| Document : Les Alcools. | 
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| Schéma de Lewis | 
					 | 
| - L'atome de carbone est tétravalent. 
				  - Sa structure géométrique dépend du nombre d'atomes voisins ou de 
		groupes voisins qu'il possède. - Il peut établir 4 simples liaisons avec 4 atomes voisins : 
		 
		carbone tétragonal. - Il peut établir 2 simples liaisons et une double liaison. - Il 
		possède alors 3 voisins : Carbone trigonal. - Il peut établir 2 doubles liaisons ou une simple liaison et une triple liaison. - Il possède alors deux voisins. Le
				carbone 
				est digonal. | 
| 
					 carbone 
					tétragonal | 
					 Carbone trigonal | 
					 
 Carbone digonal | 
| Schéma de Lewis | 
  
					 | 
| - La valence de l'atome d'oxygène est deux. 
				  - Il peut établir soit deux simples liaisons comme dans la molécule d'eau, soit une double liaison comme dans la molécule de dioxyde de 
		carbone. | 
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					 | 
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					 Molécule d’eau | 
					 Molécule de dioxyde de 
					carbone | 
| - On appelle alcool tout composé organique possédant un groupe 
		hydroxyle  – OH lié à un atome de carbone tétragonal. - L’atome de carbone lié au groupe hydroxyle est appelé : Atome de 
		carbone fonctionnel. - Formule générale d’un alcool : 
		R – OH. - R désigne un groupe alkyle du type :  
		– Cn
		H2n+1
 - On distingue : | 
| Les alcools primaires | Les alcools secondaires | Les alcools tertiaires | 
| 
					 L’atome de carbone fonctionnel n’est lié qu’à des atomes d’hydrogène ou à un seul atome de carbone |  
					 L’atome de carbone fonctionnel est lié à deux atomes de carbone | 
					 L’atome de carbone fonctionnel est lié à trois atomes de carbone | 
► 
		Exemples :  
| Éthanol
   | 
					propan-2-ol | 2-méthylpropan-2-ol | 
| 
					CH3 
					– CH2OH  | 
					 | 
					 | 
| - La nomenclature des alcools découle de celle des alcanes. 
		  - On cherche la chaîne carbonée la plus longue contenant l’atome de 
		carbone qui porte le groupe hydroxyle – 
		OH. - On met en place la numérotation qui donne à cet atome de carbone 
		l’indice le plus petit. - On nomme l’alcool grâce au nom de l’alcane correspondant à cette chaîne avec élision du e final  que l’on fait suivre du 
		suffixe 
		ol affecté de l’indice de position qui lui correspond. -
		Exemples :   | 
| Nom | formule semi-développée | classe | 
| Propan-1-ol | 
					 | Alcool primaire | 
| Propan-2-ol | 
					 | Alcool secondaire | 
| 2-méthylpropan-2-ol | 
					 | Alcool tertiaire | 
		3)- Propriétés 
		physiques des alcools.
► 
		Complément :  
| Tous les alcools ont une grande 
					importance industrielle. 
 Les 
					alcools dont la chaîne carbonée comporte moins de 10 atomes 
					de carbone sont des 
					liquides incolores à la température ordinaire.  La température d'ébullition des 
					alcools est nettement plus importante que celle des alcanes correspondants.  Cette particularité est liée à la 
					présence du groupe hydroxyle. La plupart des alcools sont 
					miscibles à l'eau en toutes proportions.  Toutefois cette miscibilité décroît 
					avec la longueur de la chaîne carbonée.  La molécule d'un alcool possède deux 
					parties : Une partie hydrophobe : la chaîne 
					carbonée  Une partie hydrophile : le groupe 
					hydroxyle. La miscibilité est liée à 
					l'importance relative de ces deux parties. Les deux alcools les plus importants 
					sont :  L'éthanol (alcool 
					éthylique) que l'on retrouve dans les boissons alcoolisées.  Des petites quantités d'éthanol 
					provoquent un état euphorique.  Des doses plus importantes dépriment 
					gravement le système nerveux :  
					à 
					consommer avec modération ! Le méthanol ou alcool de bois 
					que l'on peut retrouver dans les alcools frelatés.  Il provoque la cécité et la mort. On utilise les alcools comme solvant 
					en pharmacie, en cosmétologie… | 
| - Écrire la formule brute commune à tous les alcools ayant 5 atomes 
		de carbone et une chaîne saturée non cyclique.   - C5H11OH - Écrire leur formule semi-développée, les nommer et préciser leur 
		classe. | 
| Pentan-1-ol Alcool primaire | 
					
