| Chap. N° 17 | Une chimie du développement durable. Cours. | 
 | 
| 1)- Les 
	  principes de la chimie durable. 
	   | 
| 2)- Les 
	  bioplastiques biosourcés. | 
| 
	  VI- Le 
	  biodiesel : un agrocarburant. | 
| 1)- 
	  Étude d’un texte scientifique. | 
| 
       En travaux a)- Exercice 5 page 452 : comprendre les enjeux de la chimie durable. b)- Exercice 7 page 452 : utiliser des solvants alternatifs. c)- Exercice 8 page 452 : limiter les sources de pollution. d)- Exercice 9 page 453 : réduire l’émission de gaz à effet de serre. e)- Exercice 11 page 453 : recycler les déchets. f)- Exercice 12 page 454 : privilégier les ressources naturelles. g)- Exercice 13 page 454 : capter le dioxyde de carbone. h)- Exercice 15 page 455 : valoriser les déchets. i)- Exercice 16 page 456 : limiter l’usage des solvants. | 
1)- Les principes de la chimie 
				durable.
a)- 
				Définition :
- La chimie durable s’inscrit dans une logique de développement durable.
-  Sa mise en œuvre 
				industrielle veille à l’équilibre social, environnemental et 
				économique :
- 
				Économiser et partager les 
				ressources de manière équitable
- 
				Utiliser des technologies qui 
				polluent moins et consomment moins d’énergie.
- 
				Développer des procédés 
				suffisamment efficaces et rentables.
b)- 
				La chimie : Un paradoxe sociétal.
- 
				La chimie est pour beaucoup un 
				paradoxe : symbole à la fois de progrès et de pollution ou de 
				danger.  
- 
				Pourtant, pour leur survie et le 
				confort, les sociétés ont de plus en plus besoins de produits 
				chimiques pour :
- 
				Se nourrir,
- 
				Le traitement de l’eau afin de la 
				rendre potable,  
- 
				Produire des médicaments pour se 
				soigner,  
- 
				Produire de l’énergie,
- 
				La chimie est durable si sa mise 
				en œuvre industrielle veille à l’équilibre social, 
				environnemental et économique.
c)- 
				La chimie : un enjeu économique.
- 
				L’industrie chimique mondiale 
				génère environ 2000 milliards d’euros de chiffre d’affaires par 
				an (autour de 80 milliards en France en 2010) et des millions 
				d’emplois (plus de 17000 en France en 2010, sans compter les 
				emplois directs liés aux produits de l’industrie chimique).
- 
				Les ressources de notre planète 
				ne sont pas infinies et la capacité de la Terre à assimiler nos 
				déchets à atteint ses limites.
- 
				La chimie doit se réinventer et 
				entrer dans une nouvelle ère : l’ère de la chimie verte.
- 
				La chimie verte a pour but de 
				limiter l’impact négatif de la chimie sur l’environnement ainsi 
				que sur la santé des consommateurs et des travailleurs œuvrant 
				dans l’industrie chimique.
- Chimie verte et chimie durable sont souvent confondues :
-  Une chimie verte s’inscrit dans une 
				chimie durable quand elle tient compte des aspects sociaux et 
				économiques.
- 
				Le développement durable est une 
				synthèse entre l’économie (produire), le social (répartir) et 
				l’environnement (préserver).
- 
				Il doit répondre aux besoins du 
				présent sans compromettre la capacité des générations future à 
				satisfaire leurs propres besoins.
				
				►
				La chimie verte :  
- 
				La chimie verte se propose d’agir 
				sur cinq domaines : les matières premières, les solvants, 
				l’énergie, les déchets et le produit fini.
- 
				La chimie verte prend en compte 
				la gestion : des solvants, des matières premières, de l’énergie, 
				du produit fini et des déchets.
- Les solvants :
-  Utiliser des 
				solvants non toxiques et non polluants.
- Les matières premières :
-  Limiter 
				les quantités, économiser les atomes en valorisant toutes les 
				molécules, préférer les réactions chimiques les moins 
				dangereuses et les matières premières renouvelables.
- L’énergie :
-  Limiter les dépenses 
				énergétiques, rechercher de nouvelles sources d’énergie à faible 
				teneur en carbone, utiliser des conditions opératoires douces 
				(catalyseur, faible température, basse pression)
- Le produit fini :
-  Concevoir un 
				produit chimique présentant le moins de dangers possibles, 
				concevoir un produit chimique en vue de sa dégradation.
- Les déchets :
-  Limiter la 
				production de déchets, valoriser ou recycler les déchets.
				
				► La chimie verte est fondée sur 12 
				principes :  
- 
				1. Limiter la pollution à la 
				source,
- 
				2. Économiser les atomes,
- 
				3. Travailler avec des conditions 
				opératoires sûres,
- 
				4. Concevoir des produits sûrs,
- 
				5. Rechercher des solvants 
				alternatifs,
- 
				6. Économiser l’énergie,
- 
				7. Privilégier les ressources 
				renouvelables,
- 
				8. Réduire les déchets,
- 
				9. Préférer les réactions 
				catalysées,
- 
				10. Concevoir les produits 
				dégradables,
- 
				11. Analyser en temps réel pour 
				prévenir la pollution,
- 
				12. Réduire les risques 
				accidents.
				
				► La chimie du végétal :
- 
				C’est une partie très importante 
				de la chimie verte.
- 
				Elle s’oriente vers l’utilisation 
				des matières premières végétales.
				
				► La chimie douce :
- 
				Elle aussi est une partie 
				importante de la chimie verte.
- Elle a pour ambition de synthétiser des matériaux en s’inspirant du vivant et en mettant en jeu des conditions opératoires plus douces :
-  Température 
				modérée, pression atmosphérique plus basse,…)  
- 
				Le terme bioplastique recouvre 
				deux réalités distinctes selon qu’est prise en compte la 
				ressource ou la fin de vie.
- 
				On appelle bioplastiques :
- 
				Les plastiques issus de matières 
				premières végétales.
- 
				Les plastiques biodégradables 
				issus de matières premières fossiles.
2)- Les bioplastiques biosourcés.
- Les plastiques biosourcés sont issus de matières premières végétales (maïs, ricin, colza).
-  Ils 
				ont des performances similaires aux plastiques issus du pétrole.
- Leur intérêt provient du caractère renouvelable des ressources utilisées ainsi qu’un bilan carbone réduit.
-  Grâce à la synthèse chlorophyllienne, les 
				plantes utilisées comme matières premières végétales consomme le 
				dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre.
- 
				D’autre part, il faut tenir 
				compte des faits suivants :  
- 
				Le développement des 
				agroressources peut entrer en concurrence avec les cultures 
				destinées à l’alimentation.
- 
				L’impact environnemental doit 
				être étudié en prenant en compte l’intégralité du processus de 
				production (engrais, eau d’irrigation,…).
- 
				Certains bioplastiques ne sont 
				pas biodégradables.
3)- Les bioplastiques 
				biodégradables.
- 
				On qualifie de biodégradables, 
				des plastiques biodégradables qu’ils soient issus de matières 
				premières fossiles ou renouvelables.
				 Rechercher 
				la définition des mots et expressions suivantes :
 Rechercher 
				la définition des mots et expressions suivantes :
- 
				Bilan carbone,
- 
				Matières premières fossiles ou 
				renouvelables,
- 
				Ressources vivrières,
- 
				Matériau compostable.
				
