| Chap. N° 16 | Les enjeux énergétiques. Cours. | 
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| 3)- Réduction de la 
	  consommation énergétique. a)- Schématisation des transferts thermiques. b)- Étude thermique d’une habitation :  Exercice 9 page 432. Exercice 10 page 433. | 
| a)- Quelques chiffres et quelques problèmes : b)- Schématisation des différentes étapes 
	  de la vie d’un véhicule : | 
| 2)- Énergies thermique, 
	  radiative et chimique. b)- Innover pour l’énergie nucléaire : Exercice 8 page 430. c)- Le nucléaire « sans uranium ». | 
| Exercices : énoncé et correction a)- Exercice 5 page 426 : De l’éolienne à l’hydrolienne. b)- Exercice 11 page 434 : équilibre Nord–Sud. c)- Exercice 12 page 435 : Développement des énergies renouvelables. | 
- 
				La population mondiale ne cesse d’augmenter :
- 
				7 milliards de personnes dans le monde en 2011,
- 
				9 milliards en 2050 (prévisions de l’ONU).
- 
				D’autre part, l’émergence de nouveaux pays industrialisés 
				entraine une augmentation des besoins énergétiques de la 
				planète.
- 
				En conséquence, la demande mondiale en énergie est de 
				plus en plus importante.  
- 
				Il est nécessaire :
- 
				D’assurer un approvisionnement suffisant et sûr,
- 
				De réduire la dépendance envers les importations 
				d’énergie,
- De réaliser des investissements dans les nouvelles technologies :
- 
				(Énergie éolienne, Énergie solaire, Géothermie, 
				Développement des centrales nucléaires de quatrième génération, 
				…)
- 
				De réaliser des économies d’énergie dans l’habitat,
- 
				De réduire les gaz à effets de serre,
- 
				De limiter, récupérer, traiter 
				et valoriser les déchets,
- 
				De développer de nouvelles ressources énergétiques.
- 
				Le bâtiment étant le plus gros consommateur en énergie, 
				il est essentiel que la construction des habitations soit de 
				moins en moins énergivore.
- 
				Les bâtiments contribuent pour :
- 
				43 % à l’énergie consommée en France,
- 
				22 % aux rejets de gaz à effet de serre.
► 
				Le Grenelle de l’environnement :
- 
				Le Grenelle de l’environnement impose depuis 2009 une 
				réduction de la consommation énergétique des bâtiments.
- 
				Cette grandeur est mesurée en kWh d’énergie primaire par 
				mètre carré et par an, notée kWhep . m–2 . an–1.
- 
				D’ici 2020, la consommation d’énergie des bâtiments devra 
				être réduite de 22 % pour les bâtiments neufs et existants.
- Actuellement, les bâtiments consomment environ 200 kWhep . m–2 . an–1 d’énergie primaire pour le chauffage,
- 
				La production d’eau chaude, la ventilation, 
				l’éclairage et la climatisation.
- À partir du 1 janvier 2013, ils devront répondre à une nouvelle norme (RT 2012),
- 
				qui autorise une consommation 
				d’énergie primaire de 50 kWhep . m–2 . an–1 
				seulement pour les bâtiments neufs.
- 
				Les futures constructions seront 
				BBC (Bâtiment
				Basse 
				Consommation) et, dès 2020, à énergie 
				positive.
- La France a pris des engagements auprès de ses partenaires européens et internationaux pour économiser l’énergie et
- 
				diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de 
				serre.
► Remarques :
► Énergie primaire : 
				 
- 
				Forme d'énergie disponible dans la nature avant toute 
				transformation (pétrole brut, gaz naturel, la biomasse, 
				l’énergie du rayonnement solaire, …)
- 
				Énergie emmagasinée dans la ressource, disponible dans la 
				nature, avant toute transformation.
► Énergie finale :
- 
				Énergie utilisée par le consommateur.
► Bâtiment à énergie positive : 
				 
- 
				Un bâtiment à énergie positive est tel que sa 
				consommation d’énergie primaire est inférieure à la quantité 
				d’énergie renouvelable produite.
				
► Diagnostic de performance énergétique (DPE) :
- 
				Ce diagnostic est réalisé par un professionnel certifié 
				lors de la vente, de la location ou de la construction d’un 
				bâtiment neuf.
- 
				Il se traduit par un document qui comporte des 
				informations  
- 
				Sur la consommation d’énergie du bâtiment (chauffage, 
				climatisation, production d’eau chaude sanitaire)
- 
				Sur le recours aux énergies renouvelables,
- 
				Sur les émissions de gaz à effet de serre (CO2)
- 
				Sur des recommandations et préconisations pour réduire 
				cette consommation.
- 
				Le 
				DPE se caractérise notamment par deux 
				étiquettes :
► Étiquette énergie :

► Étiquette Climat :

- 
				Deux grandeurs sont indiquées sur les étiquettes : 
				 
- 
				La consommation d’énergie primaire, par unité de surface 
				et par an en kWep . h .m–2 . an–1,
- 
				Les émissions de gaz à effet de serre (GES), en 
				kilogramme d’équivalent CO2 par unité de 
				surface et par an (kgéq
				
				CO2 .m–2 
				. an–1).
► Rechercher la signification des 
				termes : équivalent CO2  
- Il existe plusieurs gaz à effet de serre.
- Le dioxyde de carbone CO2 est le plus connu.
- 
				Il sert de 
				référence.   
- 
				Par  exemple,  le méthane présent dans le gaz 
				naturel est aussi un gaz à effet de serre :
- 
				Équivalence : 1 kg de méthane 
				CH4  
				agit comme l’équivalent de 21 kg de 
				CO2.
► Application :
- 
				Une maison individuelle de surface habitable égale à 110 
				m2 consomme 3,5
				
				
				× 1010 J par an pour le chauffage et l’eau 
				chaude sanitaire.
- Convertir l’énergie consommée en kWh.
- Pourquoi préfère-t-on utiliser cette unité plutôt que le joule (J).
- 
				S’agit-il d’une énergie primaire ou finale ?
- 
				Calculer son classement énergétique ainsi que celui 
				relatif à l’émission de gaz à effet de serre, dans le cas où la 
				maison est équipée :
- 
				Cas (a) : Tout électrique,
- 
				Cas (b) : D’une chaudière à gaz
- 
				Cas (c) : D’un chauffage au bois.
- 
				Données :
				
