| Chap. N° 08 | Relativité restreinte. Cours. | 
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| Exercices : énoncé avec corretion a)- Exercice 9 page 219 : étudier un électron dans un tube cathodique d’un téléviseur. b)- Exercice 11 page 220 : exploiter la relation entre durée propre et 
	  durée mesurée. c)- Exercice 15 page 220 : une période variable. d)-
	  Exercice 18 page 222 : Expérience de Bertozzi e)- Exercice 20 page 223 : Quand les durées se dilatent. 
	  f)- 
	  Exercice 26 page 225 : L’énergie relativiste. | 
				I-
				
				Invariance de la vitesse de la lumière dans le vide.
- 
				Dans un référentiel terrestre supposé galiléen, on 
				considère deux voitures A et 
				 B :
				►Première 
				situation :  
- 
				La voiture  A est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme de vitesse  
- 
				vA = 60 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens de  A vers 
				 B
- 
				La voiture  B est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme de vitesse  
- 
				vB = 50 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens de  B vers 
				 A
				 Questions :
 Questions :
- 
				Faire le schéma de la situation.
- 
				Donner les caractéristiques du mouvement de la voiture 
				 
				A par rapport à la voiture 
				 B.
- 
				Que peut-on dire de la vitesse de la voiture 
				 A par 
				rapport à la voiture  B ?
				 Réponses :
 
				Réponses :
 
 
- 
				La voiture  A est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme par rapport à la voiture  B (référentiel d’étude)
- 
				La valeur de la vitesse :
- 
				vA/B = 
				 vA + vB 
- 
				vA/B = 110 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens : de  A vers 
				 B.
				►Deuxième 
				situation :  
- 
				La voiture  A est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme de vitesse  
- 
				vA = 60 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens de  A vers 
				 B
- 
				La voiture  B est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme de vitesse  
- 
				vB = 50 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens de  A vers 
				 B
				 Questions :
 Questions :
- 
				Faire le schéma de la situation.
- 
				Donner les caractéristiques du mouvement de la voiture 
				 
				A  par rapport à la voiture 
				 B.
- 
				Que peut-on dire de la vitesse de la voiture 
				 A par 
				rapport à la voiture  B ?
				 Réponses :
 
				Réponses :
 
 
- 
				La voiture  A est animée d’un mouvement rectiligne 
				uniforme par rapport à la voiture  B (référentiel d’étude)
- 
				La valeur de la vitesse :
- 
				vA/B = 
				 vA – vB 
- 
				vA/B = 10 km / h
- 
				Direction : droite (AB)
- 
				Sens : de  A vers 
				 B.
				►Conclusion :
- 
				Dans la mécanique classique, les règles de composition 
				des vitesses s’appliquent.  
- 
				On peut appliquer les mêmes règles de composition 
				(addition ou soustraction) des vitesses si on remplace une 
				voiture par un signal sonore.
- 
				Maintenant, on va remplacer une voiture par un signal 
				lumineux.
				
2)- Expérience de Michelson et 
				Morley.
- 
				Le caractère ondulatoire de la lumière a été mis en 
				évidence au XIXe siècle grâce aux phénomènes de 
				diffraction et d’interférences.
- 
				On pense alors que comme pour les ondes mécaniques, la 
				lumière nécessite un milieu de propagation.
- 
				Ce milieu de propagation est appelé « éther », fluide 
				immobile qui remplit tout l’espace.
- 
				Dans ce milieu, la lumière se propagerait à vitesse 
				constante.
- 
				La Terre en mouvement par rapport à cet « éther » serait 
				soumise à un « vent d’éther » de sens opposé à celui de son 
				déplacement.
- 
				Schéma :
- 
				A. Michelson (1852-1931) et E. Morley (1838-1923) ont 
				conçu un appareil, l’interféromètre.
- 
				Le but de l’expérience était de mesurer la vitesse de 
				déplacement de la Terre par rapport à cet éther hypothétique.
- 
				Les deux physiciens ont fait une découverte inattendue.
b)- 
				Le dispositif : l’interféromètre.