				► Réponses :
- Bilan carbone :
-  Outil de 
				comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre.
- Matières premières fossiles :
-  Ressources naturelles non renouvelables (comme le pétrole), car 
				le renouvellement nécessite des centaines de millions d’années.
- Matières premières renouvelables :
-  Ressources 
				non tarissables, car leur vitesse de renouvellement est 
				plus grande que leur vitesse de disparition.
- Ressources vivrières :
-  Ressources 
				issues d’une agriculture essentiellement tournée vers 
				l’autoconsommation et l’économie de subsistance.
- Matériau compostable :
-  Matériau 
				pouvant être dégradé par des micro-organismes (champignons 
				microscopiques et bactéries)
				
III- 
				  Une 
				chimie douce bio-inspirée.
- 
				Le concept de chimie douce a pour 
				ambition de synthétiser des matériaux en s’inspirant du vivant.
2)- Un exemple : construction d’un 
				réseau de silice.
a)- 
				Documents :
| Industriellement, les verres sont obtenus en chauffant du sable à très haute température aux alentours de 1500 °C. Dans la nature, des micro-organismes fabriquent ces matériaux à température ambiante, avec des performances souvent supérieures à celle de verre 
							industriel. Les diatomées, algues unicellulaires, s’entourent d’un exosquelette de silice SiO2, nommé frustule, dont la structure est similaire à celle du verre. Cette carapace est élaborée à partir de la silice dissoute dans l’eau sous forme d’acide silicique Si(OH)4, édifice tétraédrique (voir ci-contre). Grâce à des enzymes, la diatomée élimine une molécule d’eau entre deux tétraèdres pour les lier. À mesure que les tétraèdres s’associent, du « verre » est formé. Les chimistes ont reproduit cette synthèse à partir de précurseurs d’acide silicique tels que les TMOS (tétraméthoxysilane)
							Si(OCH3)4. Une hydrolyse donne d’abord les dérivés hydroxylés. Puis une polymérisation conduit à des espèces colloïdales qui forment des « sols » (solide dispersé dans une phase liquide). Le liquide finit par former un « gel » (liquide dispersé dans une phase solide) ; d’où le nom de procédé « sol-gel » donné à cette 
							technique. Le produit obtenu est un gel de silice hydraté (SiO2, n H2O).Utilisé sous cette forme, la matrice sol-gel peut servir à emprisonner et transporter des médicaments ou des enzymes à vertu thérapeutique dans le corps humain. Le gel ne permet pas d’élaborer un verre massif, car l’élimination d’eau conduit à une poudre. En revanche, par extrusion à température ambiante, il est possible d’obtenir des fibres de silice qui ont, par exemple, été utilisées dans les tuiles réfractaires de la navette Colombia. Ces réactions, effectuées à température ambiante, peuvent être contrôlées, étape par étape, jusqu’au produit final : des matériaux répondant à des besoins spécifiques peuvent donc 
							être ainsi fabriqués. | 
 Les diatomées élaborent des carapaces de silice. Construction d’un réseau de silice | 
a)- 
				Questions :
- 
				Qu’est-ce que la chimie douce ? 
				Pourquoi la nomme-t-on ainsi ?
- 
				Rechercher des mots suivants 
				trouvés dans le texte : unicellulaires, exosquelette, 
				polymérisation, colloïdales, extrusion.
- 
				Écrire l’équation de la réaction 
				globale conduisant à la silice à partir de l’acide silicique.
- 
				Écrire l’équation d’hydrolyse de
				
				TMOS.
- 
				Les précurseurs utilisés peuvent 
				être aussi les  TEOS (tétraéthoxysilane) : écrire leur 
				formule.
- 
				Dans le cadre de la chimie verte, 
				expliquer pourquoi cette technique est un gain en termes 
				d’énergie et de produit fini.
b)- 
				Réponses :
- 
				La chimie douce : Elle aussi est 
				une partie importante de la chimie verte.
- Elle a pour ambition de synthétiser des matériaux en s’inspirant du vivant et en mettant en jeu des conditions opératoires plus douces :
-  Température 
				modérée, pression atmosphérique plus basse,…)  
- 
				Les mots :
- 
				Algue unicellulaire : algue 
				formée d’une seule cellule.
- 
				Exosquelette : squelette externe 
				qui protège un animal.
- 
				Réaction de polymérisation : 
				c’est une réaction qui conduit à un polymère à partir d’un motif 
				élémentaire le monomère.
- Espèces colloïdales : c’est, une dispersion dans un solvant liquide, d’un soluté formé de particules de petites tailles (quelques nm à quelques mm).
-  Ce 
				peut être aussi un agrégat de petites molécules (micelles).
- Extrusion :
-  Procédé par lequel un 
				matériau compressé est contraint de traverser une filière ayant 
				la forme de la pièce à obtenir dans le but de former un produit 
				long (tube, tuyau, profilé,…)
- 
				Équation 
				de la réaction globale conduisant à la silice à partir de 
				l’acide silicique :
				Si(OH)4 
				→  SiO2 + 
				2  H2O
- 
				Équation d’hydrolyse de  
				TMOS :
				Si(OCH3)4 
				+ 2  H2O 
				→  Si(OH)4 
				+ 4  HOCH3
- 
				Formule des précurseurs  
				TEOS (tétraéthoxysilane) : 
				 
- 
				Si(OC2H5)4
- 
				Gain en termes d’énergie et de 
				produit fini de la chimie verte :
- Gain d’énergie car la synthèse s’effectue à température ambiante.
-  Il n’est pas nécessaire de 
				chauffer.
- 
				Gain en termes de produit fini : 
				le verre obtenu répond à des besoins spécifiques avec des 
				performances souvent supérieures à celles du verre industriel.
				
- 
				Les solvants traditionnels sont : 
				l’eau et les solvants organiques.
- 
				Parmi les solvants organiques, on 
				distingue :  
- 
				Les solvants oxygénés : alcools, 
				cétones, esters, éthers.
- 
				Les hydrocarbures : alcanes, 
				composés aromatiques, …
- 
				Les solvants halogénés : les 
				composés chlorés, les composés bromés, …
				
				►
				Remarque :  
- L’eau mise à part, aucun solvant n’est inoffensif.
-  Ils ont un impact non négligeable sur les 
				organismes vivants et peuvent être cancérigènes, mutagènes ou 
				reprotoxiques (CMR) lorsque l’exposition est régulière.
- 
				Les solvants représentent près du 
				tiers des composés organiques volatils (COV) émis dans 
				l’atmosphère.
				
				► Tableau :
2)- Solvants d’origine végétale.
- 
				La substitution des solvants 
				organiques usuels par des solvants d’origine végétale, appelés 
				agrosolvants, constitue une alternative à l’épuisement du 
				pétrole, mais aussi l’un des moyens de diminuer les dangers pour 
				la santé et de réduire les coûts du recyclage.
				
				►
				Un exemple :
- 
				Par exemple, les esters 
				méthyliques d’acides gras (EMAG) sont obtenus par 
				réaction entre le méthanol et l’acide gras provenant des huiles 
				végétales.
- 
				L’oléate de méthyle est ainsi 
				obtenu à partir de l’acide oléique du colza ou du soja :
- 
				Acide oléique :  
				C18H34O2
- 
				Oléate de méthyle :  
				C19H36O2
- Les EMGA ont une température d’ébullition relativement élevée (supérieure à 330 °C pour les EMGA de l’huile de colza ou de soja).
-  Leur 
				concentration dans la zone respiratoire d’un travailleur est 
				ainsi inférieure à 3,0 mg / m3.
- Les EMGA irritent peu la peau et les voies respiratoires.
- Ils sont biodégradables.
-  Seul le 
				laurate de méthyle, préparé à partir de l'huile de coprah 
				présenterait une toxicité aquatique préoccupante.  
- 
				Laurate de méthyle :  
				C13H26O2
- 
				Bien que combustibles, ils sont 
				pratiquement ininflammables.  
- 
				Enfin, les émulsions à l’eau de 
				ces esters peuvent diminuer la viscosité et l’aspect gras qui 
				leur sont reprochés.
- 
				Toutefois, la production des 
				huiles végétales utilisées dans la fabrication des  
				EMGA  
				est préoccupante en raison notamment de l’eutrophisation 
				engendrée par la culture des plantes oléagineuses.
- 
				À quelles familles chimiques 
				appartient chaque solvant répertorié dans le tableau précédent ? 
				Rechercher leurs dangers respectifs.
- 
				En utilisant les formules 
				topologiques, écrire l’équation d’hydrolyse de l’oléate de 
				méthyle, susceptible de se produire dans l’environnement.
- 
				Le méthanol obtenu est-il 
				dangereux ? Commenter.
- 
				Justifier que l’ester contribue à 
				une réduction des émissions de  COV.
- 
				Pourquoi l’ester a-t-il un aspect 
				gras ?  Pourquoi 
				est-il un bon solvant pour les graisses ? Pourquoi cette 
				molécule forme-t-elle une émulsion avec l’eau ? Justifier.
- 
				Quel est l’intérêt de remplacer 
				les solvants pétrochimiques par des agrosolvants ?
				