- 
				Énergie primaire : énergie emmagasinée dans la ressource, 
				disponible dans la nature, avant toute transformation.
- 
				Énergie finale : énergie utilisée par le consommateur.
- 
				1 kWh = 3,6
				× 106 J
- 
				Lorsque l’on consomme 1 Wh, la centrale électrique a dû 
				produire 2,58 Wh d’électricité.
- 
				Équivalence entre l’émission de 
				CO2 des 
				combustibles courants et la consommation d’énergie finale :
| Source d’énergie | Électricité | Charbon | Fioul | Gaz | Bois | 
| Émission de CO2 (g / kWh) | 90 | 384 | 300 | 234 | 13 | 
| ► Conversion de l’énergie en kWh : - On donne : 1 kWh = 3,6
							
							
							× 106 J -  ► Le kWh plutôt que le joule. - Pour ce type de valeur de l’énergie, on 
							préfère utiliser le kWh car le joule est une unité 
							trop petite et difficile à appréhender. ► Énergie primaire ou finale : - L’énergie, E ≈ 9,7
							
							× 103 kWh, représente l’énergie 
							utilisée pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire 
							par le consommateur, c’est l’énergie finale. 
							
							
							 - Énergie consommée par an et par mètre carré : - 
							 ► Cas (a) : Classement énergétique pour 
							le tout électrique. - Lorsque l’on consomme 1 kWh, la centrale 
							électrique a dû produire 2,58 kWh d’électricité. - Consommation d’énergie primaire pour 
							l’habitation tout électrique : - Eelec = Em2
							
							
							× 2,58 - Eelec ≈ 88
							
							
							
							× 2,58 ≈ 2,2704
							
							
							× 102 - Eelec ≈ 2,3
							
							× 102 kWep . h .m–2 
							. an–1 - Classement de l’habitation tout électrique :
							D  - Émission de gaz à effet de serre : - Pour le tout électrique, l’émission de CO2 
							est de 90 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1 
							an à partir de l’énergie primaire : - m 
							 
							(CO2) = Eelec
							
							
							× 90 - m 
							 
							(CO2) ≈ 2,3
							
							× 102
							
							x 90 ≈ 2,04336
							
							
							× 104 - m 
							 
							(CO2) ≈ 20 kgéq
							CO2 .m–2 
							. an–1 - Classe de l’habitation tout électrique :
							C   ► 
							Cas (b) : Classement énergétique 
							chaudière à gaz. - Consommation d’énergie primaire - Egaz = 88 kWep . 
							h .m–2 . an–1 - Classement énergétique : B 
							 - Émission de gaz à effet de serre : - Pour le gaz, l’émission de CO2 
							est de 234 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1 
							an à partir de l’énergie primaire : - m 
							 
							(CO2) = Egaz
							
							× 234 - m 
							 
							(CO2) ≈ 88
							
							
							× 234 ≈ 2,0592
							× 104 - m 
							 
							(CO2) ≈ 21 kgéq
							CO2 .m–2 
							. an–1 - Classement pour les gaz à effet de serre : 
							D  ► Cas (c) : Classement énergétique 
							chaudière à bois. - Ebois = 88 kWep 
							. h .m–2 . an–1 - 
							Classement énergétique : B  - Émission de gaz à effet de serre : - Pour le bois, l’émission de CO2 
							est de 13 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1 
							an à partir de l’énergie primaire : - m 
							 
							(CO2) = Egaz
							
							× 13 - m 
							 
							(CO2) ≈ 88
							
							
							× 13 ≈ 1,144
							× 103 - m 
							 
							(CO2) ≈ 1,1 kgéq
							CO2 .m–2 
							. an–1 - Classement pour les gaz à effet de serre : A
							 - C’est le chauffage au bois qui obtient le 
							meilleur classement. | 
3)- Réduction de la consommation 
				énergétique.
a)- 
				Schématisation des transferts thermiques.
- 
				Schéma :
				 
 
- Pour établir un bilan énergétique simplifié, il est nécessaire de définir le système étudié et
- 
				de relever la nature 
				des transferts énergétiques entre ce système et le milieu 
				extérieur.
- 
				Quel est le système étudié sur le schéma ?
- 
				Quelle est la signification des flèches jaunes et des 
				flèches bleues ?
- 
				Exprimer la variation d’énergie interne 
				ΔU du 
				système étudié en fonction des différents transferts thermiques.
- On considère que, pour l’intérieur du système de masse m et de capacité thermique c, la variation d’énergie interne est donnée par la relation :
- 
				ΔU = 
				m . 
				c. 
				(Tf – 
				Ti)
- 
				Exprimer le transfert thermique que doit fournir le 
				chauffage pour maintenir la température de l’habitation 
				constante.
- 
				Quelles sont les solutions permettant de réaliser les 
				économies d’énergie dans le domaine de la construction.
| ► Système étudié sur le schéma : - C’est l’intérieur de l’habitation avec tous 
							les accessoires. ► Signification des flèches jaunes et 
							bleues : - Les flèches jaunes symbolisent les transferts énergétiques reçues par le système. - Elles sont 
							comptées positivement. - Les flèches bleues symbolisent les transferts énergétiques cédées par le système. - Elles sont 
							comptées négativement. ► Variation d’énergie interne ΔU 
							du système étudié en fonction des différents 
							transferts thermiques : - ΔU = QSoleil + Qéclairage 
							+ QChauffage – Qsol 
							– Qmurs – Qvitres 
							– Qtoit. ► Maintien de la température constante : - On donne : 
							  - ΔU = m . c. (Tf 
							– Ti) - Si on maintient la température constante 
							  - Tf = Ti  - En conséquence : - ΔU = 0 - QSoleil + Qéclairage 
							+ QChauffage – Qsol 
							– Qmurs – Qvitres 
							– Qtoit = 0 - QChauffage = Qsol 
							+ Qmurs + Qvitres 
							+ Qtoit – Qéclairage 
							– QSoleil ► Les économies d’énergie : 
							
							 - Déperditions  d’énergie par les murs : 
							isolation des murs - Déperditions d’énergie par les vitres : 
							double vitrage. - Déperditions d’énergie par le sol : isolation 
							du sous-sol. - Déperditions par le toit : isolation des 
							combles, du grenier,… 
							
							 - Installations de panneaux solaires pour 
							obtenir de l’eau chaude - Installation de panneaux photovoltaïques pour 
							la production d’électricité. 
							
