| Chap. N° 15 | Transfert quantique d'énergie et dualité onde-corpuscule. Exercices. | 
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			I- Exercice 8 
			page 390 : Créer une onde de matière avec un électron.
| Un électron animé 
						d’une vitesse v 
						très inférieure à la vitesse de la lumière dans le vide 
						possède une quantité de mouvement noté 
						p. 1)- 
						Quelle est la relation entre p et v ? 
						Indiquer les unités des différentes grandeurs. 2)- Une particule matérielle en mouvement a des propriétés ondulatoires. On note λ la longueur d’onde associée à cette longueur d’onde de matière. Quelle est 
						la relation entre p et λ ? Indiquer les 
						unités des différentes grandeurs. | 
| Un électron animé 
						d’une vitesse v 
						très inférieure à la vitesse de la lumière dans le vide 
						possède une quantité de mouvement noté 
						p. 1)- 
						Quantité de mouvement de l’électron : - À toute particule matérielle de masse m animée d’une vitesse de valeur v très petite devant la célérité de la lumière, 
						on associe une grandeur physique appelée 
						quantité de mouvement. 
						
						-  
						L’électron est non 
						relativiste : v <<  
						c 
						
						-  
						Relation entre p 
						et  v  
						
						-  
						p = m . 
						 
						v 
						
						-  
						Unités des différentes 
						grandeurs : 
 2)- 
						Particule matérielle en mouvement : 
						
						-  
						En 1923, le physicien 
						français Louis de Broglie propose que la dualité 
						onde-particule s’applique aussi à toute particule 
						matérielle. 
						
						-  
						La dualité 
						onde-corpuscule conduit à associer une onde de longueur 
						d’onde λ à toute particule, matérielle ou non, de 
						quantité de mouvement p telle que : 
						
						-  
						Relation entre p 
						et λ :   
						
						-  
						Relation de de Broglie :  
						
						-  
						Unités des différentes 
						grandeurs. 
 
						
						-  
						L’aspect ondulatoire se 
						manifeste d’autant plus que la masse de la particule est 
						petite. 
						
						-  
						C’est le cas pour les 
						particules microscopiques comme l’électron, le proton et 
						le neutron. 
						
						-  
						Lorsque la masse de la 
						particule est grande, la longueur d’onde associée est 
						tellement faible que l’on ne peut pas mettre en évidence 
						les phénomènes de diffraction et d’interférence. 
						
						-  
						Il n’existe aucune 
						ouverture suffisamment petite pour pouvoir diffracter 
						l’onde associée à la particule. 
						
						-  
						Les unités : montrer que 
						(kg . m . s 
						– 1) = (J.s) . (m– 
						1). 
						-  
						
						
						
						(J) 
						= (N . m) = (kg . m . s–2. m) = 
						
						(kg . m2 . s–2) 
						-  
						
						(J.s) 
						. (m– 
						1) 
						= ((kg 
						. m2 . s–2). 
						s) . (m– 
						1) 
						= (kg . m . s–1) 
						
						 | 
			II- 
			Exercice 10 page 390 : Connaître l’aspect 
			probabiliste.
| On fait passer des photons un par un à travers des fentes d’Young verticales. Une cellule photosensible placée à la sortie des fentes repère l’impact de chaque photon. La figure 1 est le résultat de l’impact (en blanc) de quelques photons. La figure 2 
						est obtenue pour un très grand nombre d’impacts. 
 1)- Peut-on 
						prévoir le lieu de l’impact d’un photon d’après la 
						figure 1 ? 2)- Quels sont 
						les endroits où l’impact d’un photon a le plus de chance 
						de se produire d’après la figure 2 ? 3)- Que peut-on 
						dire de ce phénomène quantique ? | 
| 1)- Expérience 
						des fentes de Young : 
 
						 
						
						-  
						On éclaire des fentes 
						d’Young avec une source lumineuse (Laser). - Un écran placé derrière les fentes repère l’impact des photons. 
						-   On observe une 
						figure d’interférence. 
						
