| Chap. N° 17 | Une chimie du développement durable. Exercices. | 
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				I-
				Exercice 5 page 452 : comprendre les enjeux de la chimie 
				durable.
| En plus de s’alimenter sainement, de disposer d’eau potable ou de réduire les pollutions, l’homme doit aussi 
							prendre soin de sa santé. Cela peut passer par l’usage de médicaments. Les chercheurs extraient de la nature des molécules thérapeutiques, les copient (plus des trois-quarts sont bio-inspirées) ou en synthétisent de nouvelles toujours plus efficaces, avec des procédés 
							de moins en moins polluants. Les industriels les produisent 
							à grande échelle lorsqu’elles sont rentables 
							économiquement. Si dans des pays développés la mortalité liée aux maladies infectieuses a « pratiquement » disparu, il n’en est pas de même dans les autres pays. Et, malheureusement, même si les traitements existent, les coûts de production élevés et l’insolvabilité des populations expliquent 
							la difficulté des pays en développement à accéder 
							aux soins. 1)- Que signifie le terme en italique ? 2)- Quels sont les leviers sur lesquels il faut 
							agir pour améliorer la santé des populations ? 3)- Quels rôles la chimie peut-elle jouer ? 4)- Expliquer, à l’aide des trois piliers du 
							développement durable, les enjeux de l’accès aux 
							soins. | 
| 1)- Bio-inspirées : - 
							C’est le concept de la chimie douce 
							qui  a pour ambition de synthétiser des 
							matériaux en s’inspirant du vivant (animaux et 
							végétaux). 2)- Leviers sur lesquels il faut agir pour 
							améliorer la santé des populations : - Il faut améliorer les médicaments, il faut que les populations aient accès à l’eau potable, qu’elles puissent se nourrir convenablement. Il faut aussi limiter au maximum la 
							pollution.  3)- Rôles que la chimie peut jouer : - 
							La chimie peut fabriquer les 
							médicaments à grande échelle, mais aussi proposer 
							les procédés plus efficaces et moins polluants. 4)- Les enjeux de l’accès aux soins : - 
							Les trois piliers : social, 
							environnemental et économique - La chimie durable s’inscrit dans une logique de développement durable. Sa mise en œuvre industrielle veille à l’équilibre social, environnemental et économique : - 
							Économiser et partager les ressources 
							de manière équitable - 
							Utiliser des technologies qui polluent 
							moins et consomment moins d’énergie. - 
							Développer des procédés suffisamment 
							efficaces et rentables. - 
							Social : permettre l’accès aux soins à 
							toutes les populations. - 
							Environnemental : privilégier les 
							ressources naturelles pour fabriquer les 
							médicaments, utiliser le plus possibles les procédés 
							qui limitent la pollution. - 
							Économique : permettre l’essor de 
							nouvelles technologies économiquement rentables. | 
				II-
				Exercice 7 page 452 : utiliser des solvants alternatifs.
| Le 2-méthyltétrahydrofurane (MeTHF), produit à partir du sucre de canne, est un agrosolvant alternatif au tétrahydrofurane THF, pétrosolvant. Il peut être utilisé dans de nombreuses réactions. Non miscible à l’eau, contrairement au THF, sa capacité d’extraction pour les composés polaires est meilleure. En outre, son isolement et son recyclage sont plus faciles. Le 
							MeTHF réduit les étapes d’extraction et le volume de 
							solvant utilisé. Il améliore les rendements. 1)- Le MeTHF : a)- 
							Pourquoi qualifie-t-on de MeTHF 
							d’agrosolvant ? b)- 
							Qu’est-ce qu’un prétrosolvant ? 2)- Le tableau suivant mentionne les dangers 
							associés au THF et au MeTHF. Commenter. 
 3)- Quels sont, parmi les principes de la chimie 
							verte, ceux qui sont respectés ? | 
| 1)- Le MeTHF : a)-MeTHF : agrosolvant : - 
							Solvant issu d’agroressources  
							(ici la canne à sucre). b)- 
							Pétrosolvant : - 
							Un Pétrosolvant est un solvant issu du 
							pétrole. 2)- Commentaires : 
							  - 
							Le MeTHF n’irrite pas les voies 
							respiratoires à l’inverse du THF. - Mais les deux produits présentent des risques analogues -  (inflammables et irritation des 
							yeux). 3)- Les principes : ► 
							La chimie verte est fondée sur 12 
							principes :   - 
							1. Limiter la pollution à la source, - 
							2. Économiser les atomes, - 
							3. Travailler avec des conditions 
							opératoires sûres, - 
							4. Concevoir des produits sûrs, - 
							5. Rechercher des solvants 
							alternatifs, - 
							6. Économiser l’énergie, - 
							7. Privilégier les ressources 
							renouvelables, - 
							8. Réduire les déchets, - 
							9. Préférer les réactions catalysées, - 
							10. Concevoir les produits 
							dégradables, - 
							11. Analyser en temps réel pour 
							prévenir la pollution, - 
							12. Réduire les risques accidents. - La sécurité est légèrement améliorée si on utilise le MeTHF à la place du THF, de plus , le MeTHF réduit les étapes d’extraction: (principe 
							N° 4 concevoir des produits sûrs et principe N° 12 
							réduire les risques d’accidents). - Si on utilise le MeTHF à la place du THF, le volume de solvant utilisé est réduit et on utilise une ressource renouvelable (principes 
							N° 5, 7 et 8). | 
				