							 - Pompe à chaleur, chaudière à condensation, … 
							
							 | 
				b)- 
				Étude thermique d’une habitation : exercice 9 page 432.
- 
				Un bilan énergétique d’une villa des années 2000 a permis 
				d’évaluer les transferts thermiques annuels ci-dessous :
 
 
- 
				Quel est le système étudié sur le document ci-dessus ?
- 
				Sur le schéma ci-dessus, identifier à quels niveaux de 
				l’habitation ont lieu :
- 
				(a) : les pertes thermiques ;
- 
				(b) : les apports thermiques ;
- 
				(c) : Effectuer le bilan énergétique du système.
- 
				Exprimer, puis calculer le transfert thermique que doit 
				fournir le chauffage pour maintenir la température de 
				l’habitation constante.
- Le propriétaire de la maison souhaite diminuer sa facture de chauffage.
- 
				Il se rend pour cela dans un magasin de bricolage 
				qui lui fournit le document ci-dessous.
- 
				Ce document explique que les zones de déperdition 
				thermique peuvent être repérées en utilisant la thermographie 
				infrarouge.
- 
				(a) : où se situe le domaine de longueurs d’onde des 
				rayonnements infrarouge ?
- 
				(b) : les pertes identifiées à la question ((a) : 
				identifier les pertes thermiques) se retrouvent-elles sur 
				la thermographie de la brochure présentée ci-dessus.
- 
				(c) : quelles solutions le propriétaire peut-il envisager 
				pour diminuer la déperdition thermique de son habitation ?
| 
							► Système étudié sur le schéma : - Le système S étudié est l’habitation  
							avec le mobilier. ► Les transferts thermiques : 
							  
							
							 - 
							Elles ont lieu : - Au niveau du sol Qsol ; - Au niveau des murs et des vitres  Qmurs 
							+ vitres ; - Au niveau du toit Qtoit . 
							
							 - Le rayonnement solaire  QSoleil ; - Fonctionnement des appareils électriques Qelec ; - Fonctionnement des appareils de chauffage 
							Qchauffage. 
							
							
							 - ΔU = QSoleil + Qhabitants 
							+ Qelec + Qchauffage  
							– Qsol – Qmurs + 
							vitres – Qtoit ► Transfert thermique que doit fournir 
							le chauffage pour maintenir la température de 
							l’habitation constante : - Si on maintient la température constante 
							  - Tf = Ti  - En conséquence : - ΔU = 0 - QSoleil + Qhabitants 
							+ Qelec + Qchauffage  
							– Qsol – Qmurs + 
							vitres – Qtoit = 0 - QChauffage = Qsol 
							+ Qmurs + vitres + Qtoit 
							– QSoleil – Qhabitants 
							– Qelec - QChauffage ≈ 70 + 80 + 300 
							– 103 – 18 – 56 - QChauffage ≈ 273 MJ . m–2 - QChauffage ≈ 2,7
							
							
							× 102 MJ . m–2 ► (a) Le domaine des infrarouges : - Il correspond à des longueurs d’onde λ 
							> 800 nm. ► (b) les pertes thermiques : - Les déperditions thermiques sont très 
							importantes au niveau du toit. - Dans un moindre niveau, il y des déperditions thermiques au niveau - 
							
							des murs et vitrages et du 
							sol. ► Les solutions pour diminuer les 
							déperditions thermiques. - Avant tout, il faut isoler les combles pour éviter les - 
							
							déperditions thermiques par la toiture ; - Il faut isoler les murs (zone orange à rouge) et - 
							
							mettre un double vitrage (zone orange). | 
				c)- 
				La construction durable : exercice 10 page 433.
| En France, dans l’optique d’une division par quatre des émissions de gaz à effet de serre, le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs de réduction de la consommation des bâtiments. Atteindre ces objectifs constitue un 
							double défi, technologique et organisationnel. | |
| 
 | - Un lycée HQE à Calais : Inauguré en 1998, le Lycée Léonard de Vinci de Calais est le premier établissement en France à adopter de façon 
							aussi complète le label HQE (Haute Qualité 
							Environnementale). Les terrasses végétalisées fixent les poussières et donc épurent aussi l’eau de pluies et les rosées qu’elles recueillent. Ces 
							terrasses végétalisées amortissent également les 
							chocs thermiques. L’évapotranspiration des plantes et l’évaporation de l’eau du substrat rafraichissent la couche d’air. Les eaux pluviales 
							sont utilisées pour le réseau d’eau non potable. | 
| - Bilan : Un lycée ultra moderne, lumineux et convivial. Le projet a couté 15 % plus cher qu’un lycée « normal », mais la 
							conception permet une économie d’environ 30 % sur 
							les dépenses en énergie et eau. En pleine production, l’alimentation en énergie électrique du lycée est assurée par une éolienne de 135 kW, un co-générateur 
							au gaz naturel de 230 kW et des panneaux 
							photovoltaïques de 5 kW. 
							(D’après 
							le site du lycée Léonard de Vinci de Calais : 
							www4.ac.lille.fr/-vincicalais/) | |
| - Lycée HQE : dix ans de vie et toujours en 
							exemple - 
							[…] la haute qualité environnementale, 
							comment ? « le principe prévalait dès la fabrication des matériaux rappelle Gérard Bonnel. Elle devait générer le moins de pollution possible. Au lieu de faire venir du bois de pays qui organisaient la déforestation, il a fallu trouver du bois de pays qui replantaient. Les bêtons pouvaient être faits en région parisienne, mais finalement, ils sont venus de Marquise : même 
							s’ils étaient un peu plus chers, cela permettait de 
							limiter les émissions de CO2. Le principe HQE était aussi appliqué pendant la construction : c’était ainsi la première fois qu’un tri sélectif des déchets était effectué sur un chantier, les camions lavaient leurs roues dans un bassin pour ne pas salir les routes. La haute qualité environnementale est prévue jusque dans la perspective de la déconstruction du lycée : 
							95 % des 
							matériaux sont recyclables. » - La HQE au quotidien. L’énergie que consomme le lycée Léonard de Vinci est « propre ». Le symbole le plus frappant en est son éolienne. Mais le lycée possède aussi des panneaux solaires, des pompes à chaleur moins à la mode il y a dix ans qu’aujourd’hui, un générateur à gaz pour la production d’électricité. L’eau qui sert à le refroidir est ensuite utilisée dans le réseau de chauffage. L’établissement récupère les eaux de pluies par un système original de terrasses végétalisées. Mille capteurs permettent de détecter 
							une présence dans une pièce, et donc d’adapter 
							l’éclairage et le chauffage. (Extrait de A Michaud, Lycée HQE dix 
							ans de vie, et toujours un exemple, La Voie du Nord 
							16/03/2009) | |
| - Expliquer en quelques mots ce que signifie un 
							lycée HQE. - Donner des arguments permettant de critiquer 
							le mot souligné dans l’extrait de l’article du 
							journal. - Quels sont les avantages à avoir des 
							terrasses végétalisées sur le toit des bâtiments ? - Le co-générateur au gaz naturel permet aussi le chauffage du lycée. - 
							Schématiser la chaîne 
							énergétique correspondant à ce dispositif. - Le lycée consomme une puissance électrique de 330 kW. - 
							Comparer sa consommation et sa production 
							maximale d’électricité. Conclure. | |
| ► 
							Signification de lycée HQE : -  HQE : haute qualité environnementale. - L’eau et l’énergie ne sont pas gaspillées. - Les déchets sont triés et recyclés. - On limite au maximum les émissions de gaz à 
							effet de serre (GES) - Les matériaux qui ont servi à la construction sont recyclables - Dans le cas présent, ils sont recyclable à 95 % ► L’énergie que consomme le lycée 
							Léonard de Vinci est « propre » : - Le lycée utilise pour la production 
							d’énergie, une éolienne, un co-générateur à gaz 
							naturel, et des panneaux photovoltaïques. - Dans le cas de l’éolienne, il faut tenir compte de sa construction et de son démantèlement - (production de gaz à effet de serre pour la 
							fabrication du béton,…) - Le co-générateur produit des gaz à effet de 
							serre lors de son fonctionnement (combustion du 
							méthane). - La fabrication et le démantèlement des 
							panneaux photovoltaïques produisent des gaz à effet 
							de serre. - Même si l’énergie produite n’est pas 
							totalement propre, on limite au maximum les 
							émissions de gaz à effet de serre. ► Avantages à avoir des terrasses 
							végétalisées sur le toit des bâtiments : - Les terrasses végétalisées : - « Épurent aussi l’eau de pluies et les rosées 
							qu’elles recueillent » - 
							« Amortissent également les chocs 
							thermiques » - « L’évapotranspiration des plantes et 
							l’évaporation de l’eau du substrat rafraichissent la 
							couche d’air. » ► 
							
