| Travail et énergie Cours. | 
 | 
|  | 
  
  
			
				
| P | 
| Exercices : Énoncé et correction a)- Exercice 
							9 page 199 : Calculer le travail d’une force 
							constante. b)- Exercice 
						  10 page 199 : Calculer le travail d’une force 
						  électrostatique. c)- Exercice 
						  12 page 199 : Identifier les différentes formes 
						  d’énergie. d)- Exercice 
						  13 page 199 : Utiliser les transferts d’énergie pour 
						  calculer une vitesse. e)- Exercice 
						  18 page 200 : Utiliser la non-conservation de 
						  l’énergie mécanique. f)- Exercice 
						  24 page 202 : Service au tennis. g)- Exercice 
						  27 page 203 : Le pendule de Foucault. h)- Exercice 
						  28 page 204 : Les dominos. | 
				
				I-
				
				Travail d’une force constante.
1)- Notion de travail d’une force.
				a)- 
				Caractéristiques d’une force :
- 
				Schéma :
- 
				Ressort que l’on tend à l’aide d’une ficelle.
- 
				La force exercée par la ficelle (L) sur le ressort 
				(R) peut être modélisée par un vecteur noté
				
				 .
.
- 
				Ce vecteur indique la direction et le sens de l’action 
				exercée par  L sur 
				 R.
- 
				La norme du vecteur est égale à l’intensité de la force, 
				la valeur de la force que l’on note :
- 
				Elle s’exprime en newton N
- 
				Pour représenter le vecteur force, une échelle est 
				nécessaire. Exemple :  
- 
				Représenter la force  
				 sachant 
				que  FL/R = 5,0 N
 sachant 
				que  FL/R = 5,0 N
- 
				L’origine : point d’application de la force, point où 
				l’on considère que la force s’exerce (ici point  
				A).
- 
				La direction et le sens sont ceux de la force (ici la 
				droite (AB) pour la direction et de 
				 A vers 
				 B 
				pour le sens).
- 
				La longueur du représentant est proportionnelle à la 
				valeur de la force.
- 
				L’unité de force est le newton (N).
- 
				La valeur d’une force se mesure à l’aide d’un 
				dynamomètre.
- 
				Une force qui s’exerce sur un corps peut mettre cet objet 
				en mouvement, modifier sa trajectoire, modifier sa vitesse.
- 
				L’effet d’une force sur le mouvement d’un système est 
				d’autant plus grand que la masse du système est faible.
c)- 
				Notion de travail d’une force :
- 
				Le travail est une grandeur algébrique qui permet 
				d’évaluer l’effet d’une force sur l’énergie d’un objet en 
				mouvement.
- 
				Dans la vie de tous les jours, on associe la notion de 
				travail à la notion d’effort.
- 
				Lorsque la force exercée sur un mobile a un effet sur la 
				valeur de la vitesse du mobile, on dit qu’elle travaille.
- 
				Une force travaille, si son point d’application se 
				déplace dans une direction qui n’est pas perpendiculaire à celle 
				de la force.
- 
				Une force ne travaille pas si :
- 
				Sa direction est perpendiculaire à la trajectoire de son 
				point d’application.
- 
				Son point d’application ne se déplace pas.
- Le travail constitue un mode de transfert de l’énergie.
-  L’unité de travail est le joule (J).
2)- Travail d’une force constante
| Travail d'une force 
						constante :  au produit scalaire du vecteur 
				force  | 
- 
				On note :
| 
 |   | 
| FAB : Valeur 
							de la force, newton (N) | |
| AB : longueur du 
							déplacement, mètre (m) | |
| α : angle entre les 
							vecteurs  | 
- 
				Schéma :

- 
				Calculer le travail de la force
				
				 sachant que : 
				 F = 
				10 N, ℓ =
 sachant que : 
				 F = 
				10 N, ℓ = 
				 
- 
				 
 
- 
				Remarque :
- 
				Si le déplacement n’est pas rectiligne, la définition du 
				travail reste la même.
- 
				Cas particuliers :
| α = 0 ° cos α = 1 | 
 | 
 | La force est : Parallèle à la trajectoire 
							rectiligne ; Elle est dans le sens du 
							mouvement. Le travail est positif Le travail est moteur | 
| α = 90 °  cos α = 0 | 
 | 
 | La force ne travaille pas. Le travail de la force est nul 
 | 
| α = 180 °    cos α = –1 | 
 | 
 | La force est : Parallèle à la trajectoire 
							rectiligne ; Elle est dans le sens inverse du mouvement. Le travail est négatif Le travail est résistant | 
- 
				En conséquence :
				
- 
				Sur une zone étendue à quelques kilomètres, on peut 
				considérer le vecteur poids  
				 est 
				une force constante.
 est 
				une force constante.  
- 
				La valeur du poids  
				P =  
				m.g. 
				 
- 
				La grandeur  g dépend de l’altitude et de la 
				latitude.  
- 
				Pour un déplacement de quelques kilomètres on peut 
				considérer que  g = cte.
				
- 
				Exemple : Solide sur un plan incliné.
- 
				Considérons un mobile autoporteur de masse 
				 m =  
- 
				Que peut-on dire du travail de la force
				
				 , réaction du support sur 
				le même trajet  AB ?
, réaction du support sur 
				le même trajet  AB ?
- 
				Donner l’expression du travail du poids
				
				 sur le trajet 
				 AB.
 sur le trajet 
				 AB.  
- 
				Utiliser le fait que le vecteur
				
				 est une force constante.
 est une force constante. 
				 