				III- Exercice 8 page 452 : limiter les sources de 
				pollution.
| Lorsque les 
							pommes de terre atteignent un certain stade de 
							développement, elles émettent une substance baptisée 
							solanoéclepine A. Dans le sol, les larves de nématodes réagissent à ce signal pour dévorer les tubercules. Habituellement, ces insectes parasites 
							sont combattus avec des pesticides chimiques. Le professeur Henk HEIMSTRA de l’université d’Amsterdam développe un procédé alternatif : pulvériser la solanoéclepine de synthèse avant la plantation de pommes de terre, afin de réveiller prématurément les larves de nématodes. Ne trouvant rien à manger, elles meurent 
							de faim. La plantation peut ensuite être effectuée. 1)- Citer les dangers liés à l’usage des 
							pesticides. 2)- Pourquoi le procédé alternatif utilisé se 
							place-t-il dans le cadre de la chimie verte ? | 
| 1)- Dangers liés à l’usage des pesticides : - 
							L’utilisation des pesticides dans les 
							espaces verts, dans les jardins présente des risques 
							importants pour notre santé et notre environnement. - 
							L’épidémiologie nous montre ainsi que 
							les personnes exposées aux pesticides ont plus de 
							risque de développer de nombreuses maladies que les 
							autres : - 
							Risques de cancer, malformations 
							congénitales, infertilités, problèmes neurologiques, 
							système immunitaire affaibli. - 
							Dégradation de la qualité des eaux 2)- Procédé dans le cadre de la chimie verte : - 
							Ce procédé respecte les principes de 
							la chimie verte N° 1, 3,8 et 10. - 
							1. Limiter la pollution à la source, - 
							3. Travailler avec des conditions 
							opératoires sûres, - 
							8. Réduire les déchets, - 
							10. Concevoir les produits 
							dégradables, | 
				IV-
				Exercice 9 page 453 : réduire l’émission de gaz à effet 
				de serre.
| Les experts du GIEC s’accordent sur la nécessité de maintenir la hausse de la température de la planète en dessous de + 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle (1850-1899). La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) implique des mesures énergétiques, industrielles, etc., mais aussi un changement de 
							notre mode de vie comme l’indique le graphique 
							suivant. 1)-  a)-Qu’est-ce que le GIEC ? b)-Sur le graphique, la masse des GES émis est exprimée en CO2 éq. Qu’est-ce que cela signifie ? 2)- Quelles semblent être les mesures les plus 
							efficaces pour réduire l’émission de GES. 3)-  a)-Que sont les puits de carbone forestiers ? b)-En 2050, de quelle masse pourrait-on réduire les émissions de GES par captage-stockage du dioxyde de carbone ? | 
| 1)- Le GIEC : - 
							Groupe d’experts intergouvernemental 
							sur l’évolution du climat. - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par deux institutions des Nations unies : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) 
							et le Programme des Nations unies pour 
							l’environnement (PNUE). - Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique et objective, l’information scientifique, 
							technique et socio-économique 
							disponible en rapport avec la question du changement 
							du climat. 2)- CO2 éq : - Le CO2 éq désigne le potentiel de réchauffement global (PRG) d'un gaz à effet de serre (GES), calculé par 
							équivalence avec une quantité de CO2 qui 
							aurait le même PRG.   - La durée de vie du dioxyde de carbone dans l'atmosphère est estimée à environ 100 ans. -  Son 
							PRG vaut exactement 1 puisque ce gaz est l’étalon de 
							base.   - 
							Le tableau ci-dessous résume les 
							durées de vie et PRG des GES les plus courants. 
 3)-  a)- 
							Les puits de carbone forestiers : - Un puits de carbone ou puits CO2 est un réservoir, naturel ou artificiel, de carbone qui absorbe le carbone de l'atmosphère et donc 
							contribue à diminuer la quantité de CO2 
							atmosphérique. - 
							Les puits de carbone  forestiers 
							: les forêts permettent une séquestration optimale 
							et naturelle du dioxyde de carbone. 
 b)- 
							Réduction des émissions de GES par 
							captage-stockage du dioxyde de carbone : - 
							Exploitation graphique : - 
							La diminution de CO2 éq
							est de l’ordre de 10 gigatonnes. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
				V-
				Exercice 11 page 453 : recycler les déchets.
| 
							CH2 
							= CH – Cl   Industriellement, le chlorure 
							de vinyle est obtenu par chloration de l’éthylène 
							(éthène) selon les réactions d’équations : 
 