							Chaîne énergétique du co-générateur : - Le co-générateur utilise de l’énergie 
							chimique pour produire : - De l’énergie électrique - Et on utilise l’eau qui a servi au  
							refroidissement dans le réseau de chauffage. ► 
							Comparaison de la production et de 
							consommation d’électricité : - Consommation d’électricité : - Le lycée consomme une puissance électrique de 
							330 kW - Pconso = 330 kW - Production d’électricité : - En pleine production, l’alimentation en énergie électrique du lycée est assurée par une éolienne de 135 kW, un co-générateur au gaz naturel 
							de 230 kW et des panneaux photovoltaïques de 5 kW. - Pprod = 370 kW - Pprod > Pconso - Le lycée produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. - 
							Il est à énergie positive. - Il est autonome du point de vue énergétique. | 
				d)- 
				Économie d’énergie dans l’habitat :
- 
				Exemple d’une construction et des solutions 
				envisageables.
- 
				D’après la loi, un bâtiment à énergie positive doit 
				offrir une consommation d’énergie primaire inférieure à la 
				quantité d’énergie renouvelable produite.
- 
				Les solutions adoptées :
- 
				Privilégier une orientation et un concept bioclimatique : 
				pièces à vivre situées au Sud, un ensemble compact, une pente de 
				toit orientée vers le Sud (panneaux solaires).
- 
				Choisir une isolation très performante (forte inertie 
				thermique, éviter les ponts thermiques)
- 
				Utiliser un système de ventilation efficace (VMC 
				double flux).
- 
				Produire de l’électricité à partir d’énergies 
				renouvelables (panneaux photovoltaïques, éolienne, …)
				 Questions :
 Questions :
- 
				Pourquoi le Grenelle de l’environnement s’intéresse-t-il 
				au secteur du bâtiment ?
- 
				Citer trois ressources d’énergie renouvelable permettant 
				de produire de l’énergie domestique.
- 
				Expliquer l’utilisation d’un arbre à feuilles caduques.
- 
				Trouver un avantage (été comme hiver) à la présence d’un 
				toit débordant.
- Faire le bilan thermique de l’habitation (énergie produite moins énergie consommée).
- 
				Est-ce une construction à 
				énergie positive ?
| ► Grenelle de l’environnement et secteur 
							du bâtiment : - 
							Le bâtiment étant le plus gros consommateur 
							en énergie, il est essentiel que la construction des 
							habitations soit de moins en moins énergivore. - 
							Les bâtiments contribuent pour : - 
							43 % à l’énergie consommée en France, - 
							22 % aux rejets de gaz à effet de serre. - 
							Le Grenelle de l’environnement impose depuis 
							2009 une réduction de la consommation énergétique 
							des bâtiments. ► Les ressources d’énergie 
							renouvelables : - 
							L’énergie solaire (panneaux solaires pour la 
							production d’eau chaude sanitaire, panneaux 
							photovoltaïques pour la production d’énergie 
							électrique) - 
							La géothermie - 
							La biomasse - 
							L’éolien. ► Utilisation d’un arbre à feuilles 
							caduques : - 
							Un arbre à feuilles caduques perd ses 
							feuilles en hiver, il renouvelle ses feuilles chaque 
							année. - 
							L’été, il protège la maison des rayons 
							solaires et réduit ainsi l’apport d’énergie solaire. - 
							En hiver, comme les feuilles sont tombées, 
							les rayons du Soleil viennent chauffer l’habitation. ► La présence d’un toit débordant : - 
							Il limite la surchauffe en été et protège des 
							intempéries en hiver. ► Bilan thermique de l’habitation : - 
							Énergie produite : - 
							EProd  ≈ 4,7
							
