| Chap. N° 09 | Temps et évolution chimique : cinétique et catalyse. Exercices. | 
 
 | 
|  | 
  
  
				I- 
				Exercice 8 page 244 : Analyser des facteurs 
				cinétiques.
| La réaction des ions 
							peroxodisulfate
							S2O82– 
							(aq) avec les ions iodure
							I– 
							(aq) a pour équation :   
							S2O82– 
							(aq) 
							+  
							2  
							I–  → 
							I2 
							(aq)  + 
							2  
							SO42– (aq) Au fur et à mesure que la 
							réaction se produit, on détermine, par titrage, la 
							quantité de diiode
							n (I2) 
							produite pendant des durées
							Δti 
							identiques. 
 Cette manipulation est réalisée 
							avec deux mélanges initiaux (I) 
							et (II) 
							identiques, l’un pris à 20 ° C et l’autre à 35 ° C. Les résultats expérimentaux 
							sont rassemblés dans le tableau ci-dessous : 
 1)- Montrer que les résultats obtenus pour le mélange (I) (ou le mélange(II)) mettent en évidence le 
							rôle de la concentration des réactifs sur la 
							rapidité d’évolution du système. 2)- 
							Justifier que les résultats de ces deux expériences 
							permettent d’analyser le rôle de la température sur 
							la cinétique de la réaction. | 
| 1)- 
							Influence de la concentration des réactifs. 
							
							- Étude de l’expérience 
							(I) : - Au cours de l’avancement de la réaction, la quantité de matière de diiode, 
							donc la concentration de diiode diminue 
							ainsi que la rapidité d’évolution de la réaction. 
							
							- Il disparaît plus de 
							diiode pendant la durée Δt1 que 
							pendant la durée Δt2 et que 
							pendant la durée Δt3. 2)- 
							Influence de la température. 
							
							- Lorsque la 
							température augmente, la rapidité d’évolution de la 
							réaction augmente. 
							
							- Ainsi pour une même 
							durée Δt1, il disparaît plus de 
							diiode à la température de 35 ° C qu’à celle de 20 ° 
							C. | 
				II- 
				Exercice 9 page 244 : Repérer des facteurs 
				cinétiques.
| 
 L’eau de Javel est une solution aqueuse de chlorure de sodium {Na+ (aq) + Cl– (aq)} et d’hypochlorite de sodium {Na+ 
							(aq) + ClO– 
							(aq)}. Les propriétés désinfectantes 
							de l’eau de Javel sont dues à l’ion hypochlorite
							ClO– 
							(aq). La concentration d’une eau de 
							Javel est définie par le degré chlorométrique 
							(°Chl) : 
							
							- 
							
							
							Plus le degré 
							chlorométrique est élevé, plus la concentration en 
							ions hypochlorite est grande. 
							
							- 
							
							Les ions hypochlorite 
							réagissent en présence d’eau en milieu basique selon 
							l’équation : 2 
							ClO– 
							(aq)  → 
							O2 
							(g)  + 
							2 
							Cl– 
							(aq) Le graphique représente 
							l’évolution du degré chlorométrique en fonction du 
							temps : 1)- 
							Facteurs cinétiques : a)- Un facteur cinétique est mis 
							en évidence : lequel ? b)- 
							La recommandation : « À 
							conserver au frais » vous semble-t-elle justifiée ? 2)- Aucun délai d’utilisation ne figure sur les flacons d’eau de Javel (12 ° Chl) contrairement aux berlingots (48 ° Chl). Justifier la différence. Quel 
							facteur cinétique est alors mis en évidence ?  3)- 
							Autres facteurs cinétiques : a)- 
							L’eau de Javel est 
							commercialisée dans des récipients opaques. 
							Pourquoi ? b)- 
							Quel facteur cinétique est 
							mis en évidence ? c)- Quelle recommandation 
							mentionnée sur l’étiquette est en accord avec cette 
							observation ? | 
| 1)- 
							Facteurs cinétiques : a)-Facteur cinétique mis en évidence : 
							
							- La courbe donnée 
							représente les variations du degré chlorométrique en 
							fonction du temps. 
							
