| 
 | 
		Diffraction et interférences | 
| 
 | 
|  | 
| 1)- Conditions d’observation et 
		caractéristiques. a)- 
		Cas des ondes mécaniques : mise en évidence du phénomène : c)- 
		En résumé : le phénomène de diffraction. | 
| 
		III- Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques. | 
| 
		 
		QCM r 
		 Diffraction Interférences Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques 
		 | 
| Exercices : énoncé avec correction 
 1)- Exercice 07 
		page 378 : Calculer un angle caractéristique. 2)- Exercice 11 
		page 379 : Reconnaître des ondes. 3)- Exercice 13 
		page 379 : Connaître le phénomène d’interférences. 4)- Exercice 14 
		page 379 : Déterminer la position d’une frange. 5)- Exercice 15 
		page 379 : Identifier une expression. 6)- Exercice 17 
		page 380 : Calculer une longueur d’onde. 7)- Exercice 21 
		page 381 : Pointeur laser. 8)- Exercice 28 
		page 383 : Lecteur de disque optique Blu-ray. 9)- DS N° 01 : 
		Observation d’une exoplanète (20 min) : Exercice 29 page 384. 10)- DS N° 02 : 
		Les fentes de Young (30 min : Exercice 30 page 385. 11)- Préparation à 
		ECE : Phénomène créé par une fente étroite. | 
| 
		
		QCM r Diffraction Interférences Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques 
		 | 
1)- Conditions d’observation et caractéristiques.
a)- 
Cas des ondes mécaniques : 
mise en évidence du phénomène :
► 
Expérience :  
- 
On produit des ondes 
rectilignes grâce à la cuve à onde et on observe ce qui se passe lorsque ces 
ondes rectilignes rencontrent une ouverture.
- 
Lorsque l’ouverture 
est grande, les ondes rectilignes sont peu affectées lors du passage de 
celle-ci.
 
  

- 
Lorsque l’ouverture 
devient plus petite, on observe une modification de l’onde rectiligne après le 
passage de l’ouverture.
 

- 
On passe d’une onde 
rectiligne à une onde circulaire. L’onde perd de sa directivité
- 
On a mis en évidence 
le phénomène de diffraction.  
- 
Ce phénomène est 
caractéristique des ondes.  
- 
L’onde qui arrive sur l’ouverture est 
appelée, onde incidente et l’onde après l’ouverture est appelée onde diffractée.
- 
Au cours du phénomène 
de diffraction, l’onde perd sa directivité.
► 
Expérience :
► 
Observations :  
- 
Lorsque la fente est 
large, environ 2 mm, le faisceau laser n’est pratiquement pas modifié.  
- 
On diminue la largeur 
de la fente.
- 
Lorsque la largeur de 
la fente est inférieure à 1 mm, on observe sur l’écran un étalement du faisceau 
laser perpendiculairement à la fente.  
- 
Cet étalement de la 
lumière est appelé figure de diffraction.
- 
Elle est constituée 
d’une tache centrale et de taches secondaires situées symétriquement par rapport 
à la tache centrale.
- 
La tache centrale est 
très lumineuse et deux fois plus large que les autres taches.  
- 
La luminosité diminue 
très vite lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale de diffraction.
- 
La fente a diffracté 
la lumière dans une direction perpendiculaire à celle de la fente.  
- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est petite.
c)- 
En résumé : le phénomène de 
diffraction.
| 
- 
Le phénomène de 
diffraction, changement de direction de propagation d’une onde,  | 
- 
L’onde diffractée a 
même fréquence et même longueur d’onde que l’onde incidente (dans le cas d’un 
milieu homogène).
- 
Pour une longueur 
d’onde donnée, le phénomène de diffraction est d’autant plus marqué que la 
dimension de l’ouverture ou de l’obstacle est plus petite.
d)- 
Angle 
caractéristique de diffraction 
θ.
► 
Figure de diffraction 
d’une onde mécanique et angle caractéristique 
θ :

- 
L’importance du 
phénomène peut être mesurée à l’aide de l’angle caractéristique de diffraction
θ.
► 
Figure de diffraction 
d’ondes lumineuse monochromatique : Écart 
angulaire θ :
- 
L’écart angulaire est 
l’angle sous lequel est vue la moitié de la tache centrale depuis l’objet 
diffractant.  
- 
C’est le demi-diamètre 
angulaire de la tache centrale.
- 
Schéma :  