							× 103 + 3,3
							
							× 103  + 5,0
							
							× 103  
							  - 
							EProd  ≈  1,3
							
							× 104   kWh - 
							Énergie consommée : - 
							EConso  ≈ 1,4
							
							× 104 + 5,0
							
							× 103  
							
							 - 
							EConso  ≈ 1,9
							
							× 104  kWh - 
							Remarque : - 
							EConso  > EProd  - L’habitation n’est pas une construction à énergie positive. - 
				Elle consomme plus d’énergie 
							qu’elle n’en produit. | 
				a)- 
				Quelques chiffres et quelques problèmes :
► Pour la France :
- 
				83 % des km parcourus par les personnes sont effectués en 
				voiture ;
- 
				82 % du trafic de marchandises sont réalisés par la 
				route ;
- 
				26 % des émissions de gaz à effet de serre sont issues du 
				transport (1e émetteur en France).
- 
				En 2007, les besoins énergétiques pour les transports 
				représentaient presque 32 % de la consommation finale d’énergie.
- 
				La prépondérance du transport routier (Personnes et 
				marchandises) s’est affirmée entre 1973 et aujourd’hui passant 
				de 70 % à 83 %.
- 
				Le secteur des transports routiers est responsable de 26 
				% des émissions de gaz à effet de serre, et de 37 % des rejets 
				de CO2. 
				 
- 
				Le secteur des transports routiers génère à lui seul 96 % 
				des émissions de CO2.
- 
				D’autre part :
- 
				La hausse du prix du baril de brut de pétrole,
- 
				La raréfaction programmée des ressources fossiles,
- 
				La prise de conscience des enjeux environnementaux et 
				climatiques (pollution et réchauffement climatiques.
► Conséquences :
- Il va falloir changer nos habitudes.
- 
				Une véritable 
				révolution verte doit se produire dans le domaine des 
				transports.
- 
				Des engagements ont été pris :
- 
				Réduction de 20 % de 
				GES d’ici 2020,
- 
				Utilisation de 20 % des énergies renouvelables d’ici 
				2020.
				
				b)- 
				Schématisation des différentes étapes de la vie d’un 
				véhicule :
- 
				Quels sont les freins au développement des transports 
				tels qu’ils sont conçus actuellement ?
- 
				Quelle est, actuellement en France, la part de l’énergie 
				utilisée dans les transports ?
- 
				Pourquoi faut-il considérer toute la durée de vie d’un 
				véhicule pour effectuer son bilan énergétique et son bilan 
				carbone ?
- 
				Quel est le principal gaz à effet de serre produit par 
				les véhicules ?
| ► 
							Les freins du développement des 
							transports : - 
							26 % des émissions de gaz à effet de serre 
							sont issues du transport (1e émetteur en 
							France). - 
							Le secteur des transports routiers génère à 
							lui seul 96 % des émissions de CO2. - 
							La hausse du prix du baril de brut de 
							pétrole, - 
							La raréfaction programmée des ressources 
							fossiles, - 
							La prise de conscience des enjeux 
							environnementaux et climatiques (pollution et 
							réchauffement climatiques. ► Part de l’énergie utilisée dans les 
							transports : - 
							En 2007, les besoins énergétiques pour les 
							transports représentaient presque 32 % de la 
							consommation finale d’énergie. ► Bilan énergétique et son bilan carbone d’un véhicule : - 
							Il faut tenir compte de toute la durée de vie 
							du véhicule, car chaque étape nécessite 
							l’utilisation d’énergie et produit des émissions de
							
							GES. ► Principal gaz à effet de serre produit 
							par les véhicules : - 
							Le secteur des transports routiers est 
							responsable de 26 % des émissions de gaz à effet de 
							serre, et de 37 % des rejets de CO2. 
							   - Parmi les trois gaz à effet de serre émis par les véhicules, le dioxyde de carbone représentait 98 % des gaz à effet de serre, tandis 
							que le méthane et l'oxyde nitreux représentaient 
							les 2 % restants. | 
- 
				Émissions de 
				CO2 par mode de 
				transports :
|  | Émissions de CO2 g . km–1 | Nombre de  passagers | Émissions de CO2 g . km–1 
							. pass–1 | 
| Piétons | 0 | 1 | 0 | 
| Bicyclette | 0 | 1 | 0 | 
| Deux roues (2 temps) | 120 | 1,2 | 100 | 
| Deux roues (4 temps) | 70 | 1,2 | 58 | 
| Voiture essence  | 170 | 1,3 | 130 | 
| Voiture diesel | 150 | 1,3 | 115 | 
| Minibus | 600 | 15 | 40 | 
| Bus diesel | 1100 | 60 | 18 | 
| Bus gaz naturel | 1100 | 60 | 18 | 
| Train TER |  |  | 30 | 
| Train TGV |  |  | 2,5 | 
| Avion |  |  | 150 | 
| Sources : 
							AETS / 
							Banque Mondiale / ADEME | |||
- 
				Le véhicule hybride est équipé de deux modes de 
				propulsion :
- 
				Un moteur thermique,
- 
				Un moteur électrique.
- 
				Lorsque la vitesse est inférieure à 25 km . h–1 
				environ, le moteur électrique s’enclenche et permet de réaliser 
				des trajets allant jusqu’à 25 km.
- 
				Au-delà, le moteur thermique peut à son tour fonctionner.
- 
				Sur les longs trajets, la gestion du flux d’énergie 
				optimise les fonctionnements des moteurs thermique et 
				électrique.
- 
				Lors de fortes accélérations, la sollicitation des deux 
				moteurs simultanément est possible.
- 
				En phase de décélération et de freinage, la conversion de 
				l’énergie cinétique en énergie électrique  permet la recharge de 
				la batterie.
- 
				À l’arrêt, la recharge de la batterie peut être réalisée 
				en 1 heure 30 min environ.
- 
				Pour recharger la batterie, on peut utiliser des bornes 
				disposées en ville, dans les entreprises ou au domicile.
				