				
- 
				Le référentiel d’étude est le référentiel héliocentrique 
				supposé galiléen.
- 
				On note  c la vitesse de propagation de la lumière 
				dans le référentiel héliocentrique.
- 
				On considère que le référentiel du laboratoire 
				(référentiel terrestre) se déplace d’un mouvement rectiligne 
				uniforme de vitesse  v = 3,0
				
				× 104 m / s par rapport au référentiel 
				héliocentrique, ceci pendant la durée de l’expérience.
- 
				Le référentiel du laboratoire est galiléen.
- 
				La lumière émise par la source  
				S rencontre en  
				O 
				le miroir semi-transparent.
- 
				Une partie de la lumière est réfléchie vers le miroir 
				 
				M1
- 
				L’autre partie traverse, le miroir semi-transparent, sans 
				être déviée en direction du miroir  M2.
- 
				Après réflexion, en incidence nulle respectivement sur 
				les miroirs  M1 et 
				 M2, le 
				même phénomène se produit sur le miroir semi-transparent.
- 
				Le détecteur permet d’observer le phénomène 
				d’interférence entre les rayons ayant suivi les deux trajets 
				représentés en rouge et en vert.
- 
				On se place dans le cas où le support de ce dispositif, 
				fixe sur la Terre, est orienté de telle sorte que l’axe  
				SOM2 
				est parallèle à la direction de la vitesse  du support par 
				rapport au référentiel héliocentrique.
- 
				En conséquence, la lumière émise par la source 
				 S 
				se propage dans le même sens que  de  
				O vers  
				M2, 
				mais de sens contraire de  M2 vers 
				 O.
- 
				En utilisant la règle de composition des vitesses (comme 
				on l’a fait pour les voitures), on peut dire que :
- 
				Par rapport au support,  
- 
				La lumière effectue le trajet aller de 
				 O vers 
				 M2 
				à la vitesse :  va = 
				 c –  v
- 
				La lumière effectue le trajet retour de 
				 M2 
				vers  O à la vitesse 
				 vr = 
				 c +  
				v
- 
				La direction  OM1 est perpendiculaire au 
				vecteur vitesse
				
				
						
						 , le 
				trajet  OM1O est moins affecté par le 
				mouvement.
, le 
				trajet  OM1O est moins affecté par le 
				mouvement.
				 Calculer 
				la durée  τ1 pour effectuer le trajet 
				 OM1O
 Calculer 
				la durée  τ1 pour effectuer le trajet 
				 OM1O
				 Calculer 
				la durée  τ2 pour effectuer le trajet 
				 OM2O :
 Calculer 
				la durée  τ2 pour effectuer le trajet 
				 OM2O :
- 
				Schéma 1 et 2 :
				
- On travaille dans le référentiel héliocentrique.
-  Le 
				support se déplace d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse
				
				v  comme indiqué sur le schéma.
- 
				La durée  τ1 :

- 
				Aller :
- 
				On note  τa1la durée nécessaire au rayon 
				rouge pour parcourir la distance  OM1.
				
- 
				Pendant cette durée, le miroir semi-réfléchissant s’est 
				déplacé de la distance :
- 
				OO’ =  
				τa1 . 
				 v
- 
				Le rayon parcourt la distance  
				OM1 à la 
				vitesse  c :
- 
				OM1 = 
				 c .  
				τa1
- 
				En utilisant le théorème de Pythagore, on écrit :
- 
				(c .  
				τa1)2 = (D)2 
				+ (τa1 . 
				 v)2
- 
				 
 
- 
				Retour :
- 
				On note  τr1 
				 la durée nécessaire au rayon 
				rouge pour parcourir la distance  M1O’’.
- 
				De la même façon, on trouve :
- 
				 