- 
F : 
milieu de la fente.  
- 
O : 
milieu de la tache centrale.  
- 
M : 
milieu de la première extinction.  
- 
L : 
largeur de la tache centrale de diffraction.
- 
D 
>> L : 
D est très 
grand devant OM.
| Lorsqu’un faisceau parallèle de lumière de longueur d’onde λ traverse une fente de largeur a, 
		l’écart angulaire θ, 
entre le centre de la tache centrale et la première extinction est donné par la 
relation suivante :   | 
| 
		 | |
| θ | 
		
		Écart angulaire en radian (rad) | 
| 
		
		λ | 
		
		Longueur d’onde en mètre (m) | 
| 
		
		a | 
		
		Largeur de l’ouverture rectangulaire | 
- 
Si le rapport 
 est 
petit, on peut faire l’approximation suivante :
 est 
petit, on peut faire l’approximation suivante :
- 
sin
θ 
≈ θ 
(rad) :
- 
la relation s’écrit 
alors :
| 
		 | |
| θ | 
		
		Écart angulaire en radian (rad) | 
| 
		
		λ | 
		
		Longueur d’onde en mètre (m) | 
| 
		
		a | 
		
		Largeur de l’ouverture rectangulaire | 
- 
Cette relation permet 
de déterminer expérimentalement la longueur d’onde 
λ de la lumière 
d’un faisceau connaissant la largeur de la fente.
- 
Dans le cas ou 
D >> L 
(largeur de la 
tache centrale), on peut 
déterminer la relation donnant la largeur de la tache centrale 
L 
en fonction de la longueur d’onde λ 
et de la largeur a 
de la fente.  
- 
On fait 
l’approximation des petits angles.
- 
 
 
► 
Cas d’une ouverture 
circulaire :

- Figure de diffraction :

			
			- 
			Dans le cas d’une ouverture 
			circulaire, la figure de diffraction obtenue a la symétrie de 
			révolution :  
			
			- 
			Elle se compose d’anneaux 
			alternativement sombres et brillants, entourant une tache centrale
			beaucoup plus brillante, qui porte le nom de tâche d’Airy.
			
			- 
			La luminosité des anneaux brillants 
			diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la tâche centrale.
			
			- 
			Ce phénomène se produit lorsque 
			l’ouverture par laquelle la lumière passe est de petite taille 
			et du 
			même ordre de grandeur que la longueur d’onde de la radiation.
			
			- 
			L’ouverture a diffracté la lumière du 
			laser.
- 
Pour 
les ondes lumineuses, dans le cas d’une ouverture circulaire de diamètre 
d 
et de rapport  
 petit :
 petit :
- 
 
 
2)- Situations de diffraction.
- 
Le phénomène de 
diffraction peut s’observer aussi bien avec les ondes électromagnétiques qu’avec 
les ondes mécaniques.
- 
C’est grâce au 
phénomène de diffraction que l’on a mis en évidence le caractère ondulatoire de 
la lumière.
- 
Le phénomène de 
diffraction intervient dans de nombreuses situations physiques :
- 
La lecture optique ;
- 
La cristallographie ;
- 
L’astronomie ;
- 
L’acoustique …
► 
Les disques optiques 
du commerce :
| Format | 
			CD | 
			DVD | 
			BD | 
| 
			Longueur d’onde 
			(nm) | 
			780 | 
			650 | 
			405 | 
| 
			Ouverture 
			numérique NA | 
			0,45 | 
			0,60 | 
			0,85 | 
| 
			Écartement des 
			lignes (μm) | 
			1,6 | 
			0,74 | 
			0,32 | 
| 
			Taille minimale 
			d’un creux (nm) | 
			126 | 
			105 | 
			65,3 | 
| 
			Capacité de 
			stockage (Gio) | 
			0,75 | 
			4,4 | 
			23 | 
- 
Les disques Blu-ray 
(BD) concurrencent les disques CD et DVD car leur capacité de stockage est plus 
importante.
- 
Schématisation de la 
surface de trois types de disques optiques.
► 
Augmentation de la 
capacité de stockage :
- 
Schéma du dispositif :
 
 
- 
D 
est le diamètre du faisceau laser.
- 
d 
est le diamètre du spot sur le disque,
- 
f 
est la distance focale de la lentille convergente,
- 
a est l'angle du cône lumineux 
émergent de la lentille.
- 
Le diamètre 
d du spot du 
faisceau laser dépend de la longueur d’onde λ 
de la radiation et de l’ouverture numérique (NA) 
qui dépend de l’émetteur laser.
► 
L’ouverture 
numérique :  
- 
L’ouverture numérique (NA : Numerical Aperture) est 
définie par la relation suivante :
- 
 