				► Étude du tableau sur les 
				solvants :
- 
				Acétone : composé organique 
				oxygénée : c’est une cétone.
- 
				Heptane : hydrocarbure : alcane 
				non cyclique.
- 
				Toluène : composé aromatique, 
				comprend un noyau benzénique.
- 
				Dichlorométhane : composé 
				halogéné, halogénoalcane.
				
				► Dangers respectifs
- 
				H225 : Liquide et vapeurs très 
				inflammables.
- 
				H319 : Provoque une sévère 
				irritation des yeux.
- 
				H336 : Peut provoquer somnolence 
				ou vertiges.
- 
				H304 : Peut être mortel en cas 
				d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires.
- 
				H315 : Provoque une irritation 
				cutanée.
- 
				H410 : Très toxique pour les 
				organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme.
- 
				H361d : Susceptible de nuire au 
				fœtus.
- 
				H373 : Risque présumé d’effets 
				graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, 
				s’ils sont connus) à la suite d’expositions répétées ou d’une 
				exposition prolongée (indiquer la voie d’exposition s’il est 
				formellement prouvé qu’aucune autre voie d’exposition ne conduit 
				au même danger).
- 
				H351 : Susceptible de provoquer 
				le cancer (indiquer la voie d’exposition s’il est formellement 
				prouvé qu’aucune autre voie d’exposition ne conduit au même 
				danger).
				
				► Équation d’hydrolyse de l’oléate 
				de méthyle :
				
				► Cas du méthanol :
| 
							
							  | |
| Inhalation | Toxique et peut être mortelle. | 
| Peau | Assèchement | 
| Yeux | Dangereux, Rend aveugle. | 
- Le méthanol, obtenu par hydrolyse de l’oléate de méthyle s’avère particulièrement dangereux.
-  Lorsque le texte annonce que 
				l’oléate de méthyle est biodégradable, cela ne tient pas compte 
				de la toxicité du produit de dégradation.
				
				► Réduction des émissions de
				
				COV :
- 
				Composés organiques volatils :  
				COV
- 
				Les esters méthyliques d’acides 
				gras (EMAG) sont très peu volatiles, ils ont une 
				température d’ébullition relativement élevée (supérieure à 330 
				°C pour les  EMGA de l’huile de colza ou de soja).
				
				► Étude de l’ester :
- L’ester possède une longue chaîne carbonée, il est lipophile.
-  Il aime les graisses qu’il peut 
				dissoudre.
- D’autre part, l’ester possède une extrémité hydrophile.
-  Il peut former des émulsions avec l’eau.
				
				► Solvants pétrochimiques et 
				agrosolvants :
- 
				Certains principes de la chimie 
				verte sont respectés :
- 
				3. Travailler avec des conditions 
				opératoires sûres,
- 
				5. Rechercher des solvants 
				alternatifs,
- 
				7. Privilégier les ressources 
				renouvelables,
- 
				8. Réduire les déchets,
- 
				10. Concevoir les produits 
				dégradables,
- 
				12. Réduire les risques 
				accidents.
				
				
				V-
				
				Oxydation hydrothermale par l’eau supercritique.
- 
				L’eau peut se présenter sous 
				trois états physiques (solide, liquide gazeux) en fonction de la 
				température et de la pression.
- 
				Cependant, au-delà d’une 
				température et d’une pression bien précises, caractérisant un 
				point critique, l’eau entre dans son état supercritique où elle 
				acquiert des propriétés intermédiaires entre celles du liquide 
				et celles du gaz.
				
				► Diagramme de phase de l’eau :
- Dans ce domaine, souvent décrit comme la coexistence de domaines liquides et gazeux, il apparaît des fluctuations de densité qui sont probablement à l’origine des propriétés particulières du fluide.
- Aussi dense qu’un liquide, il possède une bonne capacité de solvatation.
-  Sa faible 
				viscosité associée à une 
				
				diffusion moléculaire
				élevée, facilite le transport de matière.
- 
				L’eau supercritique peut agir à 
				la fois comme 
				solvant polaire
				et le plus étonnant, comme 
				solvant apolaire. 
				 
- 
				Le traitement des déchets 
				organiques toxiques peut être réalisé avec de l’eau 
				supercritique.
- 
				Ce procédé repose sur la 
				solubilisation des composés organiques et du dioxygène dans 
				l’eau supercritique.
- 
				Les réactions d’oxydation sont 
				alors favorisées et deviennent rapides et quasi totales.
- 
				Les composés organiques sont 
				alors transformés majoritairement en dioxyde de carbone :
				
				► Principe de l’oxydation 
				hydrothermale (d’après S. SARRADE)

- 
				Lorsque l’eau est ramenée à 
				l’état liquide, les éléments métalliques, les minéraux les 
				hétéroatomes (Cl, 
				 N,  
				S, etc.) se retrouvent 
				dans la phase aqueuse, soit sous forme dissoute, soit sous forme 
				de précipités.  
- 
				Ainsi confinés en phase aqueuse, 
				ils sont traités par des procédés physico-chimiques classiques (floculation, 
				décantation, filtration, etc.)
- 
				Ce procédé d’oxydation 
				hydrothermale permet l’élimination des déchets à relativement 
				basse température, et ne produit ni oxydes d’azote  
				NOx, 
				ni oxydes de soufre  SOx, contrairement aux 
				incinérateurs classiques.
- 
				Rechercher le sens des mots et 
				expressions suivantes : diffusion moléculaire, solvant polaire, 
				solvant apolaire, floculation, décantation, filtration
- 
				Dans le diagramme de phase de 
				l’eau, que représente le « Point triple » ? Donner ses 
				caractéristiques. Déterminer le domaine d’existence de l’eau 
				supercritique.
- 
				Pourquoi la solubilisation 
				permet-elle d’accélérer les réactions d’oxydation ?
- 
				Comment l’eau supercritique 
				peut-elle être ramenée à l’état liquide ?
- 
				Qu’entend-on par « forme 
				dissoute » pour les minéraux ou les éléments métalliques ?
- 
				L’oxydation du dichlorométhane  
				CH2Cl2 dans l’eau supercritique 
				donne du dioxyde de carbone, de l’eau et un gaz hydrochloré 
				soluble dans l’eau. Écrire l’équation de cette oxydation. Écrire 
				l’équation de dissolution du gaz hydrochloré.
- 
				Le dioxyde de carbone peut être 
				valorisé en l’utilisant comme fluide supercritique : en 
				rechercher les usages.
				
				► Sens des mots et expressions 
				suivantes :  
- 
				Diffusion moléculaire : migration 
				des molécules sous l’effet de l’agitation thermique.
- 
				Solvant polaire : solvant 
				constitué de molécules qui possèdent un moment dipolaire non nul.
				 
