]
-
3)- Courbe [I2] = f (t) :
-
On peut réaliser une modélisation :
-
[I2] ≈
5,937 × 10–3
(1 –
exp(– t / 2,427))
4)- Étude théorique :
a)-
Tableau d’avancement de la réaction :
-
Mélange réactionnel : Résumé de l’énoncé
-
Acide sulfurique concentré :
V = 5,0 mL (ce réactif est en
excès)
-
Solution d’iodure de potassium :
c2 = 5,0
×
10–2 mol . L–1 et V2
= 9,0 mL
-
n2 = c2
×
V2
-
Solution d’eau oxygénée :
c1 =
c0 / 10 = 0,089 mol . L–1 et
V1 = 1,0 mL
-
n1
= c1
×
V1
-
Volume du mélange réactionnel :
-
Vtot
= V +
V1 + V2
= 15 mL
-
Tableau d’avancement :
b)-
Réactif limitant :
-
Hypothèse 1 : on considère que
H2O2
est le réactif limitant.
-
Alors : n1
– xmax = 0=> c1
× V1
– x1f = 0
-
x1max
= c1
× V1
= 0,089
× 1,0
×
10–3 mol
-
x1max
≈ 8,9
× 10–5
mol
-
Hypothèse 2 : on considère que
I–
est
le réactif limitant.
-
Alors : n2
– 2 x2max = 0 => c2
× V2
– 2 x2max = 0
-
x2max
= c2
× V2
/ 2 = 5,0
×
10–2
× 9,0 ×
10–3 / 2
-
x2max
≈ 2,25
× 10–4
mol
≈ 2,3
× 10–4
mol
-
L’avancement maximal est égal à la plus
petite des deux valeurs :
-
xmax
= x1f
≈ 8,9
× 10–5
mol < x2max
≈ 2,3
× 10–4 mol
-
Le réactif
limitant est l’eau oxygénée. L’ion iodure est en excès.
c)-
Avancement maximal :
-
xmax
≈ 8,9
× 10–5
mol
5)- Étude expérimentale :
a)-
Expression de l’avancement x de la
réaction en fonction de [I2]
-
Tableau d’avancement : d’après le tableau
d’avancement :
-
En conséquence :
xf = n (I2)
-
Avec :
n (I2)
= [I2] .
Vtot
-
xf
(t)=
n (I2) = [I2]
. Vtot
b)-
Avancement final à t = 4 min :
-
xf
(t) =
n (I2)t
= [I2]t
. Vtot
-
xf
(4min) = n (I2)t=4min = [I2]t=4min
. Vtot
-
xf
(4min) = 4,80
× 10–3
× 15 ×
10–3
-
xf
(4min) = 7,20
× 10–6
mol
c)-
Avancement final à partir du tableau de
valeurs :
-
xf
≈ 8,88
×
10–5 mol
d)-
Courbe x = f (t)
6)- Avancement maximal et avancement final :
-
xmax
≈ 8,9
×
10–5 mol
-
xf
≈ 8,88
×
10–5 mol
-
En conséquence : xmax
≈
xf
-
On peut considérer que la réaction est
totale.
7)- Durée de la réaction :
-
Δtréaction
≈
13 min
-
La réaction est lente.
8)- Temps de demi-réaction :
-
Le temps de demi-réaction
t1/2 est la durée au bout de laquelle l’avancement
x est égal à la moitié de
l’avancement final.
-
On considère qu’une réaction est terminée
si 5 t1/2 <
Δtréaction
< 10 t1/2 8,5 min <
Δtréaction
< 17 min |
I-
Influence de la concentration : La concentration des réactifs
est un facteur cinétique.
-
La vitesse d’une réaction chimique
augmente avec la concentration des réactifs.
-
La durée d’une réaction chimique diminue
lorsque la concentration des réactifs augmente.
-
Courbe (a)
→
Expérience 1 (25 ° C ; 0,50 mol / L)
-
Courbe (b)
→
Expérience 3 (25 ° C ; 0,40 mol / L)
-
Courbe (c)
→
Expérience 2 (25 ° C ; 0,25 mol / L)
II- Influence de
la forme du zinc.
1)- Expérience 4
et 5 et courbes correspondantes :
-
Le zinc en poudre est plus finement
divisé que la grenaille de zinc.
-
Plus le zinc est finement divisé, plus la
surface de contact du zinc est importante.
-
Plus le zinc est finement divisé plus la
réaction est rapide.
-
La courbe de l’expérience 4 évolue plus
vite que la courbe de l’expérience 5.
-
Pour un réactif solide, la surface de
contact est un facteur cinétique.
-
Plus la surface de contact est grande et
plus la réaction est rapide.
-
La durée de la réaction diminue lorsque
la surface de zinc en contact avec la solution augmente.
2)- Influence de la couche de carbonate de zinc
sur la durée de la réaction.
-
Expérience 6 :
-
On remarque que le système chimique
n’évolue pratiquement pas à notre échelle.
-
La présence de la fine couche de
carbonate de zinc permet d’augmenter considérablement la durée de
réaction.
-
Cette couche protège le zinc de l’attaque
des pluies acides.
III- Influence de
la température.
-
Expérience 7 : 40 ° C
-
Expérience 8 : 10 ° C
-
Expérience 4 : 25 ° C
-
La température est un facteur cinétique.
-
De façon générale la durée d’une réaction
chimique diminue lorsque la température augmente. - De façon générale, la vitesse d’une réaction chimique augmente lorsque la température augmente. |
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