							- La réaction qui se 
							produit est la suivante : 2 
							ClO– (aq) 
							→ 
							O2 
							(g)  + 
							2 
							Cl– 
							(aq) 
							
							- Le degré 
							chlorométrique est lié à la concentration en ion 
							hypochlorite ClO– (aq). 
							
							- En conséquence, on 
							remarque que la concentration en ion hypochlorite 
							diminue au cours du temps. - On s’aperçoit que pour une même durée (exemple : t1 = 8 semaines), la concentration en ion hypochlorite est 
							d’autant plus petite que la température est 
							élevée. 
							
							- C1 
							> C2 > C3. 
							
							- Le facteur cinétique 
							mis en évidence est la température. b)- 
							La recommandation : « À 
							conserver au frais » : - La recommandation est justifiée car plus la température est élevée, 
							plus 
							la concentration en ion hypochlorite (agent actif de 
							l’eau de Javel) diminue rapidement. 2)- 
							Facteur cinétique mis en évidence :   
							
							- Eau de Javel (12 ° 
							Chl) et berlingots (48 ° Chl) : 
							
							- Pour les berlingots, 
							la concentration des ions hypochlorite est 
							multipliée par 4.   - Comme la rapidité d’évolution d’une réaction dépend de la concentration des réactifs, 
							l’eau de Javel à (12 ° 
							Chl) évolue moins vite que les berlingots à (48 
							° Chl). 
							
							- Le facteur cinétique 
							mis en évidence est la concentration des réactifs.  3)- 
							Autres facteurs cinétiques : a)- 
							Récipients opaques : 
							
							- Pour accélérer 
							certaines réactions, on peut utiliser l’énergie 
							lumineuse. 
							
							- L’éclairement d’un 
							milieu réactionnel avec une radiation de longueur 
							d’onde appropriée peut accélérer une réaction 
							chimique. 
							
							- Les récipients 
							opaques permettent d’éviter que la réaction soit 
							accélérée par la présence de radiations UV. b)- 
							Facteur cinétique mis en 
							évidence : 
							
							- Le facteur cinétique 
							mis en évidence est l’éclairement. c)- 
							Recommandation mentionnée 
							sur l’étiquette : 
							
							- La recommandation : 
							« À conserver à l’abri de la lumière » est 
							accord avec cette observation. | 
				III- 
				Exercice 12 page 245 : Repérer des catalyseurs.
| 
							
							- Chauffé en présence 
							de cuivre solide Cu (s), l’éthanol C2H5OH 
							(g) produit de l’éthanal CH3–CHO 
							(g) et du dihydrogène H2 (g). 
							
							- Chauffé en présence 
							d’alumine Al2O3 
							(s), l’éthanol C2H5OH 
							(g) produit de l’éthène C2H4 (g) et de l’eau H2O (g). 
							
							- Chauffé en solution 
							homogène en présence d’acide sulfurique concentré 
							H2SO4 (ℓ), 
							l’éthanol C2H5OH 
							(ℓ) produit de l’éthoxyéthane ou éther (C2H5)2O 
							(ℓ) et de l’eau H2O (ℓ). 1)- 
							Écrire les équations des trois réactions chimiques 
							mises en jeu. En déduire le rôle du cuivre, de 
							l’alumine et de l’acide sulfurique. 2)-  Caractériser 
							ces trois types de catalyse en utilisant les 
							adjectifs homogène et hétérogène. 3)- 
							Quelle propriété des catalyseurs ces trois réactions 
							réalisées à partir d’un même réactif 
							illustrent-elles ? | 
| 1)- Équations des trois réactions chimiques mises en jeu.   Rôle du cuivre, de l’alumine et de l’acide 
							sulfurique et le type de catalyse. 
 
