| Exercices 2024 | |
| 
 | 
|  | 
| Exercice :
		  Détermination du quotient  pour l’électron . | 
| Exercice : 
		  Mouvement d’un volant de badminton. 3)- Additif. Cas de frottements quadratiques. | 
| III-Exercice : 1)- Énoncé. 2)- Correction. | 
I- 
	Exercice : 
Détermination du quotient 
 pour l’électron.
 pour l’électron.
Lors de la découverte de l’électron en 1897, le physicien 
anglais Joseph John Thomson (1856-1940) utilisa un tube à vide 
dans lequel des électrons étaient accélérés à l’aide d’un champ électrique, puis 
déviés en passant entre deux plaques métalliques de charges opposées.
Cette expérience a permis la détermination du quotient
 entre la 
charge et la masse de cette nouvelle particule.
 entre la 
charge et la masse de cette nouvelle particule.
DOCUMENT : Expérience de Thomson
 
 
Le montage ci-dessus reprend le principe de l'expérience de Thomson.
Les électrons sortent du canon à électron avec vecteur vitesse horizontal
	
			  
   , puis se déplace à travers un vide 
poussé dans la zone de champ électrique uniforme créée par les 2 plaques 
chargées.
 , puis se déplace à travers un vide 
poussé dans la zone de champ électrique uniforme créée par les 2 plaques 
chargées.
La déviation verticale h du faisceau d'électrons lors de la traversée 
des plaques sur une longueur L est ensuite mesurée.
DONNÉES :
- 
Dans le référentiel terrestre supposé galiléen la 
valeur de la vitesse des électrons à la sortie du canon à électrons est : 
- 
v0
= 2,27 × 107 m . s–1
- 
Avec une incertitude-type : u 
(v0) = 2 × 105 m . s–1
- 
La norme du champ électrique entre 
les 2 plaques est :
- 
E
= 15,0 kV. m–1
- 
Avec une incertitude-type : u 
(E) = 0,1 kV. m–1
- 
La longueur des plaques est :
- 
L
= 8,50 cm
- 
Avec une incertitude-type : u 
(L) = 0,05 cm
- 
On considère que la norme du poids 
des électrons est négligeable devant celle de la force électrique 
							 .
.
- 
À la sortie des plaques, en
x =
L, la déviation verticale du 
faisceau de l'électrons par rapport à l'axe (Ox) 
a une valeur h = 1,85 cm avec une 
incertitude-type u (h) = 0,05 cm.
- 
L’incertitude-type sur le quotient
 s'exprime de la manière suivante :
- 

Questions  
1. 
Reproduire le schéma du dispositif et représenter le vecteur champ 
électrique 
						 créé entre des plaques en 
utilisant l'échelle suivante : 1,0 cm ↔ 5,0 kV. m-1
 créé entre des plaques en 
utilisant l'échelle suivante : 1,0 cm ↔ 5,0 kV. m-1
2. 
a)- 
Donner la relation entre la force électrique
							 exercée sur un électron, la charge 
élémentaire e et le champ 
électrique
 exercée sur un électron, la charge 
élémentaire e et le champ 
électrique 
						 . En déduire le sens de déviation du faisceau d'électrons.
. En déduire le sens de déviation du faisceau d'électrons.
b)- 
Représenter la force électrique 
							 sur 
le schéma en utilisant l'échelle suivante :
 sur 
le schéma en utilisant l'échelle suivante : 
1,0 cm ↔ 1,0 × 10–15 
N
3. 
En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que les coordonnées 
du vecteur accélération de l'électron lors de son mouvement entre les plaques 
sont : ax (t) = 0 et
 .
.
4. 
Établir les équations horaires x (t) et z (t) 
du mouvement de l'électron.
5. 
Montrer l'équation la trajectoire décrite par les électrons entre les 
plaques est :
-  
 
6. 
Exprimer le quotient
 en fonction E, h, L et v0. Calculer la 
valeur de ce quotient et de l'incertitude-type associée.
 
