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| DS N° 01 : Solubiliser l’aspirine (35 min) : DS N° 02 : Choisir une pile bouton (15 min) 
		Préparation à l'ECE : 
		L’apparition du sulfure d’argent Ag2S 
		(s)  
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| DS N° 01 : Solubiliser l’aspirine (35 min) : Formulation de l'aspirine Synthèse d'un solide Aspirine : Formule brute : C9H8O4, 
 
		 
		 
		 1. Taux d’avancement final τ et caractère total ou non de la transformation. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		L’équation de la réaction (1) : dissolution de l’aspirine HA (s) 
		
	
		
		 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Température : 25 ° C 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Comprimé d’aspirine : m =  500 mg 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Volume de la solution : V = 
		25 mL 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Quantité de matière d’aspirine à l’état final en solution: 
		
		- 
		
		
		
		
		
		naq,f (HA) = 
		4,58 × 10–4 mol 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Tableau d’avancement de la réaction : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Quantité de matière d’aspirine solide à l’état initial : 
 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Tableau d’avancement :  
 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Avancement maximal :  
		
		- 
		
		
		
		
		
		xmax = ns,i 
		(HA)  ≈ 2,78 mmol =
		 2,78 × 10–3 mol 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Avancement final : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		naq,f (HA) =
		xff - Quantité de matière d'aspirine solide restante ns,f (HA) à l'état final : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		ns,f (HA) = ns,i (HA) 
		– xf 
		
		- 
		
		
		
		
		
		ns,f (HA) ≈ 2,78 – 0,458 
		
		- 
		
		
		
		
		
		ns,f (HA) ≈ 2,32 mmol 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Taux d’avancement final τ de la réaction de dissolution : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Le taux d’avancement final d’une réaction, noté
		τ  (tau), 
		
		
		est le quotient de l’avancement final par l’avancement maximal : 
 
		
		- 
		 
		
		- 
		
		
		
		
		
		La transformation n’est pas totale :
		τ < 1 
		2. 
		
		Quotient de réaction et constante d’équilibre : 
		
		a. 
		
		Expression et calcul du quotient de réaction Qr1 à 
		l’état final. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Qr1 = [HA]f 
		
		- 
		
		
		
		
		
		 
		
		b. 
		
		Valeur de  la constante 
		d’équilibre K1 à 25 ° C. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		À l’état final, l’équilibre chimique est atteint : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		K1 =
		Qr1 ≈ 1,8 × 10–2. 
		
		c. 
		
		Liste des espèces présentes dans le système.  
		
		- 
		
		
		
		
		
		HA (s) et HA (aq) et 
		le solvant H2O (ℓ) 
		 
		► 
		
		
		
		
		
		Remarque : 
		
		- 
		
		
		
		
		
		En solution aqueuse, il se produit aussi la réaction acide-base 
		suivante : HA (aq) + H2O (ℓ)
		  
		
		- 
		
		
		
		
		
		Pour le moment, on néglige l’influence de cette réaction. 
		
		3. 
		
		Équation, notée (2), de la réaction acide-base. HA (aq) + HO– (aq)
		→ A– (aq) + H2O 
		(ℓ)  (2) et HA (s) 
		
	
		
		 
		
		4. 
		
		Quotient de réaction : 
		
		a. 
		
		Évolution quotient de réaction Qr1 lors de l’ajout de 
		la solution d’hydroxyde de sodium. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Lors de l’ajout de la solution d’hydroxyde de sodium, l’acide 
		acétylsalicylique
		
		réagit avec les ions hydroxyde HO– 
		(aq). 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Ceci entraîne la dissolution de l’aspirine solide HA (s)  
		
		- 
		
		
		
		
		
		On déplace l’équilibre de la réaction (1) dans le sens direct. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Lorsque toute l’aspirine solide a disparue, la concentration en HA  
		(aq) diminue
		
		ainsi que la quotient de réaction 
		Qr1 de la réaction (1). 
		
		b. 
		
		Sens d’évolution du système (1) 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Comme le quotient de réaction Qr1  
		de la réaction (1) diminue, il devient inférieur
		à la constante d’équilibre K de cette réaction. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Quand  Qr1 
		< K. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Le système évolue spontanément dans le sens direct de l’écriture de la 
		réaction. 
 
 5. Caractère total ou non de la dissolution de l’aspirine en milieu basique. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		À la suite de l’ajout de la solution d’hydroxyde de sodium,
		tout l’acide acétylsalicylique 
		s’est dissous. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		En conséquence, la réaction (1) devient totale. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Ceci est lié au fait que l’on élimine HA (aq) au fur et à mesure 
		qu’il se forme grâce à la réaction (2). HA (aq) + HO– (aq)
		→ A– (aq) + H2O 
		(ℓ)  (2) - La réaction (2) étant totale, elle permet de déplacer l’équilibre de la réaction (1) dans le sens direct et 
		de la rendre totale 
		si l’on verse suffisamment de solution d’hydroxyde 
		de sodium. 
		