 
 - Le cuivre, l’alumine et l’acide sulfurique favorisent les réactions, mais n’apparaissent pas dans le bilan des réactions : 
							-  Ce sont des catalyseurs. 2)- 
							Types de catalyse. 
							
							- Voir au-dessus. 3)- 
							Propriété des catalyseurs mise en évidence. - Un catalyseur est sélectif si, à partir d’un système initial susceptible d’évoluer selon plusieurs réactions spontanées, 
							il accélère préférentiellement l’une 
							d’elles. 
							
							- Un catalyseur est 
							spécifique à une réaction chimique. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				IV- 
				Exercice 14 page 245 : Déterminer une durée de 
				réaction et un temps de demi-réaction.
| Le document ci-dessous donne l’évolution en fonction du temps des concentrations d’ions fer II Fe2+ (aq) et argent 
							I Ag+ 
							(aq) au cours de la réaction d’équation : 
							2
							Ag+ 
							(aq)  + 
							Fe 
							(s)  → 
							Fe2+ 
							(aq)  + 
							2 Ag 
							(s) Le métal fer est en excès. 1)- 
							Déterminer la durée de la réaction, tf. 2)- La comparer au temps de demi-réaction, t1/2. | 
| 1)- Durée de la réaction, tf. 
							
							- La durée d’une 
							réaction chimique est le temps tf 
							nécessaire à la consommation totale du réactif 
							limitant. 
							
							- Pour t = tf, 
							l’avancement x atteint la valeur maximale 
							xmax. 
							
							- 
							Exploitation 
							graphique : 
							
							- tf 
							≈ 70 min 2)- 
							Temps de demi-réaction, t1/2. 
							
							- Le temps de 
							demi-réaction, noté 
							
							t1/2, est la durée nécessaire 
							à la disparition de la moitié du réactif limitant. 
							
							- Pour t = 
							
							
							t1/2, l’avancement, noté 
							
							
							x1/2, a atteint la moitié de 
							sa valeur maximale xmax. 
							
							- t1/2 ≈ 
							10 min 
							
							- tf 
							≈ 7 
							
							t1/2 | 
				V- 
				Exercice 15 page 246 : De la concentration au 
				temps de demi-réaction.
| Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la concentration des ions permanganate MnO4– (aq) lors de la 
							réaction de ces ions avec l’acide oxalique
							H2C2O4 
							(aq). L’équation de la réaction 
							s’écrit : 2 
							MnO4– 
							(aq)  + 
							5 H2C2O4 
							(aq)  + 
							6 H+ 
							(aq)  → 
							2 Mn2+ 
							(aq)  + 
							10 CO2 
							(aq)  + 
							8 H2O 
							(ℓ) 
 1)- Proposer une méthode physique permettant de suivre l’évolution de cette réaction sachant que la coloration violette de la solution est due aux ions 
							permanganate MnO4– 
							(aq). 2)- 
							Tracer le graphique [MnO4– 
							(aq)] = f (t). 
							 3)- 
							Les durées particulières : a)- En déduire la durée de la 
							réaction, tf et le temps de 
							demi-réaction, t1/2. b)- Les comparer. | 
| 1)- 
							Méthode physique permettant de suivre l’évolution de 
							cette réaction : - Comme la seule espèce colorée présente dans la solution est l’ion permanganate MnO4– (aq), 
							on peut utiliser la mesure de l’absorbance du 
							mélange réactionnel ou la spectrophotométrie. 2)- 
							Graphique [MnO4– (aq)] 
							= f (t). 
							 3)- 
							Les durées particulières : a)- 
							Durée de la réaction, tf 
							et temps de demi-réaction, t1/2. 
							
							- Le réactif limitant 
							est l’ion permanganate : il disparaît totalement en 
							fin de réaction. 
							