en fonction E, h, L et v0. Calculer la 
valeur de ce quotient et de l'incertitude-type associée.
1. 
Schéma du dispositif  
- 
Le vecteur champ électrique
 créé 
entre des plaques :
 créé 
entre des plaques :  
- 
C’est un champ électrique 
uniforme. 
- 
Caractéristiques du champ 
électrique
 entre 
les plaques :
 entre 
les plaques :
| 
 | |
| 
			Direction | 
			Perpendiculaire 
			aux plaques | 
| 
			Sens | De la plaque chargée positivement 
			vers la plaque chargée négativement 
			(sens des 
			potentiels décroissants) | 
| 
			Valeur | 
			
			 | 
- 
Relation :  
- 
Valeur du champ :
| 
 | |
| 
			E   | 
			Valeur du champ 
			électrique  ( V . m–1) | 
| 
			U | 
			Valeur de la 
			tension UAB (V) | 
| 
			d | 
			Distance entre 
			les armatures (m) | 
- 
La norme du champ 
électrique entre les 2 plaques est :
- 
E 
= 15,0 kV. m–1
- 
Échelle : 1,0 cm ↔ 5,0 kV. m-1
- 
Longueur du 
représentant du vecteur champ électrique :
- 
ℓE 
≈ 3,0 cm
2. 
a)- 
Relation entre la force 
électrique  
	
			 exercée 
sur un électron, la charge élémentaire 
e 
et le champ électrique
 exercée 
sur un électron, la charge élémentaire 
e 
et le champ électrique
 .
.
 
- 
 
 
- 
Dans le cas de 
l’électron :
- 

- 
La force électrique 
	
			 et le champ électrique
 et le champ électrique
 ont même direction , mais des sens opposés.
ont même direction , mais des sens opposés.
- 
La force électrique 
	
			 a même direction et sens que le vecteur 
unitaire
 a même direction et sens que le vecteur 
unitaire
 .
.
- 
(direction : 
perpendiculaire aux plaques et sens : orienté de bas en haut)
- 
Sens de déviation du 
faisceau d'électrons :
- 
L’électron est dévié 
vers le haut, vers la plaque chargée positivement.
b)- 
Force électrique
	
			 :
:
 
- 
Valeur de la force
Fe :
- 
Fe =
e .
E
- 
Fe = 
1,602 
× 10–19 
× 15,0 × 103
- 
Fe ≈ 
2,4 × 
10–15 
N
- 
Échelle : 1,0 cm ↔ 1,0 
× 10–15 
N
- 
Longueur du 
représentant du vecteur force :
- 
ℓFe 
≈ 2,4 cm
3. 
Deuxième loi de Newton,
 
- 
Données :  
- 
Masse : 
me 
= 9,110 × 10–31 kg ;
 
- 
Charge : 
q = – e = – 1,602 × 10–19 C
- 
E 
= 15,0 kV. m–1
- 
g 
= 9,81 N . kg–1
- 
Système étudié : 
l’électron :
- 
Référentiel : 
Terrestre supposé galiléen
- 
Repère d’espace :

- 
Bilan des forces : 
inventaire des forces extérieures exercées sur l’électron.
- 
Son poids
	
							
				 .
.
 
- 
La force 
électrostatique  
- 
L’électron se déplace 
dans le vide, il n’y a pas d’interaction avec l’air.
- 
Comparaison de 
Fe 
et P.
- 
Fe ≈ 
2,4 × 
10–15 
N
- 
P = m . g 
≈ 9,1 × 10–31 
× 9,81
- 
P 
≈ 8,9 × 10–30 
N
- 
 
 
- 
En conséquence, 
P << 
Fe, 
on peut négliger les effets du poids devant celui de la force électrostatique
Fe.
- 
Position et vitesse de 
l’électron au temps t 
= 0 s
| 
 | 
 | 
- 
Coordonnées des 
différentes forces et vecteurs dans le repère choisi :
| 
 | 
 | 
- 
Application de la 
deuxième loi de Newton :
- 
Dans le cas présent :
 