						-  
						On diminue l’intensité de 
						la lumière de telle sorte que les photons arrivent par 
						un sur les fentes. 
						
						-  
						En raison de cette 
						discontinuité, on parle de phénomène quantique. 
						
						-  
						Dans ces conditions, on 
						ne peut pas prévoir le lieu de l’impact des photons sur 
						l’écran. 
						
						-  
						Les impacts des électrons 
						sont répartis de façon aléatoire sur l’écran. 2)- Les endroits 
						où l’impact d’un photon a le plus de chance de se 
						produire d’après la figure 2 : 
						
						-  
						Pour un grand nombre 
						d’impacts, cette probabilité est maximale à certains 
						endroits et minimale à d’autres. 
						
						-  
						Cependant on peut 
						établir une probabilité de les observer à un endroit 
						précis. 
						
						-  
						L’impact d’un photon a 
						plus de chance de se produire sur des bandes verticales 
						parallèles aux fentes 
						
						-  
						Avec cette expérience, on 
						a mis en évidence l’aspect probabiliste du phénomène. 3)- 
						Caractéristique de ce phénomène quantique : 
						
						-  
						Avec cette expérience, on 
						a mis en évidence l’aspect probabiliste du phénomène. - Les phénomènes quantiques présentent un aspect probabiliste : 
						-   On peut au mieux 
						établir la probabilité de présence de la particule à un 
						endroit donné. | 
			III- 
			Exercice 11 page 390 : Utiliser un diagramme 
			énergétique.
| Le schéma ci-dessous représente 
						l’émission spontanée d’un photon. 
 1)- Que 
						représentent En et Ep ? 2)- Que 
						symbolise la flèche rouge ? 3)- Que 
						symbolise la flèche noire ? 4)- Expression 
						et relation : a)- 
						Que représente l’expression : 
						h . υ ? b)- 
						Quelle relation existe-t-il 
						entre : h . υ, En et 
						Ep ? | 
| 
						 1)- 
						Signification de En et Ep : 
						
						-  
						Les grandeurs 
						En et Ep  
						représentent les niveaux d’énergie d’un atome, d’un ion 
						ou d’une molécule. 
						
						-  
						Un atome, un ion ou une 
						molécule 
						
						excités peuvent libérer leur énergie par 
						émission spontanée d’un photon 2)- Que 
						symbolise la flèche rouge : 
						
						-  
						La flèche rouge indique 
						que l’entité passe d’un niveau d’énergie Ep 
						à un autre niveau d’énergie inférieur En. 
						  
						
						-  
						Elle représente une 
						transition énergétique. 
						
						-  
						Un atome peut émettre 
						spontanément un photon quand il passe d’un niveau 
						d’énergie Ep à un niveau d’énergie 
						inférieur En 3)- Que 
						symbolise la flèche noire : 
						
						-  
						La flèche noire 
						représente l’émission spontanée d’un photon. 
						
						-  
						Cette émission a lieu de 
						façon aléatoire dans n’importe quelle direction de 
						l’espace. 
						
						-  
						L’émission spontanée 
						fournit des photons incohérents entre eux. 4)- Expression 
						et relation : a)- 
						L’expression : h . υ : 
						
						-  
						Cette expression 
						représente l’énergie quantifiée du photon émis. b)- 
						Relation existe-t-il entre : 
						h . υ, En et Ep : 
						
						-  
						ΔE = Ep 
						- En = h .  ν 
						
						-  
						E = | Ep 
						- En | = h .  
						ν. | 
			IV- 
			Exercice 14 page 391 : Associer transition et 
			radiation.
| 1)- Citer deux 
						types de transitions énergétiques existant dans une 
						molécule. 2)- Un photon est émis lors d’une transition. La radiation associée à ce photon se situe dans l’infrarouge. À quel type de 
						transition est associée cette émission ? | 
| 1)- Deux types 
						de transitions énergétiques existant dans une molécule. 
						
						-  
						Les transitions entre 
						niveaux d’énergie électronique. 
						
						-  
						Les transitions entre 
						niveaux d’énergie vibratoire. 
						