- 
				En déduire l’expression du travail du poids
				
				 sur le trajet 
				 AB en 
				fonction de la dénivellation  h entre les positions 
				 A 
				et  B du mobile.
 sur le trajet 
				 AB en 
				fonction de la dénivellation  h entre les positions 
				 A 
				et  B du mobile. 
				 
- 
				Le travail du poids  
				 sur 
				le trajet  AB est-il moteur ou résistant ?
 sur 
				le trajet  AB est-il moteur ou résistant ?
- 
				On choisit un axe vertical  
				Oz, vertical, orienté 
				vers le haut et d’origine  O.
				
- 
				Lorsque le mobile occupe la position 
				 A, il a 
				l’altitude  zA et lorsqu'il occupe la position 
				 B, il a 
				l’altitude  zB. 
				 
- 
				Exprimer le travail du poids
				
				 sur le trajet 
				 AB en 
				fonction de  zA et 
				 zB. Conclusion.
 sur le trajet 
				 AB en 
				fonction de  zA et 
				 zB. Conclusion.
- 
				Calculer la valeur du travail du poids
				
				 sur le trajet 
				 AB 
				sachant que  AB =
 sur le trajet 
				 AB 
				sachant que  AB = 
				 
- 
				Le travail de la force
				
				 , réaction du support, sur 
				le même trajet  AB est nul car la réaction du support est 
				perpendiculaire au support.
, réaction du support, sur 
				le même trajet  AB est nul car la réaction du support est 
				perpendiculaire au support.  
- 
				Les frottements sont négligeables (mobile autoporteur)
- 
				Expression du travail du poids
				
				 sur le trajet 
				 AB.
 sur le trajet 
				 AB.
- 
				 
 
- 
				On va utiliser deux propriétés du poids : 
				 
- 
				La direction du poids est la verticale du lieu et la 
				valeur du poids est constante.
- 
				Le poids est une force constante.
- 
				On choisit le chemin suivant :  
				AH et  
				HB.
- 
				 
 
- 
				Avec  h = 
				 AB . cos 
				 α
- 
				Le travail du poids  
				 sur 
				le trajet  AB est un travail moteur :
 sur 
				le trajet  AB est un travail moteur : 
				 
- 
				 
 
- 
				Pour donner le travail du poids en fonction de 
				 zA et 
				 zB, il faut donner l’expression des vecteurs
				
				 et
 et
				
				 en utilisant l’axe 
				 Oz 
				et le vecteur unitaire
 en utilisant l’axe 
				 Oz 
				et le vecteur unitaire  
				 .
.
- 
				On peut écrire que :
- 
				 (1)
  
				(1)
- 
				  (2)
  
				 (2)
- 
				En conséquence :   
- 
				 
 
- 
				Conclusion :
- 
				Lorsque le centre de gravité  
				G d’un corps passe 
				d’un point  A à un point 
				 B, le travail du poids ne 
				dépend que de l’altitude  zA du point de départ et de l’altitude 
				 zB 
				 du point d’arrivée :
- 
				 
 
- 
				Le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi.
				
				 Si 
				le travail d’une force est indépendant du chemin suivi, 
				c’est-à-dire s’il ne dépend que des positions du point de départ
				
				A et du point d’arrivée 
				 B, on dit que la force est 
				conservative.
 Si 
				le travail d’une force est indépendant du chemin suivi, 
				c’est-à-dire s’il ne dépend que des positions du point de départ
				
				A et du point d’arrivée 
				 B, on dit que la force est 
				conservative.
				
				 Le 
				poids est une force conservative.
 Le 
				poids est une force conservative.
				
				 Une 
				force est conservative si le travail de cette force est 
				indépendant du chemin suivi, c’est-à-dire s’il ne dépend que des 
				positions du point de départ  A et du point d’arrivée 
				 B.
 Une 
				force est conservative si le travail de cette force est 
				indépendant du chemin suivi, c’est-à-dire s’il ne dépend que des 
				positions du point de départ  A et du point d’arrivée 
				 B.
- 
				 
 
- 
				Remarques :   
- 
				Si  zA 
				>  zB, 
				l’altitude du point  G a diminué : le travail du poids est 
				moteur.
- 
				Si  zA 
				<  zB, 
				l’altitude du point  G a augmenté : le travail du poids 
				est résistant.
- 
				Si  zA 
				=  zB, 
				l’altitude du point  G n’a pas changé : le travail du 
				poids est nul.
- 
				Pour déterminer la valeur du travail du poids, on peut 
				utiliser la relation suivante :
- 
				 
 
- 
				Attention au signe : 
				 
- 
				Pour utiliser cette relation, il faut savoir si le 
				travail est résistant ou moteur :
- 
				Si le travail est moteur :  
- 
				 
 
- 
				Si le travail est résistant, alors : 
				 
- 
				 
 
- 
				Valeur du travail du poids :
- 
				
				 
 
				
4)- Travail d’une force 
				électrostatique.
a)- 
				Expression du travail de la force électrostatique.
- 
				Considérons une particule de charge  
				q, assimilée à 
				un point matériel  M, qui se déplace d’un point 
				 A à 
				un point  B dans un champ électrostatique uniforme 
				  .
.
- 
				Dans un champ électrostatique uniforme 
				 
				 , 
				la particule  M est soumise à une force 
				électrostatique constante :
, 
				la particule  M est soumise à une force 
				électrostatique constante :
- 
				 
 
- 
				Expression du travail de la force électrostatique   sur le trajet  AB ?
 
				sur le trajet  AB ?
- 
				Schéma : On considère le cas où la charge 
				 q > 0 
				pour pouvoir représenter la force
				
				 .
.