 En présence de dioxygène et de 
							chlorure d’hydrogène, une autre réaction peut se 
							produire : 
 1)- Quel est le rôle des chlorures de fer et de 
							cuivre ? 2)-  a)- 
							Quel intérêt les industriels ont-ils à mettre 
							en œuvre, en plus des réactions (1) et (2), la 
							réaction (3) ? b)- 
							Pourquoi cette démarche s’inscrit-elle dans 
							le cadre d’une chimie durable ? | 
| 1)- Rôle des chlorures de fer et de cuivre : - 
							Les chlorures de fer et de cuivre sont 
							des catalyseurs. 2)-  a)- 
							Intérêt des industriels  à mettre en 
							œuvre, en plus des réactions (1) et (2), la réaction 
							(3) : - 
							Ceci permet d’utiliser le chlorure 
							d’hydrogène qui est un produit indésirable de la 
							réaction (2).   - 
							La réaction (3) entraîne une 
							augmentation du rendement global. b)- 
							La démarche s’inscrit dans le cadre d’une 
							chimie durable : - 
							Les principes de la chimie verte 
							respectées sont : - 
							Principe N°1 : Limiter la pollution à 
							la source. - 
							Principe N°2 : Économiser les atomes. - 
							Principe N°6 : Économiser l’énergie. - 
							Principe N°8 : Réduire les déchets. | 
				VI-
				Exercice 12 page 454 : privilégier les ressources 
				naturelles.
| Le polychlorure 
							de vinyle est largement utilisé comme revêtements 
							des sols, emballages, canalisations d’eau, etc. Il est synthétisé à partir du chlorure de vinyle CH2 = CH – Cl, lui-même obtenu par chloration de l’éthène (éthylène)  CH2 = 
							CH2 par le dichlore Cl2. L’éthène peut être obtenu soit 
							à partir du pétrole, soit par déshydratation du 
							bioéthanol C2H5OH 
							issu de la canne à sucre. 
							Le PVC biosourcé, nommé 
							bioPVC, et celui obtenu à partir du pétrole ne sont 
							pas biodégradables.  Le groupe chimique belge SOLVAY a implanté au Brésil, une usine de production sur des terres où la culture de la canne à sucre, comme 
							matière première, n’entre pas en compétition avec 
							celle à usage alimentaire et crée plus d’emplois que 
							d’autres cultures. 1)- Qu’est-ce qu’une matière biosourcée ? 
							Est-elle nécessairement biodégradable ? 2)-  a)- 
							Les propriétés chimiques et physiques du PVC 
							biosourcé et de celui fabriqué à partir du pétrole 
							sont-elles identiques ? b)- 
							Que peut-on penser de la phrase en italique ? 
							Quelle solution alternative au PVC pourrait-on 
							envisager ? 3)- La balance GES de la production d’éthanol à 
							partir de la canne à sucre et du pétrole est donnée 
							ci-après : Émission totale de dioxyde de 
							carbone pour la production de PVC, sur l’ensemble du 
							procédé (électrolyse, transport, etc.). a)- 
							Expliquer la présence du cylindre bleu, puis 
							commenter le graphique. b)- 
							Montrer, à l’aide d’exemples, que le procédé 
							bioPVC s’inscrit dans une perspective de chimie 
							durable. 4)- La chloration de l’éthène conduit au 1,2-dichloroéthane. Chauffé à haute température et sous pression, ce dernier produit le chlorure de 
							vinyle et un sous-produit A. a)- 
							Écrire l’équation de la chloration de 
							l’éthène par le dichlore. b)- 
							À quelle famille de réaction appartient cette 
							étape de chloration ? c)- 
							Identifier A. Constitue-t-il 
							nécessairement un déchet ? | 
| 1)- Matière biosourcée et biodégradabilité : - 
							