- 
				Exemple : la molécule d’eau  
				 
 
- 
				Solvant apolaire : solvant 
				constitué de molécules qui possèdent un moment dipolaire nul.
- Exemple :
-  La molécule de 
				tétrachlorure de carbone est apolaire bien que la liaison  
				C – 
				Cl soit polarisée.
- 
				Floculation : phénomène au cours 
				duquel les matières en suspension forment des flocons par ajout 
				d’un floculant.
- 
				Décantation : séparation sous 
				l’effet de la gravitation de plusieurs phases non miscibles, 
				dont l’une au moins est liquide.

- 
				Filtration : séparation d’un 
				mélange solide – liquide au travers d’un milieu poreux.

				
				► Le point triple de l’eau :
- 
				C’est le point du diagramme où 
				coexistent les trois états physiques : solide, liquide et 
				gazeux.
- 
				Caractéristiques du point triple 
				de l’eau :  Tt = 273,16 K, 
				 Pt 
				= 0,006 bar
- 
				Domaine d’existence de l’eau 
				supercritique :  TC > 374 K et 
				 PC 
				= 221 bar
				
				► Solubilisation et réaction 
				d’oxydation :  
- 
				Grâce à la solubilisation, il y a 
				contact entre l’eau et les solutés.
- 
				L’eau supercritique peut être 
				ramenée à l’état liquide en abaissant la température et la 
				pression.
				
				► Forme dissoute :
- 
				Les métaux et les minéraux sont 
				sous forme d’ions. Les ions sont solubles d’eau qui est un 
				solvant polaire.
				
				► L’oxydation du dichlorométhane
				
				CH2Cl2 :
- 
				Équation de cette oxydation :
				CH2Cl2  
				+  
				 
				O2 
				+  H2O 
				→  CO2 
				+  H2O 
				+  2 HCl
- 
				Équation de dissolution du gaz 
				hydrochloré :
				HCl  (aq) 
				+  
				 
				H2O
				
				(ℓ)  → 
				
				H3O+ 
				(aq)  + 
				
				Cl– 
				(aq)
				
				► Revalorisation du dioxyde de 
				carbone :  
- Le dioxyde supercritique peut être utilisé comme solvant (extraction de la caféine du café ;
- élimination de la 2,4,6-trichloroanisole (TCA) des bouchons de liège pour supprimer le goût bouchonné au vin ;
-  extraction de composés 
				biologiques) ou pour le transport et le stockage 
				lors  de la 
				séquestration  
				géologique du dioxyde de carbone.
				
				VI-
				
				Le biodiesel : un agrocarburant.
- 
				Le biodiesel est un carburant de 
				première génération produit à partir d’huile générale.
- 
				Dans un contexte d’accroissement 
				des émissions de gaz à effet de serre, d’augmentation du prix du 
				pétrole et de difficulté d’approvisionnement en ressources 
				énergétiques, le biodiesel peut-il être une alternative ?
2)- Le biodiesel est-il durable ?
- Le biodiesel est obtenu à partir du colza, du tournesol, etc.
-  Il est mélangé à 7 % en volume avec 
				le gazole d’origine fossile.
- 
				L’utilisation des biodiesels 
				pourrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de 
				serre (GES) jusqu’à 50 % (du puits à la roue) par rapport aux 
				combustibles fossiles dans lesquels ils sont incorporés.
- 
				De même, leur efficacité 
				énergétique serait de 2,2, en tenant compte d’une valorisation 
				optimale des coproduits (tourteaux et glycérol) obtenus lors de 
				la production des biocarburants.
- 
				Les tourteaux peuvent être 
				utilisés dans l’alimentation animale et le glycérol dans 
				l’industrie chimique.
- 
				En outre, pour obtenir une 
				économie significative d’énergie, les résidus de culture 
				(paille) pourraient être utilisés pour produire de l’énergie qui 
				serait réinjectée dans le processus de fabrication des 
				biocarburants.
- 
				Malheureusement, cette efficacité 
				énergétique est limitée en raison des faibles rendements à 
				l’hectare des cultures telles que celle du colza.
				
				► Efficacité énergétique (EE) :
- 
				L’efficacité énergétique du 
				biodiesel est le rapport entre l’énergie contenue dans le 
				biodiesel et l’énergie non renouvelable primaire dépensée de la 
				culture à la livraison.
- 
				Le biodiesel se présente 
				actuellement sous forme d’ester méthyliques d’huiles végétales (EMHV)
- 
				L’ester éthylique (EEHV) 
				est obtenu par transestérification d’une huile végétale avec le 
				méthanol.
- 
				Exemple : le linoléate de 
				glycéryle est l’un des triesters de l’huile de colza.

- 
				Les recherches actuelles tendent 
				à montrer que l’EEHV aurait un comportement tout à fait 
				comparable à l’EMHV.
				
				► Protocole expérimental :
| Protocole expérimental : 
				
				 
				
				 
				
				 
						
				
				 
				
				 
				
				 
				
				 | 
- 
				Que signifient les expressions 
				suivantes : le gazole d’origine fossile, gaz à effet de serre, 
				du puits à la roue, tourteaux.
- 
				Qu’est-ce qu’une 
				transestérification ?
- 
				L’un des produits est le 
				glycérol : rechercher sa formule semi-développée et quelques 
				exemples d’utilisation. Écrire l’équation de la réaction.
- 
				Préciser l’intérêt du chauffage à 
				reflux.
- 
				Schématiser et légender le 
				montage.
- 
				À partir du tableau ci-dessous :
- 
				Justifier pourquoi l’éthanol est 
				introduit en excès ;
- 
				Commenter le protocole 
				d’extraction de l’EEHV.
|  | Huile de colza | Éthanol | 
							EEHV | Glycérol | 
| Éthanol | Miscible | Miscible | Miscible | Miscible | 
| 
							EEHV | Miscible | Miscible | Miscible | Miscible | 
| Eau salée | Non Miscible | Miscible | Non Miscible | Miscible | 
				
				► Expressions 
				suivantes :  
- 
				Le gazole d’origine fossile : 
				gazole obtenu à partir du pétrole brut.
- Gaz à effet de serre : gaz absorbant les rayonnements IR émis par la surface terrestre et contribuant à l’effet de serre.
-  L’augmentation de leur 
				concentration  dans 
				l’atmosphère terrestre 
				serait à l’origine du réchauffement climatique récent.
- Du puits à la roue :
-  Le calcul 
				des émissions de GES (du puits à la roue) prend en compte les 
				émissions de GES non seulement au niveau des gaz à échappement 
				(du réservoir à la roue) mais également au niveau de la 
				production des carburants (du puits au réservoir).
- 
				Tourteaux : résidu obtenu après 
				pressage des graines des oléagineux.
				
				► Une transestérification :
- 
				Synthèse d’un ester à partir d’un 
				autre ester et d’un alcool.
				
				► Le glycérol :
- 
				Le glycérol est un trialcool : le 
				propan-1, 2,3 -triol
- 
				Formule :
 
 
- 
				Utilisation :
- Le glycérol est un sous-produit de la saponification.
-  On peut le récupérer par distillation.
- 
				Il est utilisé dans les 
				médicaments (suppositoires, sirops, etc.), en cosmétique (agent 
				hydratant), dans l’alimentation (émulsifiant, humectant, etc.).
- 
				Équation de la réaction : 
				transestérification à partir de l’éthanol

				
				►
				Le chauffage à reflux :
- On chauffe pour accélérer la réaction qui est lente à température ambiante.
-  On chauffe aussi 
				pour rendre le milieu réactionnel plus homogène.
- 
				Le chauffage à reflux permet de 
				chauffer tout en évitant les pertes par évaporation.
- 
				Ce montage permet de maintenir le 
				milieu réactionnel à une température constante, en l'occurrence 
				pratiquement la température d'ébullition du solvant.  
- 
				Les vapeurs sont condensées dans 
				le réfrigérant et retournent à l'état liquide dans le ballon. 
				 
