| 
		 | La lumière : un flux de photons 
		Exercices 2024 | 
| 
 | 
|  | 
Contrairement à un atome isolé, pour lequel seuls quelques 
niveaux d'énergie électroniques sont autorisés, dans le cas de métal, les 
niveaux d'énergie dans un métal peuvent prendre toutes les valeurs comprises 
dans certains intervalles, les « bandes d'énergie » séparées par des « bandes 
interdites».
La dernière bande d'énergie « contenant » des électrons est la « bande de 
conduction ».
Si l’on apporte assez d’énergie au métal, un électron de la bande de 
conduction peut en être extrait en atteignant le « niveau du vide » 
correspondant à la situation où l'électron est immobile et n’est plus sous 
l'influence du métal.
S’il gagne encore de l'énergie cet électron isolé peut obtenir une énergie 
cinétique quelconque.
La figure ci-dessous représente une partie du diagramme énergétique pour un 
métal et une transition quantique y est repérée.
On considère un métal dont le travail d'extraction, c'est-à-dire l'énergie 
minimale qu’il faut lui fournir pour extraire l'un de ses électrons est noté
We.

a)- 
Reproduire le diagramme et y repérer le travail 
d'extraction de We ainsi que l'énergie cinétique ℰC 
de l'électron extrait du métal dans l'état final de la transition.
b)- 
En déduire par un bilan d'énergie la relation entre
|Δℰ|,
We et ℰC 
(relation d’Einstein).
c)- 
Expliquer pourquoi d'après le diagramme, l'énergie cinétique ℰC 
acquise par l'électron extrait est la valeur maximale ℰC,max pouvant 
être obtenue avec le photon considéré. On pourra représenter sur le diagramme 
une autre transition possible avec le même photon.
d)- 
On note υ la fréquence de la lumière associée aux photons et 
υ0 la fréquence seuil du métal. Montrer que l'on peut écrire : ℰC,max 
= h . (υ - υ0).
a)- 
Exploitation du 
diagramme énergétique.

- 
Travail d'extraction : 
We
- 
La grandeur 
We 
représente l’énergie minimale qui permet d’arracher un électron d’un métal pour 
extraire un électron libre (électron le moins lié) proche de la surface du 
métal.
- 
Énergie cinétique : 
ℰC =
ℰC,max 
dans ce cas.
- 
L’énergie cinétique d’un électron 
arraché est maximale pour un électron libre (électron le moins lié) proche de la 
surface du métal.
b)- 
Bilan d'énergie  
- 
La relation entre |Δℰ|,
We 
et ℰC 
(relation d’Einstein).
► 
 Travail 
d’extraction : 
Wextraction. 
(ou We)
- 
L’énergie minimale qui permet 
d’arracher un électron d’un métal est égale au travail à fournir pour extraire 
un électron libre proche de la surface du métal.
- 
Cette énergie est appelée travail 
d’extraction, notée Wextraction 
(ou We)
- 
Elle diffère d’un métal à un 
autre. C’est une grandeur caractéristique d’un métal.
- 
Si l’énergie du photon est 
supérieure au travail d’extraction Wextraction
(ou We), 
l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie 
cinétique.
- 
L’arrachage d’autres électrons 
nécessite une plus grande énergie.
- 
Pour une même radiation lumineuse, 
l’énergie de l’électron arraché est plus faible.
- 
En conclusion :
- 
L’énergie cinétique d’un électron 
arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface du métal.
- 
Schéma :  
 
 
- 
Équation de conservation de 
l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
- 
ℰphoton 
= Wextraction + 
ℰCmax
- 
Avec :
- 
ℰphoton 
= h . 
υphoton 
et  
- 