► 
				Document :
| La première génération de biocarburants est issue de produits alimentaires.  
							§ 
							Ils sont actuellement produits sous 
							deux formes : - Le biodiésel (huiles de colza, tournesol et de soja) 
							incorporé au gazole sous forme 
							de carburant banalisé. - L’éthanol (plantes sucrières, blé, maïs) incorporé à 
							l’essence sous forme de carburant 
							banalisé. | Cycle du carbone 
							du bioéthanol | 
| 
 | § Les biocarburants de deuxième génération, destinés 
							à ne pas entrer en concurrence avec les autres cultures vivrières. 
							- Ils utilisent les résidus agricoles et 
							forestiers, - Ils utilisent des cultures dédiées de plantes à croissance rapide 
							qui nécessitent peu d’eau et fixent les sols. § En 2010, la production française de biocarburants avoisinait 
							les trois millions de 
							tonnes.   
							- Elle mobilisait une surface estimée à 
							environ 2 millions d’hectares ; - Elle a permis d’économiser l’émission de 8 millions de tonnes 
							équivalent CO2 ; - Elle a produit environ 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole, 
							soit autant d’économie d’ énergie fossile réalisée. | 
| 
							§ 
							Les biocarburants de troisième 
							génération : - Ils sont obtenus à partir d’algues. Ils sont encore à l’étude. 
							-  Ces nouvelles filières 
							présentent des bilans énergétiques favorables. 
							- À l’hectare, les micro-algues seraient 
							30 à 100 fois plus productives en énergie qu'un 
							biocarburant oléagineux. 
							- Elles permettent de limiter les 
							problématiques d’usage des sols et de la concurrence 
							avec les débouchés alimentaires. | |
| 
							 - 
							Rechercher la signification du mot 
							« biocarburant ». Pourquoi  est-il qualifié 
							d’agro-ressource ? - Définir le t.e.p (tonne équivalent 
							pétrole). Convertir 2,5 millions de t.e.p en 
							joule, puis en kWh.    - Quelle quantité d’énergie fossile est 
							économisée grâce à la production de biocarburants ? - Pourquoi la filière biocarburant est-elle 
							contestée ? | |
| ► Biocarburant : - Le biocarburant est un carburant produit à 
							partir de matériaux organiques non fossiles : - C’est une agro-ressource : ressource issue de l’agriculture. - Elle provient de la biomasse. - Ce sont 
							des matières premières renouvelables. ► La tonne équivalent pétrole : t.e.p . - La tonne équivalent pétrole : énergie 
							libérée par la combustion d'une tonne de pétrole. - 1 t.e.p = 4,2
							
							
							
							× 10 
							
							10 
							
							J - 2,5
							× 10 
							
							6  t.e.p 
							≈ 2,5
							
							
							
							× 10 
							 
							
							6 
							
							
							× 4,2
							× 10 
							
							10 
							
							J ≈ 
							1,1 
							× 10 
							
							17 
							 J - 1 kW.h = 3,6
							× 10 
							
							6 
							
							J - 2,5
							× 10 
							
							6  t.e.p 
							≈ 2,9
							
							
							
							× 10 
							
							10 
							 kWh ► Énergie fossile économisée : - L’énergie fossile économisée : -  Efossile 
							≈  2,9
							
							
							× 10 
							
							10 
							 kWh ► La filière biocarburant : - Elle utilise des surfaces de terres qui 
							pourraient être utilisées pour l’alimentation. 
							  - La population  mondiale ne cesse 
							d’augmenter (9 milliards en 2050) et certains 
							habitants souffrent déjà de la faim. - À l’avenir, on ne pourra plus se permettre 
							d’utiliser les terrains agricoles pour la production 
							de biocarburants. | 
- 
				Centrale hydroélectrique :

 
 
Centrale hydroélectrique de 
				Serre-Ponçon
- 
				L’énergie de gravitation n’est appréciable que si des 
				masses considérables sont mises en jeu.
				 Calculer 
				l’énergie fournie E par une masse 
				m = 1,00 kg 
				d’eau tombant d’une hauteur h = 100 m
 Calculer 
				l’énergie fournie E par une masse 
				m = 1,00 kg 
				d’eau tombant d’une hauteur h = 100 m 
				 
- 
				Donnée : 
				g = 9,81 N / kg
- 
				E = 
				m . 
				g . 
				h ≈ 1,00
				× 9,81
				× 100
- 
				E ≈ 981 J
				 Exprimer 
				cette énergie en kWh : 1,0 kWh = 3,6
				× 106 J
 Exprimer 
				cette énergie en kWh : 1,0 kWh = 3,6
				× 106 J
- 
				E ≈ 981 J ≈ 2,7
				× 10–4 kWh
				 Calculer 
				la masse m1 d’eau qu’il faut faire chuter pour 
				obtenir une énergie de 1,0 kWh.
 Calculer 
				la masse m1 d’eau qu’il faut faire chuter pour 
				obtenir une énergie de 1,0 kWh. 
				 
				 Exprimer cette masse en tonne 
				(t).
 Exprimer cette masse en tonne 
				(t).
- 
				 
 
► Conclusion :
- 
				Les centrales hydroélectriques sont peu efficaces du 
				point de vue énergétique.  
- Les énergies mécaniques qui apparaissent ont des ordres de grandeurs très faibles.
				-  Il faut utiliser de grandes quantités 
				d’eau.
				
2)- Énergies thermique, radiative et 
				chimique.
- 
				Les énergies thermique, radiative et chimique libèrent 
				des énergies de l’ordre du kWh par kg de matière.
- 
				Il faut environ 0,1 kWh pour faire fondre 1,0 kg de glace 
				à 0 ° C.
- 
				Il faut environ 0,7 kWh pour vaporiser 1,0 kg d’eau à 100 
				° C.
- 
				Les appareils électroménagers consomment en moyenne une 
				puissance électrique comprise entre 0,10 W et 5,0 kW.
- 
				La combustion de 1,0 kg de pétrole ou de gaz fournit 
				environ 12 kWh.
				
      
						  
						  Chap. N° 05  Radioactivité et réactions 
						  nucléaires (1S)
- 
				L’énergie nucléaire est de loin la forme d’énergie la 
				plus concentrée :
- 
				1,0 kg d’uranium fournit une quantité de chaleur 
				 
- 
				QU ≈ 1,0
				
				
				× 105 kWh. 
				 