							- Par exploitation 
							graphique, on trouve : 
							
							- La durée d’une 
							réaction chimique est le temps tf 
							nécessaire à la consommation totale du réactif 
							limitant. 
							
							- tf 
							≈ 180 s 
							
							- t1/2 ≈ 69 s b)- 
							Comparaison. 
							
							- tf 
							≈ 2,6 tf - L’expérience montre qu’un système siège d’une réaction caractérisée par le temps de réaction t 1/2 
							 cesse pratiquement 
							d’évoluer au bout d’une durée de l’ordre de quelques
							
							
							t 1/2 (4 à 7 suivant la 
							précision recherchée). 
							
							- Pour cette réaction 
							ce n’est pas le cas car cette réaction est 
							autocatalysée. 
							
							- Cette réaction est 
							catalysée par les ions Mn2+ (aq) 
							qui sont à la fois le catalyseur et un produit de la 
							réaction. 
							
							- Une réaction est 
							autocatalysée lorsque l’un des produits de la 
							réaction est un catalyseur de cette réaction. 
							
							- Remarque : en toute 
							rigueur, le terme autocatalyse est un terme impropre 
							car le catalyseur apparaît dans le bilan de la 
							réaction. 
							
							- Lors d’une 
							autocatalyse, deux facteurs agissent en sens inverse 
							sur la cinétique de la réaction : 
							
							- L’augmentation de la 
							concentration du produit catalyseur qui accélère la 
							réaction. 
							
							- La diminution de la 
							concentration des réactifs qui ralentit la réaction. 
							
							- Au début, la réaction 
							s’accélère car l’effet catalytique est important et 
							il y a beaucoup de réactifs. 
							
							- Puis la vitesse 
							diminue à cause de la diminution de la concentration 
							des réactifs. | 
				VI- 
				Exercice 17 page 246 : Utilisation de la 
				volumétrie.
| On étudie 
							l’évolution temporelle de la décomposition du 
							peroxyde d’hydrogène
							H2O2 
							en eau et dioxygène, en présence d’un catalyseur. À l’instant
							t = 0 s, 
							la concentration en
							H2O2 
							est égale à 0,100 mol . L–1. La température du système est maintenue constante pendant la durée de l’expérience. On mesure le volume
							V (t) 
							de dioxygène dégagé, sous une pression constante 
							égale à 101,3 kPa. Pour un volume Vs = 20,0 mL, on obtient les résultats suivants : 
 1)- 
							Écrire l’équation de la réaction de décomposition du 
							peroxyde d’hydrogène avec les nombres 
							stœchiométriques entiers les plus petits possibles. 2)-  a)- Établir le tableau d’avancement de la réaction, puis déterminer l’avancement x (t) de la réaction aux divers instants considérés dans le tableau 
							ci-dessus. b)- 
							Montrer que n (H2O2) 
							(t) = n (H2O2) 
							(0) – 2 x (t) 3)- Tracer sur papier millimétré, ou à l’aide d’un tableur, le graphique n (H2O2) (t) = f (t) et en déduire le 
							temps de demi-réaction t1/2. 
							
							- Donnée : Dans les 
							conditions de l’expérience, une mole de gaz occupe 
							un volume Vm = 24,0 L. | 
| 1)- Équation de la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène avec les nombres stœchiométriques entiers les plus petits possibles. 
 2)-  a)- 
							Tableau d’avancement de la 
							réaction. 
							
							- Tableau 
							d’avancement : 
							
							- Quantité de matière 
							d’eau oxygénée à l’instant initial : 
							
							- n0 
							= C . VS = n (H2O2) 
							(0) 
							
							- n0 
							≈ 0,100
							
							
							× 20
							× 10–3  
							
							- n0 
							≈ 2,0
							
							
							× 10–3 mol 
							
							- n0 
							≈ 2,0 mmol 
 
							
							- Tableau des valeurs : 
							
							- Pour remplir la 
							colonne x du tableau, on utilise le 
							fait que : 
							
							-  
 
							
							- Graphique : x 
							= f (t) : b)- 
							Relation : 
							
							- D’après le 
							tableau d’avancement et en utilisant les notations 
							de l’énoncé : 
							
							- n = n0 
							– 2 x 
							
							- n (H2O2) 
							(t) = n (H2O2) 
							(0) – 2 x (t) 3)- 
							Graphique n (H2O2) 
							(t) = f (t) et temps de 
							demi-réaction t1/2. 
							