						-  
						Une molécule est 
						constituée d’un nombre limité d’atomes qui vibrent les 
						uns par rapport aux autres. 
						
						-  
						Elle possède de l’énergie 
						vibratoire en plus de son énergie électronique liée à la 
						répartition des électrons. 
						
						-  
						Ces deux énergies sont 
						quantifiées. 
						
						-  
						Ces énergies ne peuvent 
						prendre que certaines valeurs particulières 
						caractéristiques de la molécule considérée. 
						
						-  
						On parle aussi de valeurs 
						discrètes. 
						
						-  
						Pour la molécule, on 
						définit aussi des niveaux d’énergie électronique. 
						
						-  
						À chaque niveau d’énergie 
						électronique correspond des sous-niveaux d’énergie 
						vibratoire. 
						
						-  
						Exemple : la molécule 
						d’eau : 
 
 2)- Type de 
						transition est associée cette émission dans 
						l’infrarouge : 
						
						-  
						Une transition d’un 
						niveau électronique à un autre nécessite plus d’énergie 
						qu’une transition vibratoire. 
						
						-  
						Un domaine spectral est 
						associé à chacune de ces transitions. 
						
						-  
						Une transition d’énergie 
						électronique est associée à une radiation ultraviolette 
						ou visible. 
						
						-  
						Une transition d’énergie 
						vibratoire est associée à une radiation infrarouge. 
 
						
						-  
						Dans le cas présent, il 
						s’agit d’une transition entre niveaux d’énergie 
						vibratoire (émission dans l’infrarouge). | 
			V- 
			Exercice 15 page 391 : Étudier une transition.
| Un photon d’énergie 10,0 eV est 
						émis, dans l’air, lors d’une transition entre deux 
						niveaux énergétiques d’une molécule. 1)- Étude de la 
						radiation associée : a)- 
						Calculer la longueur d’onde de 
						la radiation associée. b)- 
						À quel domaine spectral 
						appartient cette radiation ? 2)- Quel est le 
						type de transition mis en jeu ? 
						Données :   1 eV = 1,60
						
						× 10–19 J ;
						h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s :
						c = 3,00 
						
						× 108 
						m . s–1 | 
| 1)- Étude de la 
						radiation associée : a)- 
						Calcul de la longueur d’onde de 
						la radiation associée. 
						
						-  
						 
						
						-  
						Application numérique : 
						  
						
						-  
						 b)- 
						Domaine spectral de cette 
						radiation. 
						
						-  
						La longueur d’onde de la 
						radiation λ < 400 nm. 
						
						-  
						La radiation appartient 
						au domaine de l’ultraviolet. 2)- Type de 
						transition mis en jeu. 
						
						-  
						Il s’agit d’une 
						transition entre niveaux d’énergie électronique. | 
			VI- 
			Exercice 16 page 391 : Dualité ou non dualité.
| On s’intéresse à trois systèmes en 
						mouvement dont les caractéristiques sont regroupées dans 
						le tableau suivant : 
 1)- Calculer 
						pour chaque système la longueur d’onde de l’onde de 
						matière associée. 2)- Caractère 
						ondulatoire : a)- 
						Justifier que l’électron est le 
						seul système dont le caractère ondulatoire est 
						observable ? b)- 
						Que peut-on dire de la masse 
						d’une particule pour laquelle le caractère ondulatoire 
						est observable ? 
						Données : Les distances entre les nucléons d’un noyau atomique sont de l’ordre de 10–16 
						à 10–15 m. 
						h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s  | 
| 1)- Calcul pour 
						chaque système de la longueur d’onde de l’onde de 
						matière associée. 
						
						-  
						Tableau : 
 2)- Caractère 
						ondulatoire : a)- 
						Caractère ondulatoire observable : 
						
						-  
						L’aspect ondulatoire sera 
						observable seulement dans le cas de l’électron car λe 
						= 1,2 m. 
						
						-  
						Pour la boule de bowling 
						et le moustique λ < 10–16 (distance 
						entre les nucléons d’un noyau atomique). 
						