- 
Tableau :  
| ℰphoton = Wextraction 
			+ ℰCmax  
			 | |
| 
			υphoton | 
			La fréquence du 
			photon en hertz (Hz) | 
| 
			Wextraction | 
			Travail 
			d’extraction en joule (J) ou électron-volt (eV) 
			1 eV = 1,60 × 10–19 
			J | 
| 
			me | 
			Masse de 
			l’électron : me = 9,109 × 10–31 kg | 
| 
			vmax | 
			Vitesse maximale 
			de l’électron  
			en mètre par 
			seconde (m . s–1) | 
| 
			h | 
			Constante de 
			Planck :  
			h 
			= 6,626 × 10–34 J . s | 
- 
Dans le cas présent, on peut 
écrire :
- 
|Δℰ| 
= We 
+ ℰC
- 
|Δℰ| 
= We 
+ ℰC,max
c)- 
Explication du diagramme,  
- 
Si on considère des électrons plus 
liés, le photon considéré peut produire la transition d’un électron d’énergie 
plus basse que précédemment.
- 
L’arrachage de cet électron 
nécessite un plus grand travail d’extraction W’e.
- 
De ce fait l’énergie cinétique
ℰC 
de cet électron sera plus faible.
- 
Pour une même radiation lumineuse, 
l’énergie de l’électron arraché est plus faible.
- 
Énergie cinétique 
ℰC 
acquise par l'électron extrait.  
- 
Valeur maximale de l’énergie 
cinétique : ℰC,max
- 
ℰC 
< ℰC,max
- 
Représentation sur le diagramme 
d’une autre transition possible avec le même photon.

d)- 
Relation : ℰC,max 
= h . (υ 
- υ0).
- 
La grandeur |Δℰ| 
représente l’énergie apportée par le photon de fréquence 
υ.
- 
|Δℰ| 
= h . υ
- 
|Δℰ| 
= We 
+ ℰC,max
- 
h .
υ = 
We + 
ℰC,max
- 
Fréquence de la lumière associée 
aux photons : υ
- 
Fréquence seuil du métal : 
υ0
- 
Pour un métal donné, l’effet 
photoélectrique se produit lorsque la fréquence 
ν de la radiation est supérieure à la fréquence de seuil 
ν0.
- Lorsque la fréquence du photon incident est égale ν0
, l’électron est extrait avec une énergie cinétique nulle.
- 
En conséquence :
- 
h .
υ0 
= We
- 
h .
υ = 
We + 
ℰC,max
- 
h .
υ = 
h . υ0 
+ ℰC,max
- 
ℰC,max 
= h . (υ 
- υ0)
- 
La fréquence de 
seuil 
ν0 est une grandeur caractéristique du métal 
considéré.
- 
On remarque que lors de l’effet 
photoélectrique, l’énergie cinétique maximale ℰC,max 
augmente avec la fréquence 
υ des photons incidents.
► 
Fréquence de 
seuil et longueur d’onde de seuil :
- 
La fréquence de 
seuil 
ν0 est une grandeur caractéristique du métal 
considéré.
- 
La fréquence de seuil détermine le 
seuil énergétique nécessaire pour déclencher l'effet photoélectrique.  
- 
La fréquence de seuil 
ν0 
est la fréquence minimale d'un photon incident nécessaire pour arracher un 
électron d'un métal.  
- 
Si la fréquence de la lumière est 
inférieure à la fréquence de seuil 
ν0, aucun électron ne sera éjecté, quelle que 
soit l'intensité lumineuse.
- 
Le travail d'extraction 
We est l'énergie 
minimale requise pour extraire un électron d'un métal.  
- 
Cette énergie est directement liée 
à la fréquence du photon par la relation de Planck-Einstein :
- 
Énergie du photon à la fréquence 
de seuil : E = h . 
υ0 
- 
À la fréquence de seuil 
υ0, 
l'énergie du photon est exactement égale au travail d'extraction.
- 
We 
= h . υ0
► 
Exemples :
 
- 
Plaque de cuivre métal :
- 
Valeur du travail d’extraction du 
cuivre :  
- 
We
= 4,71 eV
- 
À partir de la connaissant du 
travail d'extraction We, 
il est possible de calculer directement la fréquence de seuil.
- 
On donne : 1 eV = 1,60 × 10–19 
J
- 
Et la constante de Planck : 
h = 6,626 × 10–34 
J . s
- 
 
 
- 
Longueur d’onde de seuil :
- 

- 
Radiation ultraviolette.

