| Caractériser les phénomènes ondulatoires | |
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|  | 
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			QCM N° 16 
			Caractériser les 
			phénomènes ondulatoires.  
			Pour chaque 
			question, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s). | |||||
|  | 
			Énoncé | 
			A | 
			B | 
			C | 
			R | 
| 
			1 | 
			Une onde 
			mécanique  progressive 
			s’accompagne :  | 
			D’un transport
			 
			de matière | 
			D’un transport
			 
			d’énergie | 
			D’un transport
			 
			d’énergie et 
			d’un transport
			 
			de matière | 
			B | 
| 
			2 | 
			Une onde de 
			célérité v passe  
			en A, puis 
			en B. Le retard  
			de l’onde ente 
			A et B :  
			 | 
 | 
 | 
 | 
			C | 
| 
			3 | 
			Une onde met 5,0 
			s à  
			parcourir 5,0 m 
			d’une corde.  
			Sa célérité 
			vaut : | 
			2,5 m . s–1 | 
			1,0 m . s–1 | 
			1,0 km . h–1 | 
			B | 
| 
			4 | 
			Une onde 
			sinusoïdale, de  
			période 2,0 × 10–1 
			s, a une  
			longueur d’onde 
			de 10 m.  
			Sa célérité est :
			 | 
			2,0 × 10–2
			 
			m . 
			s–1 | 
			2,0 m . 
			s–1 | 
			50 m . 
			s–1 | 
			C | 
| 
			5 | 
			Le signal 
			ci-dessous,  
			qui se propage 
			dans  
			un milieu 
			homogène :  | 
			Présente une
			 
			périodicité
			 
			spatiale | 
			Présente une
			 
			périodicité
			 
			temporelle | 
			N’est pas  
			périodique | 
			AB | 
| 
			6 | 
			La fréquence du 
			signal  
			ci-dessous vaut :
			 | 
			
			2,0 Hz | 
			
			0,5 Hz | 
			
			5,0 × 102 Hz | 
			C | 
| 
			7 | 
			Un milieu est 
			parcouru  
			par une onde de 
			célérité  
			v 
			= 500 m . s–1. Cette onde est 
			caractérisée par : | 
			Une période
			 
			T 
			= 1,6× 10–5 s  | 
			Une longueur 
			d’onde  
			λ 
			= 4 mm | 
			Une longueur 
			d’onde  
			λ 
			= 8 mm | 
			AC | 
| 
			8 | 
			À 5,0 m d’un 
			haut-parleur,  
			le son émis de 
			puissance  
			acoustique égale 
			à 3,0 W  
			se disperse sur 
			une surface  
			dont l’aire est 
			proche de  
			300 m2. 
			L’intensité sonore  
			vaut environ :
			 | 
			I 
			= 10–2  
			W . m–2 | 
			I 
			= 0,6  
			W . m–1 | 
			I 
			= 102  
			m2 . W–1 | 
			A | 
| 
			9 | 
			Un observateur 
			situé à  
			quelques mètres 
			d’un  
			marteau-piqueur 
			perçoit  
			un son 
			d’intensité sonore  
			I 
			= 31,6 mW . m–2. 
			Le  
			niveau 
			d’intensité sonore  
			perçu par 
			l’observateur  
			vaut :  
			Donnée : 
			Intensité sonore  
			de référence :
			 
			I0
			= 10–12 
			mW . m–2 | 
			L 
			= 105 dB | 
			L 
			= 3,16 × 1010  
			dB | 
			Il manque  
			des données
			 
			pour pouvoir
			 
			calculer L | 
			A | 
| 
			10 | 
			Trois sons sont 
			enregistrés  
			à l’aide d’un 
			microphone.  
			Lequel ou 
			lesquels de ces  
			sons sont purs ? | 
 | 
 | 
 | 
			BC | 
| 
			11 | 
			On analyse le son 
			émis  
			par un instrument 
			de  
			musique grâce à 
			un  
			logiciel 
			acquisition. | 
			Le son  
			est pur | 
			La fréquence
			 
			fondamentale
			 
			vaut 700 Hz | 
			La fréquence
			 
			fondamentale
			 
			vaut 350 Hz | 
			C | 
| 
			12 | 
			La musique 
			stockée  
			sur les 
			plateformes  
			d’écoute en ligne
			 
			est composée :
			 | 
			De signaux  
			analogiques | 
			De signaux  
			numériques | 
			De signaux  
			analogiques
			 
			compressés | 
			B | 
| 
			13 | 
			La numérisation 
			d’un  
			signal analogique 
			est  
			représentée sur 
			le  
			graphique 
			suivant : | 
			Le signal  
			analogique  
			est le signal
			 