					 | 
| 3-méthylbutan-1-ol Alcool primaire | 
					
					 | 
| 2-méthylbutan-1-ol Alcool primaire | 
					
					 | 
| Pentan-2-ol Alcool secondaire | 
					
					 | 
| Pentan-3-ol Alcool secondaire | 
					
					 | 
| 3-méthylbutan-2-ol Alcool secondaire | 
					
					 | 
| 3-méthylbutan-2-ol Alcool tertiaire | 
					
					 | 
| 2,2-diméthylpropan-1-ol Alcool primaire | 
					
					 | 
		
		b)- 
		Application 2 : Reconnaître la classe d’un alcool.
Énoncé :
| Déterminer la classe des alcools dont 
					la formule 
					semi-développée est donnée ci-dessous :   d)-  e)-  f)-  | 
Correction :
| - 
					Propan–1– ol : Alcool primaire  - 
					Propan–2–ol : Alcool secondaire - 
					Butan–2–ol : Alcool secondaire  - 
					Cyclohexanol : Alcool secondaire - 
					
					
					  - 
					Phénylméthanol : Alcool primaire  - 
					2–méthylbutan–2–ol : Alcool tertiaire | 
		c)- 
		De la structure aux propriétés, cas des alcanes et des alcools. 
		Exercices.
- 
		
		
		Applications.
		
		1)- Bandes d’absorption caractéristiques.
| - À chacune des liaisons rencontrées en chimie organique correspond 
		un domaine de nombre d’ondes  
		σ bien précis. 
		  - Pour chacune des liaisons rencontrées en chimie organique, les nombres d’ondes correspondant au maximum d’absorption sont donnés dans 
		le tableau ci-dessous. - Tableau simplifiée : | 
| Liaison | σ (cm–1) | Intensité | 
| 
					– O 
					– Hlibre | 3580 à 3650 | Forte | 
| 
					– O 
					– Hlié | 3200 à 3400 | Forte | 
| 
					 | 1415 à 1470 | Forte | 
| 
					 | 1050 à 1450 | Forte | 
| - Les notations :   - L’intensité traduit l’importance de l’absorption. 
		– O 
		
		– Hlibre sans liaison 
		hydrogène et 
		– O 
		
		– Hlié 
		 avec liaison 
		hydrogène. Ctri correspond à un carbone trigonal engagé 
		dans une double liaison. Ctét correspond à un carbone tétragonal engagé 
		dans quatre liaisons simples. | 
		2)- Cas de la 
		liaison O – H ; liaison hydrogène.
- Spectre de l’éthanol à l’état gazeux :
		
- 
		Spectre de l’éthanol à l’état liquide :
		
| - Ci-dessus, on peut observer les spectres infrarouges de l’éthanol 
		à l’état gazeux et à l’état liquide. ►À l’état gazeux :   - La liaison 
		O – H donne une bande moyenne et fine vers 3620 
		cm–1. - Il n’existe pas de liaison hydrogène entre les molécules 
		d’éthanol, la liaison O – H est dite libre, que l’on note 
		O – 
		Hlib. ►À l’état liquide :  - La liaison 
		O – H se manifeste par une bande d’absorption 
		forte et large de 3200 cm–1à 3400 cm–1. - Les liaisons hydrogène établies entre les molécules d’éthanol affaiblissent les liaisons covalentes O – H  et conduisent à un 
				abaissement du nombre d’onde  
				σO – H. - De plus, la bande s’élargit, la liaison 
		O – H est dans ce 
		cas dite associée, on la note O – Hassocié. - Ce résultat est général. 
		
		 
				 
		et l’élargissement  
				de la bande d’absorption. | 
- 
		
		
		Reconnaître des bandes d’absorption
		
- 
		
		
		Spectres infrarouges et oxydation
		1)- Les valeurs 
		de déplacement chimique δ sont comprises entre 0 et 14 ppm.
► 
		Tableau de déplacement chimique 
		δ (ppm) de quelques 
		protons :
| Groupe méthyle 
					CH3
					– | |
| Proton | δ (ppm) | 
| CH3
					– C | 0,9 | 
| CH3
					– C – O | 1,4 | 
| CH3
					– OH | 3,4 | 
| Groupe méthylène –
					CH2
					– | |
| Proton | δ (ppm) | 
| C – CH2
					– C | 1,3 | 
| C – CH2
					– C – O | 1,9 | 
| C – CH2
					– O – H | 3,6 | 
| Groupe méthyne 
					 | |
| Proton | δ (ppm) | 
| 
					 | 1,5 | 
| 
					 | 2,0 | 
| 
					 | 3,9 | 
| Autres groupes | |
| R – OH | 0,5 – 5,5 | 
| 
					 | 4,5 – 7,1 | 
		V- Un cas particulier : La 
		fonction Phénol.
| Un phénol n’est pas un alcool car le carbone fonctionnel est trigonal. Mais, vis à vis de la formation des esters, on considère qu’un 
		phénol se comporte comme un alcool. 
		 