- 
				Lorsque la particule, de charge  
				q se déplace du 
				point A  au point 
				 B, dans l’espace où règne le 
				champ électrostatique uniforme  
				 , 
				le travail de la force électrostatique est donné par la 
				relation :
, 
				le travail de la force électrostatique est donné par la 
				relation :  
- 
				 
 
- 
				Avec  ℓ = 
				 AB . cos α
- 
				 
 
- 
				Schéma :

				
				 Par 
				définition, la différence de potentiel entre deux points  
				M 
				et  N  placés dans un champ électrostatique uniforme
 Par 
				définition, la différence de potentiel entre deux points  
				M 
				et  N  placés dans un champ électrostatique uniforme 
				 
				 est 
				donnée par la relation :
 est 
				donnée par la relation :  
- 
				 
 
 
 
- 
				cette 
				différence de potentiel dépend : du champ électrostatique 
				uniforme  
				 et des positions 
				des points M et
				N.
 et des positions 
				des points M et
				N.
c)- 
				Retour sur l’expression du travail de la force 
				électrostatique :
- 
				Autre expression du travail de la force électrostatique :
- 
				 
 
- 
				Une particule de charge  
				q, placée dans un champ 
				électrostatique   
				 est 
				soumise à une force
 est 
				soumise à une force
				
				 .
.
- 
				Lorsque cette particule se déplace d’un point 
				 A à 
				un point  B, le travail de la force  est donnée par la 
				relation :
- 
				
- 
				Remarque : Cette écriture se rapproche de celle du 
				travail du poids sur le trajet  AB :
- 
				
				 
 
- 
				Dans un champ électrostatique uniforme, le travail de la 
				force électrostatique
				
				 à laquelle 
				est soumise la particule ne dépend que des potentiels 
				électriques (liés aux positions) de son point de départ et de 
				son point d’arrivée.
 à laquelle 
				est soumise la particule ne dépend que des potentiels 
				électriques (liés aux positions) de son point de départ et de 
				son point d’arrivée.
- 
				La force électrique
				
				 est une 
				force conservative.
 est une 
				force conservative.
- 
				Le travail de la force électrostatique
				
				 ne dépend 
				pas du chemin suivi.
 ne dépend 
				pas du chemin suivi.

- 
				 
 
| Grandeurs | Expression | Unité | 
| Travail de la  force électrique | 
 | joule (J) | 
| Force 
							électrostatique | 
 | newton (N) | 
| Charge 
							électrique | q | coulomb (C) | 
| Champ 
							électrostatique  uniforme | 
 | V . m–1 | 
| Tension 
							électrique | UAB | volt (V) | 
| Potentiel 
							électrique | VA | volt (V) | 
5)- Force non-conservative : cas des 
				forces de frottements.
				 On lance avec une vitesse
 
				On lance avec une vitesse
				
				
						
						 un 
				palet sur un sol lisse. Le palet glisse, sa vitesse diminue, 
				puis le palet s'arrête.
 un 
				palet sur un sol lisse. Le palet glisse, sa vitesse diminue, 
				puis le palet s'arrête.
- 
				Que se passe-t-il ? Quelles sont les actions mécaniques 
				que subit le palet ?
- 
				Comme la vitesse du palet diminue, le palet n'est pas 
				pseudo isolé, il n'est pas soumis à des forces dont les effets 
				se compensent.  
- 
				La réaction du support  
				 n'est pas 
				perpendiculaire au support, elle s'oppose au mouvement du palet.
 n'est pas 
				perpendiculaire au support, elle s'oppose au mouvement du palet. 
				 
- 
				On peut décomposer cette réaction :
- 
				En une réaction normale
				
				 qui compense le poids
 qui compense le poids 
				 
- 
				Et en une réaction tangentielle
				
				 , due aux forces de 
				frottement qui ralenti le palet.
, due aux forces de 
				frottement qui ralenti le palet.
- 
				Avec 
- 
				On se limite à l’étude d’un mouvement rectiligne, sur le 
				trajet  AB, au cours duquel l’intensité de la force de 
				frottement  
				 est supposée 
				constante.
 est supposée 
				constante.  
- 
				Le travail de la force est donné par définition, par la 
				relation :
- 
				 
 
- 
				Dans le cas présent, la force de frottement s’oppose au 
				déplacement du palet, elle est de sens opposée au vecteur 
				déplacement :
- 
				On dit que ce travail est résistant.
- 
				Le travail de la force de frottement dépend du chemin 
				suivi : la force de frottement est une force non conservative.
				