- 
Plaque de zinc métal :
- 
Exploitation graphique :
- 
À partir du graphique, on peut 
déterminer la valeur de la fréquence seuil pour la plaque de zinc :
- 
υS = υ0 
≈ 8,8 × 1014 Hz
La photocathode d'une cellule 
photoélectrique est éclairée par une lumière monochromatique de longueur d'onde 
dans le vide λ = 400 nm.
La longueur d'onde seuil de l'effet 
photoélectrique pour ce métal vaut λ0 
= 650 nm et on note We son 
travail d'extraction.
a)- 
Établir, par un bilan d'énergie, la 
relation entre l'énergie cinétique maximale ℰC,max 
des électrons émis par la photocathode et la fréquence 
υ de la lumière 
incidente.
b)- 
Déterminer, en joule J, la valeur du 
travail d'extraction We 
d'un électron pour le métal de la photocathode.
c)- 
Estimer la valeur maximale de l'énergie 
cinétique d'un photoélectron dans la situation considérée.
a)- 
Bilan d'énergie entre l'énergie cinétique maximale 
ℰC,max 
des électrons émis par la photocathode et la fréquence 
υ 
de la lumière incidente.
- 
Schéma 
de la situation :
 
 
- 
Équation de 
conservation de l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
- 
ℰphoton 
= Wextraction + ℰCmax
- 
Avec :
- 
ℰphoton 
= h . 
υphoton 
et  
- 
 
 
- 
Tableau :  
| ℰphoton = Wextraction 
			+ ℰCmax  
			 | |
| 
			υphoton | 
			La fréquence du 
			photon en hertz (Hz) | 
| 
			Wextraction | 
			Travail 
			d’extraction en joule (J) ou électron-volt (eV) 
			1 eV = 1,60 × 10–19 
			J | 
| 
			me | 
			Masse de 
			l’électron : me = 9,109 × 10–31 kg | 
| 
			vmax | 
			Vitesse maximale 
			de l’électron  
			en mètre par 
			seconde (m . s–1) | 
| 
			h | 
			Constante de 
			Planck :  
			h 
			= 6,626 × 10–34 J . s | 
- 
Dans le cas présent :
- 
Lorsque l’énergie 
fournie par le photon est supérieure ou égale au travail d’extraction We 
d’un électron l’effet photoélectrique peut se produire.
- ℰphoton
= We + ℰCmax- ℰphoton
= h . υ
b)- 
Valeur du travail d'extraction 
We d'un 
électron pour le métal de la photocathode.
- 
Le 
travail d’extraction We 
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pour 
extraire un électron 
du métal.
- 
Dans ce cas, l’énergie 
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
- 
La 
longueur d'onde seuil de l'effet photoélectrique pour ce métal vaut 
λ0 
= 650 nm et on note We 
son travail d'extraction
- 
We 
= h . 
υ0
- 
Longueur d’onde de seuil : 
λ0 
= 650 nm
- 
Couleur 
de la radiation :

- Relation :
- 

- Travail d'extraction :
-  
- 
Application 
numérique :
-
  
-
We 
en 
joule J et eV
c)- 
Valeur maximale de l'énergie cinétique d'un 
photoélectron dans la situation considérée.
- Pour un métal donné, 
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation 
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0.
- 
Dans le cas présent
λ = 400 nm < λ0.
- 
L’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction 
We 
et l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie 
cinétique.
- 
L’énergie cinétique 
d’un électron arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface 
du métal.
- 
Équation de 
conservation de l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
- 
ℰphoton 
= 
h . 
υ =
We +
ℰCmax
- 
Valeur maximale de 
l'énergie cinétique :
- 
ℰCmax 
= h . 
υ 
- We
- 
ℰCmax 
= h . 
υ - 
h . 
υ0
- 
ℰCmax 
= h . (υ 
- υ0)
- 