 
► 
Le diamètre du spot 
laser
- 
Du fait du phénomène 
de diffraction, le spot du laser ne sera pas ponctuel mais aura la forme d'un 
disque de diamètre d.
| Le diamètre d du spot laser sur le disque optique est proportionnel à la longueur d’onde λ de la radiation 
		 et inversement proportionnel à l’ouverture numérique, 
NA, qui dépend de 
l’émetteur laser. 
 | 
► 
Augmentation de la 
densité de données sur un disque :
- 
Pour augmenter la 
capacité de stockage, il faut allonger la longueur de la piste.
- 
Cela revient à 
resserrer la spirale si l’on veut garder la même taille du disque.
- 
Il faut diminuer la 
largeur des creux et des plats.
- 
Pour une lecture 
correcte, le spot du faisceau laser doit être le plus étroit possibles pour ne 
pas intercepter deux lignes contigües de creux et de plats.
- 
La diminution de la 
longueur d’onde λ 
de la radiation et l’augmentation de l’ouverture numérique 
NA de l’émetteur 
laser permettent de diminuer le diamètre du spot laser.
- 
Mais, le phénomène de 
diffraction impose, pour une radiation de longueur d’onde donnée, un diamètre 
minimal du faisceau.
- 
La capacité de 
stockage des disques optiques est donc limitée.
- 
On peut calculer le 
diamètre d 
du spot du faisceau laser correspondant à chaque format.
| Format | 
			CD | 
			DVD | 
			BD | 
| 
			Longueur d’onde
			λ (nm) | 
			780 | 
			650 | 
			405 | 
| 
			Ouverture 
			numérique NA | 
			0,45 | 
			0,60 | 
			0,85 | 
| 
			Taille minimale 
			d’un creux (nm) | 
			126 | 
			105 | 
			65,3 | 
| 
			Capacité de 
			stockage (Gio) | 
			0,75 | 
			4,4 | 
			23 | 
| 
			Écartement des 
			lignes (μm) | 
			1,6 | 
			0,74 | 
			0,32 | 
| 
			Diamètre
			d du spot laser (μm) | 
			2,1  | 
			1,3 | 
			0,58 | 
► 
Exemple cas du CD :
 
- 
L’écartement des 
lignes est e 
= 1,6 μm et le diamètre du spot laser est d 
= 2,1 μm
- 
Bien que 
e < 
d, le faisceau 
laser étant centré sur une ligne, il n’éclaire pas les autres lignes situées à 
côté.
- 
Schéma de la 
situation :
 
 
Dans cette situation, 
le faisceau n’éclaire qu’une ligne à la fois.
► 
En Astronomie :
- 
La monture des 
objectifs diffracte la lumière reçue ;
- 
Pour une bonne 
résolution, il faut augmenter leur diamètre.
► 
Principe de la cuve à 
ondes :
- 
Une cuve à onde permet 
de visualiser la propagation d’ondes progressives à la surface d’un liquide 
(l’eau).

Une source crée une vibration (une pointe dans le cas 
présent).
- 
Le système est éclairé 
par une lampe à lumière stroboscopique.
- 
On ajuste la fréquence 
de la lumière à celle de l’onde.
- 
La lumière traverse la 
surface du liquide et se réfléchit sur un miroir qui projette l’image sur un 
écran dépoli.
- 
Les vibrations 
périodiques de la pointe S créent des ondes circulaires périodiques et 
concentriques qui se propagent à la surface de l’eau
- 
L’état vibratoire d’un 
point de la surface de l’eau est appelé phase.
► 
Expérience avec une 
pointe :
 
 
- 
Les zones sombres de 
l’image correspondent aux crêtes de l’onde (traits pleins)
- 
Les zones 
brillantes 
de l’image correspondent aux creux de l’onde (pointillés).
- 
Schéma : Vue de 
profil et vue de dessus

► 
Expérience avec deux 
pointes :
- 
Une fourche munie de 
deux pointes est fixée à l’extrémité d’un vibreur.  
- 
Les 
pointes S1 
et S2 
ont ainsi la même fréquence et constituent deux sources cohérentes. 
 