				II-
				
				Les transferts énergétiques.
1)- Forces conservatives et énergies 
				potentielles.
a)- 
				Énergie potentielle de pesanteur.
- 
				À toute force conservative, on associe une énergie 
				potentielle.
- 
				Dans le cas de la force de pesanteur :
- 
				Lorsque le centre de gravité  
				G d’un corps passe 
				d’un point  A à un point 
				 B, le travail du poids ne 
				dépend que de l’altitude  zA du point de départ et de l’altitude 
				 zB 
				 du point d’arrivée :
- 
				
- 
				L’axe (Oz) est un axe vertical orienté vers le 
				haut.

- 
				L’énergie potentielle de pesanteur  
				EPP 
				d’un système  S de masse 
				 m est l’énergie qu’il 
				possède du fait de sa position par rapport à la Terre, 
				c’est-à-dire du fait de son altitude.
- 
				Un solide de masse  
				m est soumis à son poids  sur 
				la Terre.
- 
				L’énergie potentielle 
				de pesanteur d’un système  
				S 
				est l’énergie qu’il possède du fait de son interaction avec la 
				Terre. 
- 
				La valeur de cette 
				énergie dépend de la position du système 
				 S 
				par rapport à la Terre.
- 
				Expression : 
				 EPP 
				=  m .  
				g .  
				z.
| 
							EPP 
							= m . g . z | 
							EPP : 
							énergie potentielle de pesanteur joule (J) | 
| m : masse de l’objet en 
							kilogramme (kg). | |
| g : facteur d’attraction 
							terrestre :  g = 9,81 N / kg ou g 
							=  | |
| z : altitude du centre 
							d’inertie de l’objet en mètre (m). | 
- 
				Remarque 1 :  
- 
				La valeur de l’énergie potentielle de pesanteur dépend de 
				la valeur de  z, elle dépend du choix de l’origine des 
				altitudes.  
- 
				L’énergie potentielle est définie à une constante 
				additive près.  
- 
				La différence d’énergie potentielle ne dépend pas du 
				choix de l’origine.  
- 
				Pour les exercices, on choisit l’origine la plus commode, 
				celle qui simplifie les calculs.
- 
				 
 
- 
				Le travail du poids d’un système  
				S se déplaçant 
				entre deux points  A et 
				 B est égal à l’opposé de la 
				variation de son énergie potentielle de pesanteur entre ces deux 
				points.
b)- 
				Énergie potentielle électrique.
- 
				Cas de la force électrostatique :

- 
				
- 
				Par analogie avec la force de pesanteur, en choisissant 
				une origine des potentiels, on peut définir l’énergie 
				potentielle électrique d’une particule de charge  
				q en un 
				point de potentiel  V.
- 
				EPe = 
				 q . V
| EPe 
							= q . V | EPe : énergie 
							potentielle électrique joule (J). | 
| q : charge électrique 
							coulomb (C) | |
| V : potentiel électrique 
							volt (V) | 
- 
				En conséquence :
- 
				 
 
- 
				Le travail de la force électrostatique exercée sur un 
				système se déplaçant d’un point  A à un point 
				 B est 
				égal à l’opposé de la variation de son énergie potentielle 
				électrique entre ces deux points.
- 
				La variation d’énergie potentielle d’un système se 
				déplaçant d’un point  A à un point 
				 B est égale à 
				l’opposé du travail effectué par les forces conservatives de 
				somme  
				 qui s’exercent sur 
				ce système :
 qui s’exercent sur 
				ce système :
- 
				 
 
				
2)- Conservation de l’énergie 
				mécanique.
a)- 
				Expression de l’énergie mécanique d’un système 
				 S :
► Énergie potentielle de pesanteur :
 
 
- 
				On choisit de façon arbitraire :  
				EPP (O) 
				= 0
- 
				Le solide  S de masse 
				 m, à l’altitude 
				 zA 
				possède l’énergie potentielle de pesanteur :
- 
				EPP 
				(A) =  
				m .  
				g 
				.  zA
► Énergie cinétique :
				
				 L’énergie 
				cinétique  EC d’un solide en mouvement de 
				translation est égale au demi-produit de la masse  
				m du 
				solide par le carré de la vitesse  v2
				 du 
				solide.
 L’énergie 
				cinétique  EC d’un solide en mouvement de 
				translation est égale au demi-produit de la masse  
				m du 
				solide par le carré de la vitesse  v2
				 du 
				solide.
- 
				On écrit :  
- 
				 
 
- 
				Unités :
|  EC en joule 
							(J) | 
| m en kilogramme (kg) | 
| v en mètre / seconde (m 
							/ s) | 
- 
				L’énergie cinétique caractérise un solide en mouvement. 
				 
- 
				Elle est :
- 
				Proportionnelle à la masse  
				m du solide
- 
				Proportionnelle au carré de la vitesse 
				 v du 
				solide.
- 
				Elle dépend du référentiel d’étude.
- 
				C’est une grandeur supérieure ou égale à zéro.
				► Énergie mécanique d’un solide.
				
				 L’énergie 
				mécanique d’un solide est la somme de son énergie cinétique et 
				de son énergie potentielle.
 L’énergie 
				mécanique d’un solide est la somme de son énergie cinétique et 
				de son énergie potentielle.
- 
				Relation :  
- 
				Em = EC 
				 +  EP.
- 
				Unité : joule (J)
b)- 
				Étude énergétique de la chute libre.
				 Expérience :
 
				Expérience :
- 
				On filme, à l’aide d’une WebCam, la chute d’une balle de 
				golf de masse  m = 44 g.
 