- 
				Alors que la combustion de 1,0 kg de charbon fournit une 
				quantité de chaleur :
- 
				Qcharbon ≈ 8,0 kWh.
- 
				Ainsi, une centrale électronucléaire de 1000 MW 
				électrique, consomme environ 27 tonnes d’uranium enrichi par an.
- 
				Une centrale thermique de même puissance consomme 1,5
				× 106 t de pétrole par an.
- 
				Dans le Soleil, 1,0 kg d’hydrogène produit par réaction 
				nucléaire 180 millions de kWh.
				
				b)- 
				Innover pour l’énergie nucléaire : Exercice 8 page 430.
| L’énergie nucléaire est née à 
							la fin des années 1930 avec la découverte de la 
							fission.  Mais ce n’est qu’en décembre 1953, en pleine guerre froide, que l’énergie nucléaire est utilisée à des fins civiles.Le président américain Eisenhower incite à développer cette nouvelle énergie « pour servir l’humanité », lors de son discours « Atoms for Peace » devant l’ONU.  D’autres états se lancent 
							parallèlement dans cette voie : la Russie, la France 
							et la Grande-Bretagne. | 
 | 
| 
							§ 
							
							Comment ça marche : Pour produire de l’électricité de manière industrielle, on utilise une turbine qui transmet à un alternateur une force 
							suffisante pour le mettre en rotation rapide. Celui-ci va alors transformer 
							en énergie électrique l’énergie mécanique qui lui 
							est communiquée. Dans cette centrale nucléaire, 
							la turbine peut être alimentée par de la vapeur 
							d’eau sous pression. Dans ce cas, on a recours à une 
							« chaudière » qui produit la chaleur* à partir de 
							laquelle la vapeur d’eau est générée.  Mais tandis qu’une centrale thermique brûle du charbon, du pétrole ou du gaz, un réacteur nucléaire produit de la chaleur par des 
							réactions de fission de noyaux atomiques tels que 
							ceux de l’uranium.  Toute chaudière à besoin d’un 
							« fluide caloporteur » pour évacuer la chaleur* à 
							transmettre. Dans  les centrales 
							nucléaires actuellement en service, ce fluide est 
							tout simplement de l’eau. Dans les « systèmes nucléaires du futur », le rôle de caloporteur pourra être assuré par un métal liquide comme le sodium ou le 
							plomb, ou un gaz, l’hélium. 
							§ 
							Des réacteurs de 4e 
							génération : En France, le CEA 
							travaille sur deux filières : 
							  - Le réacteur à neutrons rapides et caloporteur 
							sodium (RNR-Na ou SFR) - et le réacteur à neutrons rapides et 
							caloporteur gaz (RNR-G ou GFR, dans ce cas le gaz 
							est l’hélium) La technologie des réacteurs nucléaires à neutrons rapides permet d’utiliser les réserves d’uranium (estimées à 60 ans 
							actuellement) pendant des milliers d’années. Ainsi le CEA s’est engagé sur la conception d’un prototype innovant de réacteur refroidi au sodium. L’objectif est de préparer le déploiement industriel d’une telle filière dans le parc français à l’horizon 2040, en 
							privilégiant des recherches en innovations. Quatre objectifs principaux ont 
							été définis pour caractériser les systèmes du futur. Ils doivent être à la fois : - Durables, c’est-à-dire économes des 
							ressources naturelles et respectueux de 
							l’environnement ; - Économiques, pour minimiser le coût du 
							kWh ; - Sûrs et fiables pour minimiser les 
							risques d’accident ; - Résistants vis-à-vis des risques de 
							prolifération et susceptibles d’être aisément 
							protégés contre les agressions externes. (Après « innover 
							pour l’énergie nucléaire », Énergie du XXIe 
							siècle, livret N° 19 du CEA, novembre 2010) - *chaleur = transfert thermique. | |
				c)- 
				Le nucléaire « sans uranium ».
- 
				Il existe une autre manière de produire de l’électricité 
				nucléaire que celle mise ne place depuis 50 ans.  
- 
				En particulier, des réacteurs dits « à sels fondus » à 
				base de thorium plutôt que d’uranium, feraient aussi bien, mais 
				sans risquer de provoquer des Tchernobyl ou des Fukushima. 
				 
- 
				Une solution pour l’avenir ?
- 
				Additif. (Du thorium 232 à l’uranium 
				233 : le surgénérateur)
► 
				Des avantages qui changent tout :
- 
				Les ressources de thorium sont immenses (très abondant 
				sur Terre, le minerai de thorium est totalement utilisable).
- 
				Le cœur du réacteur ne peut pas s’emballer (la quantité 
				de combustible est ajustée au fur et à mesure de l’utilisation)
- 
				Les problèmes de pression sont réglés (les réacteurs à 
				sels fondus fonctionnement à la pression atmosphérique).
- 
				La question de refroidissement en cas de panne est résolue 
				(le combustible liquide est tout simplement vidangé).
- 
				La quantité de déchets à vie longue est 104 fois moindre 
				que dans une centrale nucléaire classique.
(D’après V. Nouyrigat, 
				« le nucléaire dans uranium, Science & Vie, N° 1130, novembre 
				2011)
				 Questions :
 Questions :
- 
				Quels sont les avantages et les inconvénients d’utiliser 
				des ressources fissiles ?
- 
				Pourquoi le 
				CEA cherche-t-il à développer des 
				réacteurs de quatrième génération ?
- 
				Identifier la nature du combustible et du fluide 
				caloporteur dans les deux types de réacteurs évoqués.
- 
				Quels avantages l’utilisation des réacteurs dits « à sels 
				fondus » présente-t-elle ?
| ► Avantages et les inconvénients 
							d’utiliser des ressources fissiles : - Les avantages : - C’est  une méthode de production de 
							l’électricité qui produit peu de gaz à effet de 
							serre (GES). - L’énergie nucléaire est de loin la forme 
							d’énergie la plus concentrée : 1,0 kg d’uranium 
							fournit une quantité de chaleur QU 
							≈ 1,0
							
							× 105 kWh. 
							
							
							 - Les ressources sont encore importantes. - Les inconvénients : - Cette technique présente des risques, elle 
							est très dangereuse. - Elle produit des déchets nucléaires qu’il 
							faut retraiter et stocker. ► Les réacteurs de quatrième 
							génération : - 
							Pour améliorer la sécurité, mieux exploiter 
							les ressources en uranium qui ne sont pas 
							inépuisable, diminuer la production de déchets 
							radioactifs, diminuer les risques, … ► Nature du combustible et du fluide 
							caloporteur dans les deux types de réacteurs 
							évoqués : - Le combustible fissile est l’uranium : 
							Uranium 233   - La technologie dite « à neutrons rapides »,  
							permet la surgénération, récupérer les neutrons 
							sortants pour transmuter des matériaux (le thorium 
							en uranium 233) - Fluides caloporteurs : sodium fondu ou 
							hélium. ► 
							Les avantages l’utilisation des 
							réacteurs dits « à sels fondus » : - Les ressources de thorium sont immenses (très 
							abondant sur Terre, le minerai de thorium est 
							totalement utilisable). - Le cœur du réacteur ne peut pas s’emballer 
							(la quantité de combustible est ajustée au fur et à 
							mesure de l’utilisation) - Les problèmes de pression sont réglés (les 
							réacteurs à sels fondus fonctionnement à la pression 
							atmosphérique). - La question de refroidissement en cas de 
							panne est résolue (le combustible liquide est tout 
							simplement vidangé). - La quantité de déchets à vie longue est 104 
							fois moindre que dans une centrale nucléaire 
							classique. | 
d)- 
				