- 
				Les réactifs et les produits 
				restent dans le milieu réactionnel.
- 
				Il permet d’accélérer la réaction 
				sans perte de matière.
				
				► 
				Schéma du montage :
| 
							
							Chauffage à Reflux 
 | 1– 
							Colonne réfrigérante 
							2– Ballon 
							3– Chauffe-ballon 
							4– Sortie de l’eau 
							5– Arrivée de l’eau 
							6– Mélange réactionnel 
							
							7– Vallet | 
				
				► Exploitation du tableau :
- 
				Éthanol introduit en excès :
- L’éthanol est introduit en excès, car il joue également le rôle de solvant afin que les réactifs soient en contact ;
-  La réaction s’effectue ainsi en milieu 
				homogène.  
- 
				Protocole d’extraction :
- Le relargage à l’eau salée permet d’éliminer l’éthanol et le glycérol de la phase organique (ainsi que la potasse) :
-  On récupère alors l’EEHV qui n’est pas 
				miscible dans l’eau salée.
- 
				On est en présence d’une phase 
				aqueuse et d’une phase organique qui surnage.
				
1)- Étude d’un texte scientifique.
- 
				Certains chercheurs utilisent 
				« l’énergie des micro-ondes produites par des fours domestiques 
				comme mode de chauffage d’un milieu réactionnel[…]
- 
				[La fréquence] des ondes 
				produites par les fours à micro-ondes [est égale à ] 2450 MHz 
				[…]
- 
				Les micro-ondes pénètrent de 
				façon assez considérable dans la matière, et peuvent donc 
				augmenter l’agitation thermique au sein d’un matériau sans 
				passer par le biais de la 
				
				conduction thermique.
- 
				De la tasse froide récupérée 
				en fin de chauffage, jusqu’à ce que la conduction thermique ait 
				finalement le temps de s’établir.
- 
				En particulier, le chauffage par 
				micro-ondes permet une 
				
				activation thermique
				[…] de façon très rapide.
- 
				Ceci permet de limiter lors du 
				chauffage du milieu réactionnel, les réactions parasites qui 
				diminuent les rendements de réaction. »
D’après C. Bureau et M. De 
				Franceschi
Des teintures égyptiennes aux 
				micro-ondes. ELLIPSES. 1998
- 
				Calculer la longueur d’onde, dans 
				le vide, des micro-ondes. S’agit-il d’ondes micrométriques ? 
				Rechercher pourquoi le terme « micro » a été donné à ces ondes.
- 
				Expliquer les expressions 
				suivantes : conduction thermique, activation thermique 
				 
- 
				En termes énergétiques, quel 
				avantage présente les micro-ondes par rapport au chauffage 
				traditionnel ?
- 
				Expliquer pourquoi l’utilisation 
				des micro-ondes est un gain en termes de déchets.
				
				► 
				Longueur d’onde, dans le vide, 
				des micro-ondes :
- 
				
- Le préfixe « micro- » est utilisé pour des ordres de grandeurs de l’ordre de 10–6 m.
-  Le terme « micro » n’est donc pas 
				un terme adapté.
- 
				Les micro-ondes ont une longueur 
				d’onde intermédiaire entre l’infrarouge et les ondes de 
				radiodiffusion.  
- 
				Le terme de « micro » est 
				employé, car les longueurs d’onde sont plus courtes que celles 
				de la bande  VHF, utilisée par les radars de la Seconde 
				Guerre mondiale.
				
				► Les expressions suivantes : 
				
				conduction thermique, activation 
				thermique
- 
				Conduction thermique :  
				
				- 
				
				Si l'on chauffe l'extrémité 
				d'une barre métallique, on remarque que la température de 
				l'autre extrémité augmente très vite. Les particules de la 
				partie chaude communiquent une partie de l'agitation thermique 
				aux particules voisines et ainsi de suite. L'agitation thermique 
				se transmet de proche en proche de la région chaude vers la 
				région froide sans transport de matière.
- 
				Activation thermique :
- 
				La plupart des réactions sont 
				plus rapides lorsque la température s’élève. Par conséquent si 
				la température augmente, la vitesse augmente.
				
				► Avantage des micro-ondes :
- 
				Les micro-ondes présentent une 
				économie d’énergie.
				
				► Utilisation des micro-ondes :
- 
				L’utilisation des micro-ondes est 
				un gain en termes de déchets car on diminue les réactions 
				parasites et ainsi la formation de produits indésirables.
				
				► Observer les pictogrammes 
				mentionnés sur les réactifs utilisés.  
- 
				Rechercher les risques que peut 
				présenter leur utilisation et s’organiser en conséquence.
| Protocole expérimental : 
						
				 V0 = 11,4 mL d’acide acétique pur et 
						V1 = 21,6 mL de 
				3-méthylbutan-2-ol (alcool isoamylique). 
				
				 
						
						
				 
				
				 
				
				 
				
				 
				
				 
				
				 
				
				 | 
| Protocole expérimental : 
				
				 
						Homogénéiser. 
				
				 
						
				
				 
				
				 
				
				 | 
- 
				Écrire l’équation de la réaction 
				de synthèse.
- 
				Déterminer les quantités de 
				matière initiales  n0 d’alcool et 
				 n1 
				d’acide acétique dans le mélange réactionnel.
- 
				Montrer que la quantité finale  
				nf d’acide acétique dans le mélange réactionnel 
				est donnée par :  
- 
				nf = 
				 Cb 
				. (VE1 – 
				 VE2 )
- 
				Calculer la valeur de  
				nf.
- 
				En déduire la quantité de matière
				
				nE d’ester formé, puis le rendement de 
				l’estérification.
- 
				Cette même synthèse réalisée à 
				l’aide d’un chauffage à reflux de 30 min conduit à un rendement 
				de 66 %. Commenter.
- 
				
				Données :  
- 
				d0 = 0,81 et 
				 
				d1 = 1,08
- 
				VE1 = 5,5 mL et
				
				VE2 = 2,5 mL
				
				► 
				Les réactifs :
| Acide acétique | 
							 
							 | 
 | H226 : Liquides et vapeurs inflammables. H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires. | 
| 
							3-méthylbutan-2-ol (alcool isoamylique) Alcool Primaire | 
							 
							 | 
 | H226 : Liquides et vapeurs inflammables. H332 : Nocif par inhalation. H335 : Peut irriter les voies respiratoires. | 
| Acide sulfurique | 
							 
							 | 
 | H290 : Peut être corrosif pour les métaux H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires. | 
|  | M g / mol | densité | q ébullition °C | Solubilité dans l'eau | 
| 
							Acide 
							éthanoïque | 60,0 | 1,08 | 118,2 | Grande | 
| Alcool 
							isoamylique | 88,0 | 0,81 | 128 | Faible | 
| Éthanoate de 
							3-méthylbutyle | 130 | 0,87 | 142 | Très faible | 
				
				► Équation de la réaction de 
				synthèse :
- 
				Quantité de matière initiale  
				n0 
				d’alcool :
- 
				V0 = 21,6 mL de 
				3-méthylbutan-2-ol (alcool isoamylique)
- 
				Masse volumique de l’eau :  
				ρeau 
				= 1,00 g . mL–1.
- 
				 
 
- 
				Quantité de matière  
				n1 
				d’acide acétique :
- 
				V1 = 11,4 mL 
				d’acide acétique pur
- 
				 