		6. 
		
		Interprétation de l’observation. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Lorsque l’on ajoute de l’acide chlorhydrique,  
		
		- 
		
		
		
		
		
		Il se produit la réaction acido-basique suivante : A– (aq) + H3O+ 
		(aq) 
		
	
		
		 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Cette réaction entraîne l’augmentation de la concentration en HA 
		(aq) dans la solution. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Elle entraîne donc l’augmentation du quotient de réaction de la réaction (1),
		Qr1. 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Quand Qr1 >
		K, le système évolue 
		spontanément dans le sens inverse 
		de l’écriture de la réaction. 
 
 
		
		- 
		
		
		
		
		
		Ceci entraîne la précipitation de l’aspirine.  | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| DS N° 02 : Choisir une pile bouton (15 min) 1. Identification des deux couples oxydant / réducteur intervenant dans la pile alcaline. 
		
		- 
		
		
		Équations des réactions électrochimiques aux électrodes de la pile 
		alcaline : ZnO (s) + H2O (ℓ) + 2
		e– → Zn (s) + 2 HO– (aq) MnO2 (s) + H2O 
		(ℓ) + 1 e– → MnO2H (s) + 
		HO– (aq) 
		
		- 
		
		
		Les couples oxydant / réducteur : 
		
		- 
		
		
		ZnO 
		(s) / Zn (s) 
		
		- 
		
		
		MnO2 
		(s) / MnO2H 
		(s) 
		
		- 
		
		
		Les différentes espèces chimiques 
		
		- 
		
		
		MnO2H 
		(s) ou MnO(OH) (s) :  - L’hydroxyde d’oxyde de manganèse (manganite) est une espèce minérale composée  d'oxyde hydroxylé de manganèse de formule
		MnO(OH) (s) (écriture qui met en évidence 
		
		l’ion hydroxyde
		HO– présent dans 
		le cristal). 
		
		- 
		
		
		MnO2 
		(s) : Le dioxyde de manganèse. 
		
		- 
		
		
		Comme le dioxyde de manganèse n’est pas conducteur, on utilise un 
		mélange de 
		dioxyde de manganèse et de carbone en poudre (graphite). 
		
		- 
		
		
		La pile alcaline, zinc-dioxyde de manganèse (Zn-MnO2), 
		est le modèle le plus courant. 
		
		- 
		
		
		On l'appelle pile alcaline par abus de langage.  
		
		- 
		
		
		Son nom est lié au fait que l'on plonge les électrodes de zinc et 
		d'oxyde de manganèse 
		dans une solution gélifiée de potasse (hydroxyde de 
		potassium : solution alcaline). 
		
		- 
		
		
		La solution d’hydroxyde de potassium (potasse) contient des ions 
		potassium K+ (aq) 
		et des ions hydroxyde HO– 
		(aq). 
		
		- 
		
		
		Schéma de la pile bouton : 
 
		
		
		2. 
		
		
		Pile alcaline bouton : 
		
		- 
		
		
		Les constituants de la pile alcaline bouton ne doivent pas être en 
		contact. 
		
		- 
		
		
		Ainsi le transfert spontanée des électrons est indirect. 
		
		- 
		
		
		On peut alors transformer de l’énergie chimique en énergie électrique. 
		
		
		3. 
		
		
		Équation de la réaction de fonctionnement de la pile. 
		
		- 
		
		
		Schéma simplifié de la pile : 
 
		
		- 
		
		
		Branchement du voltmètre : 
		
		- 
		
		
		La borne COM d’un voltmètre 
		est reliée à l’électrode de carbone (C + MnO2) 
		
		- 
		
		
		La borne VDC est 
		reliée  à l’électrode de zinc (Zn). 
		
		- 
		
		
		Comme la tension mesurée U est négative (U = – 1,5 
		V) 
		
		- 
		
		
		L’électrode de carbone (C + MnO2) 
		constitue la borne positive de la pile. 
		
		- 
		
		
		L’électrode de zinc (Zn) constitue la borne négative de la pile. 
		
		- 
		
		
		Les électrons circule, dans le circuit électrique, de l’électrode de 
		zinc 
		vers l’électrode de carbone (C + MnO2). 
		
		- 
		
		
		Les électrons qui partent de l’électrode de zinc sont libérés par la 
		réaction suivante : Zn (s) + 2 HO– (aq) → ZnO 
		(s) + H2O (ℓ) + 2 e– 
		
		- 
		
		
		Les électrons qui arrivent à la borne de carbone (C 
		+ MnO2) sont consommés par la réaction suivante : MnO2 (s) + H2O 
		(ℓ) + 1 e– → MnO2H (s) + 
		HO– (aq) 
		
		- 
		
		
		Lorsque la pile débite du courant électrique, des réactions chimiques se 
		produisent 
		au niveau des électrodes. 
		