							- Par exploitation 
							graphique : 
							
							- Le réactif limitant 
							est le peroxyde d’hydrogène (le seul réactif de la 
							réaction) : 
							
							- Le temps de 
							demi-réaction, noté 
							
							t1/2, est la durée nécessaire 
							à la disparition de la moitié du réactif limitant. 
							
							- t1/2 ≈ 11,5 min. 
							
							- À partir de la 
							courbe : x = f (t) : 
							
							- Pour t = 
							
							
							t1/2, l’avancement, noté 
							
							
							x1/2, a atteint la moitié de 
							sa valeur maximale xmax. 
							
							- xmax
							 ≈ 1,0 mmol | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				VII- 
				Exercice 18 page 247-247 : Exploitation de 
				l’avancement.
| À 25 ° C, une 
							solution contenant des ions peroxodisulfate
							S2O82– 
							(aq) et des ions iodure
							I– 
							(aq) évolue lentement. Le tableau ci-après traduit l’évolution d’un système contenant initialement 10,0 mmol de peroxodisulfate d’ammonium et 50,0 mmol d’iodure de potassium. 
 1)- Écrire, avec les nombres stœchiométriques entiers les plus petits possibles, l’équation de la réaction sachant qu’elle fournit du diiode I2 
							(aq) et des ions sulfate SO42– 
							(aq). 2)- 
							Proposer une méthode physique permettant de suivre 
							l’évolution du système. 3)-  a)- 
							Établir le tableau 
							d’avancement. b)- Exprimer l’avancement x (t) en fonction de n (S2O82-) et de n0(S2O82-), 
							
							puis compléter le tableau précédent après l’avoir 
							recopié. c)- Tracer sur papier millimétré, ou à l’aide d’un tableur, le graphe x = f (t) et en déduire le temps de 
							demi-réaction t1/2 après avoir 
							rappelé sa définition. | 
| 1)- 
							Équation de la réaction. 
 2)- Méthode physique permettant de suivre l’évolution du système. - Comme la seule espèce colorée présente dans la solution est le diiode I2 (aq), 
							on peut 
							utiliser la mesure de l’absorbance du mélange 
							réactionnel ou la spectrophotométrie. 
							
							- Méthode physique : 
							spectrophotométrie. 3)-  a)- 
							Tableau d’avancement. 
 
							
							b)- 
							
							Expression 
							l’avancement x (t) en fonction de
							
							
							n 
							
							(S2O82-) 
							et de n0
							(S2O82-), 
							puis tableau complété. 
							
							- D’après le tableau 
							d’avancement de la réaction : 
							
							- n (S2O82–) 
							= n0 (S2O82–) 
							–  x 
							
							- Tableau : 
 c)- 
							Graphe x = f (t) 
							et temps de demi-réaction t1/2. 
							
							- Valeur de xmax 
							et réactif limitant :   
							
							- Hypothèse 1 : 
							On suppose que le réactif limitant est l’ion 
							peroxodisulfate : 
							
							- On trouve xmax1 
							:   
							
							- 10 – xmax1 
							= 0  => 
							xmax1 = 10 mmol. 
							
							- Hypothèse 2 : 
							On suppose que le réactif limitant est l’ion 
							iodure : 
							
							- On trouve xmax2 
							: 
							
							- 50 –
							2 xmax2 
							= 0  => 
							xmax2 
							= 25 mmol   
							
							- L’avancement maximal xmax 
							est égal à la plus petite des deux valeurs 
							trouvées : 
							
							- xmax 
							= xmax1 = 10 mmol < 25mmol = xmax2 
							
							- 
							Le réactif limitant 
							de la réaction est l’ion peroxodisulfate S2O82– 
							(aq). 
							