						-  
						Il n’existe pas 
						d’ouvertures ou d’obstacles suffisamment petits pour 
						diffracter ces deux systèmes. b)- 
						Masse d’une particule pour 
						laquelle le caractère ondulatoire est observable : 
						
						-  
						La masse d’une particule 
						doit être très petite pour que l’on puisse observer son 
						caractère ondulatoire (et sa vitesse très grande). | 
			VII- 
			Exercice 19 page 392 : Laser hélium-néon.
| Le laser hélium-néon (He–Ne) émet 
						une lumière monochromatique de longueur d’onde dans le 
						vide égale à 632,8 nm. 
 1)- Quelle est 
						l’énergie d’un photon émis par ce laser ? On donnera une 
						estimation de cette énergie en joule et en 
						électron-volt. 2)- Quelle doit 
						être l’énergie d’un photon incident dans le milieu laser 
						afin de provoquer une émission stimulée ? 
						Données :   1 eV = 1,60
						
						× 10–19 
						J ; h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s :
						c = 3,00 
						
						× 108 
						m . s–1 | 
| 1)- Énergie d’un 
						photon émis par ce laser : 
						
						-  
						 2)- Énergie d’un 
						photon incident dans le milieu laser : 
						
						-  
						L’électron incident doit 
						avoir la même énergie que l’électron émis. 
						
						-  
						E ≈ 1,96 eV - Un atome excité émet un photon grâce à la stimulation que provoque l’arrivée d’un photon 
						de même énergie que celui qu’il pourrait 
						potentiellement émettre.   - La particularité de ce type d’émission est que le photon stimulé prend strictement 
						les mêmes caractéristiques (fréquence, 
						direction et sens et phase) que le photon incident. | 
			VIII- 
			Exercice 20 page 391 : Fonctionnement du laser 
			hélium-néon.
| Le milieu laser d’un laser 
						hélium-néon est un mélange gazeux d’hélium et de néon 
						sous très faible pression. Lorsque le laser fonctionne, les atomes d’hélium sont excités par décharge électrique. Ces atomes entrent en collision avec les atomes de néon dans leur état fondamental. Ces derniers se retrouvent 
						dans un état excité d’énergie
						E4 
						= 20,66 eV dit de longue vie. Des émissions spontanées entre les 
						niveaux d’énergie 
						E4 et E3 amorcent des émissions stimulées entre ces deux 
						mêmes niveaux. Les atomes de néon subissent 
						ensuite deux désexcitations spontanées et rapides vers 
						les niveaux d’énergie
						E2 et E1. 
 1)- Comment 
						excite-t-on : a)- 
						Les atomes d’hélium ? b)- 
						Les atomes de néon ? 2)- Comment est 
						initiée l’émission stimulée ? 3)- Énergie : a)- 
						Au cours de quelle transition 
						des photons de longueur d’onde λ = 632,8 nm 
						sont-ils émis ? b)- 
						Quelle est l’énergie d’un photon 
						émis ? c)- 
						En déduire l’énergie du niveau
						E3. 
						Données :   1 eV = 1,60
						
						× 10–19 
						J ; h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s :
						c = 3,00 
						
						× 108 
						m . s–1 | 
| 1)- Excitation 
						des atomes d’hélium et de néon : a)- 
						Les atomes d’hélium : 
						
						-  
						Ils sont excités par 
						« décharge électrique », ceci correspond à un apport 
						d’énergie électrique. b)- 
						Les atomes de néon : 
						
						-  
						Ils sont excités par 
						« collision » avec les atomes d’hélium excités, ceci 
						correspond à un apport d’énergie mécanique (énergie 
						cinétique). 2)- Initiation 
						de  
						l’émission stimulée : 
						
						-  
						« Des émissions 
						spontanées entre les niveaux d’énergie E4 
						et E3 amorcent des émissions stimulées 
						entre ces deux mêmes niveaux ». - L’émission stimulée est initiée par des photons émis spontanément par des atomes de néon excités 
						qui effectuent une transition 
						énergétique du niveau E4 vers le 
						niveau E3. 
 3)- Énergie : a)- 
						Transition des photons de 
						longueur d’onde λ = 632,8 nm : 
						