 
- 
				Lors du premier dosage, on dose 
				l’acide sulfurique et l’acide acétique restant :
- 
				ntotal 
				 =  Cb 
				.  VE1
- 
				Lors du deuxième dosage, on ne 
				dose que l’acide sulfurique :
- 
				nacide sulfurique
				
				=  Cb . 
				 VE2
- 
				La quantité finale (ou restante) 
				d’acide acétique est donnée par la relation suivante :
- 
				nf = 
				
				ntotal – 
				 nacide sulfurique
- 
				nf = 
				
				Cb . 
				 VE1 – 
				 Cb 
				.  VE2
- 
				nf = 
				 Cb 
				. (VE1 – 
				 VE2 )
- 
				Valeur de  nf :
- 
				nf = 
				 Cb 
				. (VE1 – 
				 VE2 )
- 
				nf ≈ 2,0
				
				
				x (5,5 – 2,5)
				
				
				x 10–3
- 
				nf ≈ 6,0
				
				
				x 10–3 mol
- 
				Tableau d’avancement :  
- 
				On travaille avec  
				V  = 5,0 
				mL du mélange réactionnel.  
- 
				Le volume total du mélange 
				réactionnel est  Vt = 
				 V0 + 
				 
				V1 + 
				 V2 = 
				34,0 mL
- 
				Quantité de matière dans  
				V  
				= 5,0 mL du mélange réactionnel
				
| Équation bilan |  | 
							C2H4O2 (acide acétique) |  | +
							C5H12O 
							(3-méthylbutan-1-ol) | 
 
							 | 
							C7H14O2 Ester |  | + 
							H2O 
							(ℓ) | 
| État du système | Avanc. | 
							n’0 
							(mol) | 
							n’1 
							(mol) |  | 
							n’E 
							(mol) | n3 
							(mol) | ||
| État initial | 
							x = 0 | 
							n’1 |  | 0 | 0 | |||
| État intermédiaire | 
							x | 
							n’0 
							–  
							x | 
							n’1 
							–  
							x |  | 
							x | x | ||
| État  final | 
							xmax | 
							n’0 
							– xmax 
							= nf 
							nf 
							≈ 6,0 
							
							
							
							x 10–3 | 
							n1 
							– xmax |  | 
							xmax | 
							xmax | ||
- 
				On tire la valeur de 
				xmax : 
				
- 
				xmax = 
				n0 
				– nf ≈ 2,9
				
				x 10–2 – 6,0
				
				x 10–3
- 
				xmax ≈ 2,3
				
				x 10–2 mol
- 
				Quantité de matière d’ester 
				obtenu :
- 
				n’E = 
				xmax 
				≈ 2,3
				
				x 10–2 mol
- 
				Ceci pour 5,0 mL du mélange 
				réactionnel :
- 
				Ramené à 34 mL du mélange 
				réactionnel, la quantité de matière d’ester formé est donnée par 
				la relation :
- 
				 
 
- 
				Rendement de la réaction :
- 
				On appelle rendement, noté 
				ρ, 
				de la synthèse, le quotient de la quantité de produit 
				P 
				effectivement obtenue nE par la quantité 
				maximale attendue nmax :
- 
				
- 
				Commentaire :
- On est en présence d’un alcool primaire.
- Le rendement attendu dans ce cas est de 66 % lorsque les réactifs sont dans les proportions stœchiométriques.
-  Ce qui 
				est pratiquement le cas ici (n0 ≈ 0,20 mol et
				n1 ≈ 0,205 mol).
- 
				Le rendement est nettement 
				supérieur à 66 % lorsque l’on utilise le four à micro-ondes.
- 
				Ici, il y a un déplacement 
				d’équilibre chimique dû au fait que, sous l’effet des 
				micro-ondes,  l’eau 
				s’évapore au fur et à mesure qu’elle se forme et disparaît du 
				mélange réactionnel.
- L’utilisation du four à micro-ondes permet d’économiser l’énergie pour un rendement meilleur :
-  C’est la chimie verte. (30 s de four à micro-ondes à 
				800 W et un rendement de 80 % contre 30 min de chauffage à 
				reflux et un rendement de 66 %)
				
				
				
				VIII-  Économiser les atomes : exemple du phénol.
- 
				Pour minimiser les quantités de 
				déchets produits, la chimie verte se propose de réduire les 
				sous-produits lors d’une réaction.
- 
				Comment mesurer l’efficacité des 
				procédés visant à économiser les atomes ?
				
				► Exemple : Préparation du phénol
- 
				Le phénol est un intermédiaire de 
				synthèse de nombreux produits chimiques comme l’aspirine.
- 
				Jadis, le phénol était préparé 
				par distillation du goudron de houille. Cette méthode a été 
				abandonnée car l’énergie nécessaire était trop importante.
- 
				Le phénol se présente sous forme 
				de cristaux.
				
| Le phénol  
 | 
							 
							 | 
 
							
							 
							 | H301 : Toxique en cas 
							d’ingestion. H311 : Toxique par contact 
							cutané. H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires. H331 : Toxique par inhalation. H341 : Susceptible d’induire des anomalies génétiques (indiquer la voie d’exposition s’il est formellement prouvé qu’aucune autre voie d’exposition ne conduit au même danger) H373 : Risque présumé d’effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s’ils sont connus) à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée (indiquer la voie d’exposition s’il est formellement prouvé qu’aucune autre voie d’exposition ne conduit au même danger) | 
- 
				En 1899, le groupe BASF met au 
				point la synthèse du phénol par sulfonation du benzène 
				C6H6.
- 
				Ce procédé comporte plusieurs 
				étapes, mais on peut néanmoins écrire le bilan global de la 
				réaction :
| 
							C6H6 | +
							H2SO4 | + 2
							NaOH | → | 
							C6H5OH | +
							Na2SO3 | + 2
							H2O | 
- 
				La faible économie d’atomes due à 
				une forte production de déchets demeure son principal 
				inconvénient. 
- 
				Le procédé est abandonné dans les 
				années 1960.
				
				► L’économie d’atomes :
				EA (ou utilisation 
				atomique UA)
- 
				Définition de l’économie Atomique 
				(EA) d’une synthèse : 
- 
				C’est le rapport de la masse 
				molaire du (ou des) produit(s) recherché(s) sur la somme des
				masses molaires de
				tous les produits formés en tenant compte des
				coefficients stœchiométriques.  
				
- 
				Lorsque les sous-produits ne sont pas tous  
				identifiés, la conservation de la matière permet de remplacer 
				le dénominateur par la somme des masses molaires de tous les 
				réactifs :  
- 
				
				 
 
- 
				Plus cet indicateur est proche de 
				1 (100%), plus le procédé est efficace en termes d’économie 
				atomique et moins il génère de déchets.
- 
				C’est un indicateur qui mesure 
				l’efficacité des procédés.
- 
				Il est défini comme le rapport de 
				la masse molaire du (ou des) produit(s) recherché(s), sur la 
				somme des masses molaires des réactifs (en tenant compte des 
				nombres stœchiométriques) :
- 
				
- 
				Avec ai et 
				bi 
				nombres stœchiométriques.
- 
				Plus cet indicateur est proche de 
				1 (100 %) plus le procédé est efficace en termes d’économie 
				d’atomes et moins le procédé génère de déchets.
- 
				Aujourd’hui, plus de 90 % de la 
				production de phénol est basée sur l’oxydation du cumène, 
				lui-même obtenu à partir du benzène.
- Ce procédé, dit « HOCK », est essentiellement catalytique.
-  La réaction se déroule en trois 
				étapes :
				
				 Synthèse du cumène :
 
				Synthèse du cumène :
				
				 Oxydation douce du cumène :
 
				Oxydation douce du cumène :
				
				 Décomposition en phénol :
 
				Décomposition en phénol :
- 
				Le bilan de la réaction peut 
				s’écrire : 
| 
							C6H6 | 
							+
							
							C3H6 | +
							O2 | → | 
							C6H5OH | +
							CH3COCH3 | 
- 
				L’acétone, coproduit de la 
				réaction est valorisée industriellement de sorte que l’économie 
				d’atomes est de 100 %.
- 
				Le procédé DOW est un procédé 
				catalytique en deux étapes qui permet d’obtenir environ 5 % de 
				la production mondiale de phénol à partir du toluène.
				
