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 | La lunette astronomique Exercices | 
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		QCM r 
		 La lunette astronomique. Construction du faisceau 
			traversant une lunette afocale. | 
1)- Exercice 02 page 396 : Reconnaitre la schématisation d’une lunette afocale :
| Quelle est la schématisation correcte d’une lunette afocale parmi 
			celles-ci-dessous ? Justifier votre choix. a. 
			 b. 
			 c. 
			 | 
| Schéma correct d’une lunette afocale : 
			
			- 
			Une lunette est afocale lorsque le 
			foyer principal image de l’objectif coïncide avec le foyer principal objet de 
			l’oculaire. 
			► 
			Le schéma correct est le schéma
			a. 
			
			- 
			Les foyers objet
			F2 et image F’1 
			sont confondus. 
			
			- 
			L’image
			A’’B’’ 
			se trouve à l’infini et un œil normal peut observer cette image sans 
			accommoder. 
			
			- 
			Dans ce cas, la lumière traverse 
			l’objectif, puis l’oculaire 
			► 
			Le schéma ne
			b. ne convient pas. La lunette n’est pas afocale.  
			
			- 
			L’image ne se forme pas à l’infini. 
			
			- 
			L’œil doit accommoder pour observer 
			l’image A’’B’’. 
			► 
			Pour le schéma c., l’objectif 
			et l’oculaire sont inversés.  
			
			- 
			Dans ce cas, la lumière traverse 
			l’oculaire, puis l’objectif. 
			
			- 
			Ce schéma ne convient pas. | 
2)- Exercice 04 page 396 : Identifier un faisceau lumineux :
| Identifier un faisceau lumineux : 1. Quelle est la schématisation représentant correctement le faisceau lumineux issu d’un point B situé à l’infini et qui éclaire une lentille 
			mince convergente parmi les propositions ci-dessous ? Justifier 
			votre choix. a. 
			 b. 
			 c. 
			 
			 | 
| Identifier un faisceau lumineux : 1. 
			Schématisation du faisceau lumineux issu 
			d’un point B situé à l’infini : a. 
			La bonne configuration est la b.  
			
			- 
			Les rayons provenant du point
			B situé à l’infini sont 
			parallèles. 
			
			- 
			Tracé : 
 
			
			- 
			On trace le plan focal image 
			(perpendiculaire à Δ 
			issue de F’1). 
			
			- 
			On trace le rayon lumineux parallèle 
			au rayon 1 passant par le 
			centre optique. 
			
			- 
			Ce rayon n’est pas dévié. Il vient 
			couper le plan focal image au point
			H. 
			
			- 
			Les rayons qui émergent des bords de 
			la lentille viennent converger au point
			H. 
			
			- 
			Le rayon parallèle au 			rayon 1 passant par le foyer image
			F1 émerge de la lentille parallèlement à l’axe optique. | 
3)- Exercice 06 page 397 : Représenter le faisceau émergeant d’une lentille afocale :
| Représenter le faisceau émergeant d’une lentille afocale : On a schématisé ci-dessous une lunette astronomique afocale 
			modélisée par deux lentilles minces convergentes. On a représenté le faisceau lumineux issu d’un point objet
			B situé à l’infini éclairant l’objectif de la 
			lunette. Schéma : 
			
			- 
			Reproduire le schéma et représenter 
			le faisceau émergent issu du point 			B après traversée de 
			cette lunette. | 
	
	 Représenter le faisceau émergeant d’une lentille afocale : 
			
			- 
			Schéma de la situation :
		
			 
	
			 
		
4)- Exercice 09 page 397 : Tracer l’image d’un objet situé à l’infini.
| Tracer l’image d’un objet situé à l’infini : On a représenté, sur le schéma ci-dessous, l’image A1B1 d’un objet AB situé à l’infini donnée par l’objectif d’une lunette afocale. A1B1 
			devient un objet pour l’oculaire. Reproduire le schéma et le compléter avec les deux rayons 
			émergeant de l’oculaire. | 
	
	 Tracer l’image d’un objet situé à l’infini : 
			
			- 
			Schéma complété avec les deux rayons 
			émergeant de l’oculaire : 
			
			- 
			L’angle
			θ = 10 ° pour que le 
			tracé soit plus facile. 
			