- 

- 
D’où :  
- 
 
 
- 
Le vecteur 
accélération 
	
			 a 
même direction mais un sens opposé au vecteur champ électrique
 a 
même direction mais un sens opposé au vecteur champ électrique 
 .
.
- 
Coordonnées du vecteur 
accélération 
	
			 de l'électron :
 de l'électron :
- 

- 
On tire les 
coordonnées du vecteur accélération :
- 

- 
Ceci est bien en 
accord avec les relations données dans l’énoncé.
- 
ax 
(t) = 0
- 
 .
.
4. 
Équations horaires 
x (t) 
et z (t) 
du mouvement de l'électron.
- 
Par recherche des 
primitives, on retrouve les coordonnées du vecteur vitesse et du vecteur 
position :
- 
Le vecteur 
accélération  
 est 
la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse
 est 
la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse  
 .
.
- 

- 
La détermination du 
vecteur vitesse nécessite de rechercher la primitive par rapport au temps de 
chaque coordonnée du vecteur accélération en tenant compte des conditions 
initiales.
- 
On cherche les 
primitives des équations précédentes.
- 
Il apparaît des 
constantes qui sont liées aux conditions initiales.
- 
Les constantes 
d’intégration apparues dans les primitives sont liées aux conditions initiales :
 
- 
c’est-à-dire les 
coordonnées du vecteur vitesse 
				 à 
l’instant initial.
 à 
l’instant initial.
| 
 | 
			D’après  
			les  
			conditions
			 
			initiales | 
 | 
- 
Le vecteur vitesse
 est 
la dérivée par rapport au temps du vecteur position
 est 
la dérivée par rapport au temps du vecteur position  
- 
 notation simplifiée
  
notation simplifiée
- 
On opère de la même 
façon :
| 
 | 
			D’après les
			 
			conditions
			 
			initiales | 
 | 
5. 
Équation de la trajectoire 
décrite par les électrons entre les plaques :
- 
On élimine le temps
t entre 
x 
et z 
pour exprimer 
z 
= f (x).
- 
 
 
- 
En ordonnant, on 
obtient la relation suivante :
- 
 
 
6. 
Expression du quotient 
 en 
fonction 
E,
h, 
L et 
v0.
 en 
fonction 
E,
h, 
L et 
v0.
- 
Données :
- 
À la sortie des 
plaques, en x 
= L, la 
déviation verticale du faisceau de l'électrons par rapport à l'axe (Ox) 
a une valeur h 
= 1,85 cm avec une incertitude-type u 
(h) = 0,05 
cm.
- 
La longueur des 
plaques est : L 
= 8,50 cm avec une incertitude-type : u 
(L) = 0,05 
cm
- 
Expression du quotient
 : avec 
x =
L et
z =
h
 : avec 
x =
L et
z =
h
- 

- 
On réorganise la 
relation précédente :
- 

- 
Application 
numérique :
- 

- 
Incertitude-type 
associée :
- 

- 

- 
On arrondit à l’unité 
supérieure.
- 
L'incertitude-type u (c) 
est arrondie généralement par excès en ne conservant qu’un seul chiffre 
significatif.
- 
On arrondit à la 
valeur supérieure pour ne pas minorer l’incertitude-type.
- 
On peut 
écrire : u (c) 
= 0,07 × 1011 C . kg–1
- 
 
 
- 
Autre écriture :
 
- 
 
 
- 
Comparaison avec la 
valeur de référence :
- 
Charge 
élémentaire e = 1,602 × 10–19 
C
- 
Masse 
de l’électron : m = 9,110 × 10–31 
kg
- 