 
- 
				La durée  τ1 :
- 
				 
 
- 
				Si on compare les valeurs de  
				c = 3,0
				
				× 108 m / s et 
				 v = 3,0
				
				× 104 m / s, on remarque que :
- 
				
 
- 
				On utilise la relation : (1 – ε)n ≈ 1 – n . 
				ε
- 
				On tire :  
- 
				 
 
- 
				La durée  τ2 :
- 
				Schéma :

- 
				Aller :
- 
				On note  τa2 
				 la durée nécessaire au 
				rayon vert pour parcourir la distance  OM’2.
				
- 
				OM’2 = 
				 D +  
				τa2 
				.  v
- 
				OM’2 = 
				 c .  
				τa2
- 
				 
 
- 
				Retour :
- 
				On note  τr2 
				 la durée nécessaire au 
				rayon vert pour parcourir la distance  M’2O’’.
- 
				M’2O’’= 
				 c .  
				τr2 
				=  D –  
				τr2 . 
				 v
- 
				 
 
- 
				La durée  τ2 :
- 
				 
 
- 
				En faisant la même approximation que précédemment :
- 
				 
 
				 En 
				déduire la différence de durée  τ entre les trajets 
				 OM2O 
				et  OM1O
 En 
				déduire la différence de durée  τ entre les trajets 
				 OM2O 
				et  OM1O
- 
				 
 
				 Donner 
				l’expression du rapport  τ2 / 
				 τ1.
 Donner 
				l’expression du rapport  τ2 / 
				 τ1.
- 
				 
 
- 
				On note :
- 
				
- 
				
 - 
				τ2 = 
				 γ . 
				 τ1
				 Calculer 
				la valeur de  τ sachant que :
 Calculer 
				la valeur de  τ sachant que :
- 
				D = 10 m ; 
				 c = 3,0
				
				× 108 m / s et 
				 v = 3,0
				
				× 104 m / s,
- 
				Valeur de  τ :
- 
				 
 
				 Comparer 
				cette valeur à la période d’une radiation de longueur d’onde 
				dans le vide λ = 500 nm.
 Comparer 
				cette valeur à la période d’une radiation de longueur d’onde 
				dans le vide λ = 500 nm.
				 Justifier 
				l’utilité d’un dispositif d’interférences pour mesurer le 
				décalage attendu.
 Justifier 
				l’utilité d’un dispositif d’interférences pour mesurer le 
				décalage attendu.
- 
				Relation fondamentale :  
				λ =  
				c .  T
- 
				
- 
				Comparaison :
- 
				
- 
				Le décalage temporel,  
				τ ≈ 3,3 
				
				× 10–16 
				s, n’est pas mesurable directement, mais il entraîne un décalage 
				du système de franges de 1/5 de frange que l’on peut facilement 
				observer et mesurer.
				►Observations 
				et conclusion :
- 
				Le calcul donne une différence  
- 
				Les deux faisceaux interfèrent et bien que la vitesse 
				 
				v soit petite devant 
				 c, la figure d’interférence 
				devrait être affectée d’une façon mesurable par cette différence
				
				τ et dépendre de l’orientation de l’appareil par rapport 
				au vecteur vitesse
				
				
						
						 , ce 
				qui n’a jamais été observé.
, ce 
				qui n’a jamais été observé.
- 
				Les expériences de Michelson et Morley devait mesurer 
				l’influence du déplacement de la Terre par rapport à l’éther, 
				mais elle a permis de mesurer l’influence du mouvement de la 
				Terre sur la vitesse de propagation de la lumière, mesurée dans 
				le référentiel terrestre.
- 
				On n’a jamais observé de décalage dans la figure 
				d’interférence.
- 
				En conséquence, la vitesse de la lumière mesurée sur la 
				Terre ne dépend pas du mouvement de celle-ci.
- L’échec de l’expérience de Michelson et Morley a permis de remettre en cause la mécanique classique (mécanique galiléenne et newtonienne) et a permis l’émergence d’une nouvelle théorie :
-   
				La relativité restreinte.
- 
				La relativité restreinte considère que la vitesse de la 
				lumière est invariante, c’est-à-dire que sa valeur ne dépend pas 
				du référentiel d’étude.
- 
				Ces deux théories ne sont pas incompatibles, car 
				l’application de la relativité restreinte à des systèmes à 
				faible vitesse permet de retrouver les conclusions de la 
				mécanique galiléenne.
				