							- Par exploitation 
							graphique, le temps de demi-réaction : 
							
							- t1/2 ≈ 23,5 min. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				VIII- 
				Exercice 25 page 250 : Suivi par spectrométrie.
| Les ions iodure
							I– (aq) 
							réagissent avec les ions peroxodisulfate
							S2O82– 
							(aq) selon la réaction : 
 À l’instant t = 0 s, on réalise un mélange réactionnel S à partir d’un volume V1 = 10,0 mL de solution aqueuse d'iodure de potassium {K+ (aq) + I– (aq)}, de concentration molaire C1 = 5,0 × 10–1 mol . L–1 et d’un volume V2 = 10 mL de la solution aqueuse de peroxodisulfate de sodium {2 Na+ (aq) + S2O82– (aq)}, 
							 de concentration molaire
							C2 
							= 5,0 
							
							
							× 10–3 mol . L–1. On étudie par 
							spectrophotométrie, la formation, au cours du temps, 
							du diiode, seule espèce colorée. Les résultats des mesures 
							d’absorbance en fonction du temps sont rassemblés 
							dans le tableau ci-dessous : 
 1)- La mesure de l’absorbance A de solutions aqueuses de diiode de différentes concentrations molaires C montre que l’absorbance A est proportionnelle à la concentration C. On 
							détermine le coefficient de proportionnalité k 
							à partir du couple de valeurs C = 5,0
							× 10–3 mol . L–1 et 
							A = 1,60. a)-Pourquoi dit-on que la solution étudiée suit la loi de Beer-Lambert ? b)-Déterminer la valeur de k en précisant son unité. c)-Montrer que, pour le mélange réactionnel S réalisé au début de l’étude, la quantité de matière de diiode formé à l’instant t 
							s’exprime sous la forme : 
 d)- 
							Calculer la quantité de 
							matière (en μmol) de diiode formé à chaque instant
							t et compléter le tableau ci-dessus après 
							l’avoir recopié. 2)- 
							On note x (t) l’avancement de la 
							réaction à l’instant t. a)- 
							Relier n (I2) 
							(t) et x (t). b)- 
							Tracer, sur papier 
							millimétré ou à l’aide d’un tableur, le graphique 
							x (t) = f (t). c)- 
							Définir le temps de 
							demi-réaction t1/2. Le déterminer 
							graphiquement et le comparer à la durée de la 
							réaction tf. | 
| 1)- 
							Absorbance de la solution. a)-Loi de Beer-Lambert. - On peut lire dans l’énoncé : 
							« La mesure de l’absorbance A de 
							solutions aqueuses de diiode de différentes 
							concentrations molaires C montre que 
							l’absorbance A est proportionnelle à la 
							concentration C ». 
							
							- La solution suit bien 
							la loi de Beer-Lambert   
							
							- D’après la loi de 
							Beer-Lambert, l’absorbance A d’une solution 
							est proportionnelle à la concentration C de 
							l’espèce colorée (pour les solutions diluées). 
							
							- A = k .
							C b)- 
							Valeur de k et unité. 
							
							-  c)- 
							Relation donnant la quantité 
							de matière de diiode n (I2) 
							: 
							
							-  
							
							- La grandeur V 
							représente le volume de la solution : V = 
							V1 + V2 
							
							- 
							 
							
							- En utilisant la 
							notation de l’énoncé :   
							
							- 
							 d)- 
							Quantité de matière (en 
							μmol) de diiode formé à chaque instant t et 
							tableau complété. 
 2)- 
							On note x (t) l’avancement de la 
							réaction à l’instant t. a)- 
							Relation entre n (I2) 
							(t) et x (t). 
 