- 
La valeur trouvée est 
en accord avec la valeur de référence.
II- 
Exercice : 
Mouvement d’un volant de badminton.
Au badminton, les joueurs envoient à l'aide d’une raquette un 
volant de masse m = 5,0 g qui possède des propriétés aérodynamiques 
particulières.
Sa vitesse peut dépasser la valeur de 400 km . h–1 
et sa trajectoire est très différente de celle des balles utilisées dans 
d'autres sports comme le tennis.
Le mouvement du centre de masse du volant est étudié dans le référentiel 
terrestre supposé galiléen, lié au
repère d'espace cartésien
 .
.
Dans la situation considérée, le volant quitte la raquette à la date t 
= 0 s avec un vecteur vitesse
	
			  
   incliné d'un angle α = 55° avec 
l'horizontale et de norme v0 = 50 m . s–1.
incliné d'un angle α = 55° avec 
l'horizontale et de norme v0 = 50 m . s–1.
Le langage de programmation Python permet de concevoir un programme qui 
détermine, par itérations successives, la trajectoire du centre de masse du 
volant et l'évolution au cours du temps de son énergie mécanique.
DOC. 1 : Trajectoire du 
centre de masse et évolution temporelle
des différentes formes d'énergie du volant de badminton  


DOC. 2 : Extrait du code source Phyton : 

DONNÉES : Caractéristique de la force de traînée
- 
Les plumes du volant créent une 
traînée modélisée par une force 
 qui s'oppose au mouvement du volant dans l'air.
 qui s'oppose au mouvement du volant dans l'air.
- 
On a
 avec β = 7,5 × 10–4 
SI et v la valeur de la vitesse du volant.
 avec β = 7,5 × 10–4 
SI et v la valeur de la vitesse du volant.
- 
Intensité de la pesanteur :
g = 9,81 N . kg–1
Questions
1. 
À l’aide du DOC. 1 , justifier que le volant n’effectue pas une chute 
libre.
2. 
Comparer les normes du poids du volant et de la force de traînée à la 
date t = 0. Commenter.
3. 
En utilisant la deuxième loi de Newton et en sachant que l'axe 
vertical est orienté vers le haut, exprimer le vecteur accélération du centre de 
masse du volant.
4. 
Établir les équations ci-dessous en précisant les expressions des 
constantes A, B et C en fonction de k, m et
g.
- 

5. 
Déterminer les valeurs numériques des constantes A, B et
C. Vérifier leur cohérence avec les lignes 30 et 31 de l'extrait du code 
Python présenté dans le DOC. 2.
6. 
Compléter les lignes 38 à 40 de l'extrait du code source Python de 
manière à déterminer l'évolution des différentes formes d'énergie du volant de 
badminton. Commenter cette évolution.
1. 
Caractéristiques du mouvement du volant.
- 
Graphe
z =
f (x)

- 
Le système : le volant S = 
{M}
- 
Conditions initiales :
- 
Vecteur vitesse
	
			  
   incliné d'un angle α = 55° avec l'horizontale et de norme v0= 
50 m . s–1.
 
incliné d'un angle α = 55° avec l'horizontale et de norme v0= 
50 m . s–1.
- 
Position et vitesse du volant au 
temps t = 0 s
| 
 | 
 | 
- 
Bilan des forces :
- 
Le poids :  
- 
La force de traînée :  
- 
Étude de la trajectoire
z =
f (x) :
- 
Au départ, le mouvement est 
quasiment rectiligne, puis le mouvement devient curviligne.
- 
La trajectoire obtenue n’est pas 
parabolique.
- 
Le volant de badminton n’est pas 
en chute libre.
- 
Le volant est soumis à la force de 
traînée et à son poids.
- 
Comme au départ, la vitesse du 
volant est grande, la force de traînée est prépondérante devant le poids du 
volant.
- 
Un objet en chute libre n’est 
soumis qu’à son poids.
- 
Ce qui n’est pas le cas du volant 
de badminton.
2. 
Normes du poids du volant et de la force de traînée à la 
date t = 0.  
- 
Le vecteur poids :  
- 
Norme du poids
- 
P
= m .
g
- 
P
= 5,0 × 10–3 × 9,81
- 
P
≈ 4,90 × 10–2
N
- 
P
≈ 4,9 × 10–2 
N
- 
Le vecteur force de traînée :
 