 
- 
				Tableau de valeurs et pointages :
- 
				On réalise les pointages à l’aide du logiciel 
				AVIMECA 
				2.7.
| 
 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- 
				Les propriétés du clip sont les suivantes : 
				 
 
 
- 
				Pour connaître la valeur de la vitesse à chaque instant à 
				l’aide du tableur, on calcule la vitesse moyenne pendant un 
				intervalle de temps très court (ici 80 ms) encadrant l’instant 
				considéré :
- 
				On utilise la colonne  
				E pour l’étude de la vitesse 
				da bille.  
- 
				On prend modèle sur les autres colonnes pour la mise en 
				forme.
- La vitesse initiale (au temps t = 0 s) :
-   
				on lâche la balle 
				sans vitesse initiale : la vitesse initiale est nulle.
- 
				Pour calculer la valeur de la vitesse du point N° 2, on 
				utilise la méthode déjà utilisée :
- 
				On calcule la vitesse moyenne pendant un intervalle de 
				temps très court encadrant l’instant considéré :
- 
				On tape la formule suivante dans la cellule 
				 E8 : = 
				ABS (D9 – D7) / 0,08
- 
				Le signe égale : pour signifier à Excel que l’on tape une 
				formule
- 
				ABS () car on calcule la valeur de la vitesse qui 
				est une grandeur positive
- 
				L’intervalle de temps vaut : 2 
				t = 80 ms.
- 
				On recopie cette formule vers le bas autant que 
				nécessaire avec la souris (copier – glisser)
- 
				On représente sur un même graphe, les variations de 
				l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et le l’énergie 
				mécanique en fonction du temps.
- 
				On choisit comme origine de l’énergie potentielle la 
				position initiale de la balle.
- 
				Tableau de valeurs :
| 
							
							t | 
							
							x | 
							
							y | 
							
							v | 
							
							EC | 
							
							EP | 
							
							Em | 
| 
							s | 
							m | 
							m | 
							
							m | 
							
							J | 
							
							J | 
							
							J | 
| 
							0 | 
							-4,80E-03 | 
							4,80E-03 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 
| 
							0,04 | 
							0,00E+00 | 
							4,80E-03 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 
| 
							0,08 | 
							0,00E+00 | 
							4,80E-03 | 0,06 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 
| 
							0,12 | 
							0,00E+00 | 
							0,00E+00 | 0,48 | 0,01 | 0,00 | 0,01 | 
| 
							0,16 | 
							4,80E-03 | 
							-3,36E-02 | 0,90 | 0,02 | -0,01 | 0,00 | 
| 
							0,2 | 
							4,80E-03 | 
							-7,20E-02 | 1,21 | 0,03 | -0,03 | 0,00 | 
| 
							0,24 | 
							0,00E+00 | 
							-1,30E-01 | 1,63 | 0,06 | -0,06 | 0,00 | 
| 
							0,28 | 
							4,80E-03 | 
							-2,02E-01 | 2,10 | 0,10 | -0,09 | 0,01 | 
| 
							0,32 | 
							0,00E+00 | 
							-2,98E-01 | 2,45 | 0,13 | -0,13 | 0,00 | 
| 
							0,36 | 
							-4,80E-03 | 
							-3,98E-01 | 2,88 | 0,18 | -0,17 | 0,01 | 
| 
							0,4 | 
							-4,80E-03 | 
							-5,28E-01 | 3,25 | 0,23 | -0,23 | 0,00 | 
| 
							0,44 | 
							-9,60E-03 | 
							-6,58E-01 | 3,66 | 0,30 | -0,28 | 0,01 | 
| 
							0,48 | 
							-9,60E-03 | 
							-8,21E-01 | 4,14 | 0,38 | -0,35 | 0,02 | 
| 
							0,52 | 
							-9,60E-03 | 
							-9,89E-01 | 4,36 | 0,42 | -0,43 | -0,01 | 
| 
							0,56 | 
							-4,80E-03 | 
							-1,17E+00 | 4,76 | 0,50 | -0,51 | -0,01 | 
| 
							0,6 | 
							-4,80E-03 | 
							-1,37E+00 | 5,13 | 0,58 | -0,59 | -0,01 | 
| 
							0,64 | 
							-4,80E-03 | 
							-1,58E+00 | 5,63 | 0,70 | -0,68 | 0,01 | 
| 
							0,68 | 
							-4,80E-03 | 
							-1,82E+00 | 6,13 | 0,83 | -0,79 | 0,04 | 
| 
							0,72 | 
							-4,80E-03 | 
							-2,07E+00 | 6,38 | 0,89 | -0,89 | 0,00 | 
| 
							0,76 | 
							-9,60E-03 | 
							-2,33E+00 | 
							
							  | 
							
							  | 
							
							  | 
							
							  | 
- 
				Graphe 1 :  E = 
				 f (t) 
				 
► Remarque : 
				 
- 
				L’énergie cinétique  
				EC   
				augmente au cours du temps, l’énergie 
				potentielle  EP
► Conclusion :
- 
				Le système  S, au cours de la chute, est soumis à 
				son poids  
				 .
. 
				 