				 Première étape :
 
				Première étape :

				
				 Deuxième étape :
 
				Deuxième étape :
- 
				Le bilan peut s’écrire :
| 
							C6H5CH3 | + 2 O2 | → | 
							C6H5OH | +
							CO2 | 
							+
							
							H2O | 
- Ce procédé génère peu de sous-produits en d’impuretés.
-  Il permet une économie d’atomes 
				élevée.
- 
				Cependant, il nécessite trois à 
				quatre fois plus d’énergie que le procédé HOCK.
- 
				C’est un indicateur qui mesure 
				l’efficacité des procédés.
- 
				Il est défini comme le rapport de 
				la masse molaire du (ou des) produit(s) recherché(s), sur la 
				somme des masses molaires des réactifs (en tenant compte des 
				nombres stœchiométriques) :
- 
				 
 
- 
				Avec  ai et 
				 bi 
				nombres stœchiométriques.
- 
				Plus cet indicateur est proche de 
				1 (100 %) plus le procédé est efficace en termes d’économie 
				d’atomes et moins le procédé génère de déchets.
- 
				Rechercher les utilisations du 
				phénol et de l’acétone (ou propanone).
- 
				Rechercher les noms des chimistes 
				qui ont synthétisé le phénol à partir du benzène.
- 
				Calculer l’économie d’atomes  
				EA des trois procédés, puis commenter les phrases en 
				italique dans le texte.
- 
				Dans le premier et le troisième 
				procédé, que peut-on penser de la prise en compte de l’eau comme 
				déchet à recycler ?
- 
				Pourquoi le procédé DOW est-il 
				moins utilisé que le procédé HOCK ?
				
				►
				Utilisations du phénol :
- 
				Le phénol est utilisé dans de 
				nombreuses synthèses de produits pharmaceutiques et de parfums.
- 
				En médecine, il est surtout 
				utilisé comme antiseptique puissant.
- 
				Il est utilisé pour la 
				préparation de la phénolphtaléine, un indicateur de pH bien 
				connu des chimistes.
				
				► Utilisations de l’acétone : 
				 
- 
				L'acétone est un solvant très 
				utilisé dans l'industrie et en laboratoire car elle a l'avantage 
				de solubiliser de manière particulièrement rapide de nombreuses 
				espèces organiques et parce qu'elle est miscible avec l'eau.
- 
				C'est également un composé à la 
				base de la fabrication de plastiques, de médicaments, et autres 
				produits issus de l'industrie de synthèse.
- L'acétone est également le principal constituant de certains dissolvants utilisés pour retirer le vernis à ongles.
- Elle est également utilisée comme dissolvant pour dissoudre la colle et les fibres cellulosiques.
- Il est recommandé de ne pas utiliser d'acétone sur les fibres artificielles (acétate, triacétate et acrylique).
-  L'acétone est 
				également utilisée pour le dégraissage industriel.
| L’acétone  
 | 
							 
							 
							 | 
 
							 | H225 : Liquide et vapeurs très 
							inflammables H319 : Provoque une sévère 
							irritation des yeux. H336 : Peut provoquer somnolence ou vertiges | 
				
				► Synthèse du phénol à partir du 
				benzène :
- Le phénol fut découvert à l'état impur par Johann Rudolf Glauber en 1650 à partir de la distillation du goudron de houille.
-  Il le décrit comme « une 
				huile vive et rouge de sang qui assèche et guérit tous les 
				ulcères humides ».
- 
				En 1834, Friedrich Ferdinand 
				Runge parvient à l'isoler et le nomme alors  
				acide carbolique. 
				 
- 
				Il fut synthétisé et manufacturé 
				en 1889 par la firme BASF.
				
				► Économie d’atomes
				
				EA des trois 
				procédés :
				
				 Procédé BASF :
 
				Procédé BASF :
| 
							C6H6 | +
							H2SO4 | + 2
							NaOH | → | 
							C6H5OH | +
							Na2SO3 | + 2
							H2O | 
- 
				
				 
				 
				
				 Procédé HOCK :
 
				Procédé HOCK :
| 
							C6H6 | +
							C3H6 | +
							O2 | → | 
							C6H5OH | +
							CH3COCH3 | 
- 
				
- 
				En tenant compte de l’acétone : 
				 
- 
				
				
				 Procédé DOW :
 
				Procédé DOW :
| 
							C6H5CH3 | 
							+ 2 O2 | 
							
							→ | 
							C6H5OH | 
							+ CO2 | 
							+ H2O | 
- 
				 
 
- 
				Remarques :
- 
				Un procédé est d’autant plus 
				efficace que l’EA est proche de 1.
- En prenant en compte l’acétone dans le calcul de l’EA2, le résultat est égal à 1 :
-  La valorisation industrielle de l’acétone contribue donc à 
				une efficacité accrue du procédé HOCK.
- 
				Si l’on ne tient pas compte de 
				l’eau comme déchet à recycler, l’EA dans chacun des 
				procédés va augmenter.
- 
				Le procédé DOW consomme lui trois 
				à quatre fois plus d’énergie.  
				
				
				IX-
				Le dioxyde de carbone : séquestré ou valorisé.
- 
				Le dioxyde de carbone rejeté par 
				les activités humaines est en partie responsable du 
				réchauffement climatique.  
- 
				Pour éviter son rejet dans 
				l’atmosphère, il peut être séquestré ou valorisé.
- 
				Avec la raréfaction annoncée du 
				pétrole et du gaz naturel (et donc l’augmentation inévitable de 
				leurs prix), les controverses autour des centrales nucléaires et 
				la difficile émergence des énergies renouvelables, la production 
				d’énergie (notamment électrique) à partir du charbon, bon marché 
				et abondant, est une solution sur laquelle beaucoup de pays ont 
				misé.
- 
				Malheureusement, l’utilisation de 
				ce combustible produit énormément de dioxyde de carbone, 
				gaz à effet de serre.
- 
				Des méthodes de « captage-stockage », pour 
				empêcher le dioxyde de carbone de s’échapper dans l’atmosphère, 
				sont à  l’étude.
- 
				Les méthodes de captage différent 
				selon le type de centrale utilisé.
- 
				Dans les centrales classiques qui 
				brûlent du charbon pour transformer l’eau liquide en vapeur pour 
				faire tourner des turbines génératrices d’électricité, le 
				captage ne peut se faire qu’en sortie de cheminée.
- 
				En revanche, dans les centrales 
				fondées sur le cycle combiné à gazéification intégrée (CCGI), 
				le charbon est converti en gaz de synthèse, le « syngas », en 
				présence de dioxygène et d’eau.
- 
				Ce gaz est principalement 
				constitué de dihydrogène et de monoxyde de carbone.
- Le dihydrogène sert de carburant dans la centrale.
-  Le monoxyde de carbone est transformé en 
				dioxyde de carbone qui est capté et stocké.
- 
				Pour le stockage du dioxyde de 
				carbone, on distingue plusieurs procédés dont la séquestration 
				souterraine dans les gisements épuisés de pétrole ou de gaz, des
				aquifères marins, 
				etc.
				