- 
Elles font naître à la 
surface de l’eau des ondes circulaires.
- 
Il en résulte la 
propagation de deux ondes progressives circulaires qui se superposent.
- 
On obtient une figure 
d’interférences.
- 
Photos du phénomène :
  


- 
Lorsque les deux ondes 
interfèrent, les signaux correspondant à chacune des ondes s’additionnent.
- 
Les zones sombres de 
l’image correspondent aux crêtes (traits pleins)
- 
Les zones brillantes 
de l’image correspondent aux creux (pointillés).
- 
Schéma :  

- 
L’état d’un point 
donné dépend de l’état vibratoire de chaque onde en ce point.
- 
C’est le phénomène 
d’interférences à deux ondes.
- 
On distingue deux 
situations remarquables : 
- 
Les 
ondes sont en opposition de phase (intersection d’un trait plein et d’un 
pointillé) : on dit que l’interférence est 
destructive :
- 
Schéma :

https://physique-chimie.ac-normandie.fr/spip.php?article173

- 
La 
courbe rouge 
représente les variations de l’onde 
issue de S1 
au cours du temps.
- 
La 
courbe bleue
représente les variations 
de l’onde issue de 
S2 au cours du temps.
- 
La 
courbe jaune 
représente les variations de la 
superposition des deux ondes au point 
M.
- 
Les 
ondes sont en phase (intersection de deux traits pleins ou de deux pointillés) : 
on dit que l’interférence est 
constructive.
- 
Schéma :

https://physique-chimie.ac-normandie.fr/spip.php?article173
 
  

- 
Pour 
obtenir des interférences, les sources doivent être 
cohérentes 
et de même nature.
- 
Elles doivent être de 
même fréquence (synchrones) et présenter un déphasage constant.
- 
Les sources, qui 
émettent ces ondes, sont des sources ponctuelles en phase.
3)- Interférences constructives et destructives.
- 
À la surface de l’eau, 
les interférences constructives correspondent à la superposition de deux ondes 
en phase, c’est-à-dire d’élongations toutes les deux extrémales (maximales ou 
minimales).
- 
Lorsque deux ondes 
interfèrent, les signaux correspondant à chacune des ondes s’additionnent.
- 
En un 
point M,
- 
il y a
interférences 
constructives si l’amplitude 
du signal résultant en ce point est 
maximale.
- 
Il y a
interférences 
destructives si l’amplitude 
du signal résultant en ce point est 
minimale.
► 
Différence de distance 
et différence de marche :
- 
Schéma 
de la situation : Au point 
M :

- 
Pour 
arriver au point M, les ondes issues de 
S1 
et S2 
ne parcourent pas la même distance :
- 
La différence de 
distance se note :  
- 
δ 
= d2 
– d1
- 
On 
l’appelle aussi différence de marche.
- 
Si
δ 
= k 
. λ,
- 
Les 
deux ondes arrivent au point 
M en phase et elles ajoutent leurs 
effets.
- 
L’interférence est constructive.
► 
Remarque :  
- 
La 
courbe rouge
n’apparaît pas car elle se situe au-dessous de 
la 
courbe bleue.
- 
Les deux courbes ont 
la même amplitude, la même période.
- 
La 
courbe bleue
cache la 
courbe rouge.
- 
Schéma 
de la situation au point 
M’ :

- 
Si, 

- 
Les deux ondes 
arrivent au point M’ 
en opposition de phase et elles annulent leurs effets.  
- 
L’interférence est destructive.  

► 
Remarque :
- 
On remarque bien que 
les courbes 
rouge 
et 
bleue 
sont en opposition de phase.
- 
Quand l’une est 
maximale, l’autre est minimale et inversement.
4)- Cas de deux signaux sinusoïdaux :
- 
Un 
signal sinusoïdal est caractérisé par sa période 
T, 
son amplitude A 
et sa phase à l’origine 
φ.
- 
On peut donner 
l’expression de ce signal sous la forme suivante :
- 

- 
Considérons que S1 
et S2 
soient deux sources synchrones en phase qui émettent des ondes de même nature 
dans un milieu homogène.