			continu | 
			Le signal  
			analogique  
			est le signal
			 
			discontinu | 
			Le signal  
			analogique  
			est converti
			 
			en signal  
			numérique  
			grâce à un  
			convertisseur
			 
			CAN | 
			AC | 
QCM réalisé avec le logiciel Questy
Pour s’auto-évaluer
Chap N° 12 Émission et propagation 
d’un son (Classe de seconde)
Phys N° 01 Les ondes mécaniques 
(cours de la classe de terminale S)
Chap N° 15 Les ondes mécaniques 
(Cours de la classe de première)
Chap N° 17 Sons et effet Doppler
Onde mécanique : 
- 
Une onde mécanique 
progressive est le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu 
matériel élastique, sans transport de matière, mais avec transport d’énergie.
- 
La position d’un point du 
milieu matériel est repérée par son élongation.
- 
L’élongation maximale est 
appelée amplitude de l’onde.
- 
Exemples :
|  
		   | 
Célérité d’une onde :
- 
On appelle célérité la 
vitesse de propagation d’une onde, pour la distinguer de la vitesse de 
déplacement d’un objet.
- 
La célérité est le quotient 
de la distance parcourue sur la durée de parcours.
| 
 | La célérité de 
			l’onde v en (m . s–1) | 
| La distance 
			parcourue d en mètre (m) | |
| La durée du 
			parcours Δt en seconde (s) | 
- 
Distance parcourue et durée :
- 
Exemple : Propagation d’une 
perturbation le long d’une corde.

 
 
 
 
- 
La 
perturbation crée au point S de la corde au temps 
t0 
se propage de proche en proche.  
- 
Elle atteint 
le point A, puis le point 
B 
du milieu matériel.  
- 
La 
perturbation au point A reproduit la perturbation de 
la source S avec un retard 
τ1 
= tA 
– t0, car la 
perturbation met un certain temps pour progresser de 
S 
à A.
- 
De même, la 
perturbation en un point A 
n’arrive pas instantanément au point B 
mais avec un retard 
- 
τ = tB 
– tA.
- 
L’onde se 
propage sur la distance d entre les points 
A 
et B 
alignés dans la direction de propagation.
- 
En 
conséquence, la perturbation parcourt la distance 
d = AB 
pendant la durée τ 
= tB – tA.
- 
 
 
Valeur de la célérité d’une onde : 
- 
On appelle célérité la 
vitesse de propagation d’une onde, pour la distinguer de la vitesse de 
déplacement d’un objet.
- 
La célérité est le quotient 
de la distance parcourue sur la durée de parcours.
| 
 | La célérité de 
			l’onde v en (m . s–1) | 
| La distance 
			parcourue d en mètre (m) | |
| La durée du 
			parcours Δt en seconde (s) | 
- 

- 
En km . h–1 :
 
- 
 
 
Relation 
fondamentale (onde sinusoïdale) :  
- 
Il découle de 
ceci que pendant la durée d’une période 
T, 
l’onde parcourt la distance 
d égale à la longueur d’onde 
λ.
- 
Si 
v 
représente la célérité de l’onde, on peut écrire la relation 
liant ces différentes grandeurs.
| 
			λ 
			= v . T | La longueur 
			d’onde λ en mètre (m) | 
| La célérité de 
			l’onde v en (m / s) | |
| La période
			T en seconde (s) | 
- 
La longueur 
d’onde λ 
est la distance parcourue par l’onde pendant une période 
T.
- 
 
 
Onde progressive périodique : 
- 
Une onde progressive 
périodique possède une double périodicité.  
- 
Une 
périodicité temporelle T (période) est une périodicité 
spatiale λ (longueur d’onde).
- 
La période : durée au bout de 
laquelle le phénomène se reproduit identique à lui-même.
- 
La longueur d’onde : 
distance parcourue par l’onde pendant une période.
La fréquence :
- 
La fréquence 
f est l’inverse de 
la période T 
:
- 

- 
Dans le cas présent, 
T = 2,0 ms
- 


Longueur d’onde :
- 
La longueur d’onde 
λ d’une onde 
progressive périodique est la distance parcourue par l’onde pendant une période
T.
- 
Schéma :  

- 
Exploitation du graphe 
S = 
f (x)
- 
La longueur d’onde : 
λ ≈ 8,0 mm
- 
Relation fondamentale :
 