- 
Norme de la force de traînée :
- 
F
= β .
v2
- 
F
= 7,5 × 10–4 × (50)2
- 
F
≈ 1,87 N
- 
F
≈ 1,9 N
- 
Comparaison des normes :
- 
 
 
- 
La norme de la force de traînée 
exercée par l’air sur le volant de badminton est environ 40 plus grande que 
celle du poids.
- 
L’action de l’air ne peut pas être 
négligée.
- 
La force de traînée influence 
grandement le mouvement du volant ceci tant que sa vitesse est importante.
3. 
Vecteur accélération du centre de masse du volant.
- 
Le système : le volant
S = {M}

- 
Conditions initiales :
- 
Vecteur vitesse
initiale
	
			  
   incliné d'un angle α = 55° avec l'horizontale et de norme v0= 
50 m . s–1.
 
incliné d'un angle α = 55° avec l'horizontale et de norme v0= 
50 m . s–1.
- 
Schéma à l’instant
t :

- 
Position et vitesse du volant au temps t = 0 s
| 
 | 
 | 
- 
Bilan des forces :
- 
Le poids : 
- 
Le vecteur poids a comme direction 
la verticale du lieu et il est orienté du haut vers le bas.
- 
La force de traînée : 
- 
Le vecteur force de traînée a même 
direction que le vecteur vitesse, mais un sens opposé.
- 
Deuxième loi de Newton :
| Dans un référentiel galiléen, la 
			somme des vecteurs forces  appliquées à un 
			système S, de masse m et de centre de masse G,
			 est égal au 
			produit de sa masse m par le vecteur accélération  de son centre de 
			masse. | 
| 
 | Valeur des 
			forces F en newton (N) | 
| Valeur de la 
			masse m en kilogramme (kg) | |
| Valeur de 
			l’accélération aG en mètre par  seconde au carré 
			(m . s–2) | 
- 
Référentiel d’étude : 
Référentiel terrestre supposé galiléen
- 
Repère lié au référentiel d’étude
 .
.
- 
Dans le cas présent :
- 
 
 
- 
Le vecteur accélération :
- 
 
 
4. 
Établissement les équations du 
mouvement.
- 
Coordonnées des différents 
vecteurs :
- 

- 

- 
On utilise le fait que le vecteur 
accélération
 est la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse
 
est la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse
 .
.
- 
 
 
- 
Coordonnées du vecteur 
accélération dans le repère  
- 
 
 
- 
 
 
- 
Or :  
- 
 et
et  
- 
Expressions des constantes A,
B et C en fonction de k, m et 
g
- 
On en déduit les relations 
suivantes :
-  et
B = –
g
et
B = –
g
5. 
Valeurs numériques des constantes A, B et 
C.
- 
Valeurs numériques de A et
C :
- 

- 
B = –
g = 
– 
9,81
N . kg–1 = 
– 
9,81
m . s–2
- 
Cohérence avec les lignes 30 et 31 
de l'extrait du code Python présenté dans le DOC. 2
- 
Les lignes 30 et 31 :
- 
30 
dvx= 
– 0,15 * math.sqrt (vx**2+vz**2)*vx*dt 
 
- 
31 
dvz= – 9,81– 0,15 *math. sqrt (vx**2+vz**2)*vz*dt
- 
Programme Python :