		 | 
		VI- Obtention d'un alcool à 
		partir d'un alcène. 
| - En présence d’un acide (acide sulfurique le plus souvent), agissant comme catalyseur, l'eau peut s'additionner sur l’éthène pour 
		conduire à un alcool, l’éthanol. - 
		Équation de la réaction :   | 
| - En présence d’un acide (acide sulfurique le plus souvent), agissant comme catalyseur, l'eau peut s'additionner sur les alcènes pour 
		conduire à un alcool. - 
		Équation de la réaction :   | 
		3)- Hydratation 
		du prop-1-ène.
| - En présence d’un acide (acide sulfurique le plus souvent), agissant comme catalyseur, l'eau peut s'additionner sur le propa-1-ène pour conduire à deux alcools, le porpan-1-ol (minoritaire) et le 
		propan-1-ol (majoritaire). | 
- Équation de la réaction :  
		
		VII- 
		Déshydratation d’alcools : 
		 
| - La déshydratation d’un alcool est une réaction d’élimination 
		d’une molécule d’eau. | 
- Énoncé :
- Correction :
| 
					1)- 
					Formules semi-développée et topologique des alcènes: 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
					2)- 
					Formules semi-développée et topologique du (des) alcool(s) : 
 
 
 
 
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		VIII- Oxydation ménagée des 
		alcools.
| - Une oxydation ménagée est une oxydation qui s’effectue sans rupture de la chaine carbonée. -  La chaine carbonée est conservée. | 
►Exemple : lors de la combustion complète de l’éthanol, il 
		se forme du dioxyde de carbone et de l’eau.  
- Écrire l’équation bilan de la réaction :
| 
					CH3CH2OH  
					+  3 O2  →  
					2 CO2  +  3 H2O | 
- Ici, il s’agit d’une oxydation brutale. La chaine carbonée est 
		détruite.
		2)- Tests des 
		aldéhydes et les cétones.
		a)- 
		Test commun : Test à la 2,4 D.N.P.H
| 
		 - La 
		D.N.P.H est l’abréviation de 2,4‑dinitrophénylhydrazine. 
		  - La solution s’obtient en dissolvant 4g de D.N.P.H (composé solide jaune) dans 20 mL d’acide sulfurique concentré, 30 mL d’eau distillée et 
		100 mL d’éthanol. ►Expérience :   
		 - 1 à 2 mL de solution de 
		D.N.P.H - Et ajouter quelques gouttes d’un composé carbonylé (éthanal pour 
		l’aldéhyde et propanone pour l’acétone), puis agiter. ►Interprétation :   - Résultat du test :   - Les aldéhydes et les cétones donnent un précipité jaune-orangé 
		avec la 2,4 D.N.P.H. - Ce test est négatif pour les acides carboxyliques. | 
		
		b)- 
		Test à la Liqueur de Fehling.
| 
		 - On mélange une solution de sulfate de cuivre II et une solution 
		de tartrate double de sodium et de potassium (sels de Seignette).  
		  - La solution obtenue est appelée Liqueur de Fehling. 
		  - C’est une solution basique qui contient des ions 
		Cu2+ complexés  
		par les ions tartrate 
		T2–. - Le complexe obtenu est noté [Cu T2]2–. ►Expérience :   
		 - 2 mL de solution de Liqueur de Fehling. - Ajouter 1mL d’un aldéhyde (éthanal). - Chauffer doucement si nécessaire et agiter (Attention aux 
		projections). ►Interprétation :   - Résultat du test :   - Ce test est caractéristique des aldéhydes. - Dans un tube à essai, on verse environ 2mL de liqueur de Fehling (solution de couleur bleue). - On ajoute environ 1mL de la solution 
		d'éthanal (solution incolore) (aldéhyde).   - On chauffe légèrement à la flamme du bec Bunsen en maintenant le 
		tube avec une pince en bois. - On observe la formation d'un précipité rouge brique dans le tube 
		contenant l'éthanal. | 
| 
					