		- 
		
		
		Le bilan des réactions chimiques (réactions électrochimiques) qui se 
		produisent à 
		chacune des électrodes de la pile donne l’équation de la 
		réaction chimique :  
		
		- 
		
		
		Équation de la réaction : 
 4. Capacité électrique de la pile alcaline : 
		
		- 
		
		
		Lors du fonctionnement de la pile, il se produit la réaction suivante : 
 
		
		- 
		
		
		Les réactifs sont : le zinc métal,
		Zn (s) et le dioxyde de 
		manganèse solide MnO2 
		(s). 
		
		- 
		
		
		Quantités de matière des réactifs : 
		
		- 
		
		
		Quantité de matière n1 de zinc : 
 
		
		- 
		
		
		Quantité de matière n2 de dioxyde de manganèse : 
 
		
		- 
		
		
		Recherche du réactif limitant : on considère que la réaction est 
		totale : 
		
		- 
		
		
		Tableau d’avancement réduit de la réaction : 
 
		 
 
		
		- 
		
		Valeur de l’avancement maximal : 
		xmax 
		
		- 
		
		
		Comme, on est en présence de deux réactifs, on peut émettre deux 
		hypothèses. 
		
		- 
		
		
		Hypothèse 1 : 
		On considère que le réactif limitant est
		Zn (s) : 
		
		- 
		
		
		1,53 
		– xmax1 = 0  => 
		xmax1 ≈ 1,53 mmol 
		
		- 
		
		
		Hypothèse 2 : 
		On considère que le réactif limitant est
		MnO2 (s) : 
		
		- 
		
		
		3,45 – 
		2 xmax2
		=> xmax2 ≈ 1,73 mmol 
		
		- 
		
		
		Le réactif limitant est le zinc, Zn 
		(s)  
		
		- 
		
		
		xmax
		= xmax1 
		≈ 1,53 mmol < 
		 xmax2
		 
		► 
		
		
		
		Capacité électrique d’une pile : 
		
		- 
		
		
		La capacité électrique d’une pile est la charge électrique maximale
		Qmax 
		que la pile 
		peut débiter durant sa durée de vie. 
 
		► 
		
		
		
		Remarque : 
		
		- 
		
		
		La quantité maximale n (e–)max 
		d’électrons échangés se détermine à partir 
		de la quantité du
		réactif limitant. 
		
		- 
		
		
		Il faut utiliser la demi-équation électronique relative au couple
		ZnO (s)
		 /
		Zn (s) 
 
		
		- 
		
		
		En conséquence : n (e–)max 
		= 2 xmax 
		
		- 
		
		
		Qmax 
		= n (e–)max .
		NA . 
		e 
		
		- 
		
		
		Qmax 
		= 2 xmax .
		NA . e 
		
		- 
		
		
		Qmax 
		= 2 × 1,53 × 10–3 × 6,02 × 1023 × 1,60 × 10–19 
		(mol . mol–1 . C) 
		
		- 
		
		
		Qmax 
		≈ 2,947 × 102 C 
		
		- 
		
		
		Qmax 
		≈ 295 C 
		
		
		5. 
		
		
		Énergie  électrique stockée pour 
		« 1 g de pile alcaline ». 
		
		- 
		
		
		Tableau : 
 6. Pile au lithium : a. Rôle du lithium dans la pile au lithium. 
		
		- 
		
		
		Configuration électronique d’un atome de lithium : 1s2 
		2s1.  
		
		- 
		
		
		Il appartient à la première colonne de la classification périodique. 
		
		- 
		
		
		Il a tendance à céder un électron pour obtenir la configuration 
		électronique 
		du gaz rare qui le précède (l’hélium :
		He). 
		
		- 
		
		
		C’est le réducteur du couple Li+ 
		(aq) / Li (s). 
 b. Élément pouvant remplacer le lithium : 
		
		- 
		
		
		Tableau réduit : 
		
		- 
		
		
		On peut remplacer l’élément lithium par l’élément sodium ou potassium.  
		
		- 
		
		
		Ils appartiennent à la même famille : les métaux alcalins  
		
		- 
		
		
		Éléments de la première colonne de la classification périodique. 
		
		
		7. 
		
		
		Les piles au lithium sont les piles boutons les plus utilisées. 
		
		- 
		
		
		Tableau comparatif : 
 
		
		- 
		
		
		Les piles au lithium ont l’énergie par unité de masse la plus élevée. 
		
		- 
		
		
		Elles possèdent une grande capacité électrique.  
		
		- 
		
		
		On arrive à stocker plus d’énergie électrique pour un même volume. 
		
		- 
		
		
		De plus la tension aux bornes d’une pile au lithium est élevée. Elle est 
		de 3,0 V 
		
		- 
		
		
		Elles ont une durée de vie plus longue que les piles alcalines 
		(15 ans 
		pour les piles au lithium et 7 ans pour les piles alcalines). 
		
		- 
		
		
		Mais elles sont plus chères car le lithium est un élément rare. 
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