							Matière biosourcée 
							: une matière issue de la biomasse végétale. 
							- 
							
							Un 
							matériau plastique biosourcé est obtenu à partir de 
							ressources renouvelables. - Le terme « biosourcé » est donc relatif à l’origine de la matière première et il est important de noter qu’un 
							plastique biosourcé n’est pas nécessairement 
							biodégradable ou compostable. - 
							De même, 
							un plastique 
							biodégradable n’est pas nécessairement issu de 
							ressources renouvelables. 2)-   a)- 
							Propriétés chimiques et physiques du PVC 
							biosourcé et de celui fabriqué à partir du pétrole : - 
							Les propriétés chimiques et physiques 
							du PVC biosourcé et de celui fabriqué à partir du 
							pétrole sont identiques. b)- 
							Phrase en italique : 
							  - 
							Le PVC biosourcé, nommé bioPVC, et 
							celui obtenu à partir du pétrole ne sont pas 
							biodégradables.   - 
							Étant non biodégradable, le PVC va 
							agir sur l’environnement. - 
							Il faut envisager de fabriquer des 
							matières plastiques biodégradables. 3)-  a)- 
							Le graphique : - 
							La canne à sucre absorbe du CO2 
							pour la photosynthèse.   - 
							La balance est favorable au PVC 
							biosourcé (le procédé absorbe plus de dioxyde de 
							carbone qu’il n’en émet). b)- 
							La chimie durable : - 
							Les trois piliers : social, 
							environnemental et économique - La chimie durable s’inscrit dans une logique de développement durable. Sa mise en œuvre 
							industrielle veille à l’équilibre social, 
							environnemental et économique : - 
							Économiser et partager les ressources 
							de manière équitable - 
							Utiliser des technologies qui polluent 
							moins et consomment moins d’énergie. - 
							Développer des procédés suffisamment 
							efficaces et rentables. - 
							Social : permettre l’accès aux soins à 
							toutes les populations. - Environnemental : privilégier les ressources naturelles pour fabriquer les médicaments, utiliser le plus possibles les procédés 
							qui limitent la pollution. - 
							Économique : permettre l’essor de 
							nouvelles technologies économiquement rentables. - 
							Dans le cadre de la production de 
							bioPVC, les trois piliers de la chimie durable sont 
							concernés :   - 
							Environnement : balance GES favorable. - 
							Social : pas de compétition avec la 
							nourriture. - 
							Économique : création d’emplois. 4)-  a)- 
							Équation de la chloration de l’éthène par le 
							dichlore : - 
							 Première étape : Équation de 
							chloration de l’éthène 
 - 
							Deuxième étape : Craquage thermique : 
 b)- 
							Réaction de chloration : - 
							Étape (1) : chloration de l’éthène : 
							réaction d’addition - 
							Étape (2) : Craquage catalytique : 
							réaction d’élimination c)- 
							Identification de A : - 
							Lors de l’étape (2) : Craquage 
							catalytique : réaction d’élimination - 
							Le produit A est du chlorure 
							d’hydrogène. - 
							Il peut être utilisé 
							industriellement : on peut recycler le chlorure 
							d’hydrogène obtenu. - 
							En présence de dioxygène et de 
							chlorure d’hydrogène, une autre réaction peut se 
							produire avec l’éthène : 
 - 
							Cette réaction permet d’utiliser le 
							chlorure d’hydrogène obtenu lors de l’étape (2). | 
				