					 | 
  
		
		3)- Oxydation 
		ménagée des alcools primaires.
| - Première étape :   - Dans un tube à essai N° 1 contenant du propan-1-ol, on ajoute une solution acidifiée de permanganate de potassium. -  La 
		coloration violette due aux ions permanganate disparaît progressivement. - On laisse reposer le mélange réactionnel. Il apparaît deux phases. - Une phase organique située au-dessus et une phase aqueuse. 
		  - On prélève un peu de la phase organique que l’on verse dans deux 
		tubes à essai A et 
		B. - Dans le tube à essais 
		A, on réalise le test à la 
		2,4-D.N.P.H et dans le tube B, le test à la Liqueur de Fehling. - Les deux tests sont positifs. - Questions : - Comment interpréter l’évolution de la coloration dans le mélange 
		réactionnel ? - Quelle est la nature de l’espèce chimique formée ? - Donner sa 
		formule semi-développée. - Écrire les demi-équations électroniques (on donne le couple 
		 
		 
		MnO4- / 
		  Mn2+) - En déduire l’équation chimique correspondante. | 
| - Réponses :
  				  
   - Lors de la réaction, les ions permanganate (teinte 
					violette) sont réduits en ions manganèse II (incolore). - Comme les deux tests sont positifs, il s’agit d’un aldéhyde. Comme l’oxydation est ménagée, la chaine carbonée est conservée. On obtient du propanal
					  - CH3─CH2─CHO 
					ou 
					 
 | 
| - Deuxième étape : 
		  - On verse un excès de solution acidifiée de permanganate de potassium dans le tube à essai N° 1 contenant du propan-1-ol. - On observe toujours la disparition de la coloration violette. - Si l’excès 
		est trop important, la coloration violette persiste. - Si on prélève un peu de solution organique et que l’on réalise 
		les tests précédents, ils sont tous les deux négatifs. - Comment interpréter la disparition de la coloration lorsque l’on 
		ajoute un excès de solution de permanganate de potassium ? | 
| -
					Réponses :
  
   - Lors de la réaction, les ions permanganate (teinte 
					violette) sont réduits en ions manganèse II (incolore). - Comme les deux tests sont négatifs, il ne s’agit ni d’un aldéhyde, ni d’une cétone. Comme l’oxydation est ménagée, la chaine carbonée est conservée. On obtient un 
					acide carboxylique : l’acide propanoïque   - CH3─ CH2─ COOH 
					ou 
					
					 
 | 
| - L’oxydation ménagée d’un alcool primaire donne la formation d’un aldéhyde, puis d’un acide carboxylique si l’oxydant est introduit en 
		excès. | 
		
		4)- Oxydation 
		ménagée des alcools secondaires.
| - Dans un tube à essai N° 
		1 contenant du propan-2-ol, on 
		ajoute une solution acidifiée de permanganate de potassium.   - La coloration violette due aux ions permanganate disparaît 
		progressivement. - On laisse reposer le mélange réactionnel. Il apparaît deux phases. - Une phase organique située au-dessus et une phase aqueuse. 
		  - On prélève un peu de la phase organique que l’on verse dans deux 
		tubes à essai A et 
		B. - Dans le tube à essais 
		A, on réalise le test à la 
		2,4-D.N.P.H et dans le tube B, le test à la Liqueur de Fehling. - Le test à la 2,4-D.N.P.H est positif et celui à la Liqueur de 
		Fehling est négatif. - Questions : - Comment interpréter l’évolution de la coloration dans le mélange 
		réactionnel ? - Quelle est la nature de l’espèce chimique formée ? - Donner sa 
		formule semi-développée. - Écrire les demi-équations électroniques (on donne le couple 
		 
		 
				MnO4- / 
		  Mn2+) - En déduire l’équation chimique correspondante. | 
| - Réponses :
  				  
   - Lors de la réaction, les ions permanganate (teinte 
					violette) sont réduits en ions manganèse II (incolore). - Comme le test à la 
					D.N.P.H est positif, on est en 
					présence d’un composé carbonylé - Comme le test la Liqueur de Fehling est négatif, il 
					ne s’agit pas d’un aldéhyde. - On est en présence d’une cétone - Comme l’oxydation est ménagée, la chaine carbonée est conservée. - On obtient de la propanone -
					