3)- Insuffisance de la mécanique 
				classique :
- 
				Selon les lois classiques du mouvement, si deux mobiles
				
				A et  
				B se déplacent avec des vitesses
				
				 et
 et
				
				 par 
				rapport à un référentiel galiléen,
 par 
				rapport à un référentiel galiléen,
- 
				Pour un passager de  
				A (référentiel), le véhicule
				
				B (mobile) se déplace à la vitesse 
				 
- 
				Il en va de même si le mobile  
				B est remplacé par 
				une onde.
- 
				Cette loi de composition des vitesses ne s’applique pas 
				aux ondes lumineuses.
- 
				La mesure de la vitesse de propagation de la lumière dans 
				le vide par rapport à la Terre donne toujours la même valeur 
				 
				c.
- 
				Cette valeur  c est indépendante de la vitesse de 
				déplacement de la Terre par rapport au Soleil.
- 
				Tenant compte de ces résultats,  
				Albert Einstein publie 
				en 1905, une nouvelle théorie connue sous le nom de 
				 
				relativité restreinte.
				
				►Postulat 
				1 :
- 
				Les lois de la physique s’expriment de la même façon dans 
				tous les référentiels galiléens.
				►Postulat 
				2 :
- 
				La vitesse de propagation de la lumière dans le vide est 
				indépendante du mouvement de la source lumineuse et elle est 
				invariante dans tout changement de référentiel galiléen.
				►Conséquences :
- 
				Il existe une vitesse limite, égale à la célérité 
				 c 
				de la lumière dans le vide.
- 
				Cette vitesse limite ne peut être dépassée par aucun et 
				signal et aucune particule.
- 
				Elle ne peut être atteinte que par les particules de 
				masse nulle comme le photon.
				
- 
				Un évènement est un phénomène objectif observable, c’est 
				un fait se produisant à un endroit donné.
- 
				Exemple d’évènement : un éclair, une explosion, 
				l’aiguille d’une horloge qui coïncide avec l’indication du 
				cadran, impulsion lumineuse, …  
- 
				Pour repérer un évènement, il faut choisir un référentiel 
				et lui attribuer des coordonnées spatio-temporelle (x, 
				 
				y,  
				z,  
				t).
b)- 
				Synchronisation des horloges.
				►Un 
				exemple de synchronisation :  
- 
				Pour synchroniser deux horloges fixes dans un même 
				référentiel, on peut procéder de la manière suivante :
- 
				Un observateur situé en  
				A de l’espace envoie une 
				impulsion lumineuse à la date  tA
- 
				Puis une autre à la date  
				tA + 
				 T0 
				où  T0 
				 est la période de l’horloge placée en 
				 
				A.
- 
				Un observateur placé en  
				B de l’espace veut 
				synchroniser son horloge avec celle de l’observateur situé en 
				 
				A.
- 
				L’observateur  B ajuste la période de son horloge à
				
				T0 à l’aide des signaux qui lui arrivent
- 
				Il renvoie le signal à l’aide d’un miroir
- 
				L’observateur  A reçoit en retour les deux signaux 
				lumineux aux dates  t’A et 
				 t’A 
				+  T0
- 
				Pour régler l’heure, l’observateur  
				B note la date 
				d’arrivée du signal lumineux avec son horloge, détermine l’écart 
				avec la valeur
				
				 que lui a 
				communiqué l’observateur  A.
 que lui a 
				communiqué l’observateur  A.
- 
				Puis règle son horloge, si nécessaire, pour compenser 
				l’écart mesuré.