				VII- Exercice 13 page 454 : capter le dioxyde de carbone.
| La combustion en boucle chimique (ou chimical looping combustion CLC) est une technique de traitement en oxycombustion qui convertit initialement les combustibles fossiles en dioxyde de carbone et vapeur d’eau, facilement 
							séparable par refroidissement. Aucune autre espèce 
							carbonée n’est produite, contrairement à une 
							combustion classique. Le procédé consiste à oxyder à l’air un métal réducteur pour le réduire ensuite en présence d’un combustible : Lors de la première étape, la température atteinte (autour de 1000 °C) ne permet pas la formation d’oxydes d’azote NOx gaz à effet de serre indirect. L’air chaud dégagé peut servir à la production 
							d’énergie électrique par l’intermédiaire d’une 
							turbine à gaz.   L’énergie thermique, produite 
							lors de la deuxième étape, est également récupérée. L’efficacité d’une centrale fonctionnant en CLC est très élevée. 1)- Pourquoi qualifie-t-on ce procédé 
							d’oxycombustion ? 2)-  a)- 
							En notant M le métal et MO son 
							oxyde, écrire l’équation d’oxydation du métal M 
							par le dioxygène. b)- 
							Écrire l’équation de la réduction de l’oxyde 
							métallique MO par le méthane CH4 
							sachant que le métal M est régénéré. c)- 
							Montrer que la somme de ces deux équations 
							est équivalente à une équation de la combustion du 
							méthane dans le dioxygène. d)- Lors d’une combustion classique, quelles autres espèces carbonées peuvent être produites ? Justifier alors l’intérêt de l’oxycombustion. 3)- Comment le dioxyde de carbone est-il 
							récupéré ? 4)-  a)- 
							D’où pourraient provenir les oxydes d’azote
							NOx dont il est question dans le 
							texte ? b)- 
							Pourquoi sont-ils qualifiés de 
							gaz à effet de serre 
							indirect ? 5)- Dans le cadre de la chimie verte, expliquer 
							pourquoi cette technique est un gain en termes 
							d’énergie. | 
| 1)- Oxycombustion : - 
							Le préfixe « Oxy » est utilisé pour 
							oxydation. La réaction est une oxydation. 2)-  a)- 
							Équation d’oxydation du métal M par le 
							dioxygène : 
 b)- 
							Équation de la réduction de l’oxyde 
							métallique MO par le méthane CH4 : 
 c)- 
							Bilan des deux réactions : 
 - 
							Le bilan de la réaction correspond à 
							la combustion complète du méthane dans le dioxygène. d)- 
							Autres espèces carbonées qui peuvent être 
							produites : - Si la combustion est incomplète, on peut avoir la formation de monoxyde de carbone CO (g) et de carbone C (s)au cours de la 
							réaction. - Ceci n’est pas possible avec une oxycombustion. -  Avec une oxycombustion, il y a moins 
							de pollution. 3)- Récupération du dioxyde de carbone : - Il est récupéré par refroidissement. -  Le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau, sont 
							facilement séparables par refroidissement. 4)-  a)- 
							Provenance des oxydes d’azote NOx : - 
							Ils proviennent du diazote N2 
							(g) de l’air. b)- 
							Gaz à effet de serre indirect : - Les gaz à effet de serre indirect, tels que le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) autres que le méthane, absorbent faiblement les IR, mais 
							favorisent la formation de gaz à effet de serre 
							comme le méthane (CH4). - 
							Ce sont des gaz responsables de la 
							formation de gaz à effet de serre. 5)- Gain en termes d’énergie : - 
							Les principes respectés : - 
							Principe N°1 : Limiter la pollution à 
							la source. - 
							Principe N°6 : Économiser l’énergie. - 
							Principe N°8 : Réduire les déchets. - 
							Dans le texte de l’énoncé de 
							l’exercice :   - L’air chaud dégagé peut servir à la production d’énergie électrique par l’intermédiaire 
							d’une turbine à gaz.   - 
							L’énergie thermique, produite lors de 
							deuxième étape, est également récupérée. - 
							L’efficacité d’une centrale 
							fonctionnant en CLC est très élevée. | ||||||||||||||||||||||||||||||
				