- 
				Les forces de frottements sont négligeables dans les 
				conditions de l’expérience (balle de petite dimension et hauteur 
				de chute de faible dimension)
- 
				L’énergie mécanique d’un système  
				S soumis à des 
				forces conservatives est constante, elle se conserve.
- 
				Au cours du mouvement, la variation de l’énergie 
				mécanique :  ΔEm = 0
- 
				ΔEC + 
				 ΔEP = 0  
				=>  
				ΔEC = – 
				 ΔEP
- 
				Lorsqu’il y a conservation de l’énergie mécanique, il y a 
				transfert total de l’énergie potentielle en énergie cinétique.
				
3)- Non-conservation de l’énergie 
				mécanique.
				 On filme, à l’aide d’une WebCam la chute d’une 
				bille dans l’huile contenue dans une éprouvette graduée de
 
				On filme, à l’aide d’une WebCam la chute d’une 
				bille dans l’huile contenue dans une éprouvette graduée de 
				 
- 
				On obtient le fichier :  
				bille50
- 
				Données :
| Rayon de la 
							bille :  r =  | Masse de la bile  m =  | 
| Masse volumique de la bille  ρ =  | Masse volumique de l’huile  ρ 0 
							=  | 
| Distance (graduations 50 mL et 500 mL) :  D =  | Intervalle de temps entre 2 images :  τ = 20 ms | 
- 
				Propriétés du clip :
- 
				Tableau de valeurs :  
| 
							
							  | 
							Pointages AviMéca | 
							
							  | ||
| 
							
							  | 
							
							t | 
							
							x | 
							
							y | 
							
							v | 
| point N°  | 
							
							s | 
							
							m | 
							
							m | m / s | 
| 
							1 | 0,000 | 0,000 | 0,000 | 0,000 | 
| 
							2 | 0,020 | 0,000 | -0,004 | 0,248 | 
| 
							3 | 0,040 | 0,000 | -0,010 | 0,357 | 
| 
							4 | 0,060 | 0,000 | -0,018 | 0,468 | 
| 
							5 | 0,080 | 0,000 | -0,029 | 0,558 | 
| 
							6 | 0,100 | 0,000 | -0,041 | 0,640 | 
| 
							7 | 0,120 | 0,000 | -0,055 | 0,710 | 
| 
							8 | 0,140 | 0,000 | -0,069 | 0,770 | 
| 
							
							9 | 0,160 | 0,000 | -0,085 | 0,823 | 
| 10 | 0,180 | 0,000 | -0,102 | 0,843 | 
| 11 | 0,200 | 0,000 | -0,119 | 0,850 | 
| 12 | 0,220 | 0,000 | -0,136 | 0,875 | 
| 13 | 0,240 | 0,000 | -0,154 | 0,900 | 
| 14 | 0,260 | 0,000 | -0,172 | 0,900 | 
| 15 | 0,280 | 0,000 | -0,190 | 0,925 | 
| 16 | 0,300 | 0,000 | -0,209 | 0,950 | 
| 17 | 0,320 | 0,000 | -0,228 | 0,925 | 
| 18 | 0,340 | 0,000 | -0,246 | 0,925 | 
| 19 | 0,360 | 0,000 | -0,265 | 0,950 | 
| 20 | 0,380 | 0,000 | -0,284 | 0,950 | 
| 21 | 0,400 | 0,000 | -0,303 | 0,925 | 
| 22 | 0,420 | 0,000 | -0,321 | 
							