						-  
						Partie du diagramme 
						énergétique : 
 
						
						-  
						Les photons de longueur 
						d’onde λ = 632,8 nm sont émis lors de transitions 
						énergétiques du niveau d’énergie E4 
						vers le niveau d’énergie E3 
						 b)- 
						Énergie d’un photon émis : 
						
						-  
						E = ΔE = E4 
						– E3 = h .  
						ν  
						
						-  
						 c)- 
						Valeur de l’énergie du niveau 
						E3. 
						
						-  
						E = ΔE = E4 
						– E3 = 1,96 eV   
						
						-  
						E3 = 
						E4 – E 
						
						-  
						E3 = 
						20,66 – 1,96 
						
						-  
						E3 = 
						18,7 eV | 
			IX- 
			Exercice 26 page 394 : Les alcools en 
			spectroscopie.
| Le groupe hydroxyle est caractéristique des alcools. Ce groupe peut être mis en 
						évidence par des tests chimiques, mais aussi par 
						spectroscopie. 1)- Lorsqu’un alcool absorbe un photon de longueur d’onde convenable, il peut y avoir une transition entre deux 
						niveaux d’énergie électronique. a)- 
						Définir le groupe hydroxyle. b)- 
						Représenter le schéma illustrant 
						cette transition énergétique. c)- 
						À quel domaine spectral 
						correspond une telle transition ? d)- Confirmer cette prévision en calculant la longueur d’onde du photon associé à cette transition sachant que, dans le cas du méthanol, les 
						deux niveaux d’énergie sont séparés de 7,02 eV. 2)- Il est aisé de repérer la présence d’un groupe hydroxyle sur un spectre infrarouge d’alcool pur. Un signal large et intense est observé pour un nombre d’onde compris entre 3200 cm–1 et 3600 cm–1. Les alcools présentent aussi un signal intense, mais plus fin, repérable entre 1000 cm–1 et 1200 cm–1 et caractéristique de la liaison carbone-oxygène. 
						Cliquer sur 
						l'image pour l'agrandirr a)- 
						Quelles sont, pour le méthanol, 
						les longueurs d’onde dans le vide des photons 
						correspondant aux deux transitions décrites ? b)- 
						Quelle est la nature des 
						transitions énergétiques correspondant à ces signaux ? c)- 
						Comparer les énergies mises en 
						jeu dans ces deux transitions. 
						Données :   1 eV = 1,60
						
						× 10–19 
						J ; h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s :
						c = 3,00 
						
						× 108 
						m . s–1 
						
						
						Rappel :  
						Le nombre 
						d’ondes σ est l’inverse de la longueur d’onde 
						λ. | 
| 1)- Transition 
						entre deux niveaux d’énergie électronique. a)- 
						Définition du groupe hydroxyle : 
						
						-  
						Le groupe hydroxyle est 
						le groupe –  OH 
						
						-  
						On appelle alcool tout 
						composé organique possédant un groupe hydroxyle  – OH 
						lié à un atome de carbone tétragonal 
						
						-  
						L’atome de carbone lié au 
						groupe hydroxyle est appelé : atome de carbone 
						fonctionnel 
						
						-  
						Formule générale d’un 
						alcool : R –  OH 
						
						-  
						Formule semi-développée 
						du méthanol : CH3 – OH b)- 
						Schéma illustrant cette 
						transition énergétique : 
						
						-  
						Elle correspond à 
						l’absorption d’un photon : 
 c)- 
						Domaine spectral correspond une 
						telle transition : 
 d)- 
						Longueur d’onde du photon 
						associé : 
						
						-  
						 
						
						-  
						Application numérique : 
						
						-  
						 
						
						-  
						La longueur d’onde : λ 
						< 400 nm. Cette radiation appartient au domaine des 
						U.V. 2)- Cas du 
						méthanol : a)- 
						Longueurs d’onde dans le vide 
						des photons correspondant aux deux transitions 
						décrites : 
						
						-  
						Pour la liaison O 
						– H : 
						
						-  
						La liaison O – 
						H se manifeste par une bande d’absorption forte et 
						large de 3200 cm–1à 3600 cm–1. 
						