6. 
Code source Python :




- 
 On 
peut décomposer le mouvement du volant de badminton en plusieurs phases
- 
Première phase : 
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est rectiligne uniformément retardé.
- 
La valeur du poids du badminton 
est négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse diminue 
rapidement.
 .
.
- 
Deuxième phase :
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est curviligne décéléré .
- 
La valeur du poids du badminton 
n’est plus négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse diminue, 
passe par une valeur minimale (sommet de la trajectoire).
- 
vz = 0 
et vx ≈ 4,0 m . s-1 
- 
Troisième phase :
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est curviligne accéléré.
- 
La valeur du poids du badminton 
n’est pas négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse augmente 
et tend vers une valeur limite vlim.
- 
Quatrième phase : 
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est rectiligne uniforme (direction : verticale du lieu).
- 
La valeur du poids est égale à la 
valeur de la force de traînée : P =
f
- 
v =
vlim ≈ 8,1 m . s-1
- Évolution temporelle des différentes formes d'énergie du volant de badminton
- 
L’énergie cinétique
ec est maximale au départ ;
- 
Elle diminue rapidement puis plus 
lentement ;
- 
Elle passe par une valeur minimale 
(sommet de la trajectoire)
- 
Puis l’énergie cinétique augmente 
et tend vers une valeur limite lorsque la vitesse limite est atteinte.
- 
L’énergie potentielle
epp augmente au cours du temps.
- 
Elle passe par une valeur maximale 
( sommet de la trajectoire)
- 
Puis l’énergie potentielle diminue 
au cours de la chute.
- 
L’énergie mécanique
em diminue
au cours du temps, d'abord rapidement, puis plus lentement, elle ne se conserve pas.
1- 
Équation différentielle
- 
Deuxième loi de Newton :
- 

- 
On utilise un axe
Oz vertical 
ascendant.
2- Coordonnées du vecteur 
accélération :
- 
 
- 
Ces équations différentielles ne 
sont pas linéaires, nous ne pouvons pas les résoudre facilement.
- 
Vitesse limite :
- 
Lorsque la vitesse limite est 
atteinte, le mouvement du volant a comme direction la verticale du lieu :
- 
dans ce cas
vx = 0 et
vz = -
v = - vlim 
- 
Le mouvement est alors rectiligne 
uniforme et le vecteur vitesse limite est vertical et orienté du haut vers le 
bas :
- 
On peut déterminer l’expression de 
la vitesse limite suivant axe Oz :
- 
Lorsque :
- 

- 
Application numérique :
- 

► 
Les équations différentielles :
- 

- 
Chaque équation différentielle, 
complexe à résoudre, va être l’occasion d’utiliser une méthode de résolution 
numérique itérative: la méthode d’Euler.
► 
 Méthode 
d’Euler :
Chute verticale d'une bille dans l'huile
- 
La méthode d’Euler est une méthode 
numérique itérative qui permet d’obtenir une solution approchée d’une équation 
différentielle à partir des conditions initiales.
- 
On peut alors écrire, en 
considérant un intervalle de temps 
δt suffisamment petit:
- 

- 
On peut alors exprimer la petite 
variation de vitesse 
δv qui se produit 
pendant le petit intervalle de temps 
δt grâce à l’équation 
différentielle :
- 
Les équations différentielles :
- 

- 
 lorsque δt → 0
 
lorsque δt → 0
3- Mise en œuvre :
- 
On part de la condition initiale, 
la valeur de v(t=0) = v0;  
- 
On choisit le pas de calcul, soit 
la valeur de δt :  
- 
On calcule:
- 

- 

- 
Avec :
- 

- 
On peut utiliser un tableur pour 
effectuer les calculs répétitifs.  
- 
Le choix du pas de calcul δt 
doit être judicieux :  
- 
Il faut prendre un intervalle 
suffisamment petit pour que l’approximation soit valable, mais pas trop petit 
afin que les calculs ne soient pas trop longs.
- 
Utilisation de cette méthode dans 
le cas présent :
- 
Obtention de la vitesse en fonction du temps : 
- 
On connaît la vitesse initiale
v0 = 50 m . s-1
avec α = 55 ° et la vitesse 
limite vlim ≈ 8,1 m . s-1
- 
vx0 =
vo cos
α = 50 
× cos 55 => vx0 ≈ 28,7 
m . s-1 ≈ 29 m . s-1
- 
vz0 =
vo sin
α = 50 
× sin 55 => vz0 ≈ 40,9 
m . s-1 ≈ 41 m . s-1
- 
On peut donc appliquer la méthode 
en choisissant un pas δt judicieux.
 