- 

Intensité sonore :
- 
L’intensité sonore est liée à 
l’amplitude du signal sonore.
- 
Plus 
l’amplitude du signal sonore est élevée plus l’intensité sonore 
I 
est grande.
- 
L’intensité 
sonore, notée I, caractérise l’intensité du 
signal reçue par l’oreille.
- 
L’intensité 
sonore I 
est la puissance P 
par unité de surface 
S transportée par une onde sonore.
| 
 | 
			I 
			: Intensité sonore en watt par mètre carré (W . m–2) | 
| 
			P : 
			Puissance transportée par l’onde sonore en watt (W) | |
| 
			S 
			: Surface de l’onde sonore en mètre carré 
			(m2) | 
- 
Elle s’exprime 
en watt par mètre carré : W / m2 
ou W. m–2
- 
L’oreille humaine normale 
perçoit les signaux sonores dont l’intensité est comprise entre  
- 
Une valeur 
minimale I0 
= 1,0 
× 
10–12 W. m–2 
(seuil d’audibilité)
- 
Et une valeur 
maximale Imax 
= 25 W. m–2 (seuil de 
douleur).
- 
 
 
Niveau d’intensité sonore :
- 
On définit le 
niveau d’intensité sonore 
L à partir de l’intensité associée au 
seuil d’audibilité.
- 
Relation mathématique :
 
| 
 | L : 
			Niveau d’intensité sonore en décibel (dB) | 
| I : 
			Intensité du signal en watt par mètre carré (W. m–2) | |
| 
			I0 
			= 1,0 
			×10–12 
			W. m–2 (seuil d’audibilité) | 
- 
La notation
log 
fait référence à la fonction logarithme décimal.
- 
Ainsi, 
l’échelle de niveau d’intensité sonore 
L 
varie de 0 dB à environ 140 dB.
- 
Alors que 
l’intensité sonore I varie de 
I0 
= 1,0 
×10–12 
W. m–2 à 102 
W. m–2
- 
 
 
Chap 
N° 02 (2010) Caractéristiques
 
des ondes.
Chap N° 17 Sons et effet Doppler
 
Sons purs et sons complexes : 
- 
Son pur : 
Un son pur est un son dont le spectre de fréquences est constitué d’une seule 
vibration sinusoïdale appelé fondamental.
- 
Son complexe : Un son 
complexe est formé d’une superposition de vibrations sinusoïdales ayant des 
amplitudes et des fréquences différentes.
- 
Un diapason émet un son pur, 
c’est-à-dire un son dont le spectre en fréquences n’est composé que d’un 
fondamental.
- 
Le premier son est un son 
complexe.
- 
Les deux autres sons sont 
sinusoïdaux. On parle de sons purs.
- 
Le spectre en fréquences d’un 
son est la représentation graphique de l’amplitude de ses composantes 
sinusoïdales en fonction de la fréquence.
- 
Exemple :  
- 
Le spectre en fréquences d’un 
son est la représentation graphique de l’amplitude de ses composantes 
sinusoïdales en fonction de la fréquence.
- 
Un son complexe est 
formé d’une superposition de vibrations sinusoïdales ayant des amplitudes et des 
fréquences différentes.
- 
En 1822, le 
mathématicien français Joseph FOURIER 
a montré que :
- 
Tout signal périodique de 
fréquence f1 
peut être décomposé en une somme de signaux sinusoïdaux de fréquences fn 
multiples de f1.
- 
Avec 
fn 
= n .
f1 
et n 
€ N*
- 
La fréquence 
f1
est appelée le fondamental.
- 
C’est la fréquence la plus 
basse.
- 
Elle fixe la hauteur 
du son ou la note de musique
- 
Les fréquences 2
f1, 
3 f1, 
…, n.f1
sont appelées harmoniques.
- 
L’analyse spectrale 
d’un son permet d’en obtenir le spectre en fréquences.
- 
Le spectre en fréquences d’un 
son est la représentation graphique de l’amplitude de ses composantes 
sinusoïdales en fonction de la fréquence.
Analyse spectrale : 
- 
Tout signal périodique de 
fréquence f1 
peut être décomposé en une somme de signaux sinusoïdaux de fréquences 
fn 
multiples de f1.
- 
Avec 
fn 
= n.f1 
et n 
€ N*
- 
La fréquence 
f1 est appelée le 
fondamental.
- 
Les fréquences 2 
f1, 
3 f1, 
…, n.f1 
sont appelées harmoniques.
- 
L’analyse spectrale d’un son 
permet d’en obtenir le spectre en fréquences.
- 
Le spectre en fréquences d’un 
son est la représentation graphique de l’amplitude de ses composantes 
sinusoïdales en fonction de la fréquence.