							
							- D’après le tableau 
							d’avancement de la réaction : 
							
							- n (I2) 
							(t) = x (t) b)- 
							Graphique x (t) 
							= f (t). c)- 
							Temps de demi-réaction t1/2 
							et durée de la réaction tf. 
							
							- Le temps de 
							demi-réaction, noté 
							
							t1/2, est la durée nécessaire 
							à la disparition de la moitié du réactif limitant. 
							
							- Pour t = 
							
							t1/2, l’avancement, noté 
							
							
							x1/2, a atteint la moitié de 
							sa valeur maximale xmax. 
							
							-  
							
							- Temps de 
							demi-réaction 
							
							- t1/2 ≈ 8,5 min 
							
							- Durée de la réaction
							tf 
							
							- tf 
							≈ 60 min 
							
							- Comparaison : 
							  
							
							- tf 
							≈ 7 
							
							t1/2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				IX- 
				Exercice 26 page 251 : Saponification d’un 
				ester : suivi par conductimétrie.
| À un instant choisi comme date t = 0 s, on introduit de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher contenant une solution de soude. On obtient un volume V = 100,0 mL de solution, où les concentrations de l’ester, des ions Na+ (aq) 
							et des ions
							HO– 
							(aq) valent 
							C0 = 1,00 
							
							
							× 10–2 mol . L–1. La température est maintenue à 30 ° C. On plonge dans le mélange la sonde d’un 
							conductimètre qui mesure, à chaque instant
							t, la 
							conductivité 
							σ de la solution. Le tableau ci-dessous regroupe 
							quelques valeurs : 
 1)- Soit x (t) l’avancement de la réaction à l’instant t. Etablir le tableau d’avancement de la réaction en s’intéressant aux instants t = 0 s et t∞. Dans ce tableau, t∞ correspond à 
							un instant de date très grande où la transformation 
							est supposée terminée. 2)- La conductivité σ (en S . m–1) de la solution s’exprime en fonction des conductivités molaires ioniques des ions λi (en S . m2 . mol–1) et leurs concentrations Ci (en mol . m3) par la relation : 
							
							- σ = λ1 
							. C1 + λ2 . C2 
							+ … + λn .  
							Cn 
							
							- Les ions spectateurs 
							contribuent à la conduction du courant électrique. a)- 
							Quelles sont les espèces 
							chimiques responsables du caractère conducteur de la 
							solution ? b)- 
							En analysant la nature des 
							espèces consommées et formées, justifier que la 
							conductivité diminue. 3)-  a)- 
							Exprimer σ (t), 
							valeur de la conductivité de la solution à l’instant
							t en fonction de C0, V,
							x (t) et des conductivités molaires 
							ioniques. b)- 
							Les expressions de σ0 
							et σ∞ valeurs de la conductivité 
							de la solution à l’instant t = 0 s et au bout 
							d’une durée très grande sont : 
							
							- σ0 
							= [λ (Na+) + λ (HO–)] 
							. C0 et σ∞ = = [λ
							(Na+) + λ (CH3CO2–)] 
							. C0 
							
							- Justifier ces 
							expressions. c)- 
							Montrer que l’avancement 
							x (t) peut s’écrire : 
 4)- À l’aide de cette relation, calculer les valeurs de l’avancement x (t) à chaque instant. Tracer le graphique représentant l’évolution de 
							l’avancement x (t) en fonction du 
							temps. a)- 
							Calculer l’avancement 
							maximal. b)- 
							Définir le temps de 
							demi-réaction. Trouver sa valeur à l’aide du 
							graphique. 
							
							- Données : 
							
							- Conductivité molaires 
							ioniques λi (en S . m2 
							. mol–1) : 
							
							- Ion Na+ 
							(aq) : 5,0
							× 10–3 ; Ion HO– 
							(aq) : 2,0
							× 10–2  
							
							- Ion CH3CO2– 
							(aq) : 4,1
							× 10–3  | 
| 1)- Tableau d’avancement de la réaction. 
 