- 
				Le temps est une grandeur mesurée par une horloge.
				►Cas de 
				la physique classique (Galilée et Newton).
- Le temps est absolu.
-  Il est le même dans tout le 
				référentiel et dans tous les référentiels.
- 
				Le temps s’écoule indépendamment des conditions 
				extérieures.
- 
				Le temps s’écoule de la même façon pour tout observateur 
				qu’il soit immobile ou en mouvement par rapport à un référentiel 
				galiléen.
				►Cas de 
				la relativité restreinte (Einstein).
- 
				Le temps dépend du référentiel d’étude.
- 
				Le temps ne s’écoule pas de la même façon pour tout 
				observateur.
- 
				La durée séparant deux évènements dépend du référentiel 
				d’étude.
				►Cas des 
				horloges immobiles :
- 
				Deux horloges immobiles l’une par rapport à l’autre 
				mesurent les mêmes durées.
- 
				En conséquence :  
				tA2 – 
				 tA1 
				=  tB2 – 
				 tB1
				►Cas 
				d’horloge en mouvement par rapport à une autre horloge.
- 
				Une horloge en mouvement et une horloge fixe ne mesurent 
				pas les mêmes durées entre les évènements 1et 2.
- 
				On considère que le référentiel  
				A se déplace à la 
				vitesse
				
				
						
						 par 
				rapport au référentiel  B.
 par 
				rapport au référentiel  B.
- 
				Dans le référentiel  
				A :
- 
				Schéma :
 
 
- 
				 
 
- 
				Dans le référentiel  
				B, l’observateur  
				B est 
				immobile et voit le référentiel (et l’horloge) se déplacer à la 
				vitesse  
- 
				Schéma :

- 
				À l’aller, le signal arrive sur le miroir au bout de la 
				durée  τ1 et met la durée 
				 τ2 
				pour le retour.
- 
				Pendant la durée  
				τ1, l’ensemble s’est 
				déplacé de la distance  (v . 
				 τ1
- 
				En utilisant Pythagore, on peut écrire que :
- 
				(c .  
				τ1)2 = 
				 d2 
				+ (v .  
				τ1)2
- 
				De même pour le retour, on écrit :
- 
				(c .  
				τ2)2 = 
				 d2 
				+ (v .  
				τ2)2
- 
				On tire de ces expressions :
- 
				 
 
- 
				En conséquence :  
- 
				 
 
- 
				ΔtB ≠ 
				 ΔtA
- 
				On peut calculer le rapport  
				ΔtB / 
				 ΔtA
- 
				 
 
- 
				On note :   avec γ ≥ 1
 
				
				
				
				avec γ ≥ 1
- 
				On remarque que :  
				ΔtB ≥ 
				 ΔtA
d)- 
				Notion de temps propre ou durée propre
- 
				Le terme temps propre a été introduit par Minkowski en 
				1908.
				 La 
				durée propre  ΔT0, est la durée séparant deux 
				évènements mesurés par une horloge fixe ayant lieu au même point 
				dans un référentiel galiléen (R).
 La 
				durée propre  ΔT0, est la durée séparant deux 
				évènements mesurés par une horloge fixe ayant lieu au même point 
				dans un référentiel galiléen (R).
- 
				Cette durée  ΔT0 est mesurée par une 
				horloge fixe, proche des deux évènements dans le référentiel (R).
- 
				On utilise les termes de « temps propre » ou « durée 
				propre » (on préfère le terme « durée propre »).
- 
				Une durée propre concernant un objet est une durée 
				mesurée par une horloge immobile dans le référentiel propre à 
				cet objet.
				