- 
Application 
numérique :
- 
 
 
- 
Spectre de la 
lumière : Couleur des différentes radiations
 
  

III- Exercice :Émission des électrons par une cathode au césium.
La cathode d'une cellule 
photoélectrique, formée de césium, est éclairée par une lumière monochromatique 
de longueur d'onde dans le vide λ = 
405 nm.

DONNÉE : Longueur d’onde de seuil, dans le vise, 
du césium : λ0 = 592 nm
a)- 
Déterminer la valeur 
du travail d'extraction We 
du césium.
b)- 
Estimer la valeur de 
l'énergie cinétique ℰCmax 
que possèdent les électrons les plus rapides qui viennent d'être éjectés de la 
cathode.
a)- 
Valeur du travail d'extraction
We du césium.
- 
DONNÉE : Longueur d’onde de seuil, dans le vise, du césium : 
λ0 
= 592 nm
- 
Le 
travail d’extraction We 
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pour 
extraire un électron du métal.
- 
Dans ce cas, l’énergie 
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
- 
La 
longueur d'onde seuil de l'effet photoélectrique pour ce métal vaut 
λ0 
= 592 nm et on note We 
son travail d'extraction
- 
We 
= h . 
υ0
- 
Longueur d’onde de seuil : 
λ0 
= 592 nm
- 
Couleur 
de la radiation :

-  

 -  Travail d'extraction : 
-    
- 
Application 
numérique :
- 

b)- 
Valeur de l'énergie 
cinétique ℰCmax des 
électrons les plus rapides.
- 
Si 
l’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction 
We 
l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie 
cinétique.
- 
Pour un métal donné, 
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation 
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0.
- 
Dans le cas présent
λ = 405 nm < λ0 
= 592 nm
- 
L’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction 
We 
et l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie 
cinétique.
- 
L’énergie cinétique 
d’un électron arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface 
du métal.
- 
Équation de 
conservation de l’énergie :  
- 
Équation d’EINSTEIN de 
l’effet photoélectrique.
- 
ℰphoton 
= h 
. υ =
We +
ℰCmax
- 
Valeur maximale de 
l'énergie cinétique :
- 
ℰCmax 
= h . 
υ 
- We
- 
ℰCmax 
= h . 
υ - 
h . 
υ0
- 
ℰCmax 
= h . (υ 
- υ0)
- 

- 
Application 
numérique :
- 

- 
Une partie du spectre 
de la lumière blanche :
 
 

IV- Exercice : 
Expérience de Hallwachs.
Le travail d'extraction du zinc 
vaut We = 3,40 eV.
a)- 
Interpréter qualitativement l'effet photoélectrique à l'aide du modèle 
particulaire de la lumière.
b)- 
Calculer la fréquence seuil υ0 
du zinc pour l'effet photoélectrique. En déduire la valeur de la longueur d'onde 
seuil λ0 du zinc.
c)- 
Déterminer l'énergie cinétique maximale ℰCmax 
des électrons éjectés de la plaque lorsque celle-ci est éclairée par un 
rayonnement UV 
de longueur d'onde dans le vide λ = 254 nm, correspondant à une raie d’émission d'une lampe à vapeur 
de mercure.
d)- 
Si on 
interpose une plaque de verre, entre la lampe à vapeur de mercure et la plaque 
de zinc, on remarque que l'effet photoélectrique cesse. Proposer une explication 
à cette observation.
a)- 
Interprétation qualitative de l'effet photoélectrique.
- 
Modèle particulaire de 
la lumière.
- 
L’extraction des 
électrons n’est possible que si l’énergie fournie par la lumière est suffisante.
- 
Dans le 
cas du zinc, il faut des radiations 
UV.
- 
Le nombre d’électrons 
arrachés est proportionnel à l’intensité lumineuse du rayonnement.
- 
L’énergie cinétique 
des électrons arrachés est indépendante de l’intensité lumineuse du rayonnement.
- 
L’énergie cinétique 
augmente lorsque la fréquence de la lumière incidente augmente.
- 
Le modèle ondulatoire 
de la lumière ne permet pas d’expliquer ces différentes observations.
- 
En 1905, pour 
expliquer l’effet photoélectrique, A. EINSTEIN propose un aspect particulaire 
pour la lumière.
- 
Chaque 
particule possède une énergie : 
E = 
h . 
υ.
 