							  | 
- 
				Graphe 1 :  v = 
				 f (t).
- 
				Dans un premier temps, la vitesse de la bille augmente au 
				cours du temps, son énergie cinétique augmente aussi alors que 
				l’énergie potentielle de pesanteur diminue.
- 
				Dans un deuxième temps, la vitesse de la bille se 
				stabilise pour atteindre une valeur limite :  
- 
				vlim ≈ 
				0,94 m / s
- 
				De même, son énergie cinétique se stabilise, alors que l’énergie 
				potentielle de pesanteur diminue toujours.
- 
				Tableau de valeurs :
|   | 
							t | x | y | vy | EC | EP | Em | 
| N °  | 
							s | m | m | m / s | mJ | mJ | mJ | 
| 0 | 
							0 | 0,00E+00 | 0,00E+00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 
| 1 | 
							0,02 | 2,75E-04 | -4,40E-03 | -0,27 | 0,15 | -0,18 | -0,03 | 
| 2 | 
							0,04 | -2,75E-04 | -1,07E-02 | -0,37 | 0,28 | -0,43 | -0,15 | 
| 3 | 
							0,06 | -2,75E-04 | -1,92E-02 | -0,48 | 0,46 | -0,77 | -0,31 | 
| 4 | 
							0,08 | -1,37E-03 | -2,97E-02 | -0,56 | 0,63 | -1,19 | -0,55 | 
| 5 | 
							0,1 | -1,65E-03 | -4,15E-02 | -0,64 | 0,84 | -1,66 | -0,83 | 
| 6 | 
							0,12 | -1,10E-03 | -5,53E-02 | -0,71 | 1,02 | -2,21 | -1,19 | 
| 7 | 
							0,14 | -1,10E-03 | -6,98E-02 | -0,76 | 1,16 | -2,79 | -1,63 | 
| 8 | 
							0,16 | -1,37E-03 | -8,55E-02 | -0,81 | 1,32 | -3,42 | -2,10 | 
| 9 | 
							0,18 | -1,10E-03 | -1,02E-01 | -0,84 | 1,43 | -4,08 | -2,65 | 
| 10 | 
							0,2 | -1,37E-03 | -1,19E-01 | -0,88 | 1,56 | -4,76 | -3,20 | 
| 11 | 
							0,22 | -1,37E-03 | -1,37E-01 | -0,90 | 1,65 | -5,48 | -3,83 | 
| 12 | 
							0,24 | -1,10E-03 | -1,55E-01 | -0,90 | 1,65 | -6,20 | -4,55 | 
| 13 | 
							0,26 | 0,00E+00 | -1,73E-01 | -0,90 | 1,65 | -6,92 | -5,27 | 
| 14 | 
							0,28 | 0,00E+00 | -1,91E-01 | -0,93 | 1,75 | -7,64 | -5,90 | 
| 15 | 
							0,3 | -2,75E-04 | -2,10E-01 | -0,93 | 1,75 | -8,41 | -6,66 | 
| 16 | 
							0,32 | -2,75E-04 | -2,28E-01 | -0,92 | 1,75 | -9,13 | -7,38 | 
| 17 | 
							0,34 | 0,00E+00 | -2,47E-01 | -0,93 | 1,75 | -9,89 | -8,14 | 
| 18 | 
							0,36 | 0,00E+00 | -2,65E-01 | -0,95 | 1,84 | -10,61 | -8,77 | 
| 19 | 
							0,38 | 2,75E-04 | -2,85E-01 | -0,92 | 1,75 | -11,41 | -9,66 | 
| 20 | 
							0,4 | 2,75E-04 | -3,02E-01 | -0,93 | 1,75 | -12,09 | -10,34 | 
| 21 | 
							0,42 | 2,75E-04 | -3,22E-01 |   |   |   |   | 
- 
				Graphe 2 :  E = 
				 f (t).
- 
				On remarque qu’au cours de la chute de la bille :
- 
				 L’énergie cinétique du système augmente puis se 
				stabilise.
- 
				 L’énergie potentielle de pesanteur diminue. 
				 
- 
				L’énergie mécanique du système diminue aussi.
- 
				En conséquence, l’énergie mécanique de la bille ne se 
				conserve pas.
				
				 Conclusions :
 Conclusions :
				
- 
				Un solide en chute dans un fluide est soumis à des 
				frottements exercés par le fluide.
- 
				Son énergie mécanique diminue au cours de la chute.
- 
				De l’énergie est transférée de la bille vers le fluide.
- 
				Le système  S est soumis aux forces suivantes :
| 
 | Le poids de la 
							bille 
 
							r : 
							masse volumique du solide | 
| La poussée 
							d’Archimède 
 
							r0
							: masse volumique du fluide | |
| La force de 
							frottement : 
 | 
				
				 Lorsqu’un 
				système est soumis à des forces non conservatives qui 
				travaillent, son énergie mécanique  Em ne se 
				conserve pas.
 Lorsqu’un 
				système est soumis à des forces non conservatives qui 
				travaillent, son énergie mécanique  Em ne se 
				conserve pas.  
- 
				Sa variation est égale au travail des forces non 
				conservatives.
- 
				 
 
- 
				Dans le cas présent, le travail de la force de frottement 
				est résistant, l’énergie mécanique diminue au cours du mouvement 
				du système.
- 
				Lorsqu’il y a non-conservation de l’énergie mécanique, il 
				y a transfert  partiel  
				de l’énergie potentielle en énergie 
				cinétique ou inversement.
				
1)- Étude énergétique du pendule 
				simple.
- 
				Un pendule simple est constitué 
				d’un objet sphérique de masse m suspendu à un fil inextensible 
				de longueur ℓ.
- 
				Remarque : la masse du fil est 
				négligeable devant celle de l’objet.  
- 
				La longueur ℓ est grande devant 
				celle de l’objet.  
- 
				Dans le cas contraire, on dit que 
				le pendule est pesant.
				
				 Étude à l’équilibre :
 
				Étude à l’équilibre :  
- 
				Exprimer la valeur de la tension
				
				T exercée par le fil sur l’objet de masse 
				 m.
- 
				A l’équilibre, le solide de masse
				
				m est soumis à des forces dont les effets se compensent. 
				 
- 
				Le centre d’inertie du solide est 
				immobile, la réciproque du principe de l’inertie permet d’écrire 
				que :  
- 
				 
 
				
				 étude lorsque le 
				solide est en mouvement.
 
				
				étude lorsque le 
				solide est en mouvement.
- 
				On écarte le solide de sa 
				position d’équilibre d’un angle  θ0 < 10°. 
				 