				VIII- Exercice 15 page 455 : valoriser les déchets.
| L’épichlorhydrine est utilisée majoritairement dans 
							la production de résines époxydes à la base de 
							peintures, d’adhésifs, etc. Cette molécule peut être 
							synthétisée à partir du propène issu du vapocraquage 
							du pétrole selon les réactions d’équations : L’industrie oléochimique produit des quantités surabondantes de glycérol : Son coût de revient est relativement faible. 
						 Molécule 
							d’épichlorhydrine en 3D Aujourd’hui, grâce à la technologie Epicerol®, brevetée par le groupe chimique belge SOLVAY, l’épichlorhydrine peut 
							être fabriquée à partir du glycérol biosourcé : 
							 Les dangers associés à 
							l’épichlorhydrine : 
 1)- Pourquoi cherche-t-on à remplacer le procédé 
							de synthèse à partir du propène ? 2)-  a)- 
							Pourquoi le procédé Epicerol® 
							s’inscrit dans une démarche de chimie durable ? b)- 
							En s’aidant du tableau des dangers associés à 
							l’épichlorhydrine, doit-on nuancer la réponse à la 
							question 2)- a)- ? 3)- À quelle famille de réactions appartient la 
							réaction (2) ? | 
				
| 1)- Procédé de synthèse à partir du propène : - 
							Le propène est issu du vapocraquage du 
							pétrole. - Il est plus cher que le glycérol qui est un sous-produit de la saponification et il 
							est issu de matières premières fossiles épuisables. 2)-  a)- 
							Démarche de chimie durable pour le procédé 
							Epicerol® : - 
							Les trois piliers : social, 
							environnemental et économique - La chimie durable s’inscrit dans une logique de développement durable. Sa mise en œuvre 
							industrielle veille à l’équilibre social, 
							environnemental et économique. ► Le procédé utilise du glycérol renouvelable à la place de propène d’origine fossile. Il contribue à l’économie de ressources 
							fossiles : - 
							Ceci est en accord avec le principe N° 
							7 de la chimie durable :   - 
							Principe N° 7 : Privilégier les 
							ressources renouvelables. ► Le procédé présente une meilleure  
							économie du nombre de molécules utilisées : - 
							Ceci est en accord avec le principe N° 
							2 : Économiser les atomes. ► La production de sous-produits et 
							résidus est réduite : - 
							Ceci est en accord avec le principe N° 
							8 : Réduire les déchets. ► Il économise l’énergie : - 
							Ceci est en accord avec le principe N° 
							6 : Économiser l’énergie b)- 
							Dangers associés à l’épichlorhydrine : - 
							Le principe N° 4 n’est pas respecté : 
							Concevoir des produits sûrs. - 
							L’épichlorhydrine est un produit 
							toxique. 3)- La réaction  (2) : - 
							La réaction (2) est une réaction 
							d’addition. - Dans une réaction d’addition, des atomes, ou groupes d’atomes, sont ajoutés aux atomes 
							d’une liaison multiple. | 
				IX-
				Exercice 16 page 456 : limiter l’usage des solvants.
| Le benzile est utilisé comme réactif en synthèse organique. Il est préparé par 
							oxydation de la benzoïne : ►
							Protocole 1 : 
							
							
							
							 
							45 mL d’acide nitrique concentré HNO3, 
							30 mL d’acide acétique pur utilisé comme solvant. - Un dégagement de dioxyde d’azote NO2 a lieu. Ce gaz est piégé par un système approprié. Une fois la réaction terminée, on ajoute 150 mL 
							d’eau froide. - 
							Un précipité jaune se forme. - 
							Après filtration et purification, on 
							obtient 4,5 g de benzile. ► Protocole 2 : 
							
							
							