						-  
						Valeur correspondante du 
						nombre d’ondes : Cliquer sur l'image pour l'agrandirr 
						
						-  
						 
						
						-  
						Pour la liaison C – O : 
						
						-  
						La liaison C – 
						O se manifeste par une bande d’absorption forte et 
						fine de 1000 cm–1 à 1100 cm–1. 
						
						-  
						Valeur correspondante du 
						nombre d’ondes : Cliquer sur l'image pour l'agrandirr 
						
						-  
						 b)- 
						Nature des transitions 
						énergétiques correspondant à ces signaux : 
						
						-  
						Lorsqu’un photon est 
						absorbé par une molécule, il y a transition entre deux 
						niveaux d’énergie de vibrations. c)- 
						Énergies mises en jeu dans ces 
						deux transitions : Comparaison. 
						
						-  
						De la relation suivante :  
						
						-  
						L’écart énergétique entre 
						les niveaux d’énergie de vibrations est inversement 
						proportionnel à la longueur d’onde du photon. - On remarque que λO–H < λC–O, on en déduit que l’écart énergétique est plus important 
						pour la liaison O – H 
						que pour la liaison  C – O. | 
			X- 
			Exercice 27 page 394-395 : Valse laser à trois ou 
			quatre temps.
| Le fonctionnement d’un laser à trois niveaux peut être illustré par le diagramme énergétique ci-dessous où la transition du niveau
						E3 
						au niveau E2 
						est spontanée et rapide. 
 1)- Repérer les 
						états fondamental et excités de cette population 
						d’atomes. 2)- Transitions 
						électroniques : a)- 
						À quelles transitions sont 
						associées l’étape de pompage optique pour l’inversion de 
						population et l’étape d’émission stimulée. b)- 
						Recopier le schéma et 
						représenter ces transitions par des flèches. 3)- L’inconvénient de ce type de laser est l’entretien permanent de l’inversion de population : un grand nombre d’atomes doit être excité afin que le niveau (2) reste plus peuplé que le niveau (1). Il peut y avoir surchauffe lors du fonctionnement continu d’un tel laser. Dans un laser à quatre niveaux, l’émission stimulée ramène les atomes dans un état intermédiaire (1’), initialement non peuplé. Puis spontanément et rapidement a lieu une transition (1’) → (1) si bien que ce niveau (1’) reste quasiment toujours non peuplé. Ainsi, toute population de l’état (2) correspondra à une inversion de population de l’état (1’) sans que l’on soit en permanence obligé de dépeupler le niveau (1). Représenter le diagramme énergétique correspondant à ce 
						type de laser. 4)- Symboliser 
						par des flèches la transition laser et la transition 
						permanente permettant de maintenir l’inversion de 
						population autrement que par pompage optique. 5)- Quel 
						avantage offre ce fonctionnement à quatre niveaux par 
						rapport au fonctionnement à trois niveaux ? | 
| 1)- État 
						fondamental et les états excités de cette population 
						d’atomes. 
						
						-  
						Diagramme énergétique: 
						 
						
						-  
						L’état fondamental est 
						l’état dont l’énergie est la plus basse (état d’énergie
						E1). 
						
						-  
						Les autres états sont les 
						états excités. 2)- Transitions 
						électroniques : a)- 
						Transitions électroniques et 
						l’étape de pompage optique et l’étape d’émission 
						stimulée. 
						
						-  
						Le pompage optique : 
						  
						
						-  
						Lors du pompage optique, 
						on réalise la transition du niveau d’énergie E1 
						au niveau d’énergie E3. 
						
						-  
						Émission stimulée : 
						
						-  
						Lors de l’étape de 
						l’émission stimulée il s’effectue la transition du 
						niveau d’énergie E2 au niveau 
						d’énergie E1. b)- 
						Schéma des transitions 
						électroniques. 
						