- 
Expression du signal au point 
M atteint par l’onde issue de 
S1 
à l’instant t :
- 

- 
Expression du signal au point 
M atteint par l’onde issue de 
S2 
à l’instant t :
-  
- 
La 
grandeur τ 
représente le retard pris par l’onde issue de 
S2 
par rapport à celle issue de S1 
du fait de la différence de distances 
δ 
(différence de marche) parcourues par les deux ondes pour atteindre le point
M.
- 
Au 
point M, 
on observe la superposition de deux signaux sinusoïdaux :
- 
 
 
► 
Si 
δ = 
k . 
λ :
- 
On 
note : c la célérité de l’onde, 
λ 
sa longueur d’onde, 
T sa période.
- 
La 
grandeur τ 
représente le retard pris par l’onde issue de 
S2 
par rapport à celle issue de S1.
- 
C’est 
la durée du parcours de 
δ.
- 

- 
Signal 
résultant au point M :
- 

- 
Les deux signaux sont 
en phase et ajoutent leurs effets :
► 
Si  
- 
Dans ce cas :  
- 
Signal 
résultant au point M :
- 

- 
Les deux signaux 
arrivent au point M 
en opposition de phase et elles annulent leurs effets.
- 
On peut faire la 
simulation avec le tableur Excel :
- 
On a mis des 
amplitudes différentes pour les deux ondes pour que le phénomène de 
superposition des deux ondes soit plus visible.
- 
Il ne faut pas oublier 
qu’il y a un amortissement des deux ondes lors de leur déplacement.
- 
L’amortissement est 
plus grand pour celle qui parcourt la plus grande distance.
| 
 
		 k 
= 0 | 
| 
 k 
= ½ | 
| 
		 k 
= 1 | 
| 
		 k 
= 1 + ½ | 
III- 
Les interférences de deux 
ondes lumineuses monochromatiques.
| 
			 | 
| La tache centrale de diffraction est striée de fines bandes rectilignes rouges, parallèles, équidistantes.  
			 | 
- 
Pour observer une 
figure d’interférences avec de la lumière, il faut éclairer les deux fentes avec 
une unique source de lumière monochromatique.
- 
Dans le 
cas présent, on utilise la lumière rouge de longueur d’onde dans le vide 
λ0 
= 632,8 nm émise par un laser (laser hélium-néon : 
He–Ne).
- 
Le laser émet une 
lumière cohérente et monochromatique.
- 
Au phénomène de 
diffraction se superpose le phénomène d’interférence.  
- 
Les deux fentes 
étroites se comportent comme des sources lumineuses synchrones et en phase.
- 
L’ensemble des franges 
alternativement brillantes (rouges) et sombres constitue des franges 
d’interférences.
- 
Elles sont parallèles 
entre elles et parallèles aux deux fentes d’Young
- 
La distance entre deux 
franges sombres ou brillantes (rouges) est la même. 
- 
On l’appelle 
l’interfrange, noté i.
2)- Différence de chemin optique.
- 
Schéma de la 
situation :

- 
Les 
deux ondes lumineuses de longueur d’onde 
λ0 
= 632,8 nm émises par les sources secondaires 
S1 
et S2 
se superposent au point 
P de l’écran.
- 
L’onde 
lumineuse, issue de S1, 
a parcourue la distance S1P.
- 
L’onde 
lumineuse, issue de S2, 
a parcourue la distance S2P.
- 
Les deux ondes ne 
parcourent pas la même distance :
- 
La différence de 
distances :
- 
S2H 
= S2P 
– S1P 
- 
On 
l’appelle aussi la différence de marche :
- 
δ 
= S2H = 
S2P 
– S1P 
► 
Différence de marche 
et différence de chemin optique :
- 
On 
définit le chemin optique 
L comme le produit de l’indice 
n 
de réfraction du milieu de propagation par la distance 
e 
parcourue par le rayon lumineux dans le milieu :
- 
L 
= n 
. e 
- 
Le 
chemin optique pour l’onde lumineuse issue de 
S1 
:
- 
 L1 
= n . 
S1P
- 
Le 
chemin optique pour l’onde lumineuse issue de 
S2 
:
- 
 L2 
= n . 
S2P
- 
La 
différence de chemin optique 
ΔL entre les deux ondes est donnée par 
la relation :
- 
ΔL 
= n 
. δ = 
n 
. S2H = 
n 
. (S2P – 
S1P) 
► 
Interférences 
constructives et destructives :
- 
Interférences constructives :
- 
Si
ΔL 
= k 
. λ0 
avec k 
€ ℤ
- 
Les 
ondes arrivent en phase au point 
P.  
- 
Les interférences sont 
constructives.  
- 
On observe une frange 
brillante.
- 
Interférences destructives :
- 
Si 
 avec
k 
€ ℤ
 avec
k 
€ ℤ
- 
Les 
ondes arrivent en opposition de phase au point 
P.
 