- 
Cette particule sera 
appelée photon quelques années plus tard.
- 
A. EINSTEIN explique 
que l’énergie du photon sert en partie à arracher l’électron de l’atome, le 
reste étant emporté par l’électron sous forme d’énergie cinétique.
► 
L’effet 
photoélectrique :
- 
C’est le phénomène 
d’éjection d’électrons d’un métal sous l’effet de radiations lumineuses.
- 
Pour un métal donné, 
cet effet se manifeste que pour des photons d’énergie suffisamment grande.
- 
L’effet est quasiment 
instantané.
- 
Il se manifeste si 
l’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction d’un électron du 
métal Wextraction.
- 
L’énergie excédentaire 
est emportée par l’électron sous forme d’énergie cinétique.
► 
Le photon :  
- 
La lumière peut être 
décrite comme un flux de photons.
- 
Un 
photon possède une masse nulle et se propage à la célérité
c de la lumière dans le vide.
| 
			c = 299 792 
			458 m . s–1 | 
► 
Énergie d’un photon.
- 
L’énergie de la 
lumière est transportée par des photons qui présentent un aspect particulaire et 
un aspect ondulatoire.
- 
L’énergie d’un 
photon est donnée par la relation :
- 
E = h 
. υ 
- 
L’énergie E 
représente l’aspect particulaire du photon.
- 
La fréquence υ 
représente son aspect ondulatoire.
- 
Pour une onde électromagnétique de fréquence 
υ et de longueur 
d’onde λ 
dans le vide,
- 
On peut écrire : 
| Relation de
			PLANCK-EINSTEIN :
			 
			 | |
| 
			h | 
			La grandeur
			h est la constante de Planck : 
			
			 h 
			= 6,626 × 10–34 J . s | 
| υ | 
			
			La fréquence 
			
			υ 
			en hertz (Hz) | 
| 
			λ | 
			La longueur 
			d’onde dans le vide λ en 
			mètre (m) | 
| 
			c | 
			La célérité de la 
			lumière dans le vide : 
			 
			c = 
			3,00 × 108 m . s – 1  | 
| 
			E | 
			Énergie
			E en joule (J) ou électronvolt (eV) 
			1 eV = 1,60 × 10–19 
			J | 
- 
Cette relation met 
en évidence le caractère à la fois :
- 
Particulaire : 
photon, particule de masse nulle et d’énergie 
Ephoton.
- 
Ondulatoire : 
fréquence υ, 
longueur d’onde 
λ.
- 
On 
parle de dualité 
onde-corpuscule.
- 
Travail 
d'extraction du zinc : We 
= 3,40 eV
- 
Le 
travail d’extraction We 
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pur 
extraire un électron du métal.
- 
Dans ce cas, l’énergie 
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
- 
We 
= h . 
υ0
- 
Fréquence
υ0 seuil  :
- 
 