- 
Dans le cas présent :
- 
La fréquence du fondamental : 
f1 
≈ 350 Hz  
- 
Les différentes harmoniques : 
f2 
= 2 f1 
≈ 700 Hz ; f3 
= 3 f1 
≈ 1050 Hz ; f4 
= 4 f1 
≈ 1400 Hz 
Chap N° 20 Numérisation de l’information
Signaux numériques : 
- 
Convertisseur 
analogique-numérique (CAN) :  
- 
Les systèmes de mesure 
analogique sont progressivement remplacés par des systèmes d’acquisition 
numérique.
- 
Le stockage, la duplication 
et le transport des signaux numériques sont plus fiables.
- 
Les ordinateurs ne traitent 
que des signaux numériques.
- 
Les grandeurs analogiques 
varient de façon continue au cours du temps.
- 
Les grandeurs numériques 
varient de façon discrète au cours du temps.
- 
Les informations numériques 
sont codées en langage binaire (0, 1).

Numérisation d’un signal analogique : 
- 
Les grandeurs analogiques 
varient de façon continue au cours du temps.
- 
Les grandeurs numériques 
varient de façon discrète (discontinu) au cours du temps.
- 
Les informations numériques 
sont codées en langage binaire.
- 
Il désigne le procédé qui 
permet de passer d’un signal analogique à un signal numérique.
- 
Les étapes principales de 
toute conversion analogique-numérique sont :
- 
L’échantillonnage,
- 
La 
quantification,
- 
Et le 
codage.
- 
L’échantillonnage :
- 
Le convertisseur 
analogique-numérique prélève des échantillons du signal analogique à intervalles 
de temps Te 
égaux appelés période d’échantillonnage.
- 
La fréquence 
d’échantillonnage fe 
est le nombre de prélèvements effectués par seconde (nombre de mesures 
effectuées par seconde).
- 
Elle définit le nombre de 
valeurs prélevées au signal analogique par seconde.
- 
Elle s’exprime en Hz, MHz, …
- 
C’est l’inverse de la période 
d’échantillonnage :
- 
 
 
- 
Remarque :  
- 
La fréquence 
d’échantillonnage est réglable.  
- 
La fréquence 
d’échantillonnage doit être supérieure :  
- 
au 
double 
de la plus haute fréquence contenue dans le signal d’entrée afin de pouvoir 
reconstituer fidèlement le signal (Critère de 
Shannon).
- 
Ainsi pour échantillonner la 
musique, comme l’oreille est sensible aux fréquences sonores comprises entre 20 
Hz et 20kHz,  
- 
On peut prendre une fréquence 
échantillonnage de 40 kHz.
- 
On perd toutes les fréquences 
supérieures à 20 kHz, mais cela n’est pas grave car l’oreille humaine ne les 
entend pas.
- 
Ainsi, le son 
de qualité CD est 
échantillonné à 44 kHz.
- 
La quantification :
- 
L’échantillonnage consiste à 
prélever certaines valeurs d’une fonction continue.
- 
On se retrouve avec une 
succession de nombres réels avec un très grand nombre de décimales.
- 
Mais la mémoire des 
ordinateurs n’est pas infinie, elle est limitée.
- 
Pour limiter le nombre de 
valeurs, on va faire une approximation :
- 
On ne va retenir que les 
valeurs selon un certain pas p 
de quantification.
- 
La quantification consiste à 
affecter une valeur numérique à chaque échantillon prélevé.
- 
Chaque valeur est arrondie à 
la valeur permise la plus proche par défaut.
- 
Le signal est donc quantifié 
et ne peut prendre que certaines valeurs discrètes.
- 
C’est la 
quantification.
- 
Cette quantification est liée 
aux limites de la perception humaine et des appareils qui transmettent le signal
- 
Le codage :
- 
La valeur permise est codée 
par un nombre binaire.
- 
Les valeurs numérisées vont 
être stockées sous forme de bits.
- 
Un bit est une unité 
d’information qui ne peut prendre que deux valeurs : 0 ou 1.
- 
Avec 2 bits, 
on 22 = 4 ; valeurs 
associées : 00 ; 01 ; 10 ; 11
- 
Avec 3 bits, 23 
= 8 ; valeurs associées : 000 ; 001 ; 010 ; 011 ; 100 ; 101 ; 110 ; 111.
- 
Ainsi de suite :
- 
Un signal 
numérisé sur 8 bits (un octet), peut prendre 28 
= 256 valeurs.  
- 
De 0000 0000 à 1111 1111.
- 
Remarque :
- 
La qualité de la conversion 
analogique-numérique, ou numérisation, est d’autant plus grande :
- 
que le pas 
p 
du convertisseur est petit  
- 
et que la fréquence 
fe
d’échantillonnage est élevée
| 
 |