- 
Les interférences sont 
destructives.
- 
On observe une frange 
sombre.
► 
Remarque :
- 
La 
longueur d’onde λ d’une radiation lumineuse 
dépend du milieu de propagation.
- 
Alors 
que la période T et de ce fait la fréquence
f 
ne dépendent pas du milieu de propagation :
- 
Une 
onde de longueur d’onde λ0 
dans le vide a une longueur d’onde 
 dans 
un milieu d’indice n.
 dans 
un milieu d’indice n.
- 
Dans le cas où les 
ondes lumineuses se déplacent dans l’air :
- 
On fait 
intervenir l’indice de réfraction de l’air : 
n 
= 1,00
- 
Dans ce cas, on peut 
écrire :
- 
ΔL 
= n 
. δ = 
n 
. S2H = 
n 
. (S2P – 
S1P) 
- 
ΔL 
= δ 
= S2H 
= (S2P – 
S1P) 
- 
Lors 
d’interférences lumineuses, l’interfrange, notée 
i, 
est la distance séparant deux franges brillantes consécutives ou deux franges 
sombres consécutives.
- 
i 
= xk+1 
–xk
- 
Schéma de la 
situation :
 

- 
Différence de chemin 
optique :
- 
ΔL 
= n 
. δ = 
n 
. S2H = 
n 
. (S2P – 
S1P) 
- 

- 

- 
Étude de l’expression 
suivante :
- 
On se 
place dans le cas ou : 
D >> 
b et 
D 
>> xk
- 
L’expression 
 :
 :  
- 
On pose :  
- 
La 
grandeur ε 
est une grandeur qui est petite devant 1 :
- 
On utilise 
l’approximation suivante :
- 

- 
On applique cette 
approximation à l’expression suivante :
- 

- 
En 
appliquant le même principe à l’expression de 
S1P, on obtient :
- 
 
 
- 
Or :
- 
ΔL 
= n 
. δ = 
n 
. S2H = 
n 
. (S2P – 
S1P)
- 
Dans le 
cas ou D >> 
b, 
l’expression de la différence de chemin optique est donnée par la relation :
-  
- 
En réduisant, on 
obtient :
- 
 
 
- 
En conclusion :
- 
La 
différence de chemin optique 
ΔLk au 
point P 
d’abscisse xk 
est donnée par expression suivante :
- 
 
 
- 
Expression de 
l’interfrange :
- 
i 
= xk+1 
–xk
- 
Prenons le cas de deux 
franges brillantes consécutives :
- 
ΔLk 
= n 
.  k 
. λ0 
et  
- 
ΔLk+1 
= n 
. (k +
1) . 
λ0 et
 
- 

- 
L’interfrange i est donnée par la relation 
suivante :
| 
 | |
| 
			i | Interfrange en 
			mètre (m) | 
| 
			λ0 | Longueur 
			d’onde de la radiation dans le vide en mètre (m) | 
| 
			D | Distance des 
			sources lumineuses à l’écran en mètre (m) | 
| 
			b | Distance entre 
			les deux sources lumineuses en mètre (m) | 
- 
Schéma :  
 

1)- Diffraction et interférences :
- 
Détermination du 
diamètre d’un cheveu :
- 
Étude de la 
diffraction :


| 
		
		QCM r Diffraction et Interférences Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques 
		 | 
| Exercices : énoncé avec correction 
 Préparation à l'ECE. 1)- Exercice 07 
		page 378 : Calculer un angle caractéristique. 2)- Exercice 11 
		page 379 : Reconnaître des ondes. 3)- Exercice 13 
		page 379 : Connaître le phénomène d’interférences. 4)- Exercice 14 
		page 379 : Déterminer la position d’une frange. 5)- Exercice 15 
		page 379 : Identifier une expression. 6)- Exercice 17 
		page 380 : Calculer une longueur d’onde. 7)- Exercice 21 
		page 381 : Pointeur laser. 8)- Exercice 28 
		page 383 : Lecteur de disque optique Blu-ray. 9)- DS N° 01 : 
		Observation d’une exoplanète (20 min) : Exercice 29 page 384. 10)- DS N° 02 : 
		Les fentes de Young (30 min : Exercice 30 page 385. 11)- Préparation à 
		ECE : Phénomène créé par une fente étroite. | 
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