				
				
				Fusion nucléaire
e)- 
				
				
				
				Réacteur à eau sous pression
				
4)- L’énergie solaire : exercice 7 
				page 428.
| 
							§ 
							
							Domestiquer l’énergie solaire : - 
							L’énergie solaire est disponible partout sut 
							Terre et représente, théoriquement, 900 fois la 
							demande mondiale en énergie. - Chaque mètre carré reçoit en moyenne 2,0 kWh à 3,0 kWh par jour en Europe du Nord, 4,0 kWh à 6,0 kWh  en région Provence Alpes Côtes d’Azur ou 
							sous les tropiques.   - 
							Les variations saisonnières ne sont que de 20 
							% dans ces régions, mais beaucoup plus importantes 
							(d’un facteur 2,5) dans les pays du Nord. ► Le solaire thermique : - Le solaire thermique est aujourd’hui 
							relativement bien maîtrisé en termes technologique 
							et économique.   - Le principe est simple : - Des capteurs absorbent les photons solaires 
							et les transforment en quantité de  chaleur 
							Qray. - Cette quantité de chaleur Qray 
							est ensuite transmise à un fluide ou un gaz (fluide 
							caloporteur) qui le transporte vers un réservoir de 
							stockage de l’énergie.    - L’énergie solaire est principalement utilisée 
							pour le chauffage de l’eau ou des locaux. ► L’énergie solaire photovoltaïque : - L’énergie solaire photovoltaïque a l’avantage 
							de convertir directement l’énergie du Soleil en 
							électricité.   - Cette conversion est possible grâce à un 
							matériau semi-conducteur à base de silicium. | 
| 
							Document : | 
| ► L’énergie solaire de concentration : - L’énergie thermique du Soleil permet aussi de produire de l’électricité. Des miroirs cylindro-paraboliques, long d’une centaine de mètres, concentrent la chaleur sur un tube récepteur contenant un fluide caloporteur ; 
							le fluide génère 
							ensuite de la vapeur qui est turbinée pour produire 
							de l’électricité. 
							(d’après 
							« Domestiquer l’énergie solaire », énergies du XXIe 
							siècle, livret N° 19 du CEA, novembre 2010.) 
							 | 
| 
							§ 
							
							Premier parc solaire intégré à un 
							domaine forestier : - Le premier parc solaire, intégré à un domaine forestier, a été inauguré vendredi 28 octobre 2011 à Mios, dans le département de la Gironde par le groupe Ylliade de juwi ENR, en présence du Sous-Préfet d’Arcachon et du Maire de la commune de 
							6650 habitants. - Ce parc solaire s’inscrit dans un projet original de diversification d’un domaine forestier qui a été durement touché par les tempêtes de 1999 
							et 2009.   - D’où une transition douce de monoculture du pin maritime, vers des plantations plus variées, acacias, eucalyptus, etc. La résilience et la 
							biodiversité de cette forêt pilote de plus de 2000 
							hectares en sortent renforcées. - D’une puissance de 8,5 MWc*, ce parc produit l’équivalent de la consommation électrique de 4350 habitants, soit celle de deux tiers des habitants de 
							Mios, pour une surface occupée de moins de 0,2 % du 
							territoire de la commune, sur des parcelles très 
							sinistrées. - La construction d’une deuxième tranche, qui 
							est en projet, permettrait à Mios de devenir « une 
							commune à énergie renouvelable positive. » 
 (extrait de Mios (Gironde) : 1e parc solaire intégré à un domaine forestier », 
 - * Le « watt crête » (Wc) définit la puissance de production photovoltaïque sous un ensoleillement standard de référence (rayonnement incident normal 
							de 1000W, pression de 1013 hPa, température des 
							modules de 25 ° C). 
							 | 
| - Résumer en quelques lignes le principe de 
							fonctionnement d’une cellule photovoltaïque. - Représenter la chaîne énergétique mise en jeu 
							dans une ferme solaire. - Quels inconvénients présente une implantation 
							massive de fermes solaires dans les régions à fort 
							ensoleillement ? - Expliquer comment de l’énergie produite dans une installation solaire pourrait être utilisée dans une centrale hydraulique. Quels en seraient les 
							intérêts ? 
							 | 
| ► Principe de fonctionnement d’une 
							cellule photovoltaïque : - En traversant la cellule photovoltaïque, les photons arrachent des électrons aux atomes de silicium. - 
							Ces électrons peuvent être mis en 
							mouvement dans un circuit électrique extérieur et 
							produire un courant électrique. 
 ► Chaîne énergétique mise en jeu dans 
							une ferme solaire : ► Inconvénients que présente une 
							implantation massive de fermes solaires dans les 
							régions à fort ensoleillement : - Le plus souvent, le lieu de production se 
							trouve très éloigné du lieu de consommation. - Le courant continu haute tension (CCHT) est une technologie utilisée pour le transport de l'électricité en courant continu haute tension. - Cette technologie est très coûteuse. ► 
							L’énergie produite dans une 
							installation solaire et centrale hydraulique : - Lorsque l’ensoleillement est très important et que la ferme solaire produit beaucoup d’énergie solaire, on peut utiliser l’excédent d’énergie pour 
							remonter de l’eau, grâce à une pompe électrique, 
							dans un bassin supérieur d’un barrage hydraulique. 
							  - Cela permet de stocker de l’énergie sous 
							forme d’énergie de gravitation (énergie potentielle 
							de pesanteur).   - On peut produire de l’électricité hydraulique 
							la nuit ou lorsque la demande est importante. 
							 | 
1)- QCM : pour chaque question, 
				indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).
2)- Exercices :
a)- 
				Exercice 5 page 426 : De l’éolienne à l’hydrolienne.
b)- 
				Exercice 11 page 434 : équilibre Nord–Sud.
c)- 
				Exercice 12 page 435 : Développement des énergies 
				renouvelables.
| 
 |