						-  
						Diagramme énergétique : 
 3)- Diagramme 
						énergétique correspondant au laser à 4 niveaux : 
						
						-  
						Le niveau d’énergie (1’) 
						est intermédiaire des niveaux d’énergie E1 
						et E2. 
 4)- Transition 
						laser et la transition permanente permettant de 
						maintenir l’inversion de population : 
						
						-  
						Transition du niveau 
						d’énergie E2 au niveau d’énergie E1’ : 
						
						-  
						Transition laser : flèche 
						rouge. 
						
						-  
						Transition maintenant 
						l’inversion de population autrement que par pompage 
						optique : 
						
						-  
						Flèche verte : niveau 
						d’énergie E1’ au niveau d’énergie E1. Transition 
						rapide et spontanée. 5)- Avantage du 
						laser à quatre niveaux par rapport au laser à trois 
						niveaux : 
						
						-  
						Le pompage optique : 
						  
						
						-  
						Lors du pompage optique, 
						on réalise la transition du niveau d’énergie E1 
						au niveau d’énergie E3. - Cette transition peut se faire par impulsions (laser à impulsions). 
						-  Ainsi entre 
						les différentes impulsions, le système à le temps de 
						refroidir et évite ainsi la surchauffe. | 
			XI- 
			Exercice 28 page 395 : Effet 
			photoélectrique.
| En 1887, le physicien allemand H. Hertz met au point un oscillateur hautes fréquences. Grâce à des étincelles produites entre deux petites 
						sphères en laiton très proches, le dispositif émet des 
						ondes électromagnétiques.  H. Hertz réceptionne à quelques mètres de là ces ondes à l’aide d’un fil conducteur en forme de boucle ou  de rectangle ouvert avec également 
						deux boules de laiton à chacune de ses extrémités. 
 Il observe des étincelles de faible 
						intensité lumineuse entre les boules de laiton du 
						récepteur. Cette expérience couronne la 
						théorie de l’Écossais J.C. Maxwell établie en 1865 sur 
						le comportement ondulatoire des ondes 
						électromagnétiques. Afin de mieux voir les étincelles au niveau du récepteur, H. Hertz place le récepteur dans l’obscurité. Il constate alors que l’intensité lumineuse des étincelles est encore plus faible. Il en déduit que la lumière émise par les étincelles de l’émetteur, plus 
						précisément les rayonnements ultraviolets, a un impact 
						sur les étincelles du récepteur. H. Hertz vient de mettre en 
						évidence l’effet photoélectrique. Dans les années qui suivent l’expérience de H. Hertz, différents travaux consistent à éclairer un métal par un rayonnement ultraviolet. On 
						obtient les résultats suivants : 
						
						-  
						Les rayonnements 
						ultraviolets arrachent des particules négatives que l’on 
						appellera des électrons. 
						
						-  
						Le nombre d’électrons 
						arrachés est proportionnel à l’intensité lumineuse du 
						rayonnement. 
						
						-  
						L’énergie cinétique des 
						électrons arrachés est indépendante de l’intensité 
						lumineuse du rayonnement. 
						