							 
							4 g de poudre d’argile, 0,5 g de 
							dioxyde de manganèse MnO2. - Après chauffage du mélange solide au four micro-ondes pendant 2 min, le benzile est 
							extrait à l’éthanol. - 
							Après évaporation et purification, on 
							obtient 0,7 g de cristaux jaunâtres de benzile. 1)- Justifier l’utilisation du chauffage à reflux dans le protocole1 et la nécessité de 
							mélanger intimement les réactifs dans le protocole 
							2. 2)-  a)- 
							Quels sont les oxydants dans chaque 
							synthèse ? b)- 
							Écrire la demi-équation de l’oxydation de la 
							benzoïne en benzile. 3)- Commenter le tableau suivant : 
 4)- Dans les deux cas, le réactif limitant est la benzoïne. Calculer le rendement de chacune des 
							réactions. 5)- Pourquoi le protocole 2 s’inscrit-il dans le 
							cadre d’une chimie verte et non le protocole1 ? | 
| 1)- Utilisation du chauffage à reflux dans le 
							protocole1 et mélange intime pour le protocole 2 : ► Utilisation du chauffage à reflux dans 
							le protocole1 : - 
							On obtient un mélange homogène dont 
							l’acide acétique est le solvant. - 
							On peut porter le mélange réactionnel 
							à ébullition sans perte de matière grâce à ce 
							dispositif.   - Le fait de travailler à température élevée (pratiquement la température d’ébullition du solvant) permet d’augmenter la vitesse de la 
							réaction chimique. ► Mélange intime pour le protocole 2 : - On est en présence de réactifs à l’état solide finement divisés (poudre). - On les mélange intimement pour accroître la surface de contact entre les différents réactifs. Ainsi on 
							augmente la vitesse de la réaction chimique. 2)-  a)- 
							Les oxydants dans chaque synthèse : - Protocole 1 : l’oxydant est le l’acide nitrique concentré HNO3. -  Au cours 
							de la réaction, il se forme du dioxyde d’azote 
							(vapeurs rousses) NO2 (g). - 
							Protocole 2 : L’oxydant est le dioxyde 
							de manganèse MnO2.  b)- 
							Demi-équation de l’oxydation de la benzoïne 
							en benzile : 3)- Commentaires du tableau : - 
							Les réactifs et produits du protocole 
							1 sont plus dangereux que ceux du protocole 2. 4)- Rendement de chacune des réactions : ► 
							Protocole 1 : - Le réactif limitant est la benzoïne. -  En conséquence, le rendement se calcule à partir de 
							ce réactif. - 
							Masse molaire de la benzoïne : M 
							(C14H12O2) 
							= 212 g / mol - 
							Quantité de matière de benzoïne : - 
							 - 
							Quantité de matière maximale de 
							benzile attendu nmax: - 
							nmax = n1 
							≈ 4,7
							
							
							x 10–3  mol - 
							Quantité de matière de benzile que 
							l’on a effectivement obtenu : - 
							 - 
							Rendement du protocole 1 : - Le rendement d’une synthèse, noté ρ, est égal au quotient de la quantité de produit obtenu nexp, par la quantité 
							maximale de produit attendu nmax. 
							  - 
							 ► 
							Protocole 2 : - 
							 - 
							Quantité de matière maximale de 
							benzile attendu nmax: - 
							nmax = n1 
							≈ 2,8
							
							
							x 10–2  mol - 
							Quantité de matière de benzile que 
							l’on a effectivement obtenu : - 
							 - 
							Rendement du protocole 2 : - 
							 5)- Protocoles et chimie verte : - 
							Le protocole 2 utilise moins d’énergie 
							que le protocole 1 : - Protocole 1 : -  Chauffage à reflux à 100 
							°C, pendant une heure et demie. - Protocole 2 : -  Chauffage du mélange 
							solide au four micro-ondes pendant 2 min. - 
							Le rendement est sensiblement le même 
							pour les deux protocoles. - 
							Le principe N° 06 est respecté pour le 
							protocole 2. - 
							Principe N° 06 : Économiser l’énergie. - 
							Les réactifs sont moins dangereux pour 
							le protocole 2 que pour le protocole 1. - 
							Le principe N° 12 est respecté pour le 
							protocole 2. - 
							Principe N° 12 : Réduire les risques 
							accidents. - 
							Pour le protocole 2, on n’utilise pas 
							de solvant. - 
							Le principe N° 08 est respecté : 
							Réduire les déchets. | 
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