- 
Application 
numérique :
- 

- 
Valeur de la longueur 
d'onde seuil λ0 du zinc :
- 
 
 
- 
Application 
numérique :
- 
 
 
- 
C’est 
une radiation qui appartient au domaine 
UV.
- 
On 
éclaire la plaque avec un rayonnement 
UV :
- 
Longueur d'onde dans le vide 
λ 
= 254 nm
- 
Une raie d’émission 
d'une lampe à vapeur de mercure :
- 
Équation d’EINSTEIN de 
l’effet photoélectrique.
- 
ℰphoton 
= h 
. υ =
We +
ℰCmax
- 
Valeur maximale de 
l'énergie cinétique :
- 
ℰCmax 
= h . 
υ - 
We
- 

- 
Application 
numérique :
- 
 
 
- 
Pour un métal donné, 
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation 
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde seuil
λ0.
- 
On interpose une 
plaque de verre entre la lampe à vapeur de mercure et la plaque de zinc et on 
remarque que l'effet photoélectrique cesse.
- 
Le 
verre laisse passer la lumière visible mais absorbe le rayonnement 
UV 
de longueur d’onde inférieure à la longueur d’onde seuil.
- 
La plaque de verre 
empêche ainsi l’effet photoélectrique de se produire.
- 
Spectre de la lampe à vapeur de 
mercure : 
- 
longueurs d’ondes (les plus visibles) : 
- 
615 nm, 580 nm, 579 nm, 577 nm, 546 nm, 
492 nm, 436 nm,  405 nm (que l’on devrait voir)
V- 
Exercice : 
Solar Impulse 2 .
L’avion solaire
Solar impulse 2 a pour seule source 
d'énergie le rayonnement solaire.
DOC. 1 : 
Caractéristiques techniques.
 
 
- 
Cellules 
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2.
- 
Moteurs électriques : 
nombre 4 ; puissance 17,4 chevaux chacun ; rendement : 92 %,  
- 
Batteries : lithium 
polymère pour le vol de nuit.
- 
Masse : 2300 kg
- 
Vitesse 
maximale : 140 km .h–1.
DOC. 2 : 
Conversion d’énergie au sein d’une cellule photovoltaïque.
Les cellules photovoltaïques sont généralement 
composées de silicium dont l'énergie de gap vaut
ℰg = 1,12 eV.
Or, seuls les photons dont l'énergie est 
supérieure ou égale à ℰg 
peuvent libérer un électron qui participe au courant électrique délivré par une 
cellule.
Pour augmenter le nombre de photons captés, il faut 
diminuer l'énergie de gap, mais on récupère alors moins d'énergie par photon, 
car l'énergie en excès est dissipée sous forme thermique.
DOC. 3 : Répartition spectrale 
de la puissance surfacique du rayonnement solaire au niveau du sol terrestre.
DONNÉES :
► 
Caractéristiques 
d’une journée de traversée :  
- 
Durée du vol : 14 h
- 
Puissance surfacique 
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible : 450 W . m–2.
- 
Énergie électrique 
fournie aux moteurs par les panneaux solaires au cours de la journée : 370 kWh.
 
a)- 
Déterminer la valeur du rendement des 
panneaux solaire de Solar Impulse 2.
b)- 
Porter un regard critique sur la valeur 
obtenue et proposer une explication au rendement limité des cellules 
photovoltaïques.
a)- 
Valeur du rendement des panneaux solaire de 
Solar Impulse 2.
- 
Durée du vol : 14 h
- 
Puissance surfacique 
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible : 450 W . m–2.
- 
Cellules 
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2.
- 
Énergie électrique 
fournie aux moteurs par les panneaux solaires au cours de la journée : 370 kWh.

► 
Rendement d’une 
cellule photovoltaïque :
- 
Le 
rendement η d’une cellule photovoltaïque est le rapport de la puissance 
exploitable sur la puissance en entrée.

| 
 | 
					η 
					sans unité | 
| 
					Pexploitable 
					en watt (W)  | |
| 
					Pentrée 
					en watt (W) | 
ou
- 
Le 
rendement η d’une cellule photovoltaïque est le rapport de la puissance 
électrique sur la puissance lumineuse.