						-  
						L’énergie cinétique 
						augmente lorsque la fréquence de la lumière incidente 
						augmente. En 1905, pour expliquer l’effet 
						photoélectrique, A. Einstein propose un aspect 
						particulaire pour la lumière. Chaque particule possède une 
						énergie E = h .
						υ. Cette 
						particule sera appelée photon quelques années plus tard. 
						A. Einstein 
						explique que l’énergie du photon sert en partie à 
						arracher l’électron de l’atome, le reste étant emporté 
						par l’électron sous forme d’énergie cinétique. Ce résultat sera démontré expérimentalement par le physicien américain R. Millikan (1868–1953) onze ans plus tard et la communauté 
						scientifique mettra quelques années de plus à accepter 
						la notion d’aspect particulaire de la lumière.  En 
						1921, A. Einstein obtiendra le prix Nobel de physique 
						pour cette découverte. 1)- En quoi la 
						formule E = h . υ. illustre les 
						aspects ondulatoire et particulaire de la lumière ? 2)- Traduire, par une formule mathématique, la phrase écrite en italique. On appellera E1 l’énergie nécessaire pour arracher un électron.  Pour un métal 
						donné cette énergie est constante. 3)- Pourquoi 
						l’énergie cinétique d’un électron augmente-t-elle 
						lorsque la fréquence de la lumière incidente augmente ? 4)- L’énergie E1 permettant d’arracher un électron d’un atome de cuivre vaut : E1 (Cu) = 4,70 eV. Quelle est la longueur d’onde de la radiation permettant d’arracher un électron d’un atome de cuivre avec une valeur de vitesse nulle ? Mettre en relation ce résultat 
						et les observations expérimentales décrites dans le 
						texte. 5)- On observe que l’effet photoélectrique ne se produit pas pour des radiations incidentes situées dans le visible et dans les infrarouges quelles que soient l’intensité du 
						rayonnement et la durée d’exposition. Pourquoi ce 
						résultat met-il en défaut la théorie ondulatoire ? 
						Données :  1 eV = 1,60
						
						× 10–19 
						J ; h = 6,63
						
						× 10–34 
						J.s :
						c = 3,00 
						
						× 108 
						m . s–1 | 
| 1)- Aspects 
						ondulatoire et particulaire de la lumière ; 
						
						-  
						La formule : E =
						h . υ met en évidence l’aspect ondulatoire 
						et l’aspect particulaire de la lumière. 
						
						-  
						L’aspect ondulatoire de 
						la lumière est lié à la fréquence υ de l’onde 
						lumineuse. 
						
						-  
						L’aspect particulaire est 
						lié au quantum d’énergie E du photon. 
						
						-  
						L’énergie d’une onde 
						électromagnétique monochromatique est égale à un nombre 
						entier de fois celle d’un photon. 2)- Traduction, 
						par une formule mathématique, de la phrase écrite en 
						italique.   
						
						-  
						E1 
						représente l’énergie nécessaire pour arracher un 
						électron.   
						
						-  
						EC 
						représente l’énergie cinétique d’un électron. 
						
						-  
						E = E1 
						+ EC 3)- Énergie 
						cinétique et fréquence de la lumière incidente : 
						
						-  
						La grandeur E1 
						est caractéristique de l’atome utilisé (dans le cas 
						présent c’est l’atome de cuivre Cu).   
						
						-  
						L’énergie E1
						nécessaire pour arracher un électron d’un atome de 
						cuivre, Cu, est constante. 
						
						-  
						Si la fréquence de la 
						lumière incidente augmente, alors υ ↑ et E ↑. 
						
						-  
						Comme E1 
						= cte, alors l’énergie cinétique des 
						électrons arrachés aux atomes augmente, Ec ↑. 4)- Longueur 
						d’onde de la radiation permettant d’arracher un électron 
						d’un atome de cuivre avec une valeur de vitesse nulle. 
						  
						
						-  
						E1 (Cu) 
						= 4,70 eV et EC = 0 eV 
						
						-  
						E = h . 
						υ = E1 (Cu) = 4,70 eV 
						
						-  
						 
						
						-  
						Application numérique : 
						
						-  
						 
						
						-  
						λ  
						< 400 nm, cette 
						radiation appartient au domaine des U.V. 5)- Effet 
						photoélectrique et énergie : 
						
						-  
						Un rayonnement visible 
						est moins énergétique qu’un rayonnement  
						U.V. - Même si on augmente l’intensité du rayonnement visible et la durée d’exposition, on n’arrive pas à arracher 
						un électron 
						alors que l’énergie est suffisante. 
						
						-  
						Alors que la théorie 
						ondulatoire de la lumière prévoit que cela est possible. 
						
						-  
						Ceci n’est pas confirmé 
						de façon expérimentale. 
						
						-  
						D’où la dualité 
						onde-corpuscule pour la lumière. | 
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