				► Différents procédés de 
				séquestration sont étudiés :
- 
				Cependant, cette séquestration 
				présente des dangers comme le relargage soudain de dioxyde de 
				carbone.
- 
				Des procédés de captation par des
				organismes photosynthétiques, 
				tels que les algues sont à l’étude (bioséquestration).
- 
				Une tonne d’algues peut absorber 
				près de deux tonnes de dioxyde de carbone pour sa croissance.
- 
				Les huiles produites par les 
				algues pourraient être utilisées, après raffinage, comme 
				biocarburant de troisième génération.
- 
				Très gourmandes en énergie, ces 
				techniques ne dispensent pas l’humanité de restreindre ses 
				rejets de gaz à effet de serre.
- 
				Définir les expressions 
				suivantes : gaz à effet de serre, aquifères, organismes 
				photosynthétiques.
- 
				Quel danger peut présenter un 
				relargage soudain de dioxyde de carbone ?
- 
				Discuter quelques avantages et 
				inconvénients des procédés de séquestration et de valorisation 
				dans la perspective d’une chimie verte.
- 
				À partir des systèmes décrits 
				ci-dessous, écrire les équations des réactions de conversion du 
				charbon en « syngas ».
| Carbone, eau | → | Monoxyde de 
							carbone, dihydrogène | 
|  |  |  | 
| Carbone, 
							dioxygène | → | Dioxyde de 
							carbone | 
|  |  |  | 
| Dioxyde de 
							carbone, carbone | → | Monoxyde de 
							carbone | 
|  |  |  | 
| Monoxyde de 
							carbone, eau | → | Dioxyde de 
							carbone, dihydrogène | 
				
				►
				Expressions en italiques :
- Gaz à effet de serre : gaz absorbant les rayonnements IR émis par la surface terrestre et contribuant à l’effet de serre.
-  L’augmentation de leur 
				concentration  dans 
				l’atmosphère terrestre 
				serait à l’origine du réchauffement climatique récent.
- 
				Aquifères : roche perméable 
				comportant une zone conductrice d’eau souterraine permettant 
				l’écoulement et le captage d’une nappe souterraine.
- 
				Organismes photosynthétiques : 
				organismes pratiquant la photosynthèse qui permet aux plantes et 
				à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en 
				exploitant la lumière du soleil.
				
				► Relargage du dioxyde de carbone :
- 
				Lors du relargage du dioxyde de 
				carbone, il peut y avoir un danger d’asphyxie car le dioxyde de 
				carbone est plus dense que l’air.
				
				► Avantages et inconvénients des 
				procédés de séquestration et de valorisation du dioxyde de 
				carbone :
- 
				Avantages : limitation des 
				émissions de GES et du réchauffement climatique ; synthèse de 
				biocarburants par les algues.
- 
				Inconvénients : procédés 
				énergétivores, risque de relargage lors du procédé par injection 
				et stockage.
				
				► Équations des réactions de 
				conversion du charbon en « syngas » :
| 
							C 
							 +  
							 H2O  
							 
							Carbone 
							Eau | → | 
							CO
							 +
							 H2 Monoxyde de 
							carbone 
							Dihydrogène 
							 | 
|  |  |  | 
| 
							C  
							 +  
							 O2 Carbone 
							Dioxygène | → | 
							CO2 Dioxyde de 
							carbone | 
|  |  |  | 
| 
							CO2 
							 +  
							 C Dioxyde de 
							carbone 
							Carbone | → | 
							2 CO Monoxyde de 
							carbone | 
|  |  |  | 
| 
							CO
							 +  
							 H2O Monoxyde de carbone 
							Eau | → | 
							CO2
							 + 
							H2 Dioxyde de 
							carbone 
							Dihydrogène | 
				
2)- Calculer une économie d’atomes.
a)- 
				Énoncé :
- 
				Avant 1950, l’acrylonitrile était 
				fabriqué à partir d’acétylène et de cyanure d’hydrogène :
| 
							HC = CH | +
							HCN | → | 
							CH2
							= CH – 
							CN | 
							(1) | 
				
				► 
				Le cyanure d’hydrogène : 
				 
| CYANURE D’HYDROGÈNE | 
							HCN | 
							 
							 
							 
							 | H225 : Liquide et vapeurs extrêmement inflammables H330 : Mortel par inhalation. H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme. | 
- 
				Le procédé de fabrication du 
				cyanure d’hydrogène était simple, mais inadapté à une production 
				importante, et celui de l’acétylène est cher.
- 
				Depuis 1957, l’acrylonitrile est 
				fabriqué à partir du propène :
| 
							2 CH2
							= CH – 
							CH3 | + 2
							NH3 | +
							O2 | → | 
							2 CH2
							= CH – 
							CN | 
							+ 6 H2O | 
							(2) | 
a)- 
				Questions :
- 
				L’économie d’atomes  
				EA est 
				définie comme le rapport de la masse molaire du (ou des) 
				produit(s) recherché(s), sur la somme des masses molaires des 
				réactifs (en tenant compte des nombres stœchiométriques) :
- 
				 
 
- 
				Avec  ai et 
				 bi 
				nombres stœchiométriques.
- 
				Calculer l’économie d’atomes des 
				réactions. Commenter.
- 
				En considérant que l’eau n’est 
				pas un déchet, quelle valeur prend l’économie d’atomes de la 
				réaction (2) ?
- 
				Rechercher les dangers du cyanure 
				d’hydrogène. Commenter l’abandon du procédé.
- 
				Une réaction parasite peut se 
				produire :
| 
							CH2
							= CH – 
							CH3 | + 3
							NH3 | +3
							O2 | → | 
							3 HCN | 
							+ 6 H2O | 
							(3) | 
- 
				Doit-on nuancer les réponses 
				données aux questions précédentes ?
a)- 
				Réponses :
				
				► Économie d’atomes de la réaction 
				(1) :
| 
							HC = CH | +
							HCN | → | 
							CH2
							= CH – 
							CN | 
							(1) | 
- 
				
				
				► Économie d’atomes de la réaction 
				(2) :
| 
							2 CH2
							= CH – 
							CH3 | + 2
							NH3 | + 3
							O2 | → | 
							2 CH2
							= CH – 
							CN | 
							+ 6 H2O | 
							(2) | 
- 
				 
 
- 
				L’économie d’atomes est plus 
				grande pour le procédé (1).
				
				► Si l’eau n’est pas comptée comme 
				déchets :
- 
				 
 
- 
				Si l’eau n’est pas comptée comme 
				déchet  EA2 = 1,0 
				 
				
				► Les dangers du cyanure 
				d’hydrogène :
- 
				Le cyanure d’hydrogène est 
				extrêmement inflammable, mortel par inhalation et très toxique 
				pour les organismes aquatiques.
- 
				Le procédé à partir du cyanure 
				d’hydrogène a été abandonné pour travailler dans des conditions 
				opératoires plus sûres et déduire ainsi les risques d’accidents.
				
				► La réaction parasite :
- Cette réaction produit du cyanure d’hydrogène :
- C’est un déchet, donc la valeur de l’économie d’atomes EA2 prend de ce fait une valeur plus faible.
-  De plus le cyanure d’hydrogène présente des dangers pour 
				l’homme et les organismes aquatiques.
3)- Exercices :
a)- 
				Exercice 5 page 452 : comprendre les enjeux de la chimie 
				durable.
b)- 
				Exercice 7 page 452 : utiliser des solvants alternatifs.
c)- 
				Exercice 8 page 452 : limiter les sources de pollution.
d)- 
				Exercice 9 page 453 : réduire l’émission de gaz à effet 
				de serre.
e)- 
				Exercice 11 page 453 : recycler les déchets.
f)- 
				Exercice 12 page 454 : privilégier les ressources 
				naturelles.
g)- 
				Exercice 13 page 454 : capter le dioxyde de carbone.
| 
 |