- 
				On laisse le pendule osciller librement et on fait une 
				représentation à un instant  t  
				quelconque.
- 
				Expression de la valeur de la 
				tension  T en fonction de 
				 θ, 
				 v,  
				m et
				
				g à l’instant  
				t.
- 
				On travaille dans le repère de
				
				Frenet :
				

- 
				On donne les coordonnées de 
				chaque vecteur force dans ce repère :
- 
				 
 
- 
				La deuxième loi de Newton permet 
				d’écrire :
- 
				Considérons le système :  
				S : 
				objet de masse  m considéré comme ponctuel.
- 
				On néglige dans un premier temps 
				les forces de frottements.
				► énergie 
				cinétique :  
- 
				
				dans le 
				référentiel terrestre le système  S se déplace à la 
				vitesse  v : 
				 
- 
				
				
				► Énergie potentielle : 
				 
- 
				L’altitude du centre d’inertie de 
				l’objet varie au cours du temps.  
- 
				L’énergie potentielle de 
				pesanteur du système  S varie au cours du temps : 
				 
- 
				EP = m . g . z + 
				cte.  
- 
				En adoptant comme niveau de 
				référence, le plan horizontal contenant la position d’équilibre 
				du point  G de l’objet 
				 zE = 0 :
- 
				EP = m . g . z
- 
				Travaux des forces sur le chemin
				
				M0E :
- 
				Travail de la tension  pour passer de  M0 à 
				 E :
 
				pour passer de  M0 à 
				 E :
- 
				car la force
				 est perpendiculaire au 
				déplacement.
- 
				Travail du poids  
				 pour passer de  M0 à 
				 E :
 
				pour passer de  M0 à 
				 E :
- 
				 
 
- 
				Le poids
				est une force 
				conservative.
- 
				Les forces de frottements sont 
				négligeables dans les conditions de l’expérience.
- 
				L’énergie mécanique d’un système
				
				S soumis à des forces conservatives est constante, elle 
				se conserve.
- 
				Au cours du mouvement, la 
				variation de l’énergie mécanique :  
				ΔEm = 0
- 
				ΔEC + 
				 ΔEP 
				= 0  => 
				ΔEC = – 
				 ΔEP
- 
				Lorsqu’il y a conservation de 
				l’énergie mécanique, il y a transfert total de l’énergie 
				potentielle en énergie cinétique.
- 
				Autre expression de l’énergie 
				potentielle de pesanteur :
- 
				 
 
- 
				Expression de l’énergie 
				mécanique :  
- 
				
- 
				Son énergie mécanique se 
				conserve, elle reste constante.
- 
				Em = EP 
				+ EC = cte
				► Représentation graphique :
- 
				Données :
| Angle initial | 
							
							θ0 
							= 4,0 ° | 
| Longueur du 
							pendule | 
							ℓ = 1,00 
							m | 
| Masse du pendule | 
							m = 100 g | 
| Accélération de la 
							pesanteur | 
							g = 9,81 
							m . s–2 | 
| Période du pendule 
							simple | 
 | 
| Période | 
							T = 2,0 s | 
2)-  
				Étude énergétique du pendule simple 
				amorti (amortissement fluide).
► Représentation graphique :
- 
				Données :
| Angle initial | 
							
							θ0 
							= 4,0 ° | 
| Longueur du 
							pendule | ℓ = 1,00 m | 
| Masse du pendule | m = 100 g | 
| Accélération de la 
							pesanteur | g = 9,81 m 
							. s–2 | 
| Pseudo-Période du 
							pendule simple | 
							 | 
| Période | T = 2,0 s | 
- 
				Dans le cas présent, le travail de la force de frottement 
				est résistant, l’énergie mécanique diminue au cours du mouvement 
				du système.
- 
				Lorsqu’il y a non-conservation de l’énergie mécanique, il 
				y a transfert  partiel  
				de l’énergie potentielle en énergie 
				cinétique ou inversement.
- 
				Lorsqu’un système est soumis à des forces non 
				conservatives qui travaillent, son énergie mécanique  
				Em 
				ne se conserve pas.  
- 
				Sa variation est égale au travail des forces non 
				conservatives.
- 
				 
 
- 
				Calculer le travail effectué par la force de frottement 
				 
				 lors de la première seconde du mouvement.
 
				lors de la première seconde du mouvement.
- 
				Au temps t = 0 s, le pendule est écarté de sa position 
				d’équilibre d’un angle de 4 ° et il est lâché sans vitesse 
				initiale.
- 
				Il possède de l’énergie potentielle de pesanteur :
|  | Epp0 = 9,6
							
							x 10–3 J |  | Epp1 = 7,1
							
							x 10–3 J | 
| Position M0 | Ec0 = 0 J | Position M1 | Ec1 = 0 J | 
|  | Em0 = 9,6
							
							x 10–3 J |  | Em1 = 7,1
							
							x 10–3 J | 
- 
				ΔEm = – 2,5
				
				× 10–3 J
- Le travail de la force de frottement est négatif, il est résistant.
-  La force de frottement s’oppose au déplacement.
- 
				
				 
 
				
3)- QCM :
| P | 
4)- Exercices : Exercices : Énoncé et correction
a)- 
				Exercice 9 page 199 : Calculer le travail d’une force 
				constante.
b)- 
				Exercice 10 page 199 : Calculer le travail d’une force 
				électrostatique.
c)- 
				Exercice 12 page 199 : Identifier les différentes formes 
				d’énergie.
d)- 
				Exercice 13 page 199 : Utiliser les transferts d’énergie 
				pour calculer une vitesse.
e)- 
				Exercice 18 page 200 : Utiliser la non-conservation de 
				l’énergie mécanique.
f)- 
				Exercice 24 page 202 : Service au tennis.
g)- 
				Exercice 27 page 203 : Le pendule de Foucault.
h)- 
				Exercice 28 page 204 : Les dominos.
| 
 |