							
							- On est en présence 
							d’un mélange équimolaire.   
							
							- On est en présence 
							d’un mélange stœchiométrique. 2)- 
							Conductivité de la solution : a)- 
							Ions responsables de la 
							conductivité de la solution. 
							
							- Les ions hydroxyde 
							HO– (aq) ; - Les ions sodium Na+ (aq) (ils ne participent pas à la réaction de saponification, 
							mais ils sont présents dans la 
							solution et participent à la conduction de la 
							solution) 
							
							- Les ions éthanoate 
							CH3CO2– 
							(aq). b)- 
							Justification de la 
							diminution de la conductivité de la solution. 
							
							- Au cours de la 
							réaction de saponification, 
							
							- 
							La concentration des 
							ions sodium Na+ (aq) ne varie pas. 
							Elle reste constante. - La concentration des ions hydroxyde HO– (aq) diminue. 
							-  Les ions hydroxyde disparaissent au cours de la 
							réaction. - La concentration des ions éthanoate CH3CO2– (aq) augmente. 
							-  Les ions éthanoate CH3CO2– 
							(aq) se forment au cours de la réaction. 
							
							- 
							
							λ (HO–) 
							> λ (CH3CO2–) - Comme la conductivité molaire ionique des ions hydroxyde est supérieure à la conductivité molaire ionique des ions éthanoate, 
							la conductivité de la solution diminue au cours du 
							temps. 3)-  a)- 
							Expression de la 
							conductivité de la solution : 
							
							- On utilise le fait 
							que : σ = λ1 . C1 
							+ λ2 . C2 + … +
							λn . Cn b)- 
							Expressions de σ0 
							et σ∞ : 
							
							- On utilise le tableau 
							d’avancement de la réaction : 
							
							- Au temps t = 0 
							s, x = 0 mmol : 
							
							- 
							 
							
							- Au temps t∞ 
							= 0, x∞ = C0 . V 
							= 1,00 mmol 
							
							-  c)- 
							Expression de l’avancement à 
							chaque instant x (t).
 
							
							- 
							Pour faire apparaître
							σ∞, on ajoute et on retranche λ 
							(Na+) dans l’expression (2) : 
							
							- 
							 4)- 
							Calcul de l’avancement à chaque instant. Tracé du 
							graphe x = f (t) 
							
							- Tableau de valeurs : 
							
							- σ0 
							= [λ (Na+) + λ (HO–)] 
							.  C0 
							
							- σ0 
							≈ (5,0
							
							
							× 10–3 + 2,0
							× 10–2)
							× 1,00
							× 10–2 
							
							× 103 
							
							- σ0 
							≈ 0,250 S . m–1 
							
							- σ∞ 
							= = [λ (Na+) + λ (CH3CO2–)] 
							. C0 
							
							- σ∞ 
							≈ (5,0
							
							
							× 10–3 + 4,1
							× 10–3)
							× 1,00
							× 10–2 
							
							× 103 
							
							- 
							
							σ∞ 
							≈ 0,091 S . m–1 
							
							- C’est résultats sont 
							en accord avec les valeurs du tableau. 
 
							
							- Graphe : a)- 
							Avancement maximal : 
							
							- x∞ = xmax 
							= C0 . V ≈ 1,00 mmol b)- 
							Temps de demi-réaction : 
							
							- Le temps de 
							demi-réaction, noté 
							
							t1/2, est la durée nécessaire 
							à la disparition de la moitié du réactif limitant. 
							
							- Pour t = 
							
							t1/2, l’avancement, noté 
							
							
							x1/2, a atteint la moitié de 
							sa valeur maximale xmax. 
							
							-  
							 
							
							- Temps de 
							demi-réaction par exploitation graphique : 
							  
							
							- t1/2 ≈ 16 min | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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