- 
On prendra par exemple
δt =0,050 s.  
- 
Alors :

- 
On fait 
de même pour vz1 :
- 

- 
Avec :  
- 
À l’aide d’un tableur, on répète 
les calculs jusqu’au temps voulu.  
- 
 et
  
et  
- 
On peut ensuite tracer la courbe
vz = f (t),
vx = g (t) et
v = h (t), 
- 
Ci-dessous, on a tracé les courbes 
pour des pas de calculs différents.  
- 
On remarque qu’il n’y a pas de 
différences entre nos trois tests.
- 
Qu’en est-il de la position en 
fonction du temps?
- 
Pour obtenir la courbe de position 
en fonction du temps, on part de la donnée de vitesse et on calcule la distance 
parcourue par la formule classique v 
= d / 
t.  
- 
On utilise cette 
formule pour chaque ligne du tableur dans lequel on a exploité la méthode 
d’Euler. 
- 
Pour connaître
x au cours du temps :
- 
On utilise :
δx =
vx .
δt et
x =
x + 
δx
- 
On utilise :
δz =
vz .
δt et
z =
z + 
δz
- 
Ainsi :
- 
x0 = 0
- 
x1
 = x0 
+ δx0 =
x0 +
vx0 .
δt ≈ 0 +
29 ×0.050
- 
x1
 ≈ 1,43 m ≈ 1,4 m
- 
Pour la côte :
- 
z0 = 
2,0 m
- 
z1
 = z0 
+ δz0 
= z0 + vz0 
. δt ≈ 2,0 + 41 × 0.050
- 
z1
 ≈ 4,04 m ≈ 4,0 m
- 
Pour obtenir la trajectoire du 
volant de badminton, on trace la courbe 
z = f (x).
- 
À partir des valeurs de
x,
z,
v, on peut calculer :
- 
L’énergie cinétique
EC du volant de badminton 
au cours du temps ;
- 
L’énergie potentielle de pesanteur
EPP du volant de 
badminton au cours du temps ;
- 
Et son énergie mécanique
Em.
► 
 Choix 
de 
δt :
- 
La valeur de la vitesse du volant 
de badminton tend vers une valeur limite :  
- 
vlim ≈ 
8,1 m . s-1
- 
La constante de temps 
τ du mouvement du volant de badminton 
peut être définie à partir de la vitesse limite :
- 
 
 
- 
Application numérique :
- 
 
 
- 
Avec des frottements quadratiques 
le régime permanent est atteint au bout de 2,5
τ environ.
- 
En conséquence au bout de 2,1 s 
environ.
- 
À ce temps, on peut rajouter une 
seconde,  
- 
Ainsi on étudie de mouvement du 
volant de badminton pendant 3,1 secondes environ.
- 
Avec un pas de calcul de 50 ms, on 
aura une soixantaine de valeurs  
- 
Avec un pas de calcul de 10 ms, on 
aura 310 de valeurs.
- 
Avec un pas de calcul de 5 ms, on 
aura 620 de valeurs.
4-
 Exploitation avec le tableur Excel :
a)- 
Fichier Excel :
b)- 
Les différentes courbes :
- 
Graphes obtenus avec un pas de 50 
ms :
- 
Trajectoire du volant de 
badminton : z =
f (x) :

 
 
- 
vx =
f (t) ;
vz =
g (t) ;
v =
h (t) 
 
 
c)- 
Évolution de la courbe z =
f (x) en fonction du pas dt d’itération.
 