- 
Avec les notations 
précédentes :
| 
 | |
| 
			η | Grandeur sans 
			unité :  0 < η ≤ 1 | 
| 
			Pélectrique | Puissance 
			exploitable : Puissance électrique en watt (W) | 
| 
			Plumineuse | Puissance en 
			entrée : Puissance lumineuse en watt (W) | 
- 
On peut 
aussi utiliser les énergies :
| 
 | |
| 
			η | Grandeur sans 
			unité :  0 < η ≤ 1 | 
| 
			ℰélectrique | Énergie 
			exploitable : Énergie électrique en joule (J) | 
| 
			ℰlumineuse | Énergie en 
			entrée : Énergie lumineuse en joule (J) | 
- 
Dans le cas présent :
- 
ℰélectrique 
est l’énergie électrique fournie aux moteurs électriques par les panneaux 
solaires aux cours d’une journée
- 
 ℰélectrique 
= 370 kWh
- 
ℰlumineuse 
est l’énergie reçue par les panneaux photovoltaïques au cours d’une journée :
- 
Durée 
du vol : Δt 
= 14 h
- 
Puissance surfacique 
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible :  
- 
Ps 
= 450 W . m–2.
- 
Ps 
= 0,450 kW . m–2
- 
Cellules 
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2
- 
S 
= 270 m2
- 
Relation :
- 
ℰlumineuse 
= Ps 
. S . 
Δt
- 
Rendement des panneaux 
solaire de Solar Impulse 2 :
- 

- 
Le 
rendement est η 
≈ 22 %.
- 
Par 
rapport au rendement des moteurs électriques (η 
= 92 %), le rendement des panneaux photovoltaïque est faible, mais l’énergie 
lumineuse est inépuisable à notre échelle.
- 
Explication sur le 
rendement limité des cellules photovoltaïques.
- 
Le 
rendement des panneaux photovoltaïque est faible : 
η 
≈ 22 %.
- 
Exploitation du
DOC. 2 :
- 
Les 
cellules photovoltaïques sont généralement composées de silicium dont l'énergie 
de gap vaut ℰg 
= 1,12 eV.
- 
Seuls 
les photons dont l'énergie est supérieure ou égale à 
ℰg 
peuvent libérer un électron qui participe au courant électrique délivré par une 
cellule.
- 
Il 
existe donc une fréquence seuil 
υ0.
- 
La 
fréquence de seuil 
ν0 
est la fréquence minimale d'un photon incident nécessaire pour libérer un 
électron qui participe au courant délivré par une cellule.
- 
Seuls 
les photons dont la fréquence 
ν 
est supérieure à la fréquence seuil υ0 
sont efficaces.
- 
Si on raisonne par 
rapport à la longueur d’onde λ, on 
peut affirmer que seuls les photons dont la longueur d’onde est inférieure à la 
longueur d’onde de seuil λ0 
sont efficaces.
- 
Valeur 
de la fréquence de seuil 
ν0 :
- 

- 
Application 
numérique :  
- 
 
 
- 
Pour 
pouvoir exploiter le graphe du DOC. 3, 
il faut déterminer la valeur de la longueur d’onde seuil.
- 

- 
Application 
numérique :  
- 
 
 
- 
La 
longueur d’onde de seuil vaut environ λ0 
≈ 1110 
nm
- 
Seuls 
les photons dont la longueur d’onde est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0 ≈ 1110 nm 
sont efficaces
► 
Exploitation du 
graphe :  
- 
On se position par 
rapport à la longueur d’onde de seuil . 
λ0.
- 
La
zone A est une partie non efficace 
du rayonnement solaire.  
- 
Elle correspond à des 
longueurs d’onde supérieures à 1110 nm.
- 
La
zone B 
correspond à la partie efficace du rayonnement.
- 
En dehors de la partie 
visible du rayonnement solaire, la puissance surfacique diminue rapidement.
- 
La conversion 
d’énergie est de moins en moins efficace à mesure que la longueur d’onde 
diminue.