e)- 
				Temps mesuré ou durée mesurée.
				 La 
				durée mesurée  ΔT’ est la durée séparant deux évènements 
				mesurés par une horloge fixe ayant lieu au même point dans un 
				référentiel galiléen (R’) en mouvement par rapport au 
				référentiel galiléen (R).
 La 
				durée mesurée  ΔT’ est la durée séparant deux évènements 
				mesurés par une horloge fixe ayant lieu au même point dans un 
				référentiel galiléen (R’) en mouvement par rapport au 
				référentiel galiléen (R).
- 
				Dans le référentiel (R), on mesure la 
				 durée 
				propre.
- 
				Dans le référentiel (R’), on mesure la 
				 durée 
				mesurée.
- 
				Le référentiel (R’) est en mouvement par rapport 
				au référentiel (R).
- 
				Les durées  ΔT’ et 
				 ΔT0 sont liées 
				par la relation de dilatation temporelle :
- 
				ΔT’ = 
				 γ . 
				 ΔT0
- 
				Le coefficient  γ (gamma), sans unité, est donné 
				par la relation :
| 
 | 
										
										
						
							
						 
							
										
						
							
						 
							
										
						
							
						 | 
- 
				Remarques :
- 
				Deux horloges en mouvement relatif ne mesurent pas la 
				même durée entre deux évènements
- 
				ΔT’ ≥  
				 ΔT0
- 
				C’est le phénomène de dilatation des durées.
- 
				Une horloge qui se déplace par rapport à un observateur 
				bat plus lentement qu’une horloge immobile par rapport à 
				l’observateur.
- 
				On considère une sonde spatiale se déplaçant à la vitesse
				
				v = 1,0
				
				× 105 m / s par rapport à un référentiel 
				terrestre supposé galiléen.
- 
				Quel est l’écart relatif
				
				 entre la 
				durée propre et la durée mesurée dans le référentiel terrestre.
 entre la 
				durée propre et la durée mesurée dans le référentiel terrestre.
- 
				Réponse :
- 
				ΔT’ ≥  
				 ΔT0
- 
				 
 
- 
				Lorsque la vitesse  
				v << c, la dilatation de temps 
				est imperceptible.
				
				
				III-  Physique classique et relativité restreinte.
1)- La vitesse 
				 v est petite 
				devant  c.
- 
				Le postulat d’Einstein est compatible avec les lois de la 
				mécanique classique de Galilée et Newton.
- 
				Si  v << 
				 c, alors 
				 γ ≈ 1 et 
				 ΔT’ 
				≈  ΔT0
- 
				Dans ce cas, la mesure de la durée est indépendante du 
				référentiel choisi.
- 
				Dans le cas où la valeur de la vitesse relative 
				 v 
				entre les horloges est faible par rapport à la valeur de la 
				vitesse de propagation de la lumière dans le vide  
				c, la 
				dilatation des durées n’est plus perceptible, mais l’écart peut 
				être mesuré par les horloges atomiques actuelles.
- 
				Exemple :
- La mesure du temps dans un système de localisation (GPS) est d’une telle précision que la relativité du temps doit être prise en compte.
-  La bonne marche d’un tel système valide la 
				théorie d’Einstein.
- 
				Sans synchronisation, les horloges embarquées dans les 
				satellites de localisation (GPS) seraient décalées par 
				rapport à l’horloge terrestre.
				
2)- La vitesse 
				 v est voisine 
				de  c.
- Les physiciens des particules étudient des particules dont les vitesses sont proches de la vitesse de la lumière dans le vide.
-  On parle alors de particules relativistes.
- 
				La mécanique classique est dans ce cas totalement 
				inadaptée pour l’étude des particules relativistes.
- 
				En physique des particules, la relativité restreinte fait 
				partie de l’expérience quotidienne.
- 
				Exemple :
- 
				Des particules instables, présentes dans les 
				accélérateurs de particules (CERN) peuvent être observées 
				pendant des durées très supérieures à leur durée de vie propre.
- 
				C’est une preuve expérimentale de la dilatation des 
				durées.
				