 
- 
Lorsque la valeur du pas du calcul
dt diminue, cela se traduit par une meilleure approximation de la 
solution.  
- 
Ainsi pour dt = 10 ms et 
dt = 5 ms, on obtient pratiquement la même trajectoire.
- 
La première partie de la 
trajectoire est pratiquement la même pour les différents pas de calcul.
- 
Ce qui change sensiblement :
- 
la flèche ( 
zmax 
≈ 10,56 m ; zmax 
≈ 11,09 m ; 
zmax 
≈ 11,14 m)  
- 
la portée ( 
xmax 
≈ 11,86 m ; xmax 
≈ 12,58 m ; xmax 
≈ 12,66 m)
d)- 
Évolution de la courbe v =
h (t) en fonction du pas dt d’itération.

- 
On peut changer l’échelle des 
ordonnées.
 
 
e)- 
Remarques :
- 
On peut décomposer le mouvement du 
volant de badminton en plusieurs phases
- 
Première phase : 
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est rectiligne uniformément retardé.
- 
La valeur du poids du badminton 
est négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse diminue 
rapidement.
- 
Deuxième phase :
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est curviligne décéléré .
- 
La valeur du poids du badminton 
n’est plus négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse diminue, 
passe par une valeur minimale (sommet de la trajectoire).
- 
vz = 0 
et vx ≈ 4,0 m . s-1 
- 
Troisième phase :
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est curviligne accéléré.
- 
La valeur du poids du badminton 
n’est pas négligeable par rapport à la force de traînée.
- 
La valeur de la vitesse augmente 
et tend vers une valeur limite vlim.
- 
Quatrième phase : 
- 
Le mouvement du volant de 
badminton est rectiligne uniforme (direction : verticale du lieu).
- 
La valeur du poids est égale à la 
valeur de la force de traînée : P =
f
- 
v =
vlim ≈ 8,1 m . s-1
 
 
5-
Exploitation avec Python.
a)-  Programme Python : Pour le tracé de la trajectoire du volant de 
badminton. 
- 
Mouvement d’un volant de badminton 
avec Python (méthode d’Euler : δt = 10 ms)


- 
 On fait évoluer la valeur 
du pas d’itération : δt = 10 ms
- 
En 
bleu : δt = 50 ms, en rouge
δt = 10 ms, en vert δt = 5 ms

- 
Lorsque la valeur du pas du calcul δt 
diminue, cela se traduit par une meilleure approximation de la solution.  
- 
Ainsi pour δt = 10 ms et 
δt = 5 ms, on obtient pratiquement la même trajectoire.
- 
La première partie de la 
trajectoire est pratiquement la même pour les différents pas de calcul.
- 
Ce qui change sensiblement :
- 
la flèche ( zmax 
≈ 10,56 m ; zmax 
≈ 11,11 m ; zmax 
≈ 11,18 m) 
- 
la portée ( xmax 
≈ 11,54 m ; xmax 
≈ 12,56 m ; xmax 
≈ 12,62 m)
b)- 
Programme Python pour le tracé 
des énergies :
- 
Le pas du programme est δt 
= 10 ms


- 
 Tracé du graphe :
- 
L’énergie cinétique
ec est maximale au 
départ ;
- 
Elle diminue rapidement puis plus 
lentement ;
- 
Elle passe par une valeur minimale 
(sommet de la trajectoire)
- 
Puis l’énergie cinétique augmente 
et tend vers une valeur limite lorsque la vitesse limite est atteinte.
- 
L’énergie potentielle
epp augmente au cours du 
temps.
- 
Elle passe par une valeur maximale 
( sommet de la trajectoire)
- 
Puis l’énergie potentielle diminue 
au cours de la chute.
- 
L’énergie mécanique
em diminue au cours du 
temps, elle ne se conserve pas.
- 
 Courbe
v =
h (t) : pas du calcul δt = 10 ms.
 
III- Exercice : 
.
1)- Énoncé.
2)- Correction.
2)- Correction.