					
					 
 | 
- L’oxydation d’un alcool secondaire conduit à la formation d’une 
		cétone.
		5)- Oxydation des 
		alcools tertiaires.
| - Un alcool tertiaire ne subit pas d’oxydation ménagée. | 
		IX- 
		Un polyalcool particulier : le glycérol.
| - Le glycérol possède trois groupes hydroxyle 
		– OH.  - Ces groupes hydroxyle sont portés par des carbone tétragonaux.  - Le glycérol est un triol, il fait partie de 
		la famille des alcools. - Le 
		glycérol 
		est un trialcool 
		: le propan-1, 2, 3 – triol. | 
a)- 
		Formation d’un corps gras et composition d’un corps gras.
| ►Les corps gras : - Un corps gras est un triester d'acide gras et du glycérol. - Les 
		corps gras sont encore appelés triglycérides. - Les triglycérides ou corps gras sont des 
		triesters des acides gras et du glycérol. - Les triglycérides sont dits simples si
		R = R' = R''. 
		Sinon les triglycérides sont mixtes. - Les triglycérides possèdent trois groupes ester : - Représentation du groupe ester : | 
| 
					 | 
					 | 
-  Représentation des différents constituants.
| 
					 Glycérol | 
					 Corps gras | 
					 Acides gras | 
► 
		Exemples d’acide gras :  
| -
		Un acide gras 
		est un acide carboxylique 
		à chaîne linéaire, saturée ou non, possédant en général un nombre pair 
		d'atomes de carbone, entre 4 et 22 - S’il comporte au moins une double liaison, l’acide gras est dit 
		insaturé. - Il est dit saturé dans le cas contraire : - Exemple :
 | 
| Acide gras | 
					Formule semi-développée | 
					Formule 
					simplifiée | 
| 
					Acide α-linolénique | 
					CH3
					
					– CH2
					– (CH = CH – CH2)3
					– (CH2)6 – COOH | 
					C17H29 
					
					– 
					COOH | 
| 
					Acide linoléique | 
					CH3
					
					– 
					(CH2)4 
					– 
					(CH = CH 
					– 
					CH2)2
					
					– 
					(CH2)6 
					– 
					COOH | 
					C17H31 
					
					– 
					COOH | 
| 
					Acide oléique | 
					CH3
					
					– 
					(CH2)7 
					– 
					CH
					
					= CH
					– 
					(CH2)7 
					– 
					COOH | 
					C17H33 
					
					– 
					COOH | 
| 
					Acide stéarique | 
					CH3
					
					– 
					(CH2)16 
					– 
					COOH | 
					C17H35 
					
					– 
					COOH | 
- 
		Acide gras saturé : Acide palmitique : 
		CH3 
		 – (CH2)14
		
		– COOH
- 
		Acide gras insaturé :  
| Acide oléique : Quelques 
					représentations de la molécule. CH3 – 
					(CH2)7–CH = CH – 
					(CH2)7 – COOH 
					 
					 Acide (Z) 
					octadéca-9-énoïque | 
► 
		Synthèse d’un corps gras :
| - C’est une réaction d’estérification : elle résulte de l’action 
		d’un acide gras sur le glycérol, qui est un trialcool. - Lorsque le glycérol (trialcool : le propan-1, 2, 3 -triol) réagit avec des acides gras (acides carboxyliques), il se forme des triesters, 
		aussi appelés triglycérides ou lipides. - Exemple : Réaction entre l’acide oléique et le glycérol | 
|  | |||
| Acide oléique | Glycérol | Oléine | eau | 
| - Le glycérol intervient dans la réaction de saponification. - Le glycérol est un sous- produit de la réaction de 
		saponification. - Le mot saponification vient du latin sapo qui signifie « savon ». - C’est l’une des plus vieilles réactions chimiques connues. -  Elle permet la fabrication des savons à partir d’esters 
		naturels présents dans les corps gras d’origine animale ou végétale. - Les corps gras font partie de composés organiques, les lipides présents dans les tissus animaux et végétaux. - Ce sont des lipides simples caractérisés par leur insolubilité dans l’eau et leur toucher onctueux. - L’Histoire des corps gras se confond avec celle de l’Humanité. - On retrouve des lampes à huile et des chandelles chez les Égyptiens (3000 ans A.V J.C). - Ils utilisaient les huiles comme lubrifiant : huile de palme, huile d’olive. - Homère mentionne l’usage de l’huile d’olive pour 
		faciliter le tissage des fibres. - La fabrication du savon était connue du temps des Phéniciens plusieurs siècles avant notre ère. -
		Pline (le vieux) décrit 
		les savons et spécifie même qu’il y en a des durs et des mous. - Ce n’est que vers 1815 que Michel Eugène CHEVREUL (1786-1889) prouve la nature chimique exacte des corps gras. - Il décrit ses travaux dans l’ouvrage paru en 1823 : 
				Recherche chimique sur les corps gras 
		d’origine animale. ►Réaction de saponification : - Équation bilan de la réaction de saponification d’un corps gras | 
 
		
		| - 
		
		
		De la 
		structure aux propriétés des alcanes et des alcools. - 
		
		
		Les 
		grandes catégories de réactions chimiques. | 
| 
 | 
| 
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