a)- 
				Les satellites de localisation GPS.
- 
				Le GPS (Global Position Système) comprend un ensemble de 
				24 satellites.
- 
				Chaque satellite embarque une horloge atomique de haute 
				précision et évolue sur une orbite circulaire autour de la 
				Terre.
- 
				Il émet régulièrement un signal électromagnétique 
				indiquant la date d’émission et sa position par rapport à la 
				Terre.
- 
				Le GPS situé dans une voiture (par exemple) détecte la 
				date d’arrivée du signal.
- 
				Avec ces deux informations, date d’arrivée et date 
				d’émission, le récepteur calcule la durée de propagation du 
				signal et en déduit la distance qui le sépare du satellite.
				
b)- 
				Principe de localisation.
- 
				Le principe de localisation  
				GPS repose sur la 
				localisation par triangulation.
- 
				Pour localiser un point  
				M à la surface du globe 
				terrestre, il faut entrer en contact avec 4 satellites :
- 
				Avec le satellite  
				A, le point  
				M est 
				localisé sur une sphère de rayon  R 
				 égale à la distance 
				qui le sépare du satellite.
- 
				Avec deux satellites,  
				A et  
				B, le point  
				M 
				est localisé à l’intersection de deux sphères. Une telle 
				intersection est un cercle.
- Avec trois satellites, A, B et C, le point M est localisé à l’intersection de trois sphères.
-  Une telle intersection donne deux positions possibles.
- 
				Le rôle du quatrième satellite permet de lever 
				l’ambiguïté restant entre les deux positions précédentes.
				
c)- 
				Gestion du temps.
- 
				Pour minimiser l’erreur sur les distances, toutes les 
				horloges doivent être parfaitement synchronisées.
- 
				Pour déterminer une distance à dix mètres près, quelle 
				doit être l’incertitude  Δt sur la mesure de la durée du 
				trajet ?
- 
				On peut écrire :  
- 
				 
 
- 
				Les horloges atomiques embarquées à bord de satellites 
				sont bien plus précises que cela.
- 
				En revanche, le récepteur  
				GPS d’une voiture ne peut 
				disposer d’une telle horloge chère et volumineuse.
- 
				Pour contourner cette difficulté, l’horloge électronique 
				du  GPS d’une voiture est régulièrement remise à l’heure à l’aide 
				des signaux provenant des satellites.
d)- 
				La relativité et le  
				GPS.
- Les satellites GPS ne sont pas des satellites géostationnaires.
-  Ils se déplacent à près de 20000 km d’altitude 
				avec une vitesse voisine de 3,9 
				x 103 
				m / s dans le référentiel géocentrique.
- 
				À cause de cette vitesse, leurs horloges retardent de 7 
				μs par jour par rapport aux horloges terrestres.
- 
				Ce retard relève de la théorie de la relativité 
				restreinte.
- 
				À cela s’ajoute un effet lié à la gravitation qui est lié 
				à la théorie de la relativité générale.
- 
				Cette théorie prévoit que deux horloges identiques 
				soumises à une gravité différente ne battent pas au même rythme.
- 
				À cause de ce deuxième phénomène, les horloges des 
				satellites  GPS avancent de 45 μs par jour par rapport à une 
				horloge située au sol.
				
2)- Expérience de la lanterne sur le 
				mât d’un bateau.
4)- Exercices :
a)- 
				Exercice 9 page 219 : étudier un électron dans un tube 
				cathodique d’un téléviseur.
b)- 
				Exercice 11 page 220 : exploiter la relation entre durée 
				propre et durée mesurée.
c)- 
				Exercice 15 page 220 : une période variable.
d)- 
				Exercice 18 page 222 : Expérience de Bertozzi
e)- 
				Exercice 20 page 223 : Quand les durées se dilatent.
f)- 
				Exercice 26 page 225 : L’énergie relativiste.
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