			- 
			Le rayon rouge qui est parallèle à 
			l’axe optique émerge de l’oculaire en passant par le foyer image
			F’2. 
			
			- 
			Le rayon bleu émerge de l’oculaire 
			parallèlement au rayon rouge.
		
			 
	
			 
		
5)- Exercice 11 page 398 : Établir le grossissement d’une lunette afocale :
| Établir le grossissement d’une lunette afocale On a représenté ci-dessous le schéma d’une lentille afocale. 1. 
			Justifier que  2. 
			Exprimer tan θ’ en fonction de A1B1 
			et O2F2. 3. 
			Les angles θ et θ’ étant 
			petits, exprimer le grossissement G en fonction de f’1 
			et f’2. | 
| Établir le grossissement d’une lunette afocale 1. 
			Justification que  
			
			- 
			Considérons le triangle
			O1A1B1 
			rectangle en A1 : ZOOM 
 
			
			- 
			Les points
			F2,
			F’1 et
			A1 sont 
			confondus. 
			
			- 
			 2. 
			Expression de tan θ’ en fonction de
			A1B1 et O2F2. 
			
			- 
			Considérons le triangle
			O2A1B1 
			rectangle en A1 : 
 
			
			- 
			Les points
			F2,
			F’1 et
			A1 sont 
			confondus. 
			
			- 
			 3. 
			Expression du grossissement G en 
			fonction de f’1 et f’2. 
			
			- 
			Les angles
			θ et
			θ’ étant petits, 
			
			- 
			tan
			θ ≈
			θ et tan θ’ ≈
			θ’ 
			
			- 
			Définition du grossissement : 
			
			- 
			Le grossissement d’une lunette est le 
			rapport entre : 
			
			- 
			L’angle
			θ sous lequel l’objet est 
			vu à l’œil nu et  
			
			- 
			L’angle
			θ’ sous lequel son image est vue à 
			travers la lunette. 
			
			- 
			Ainsi l’objet éloigné (B ∞) est vu sous l’angle 
			θ 
			et l’image A’B’ est vue sous l’angle
			θ’. 
			
			- 
			Le grossissement
			G d’une lunette est donné par la relation suivante : 
 
			
			- 
			Avec l’approximation précédente : 
			
			- 
			 
			
			- 
			On obtient la relation suivante : 
			
			- 
			 
			
			- 
			 
			
			- 
			Quelques valeurs :  
			
			- 
			Pour des raisons de commodité pour le tracé, on a 
			pris pour angle θ = 8,0 ° 
			
			- 
			Grossissement :  
			
			- 
			 
			
			- 
			D’autre part, pour les petits 
			angles : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Dans ce cas, on ne peut pas faire 
			l’approximation des petits angles. 
			
			- 
			Maintenant, si on prend comme angle
			θ = 2,0 ° 
			
			- 
			Alors :  
			
			- 
			
			A1B1 
			= f’1 × tan θ 
			
			- 
			
			A1B1 
			= 8,0 × tan 2,0 
			
			- 
			
			A1B1 
			≈ 0,28 cm 
			
			- 
			Calcul de
			θ’ 
			
			- 
			 
			
			- 
			Grossissement :  
			
			- 
			 
			
			- 
			Dans ce cas, on peut faire 
			l’approximation des petits angles. | ||||||||||
6)- Exercice 15 page 398 :Trajet d’un faisceau lumineux :
| Trajet d’un faisceau lumineux : On a représenté ci-dessous un faisceau lumineux délimité par deux rayons issus d’un point objet B situé à l’infini. Ces rayons arrivent sur une lentille mince convergente 
			modélisant l’objectif d’une lunette astronomique afocale. L’objectif a une distance focale f’1 = 20 cm et 
			la lentille oculaire, non représentée, a une distance focale f’2 = 5,0 
			cm. 1. 
			Reproduire le schéma de cette lunette 
			astronomique afocale en prenant l’échelle 1,0 cm sur le schéma pour 
			5,0 cm dans la réalité. 2. 
			Où le point B est-il situé ? 3. 
			 : a. 
			Où l’image intermédiaire B1 
			du point B à travers l’objectif de la lunette se 
			forme-t-elle ? b. Le plan perpendiculaire à l’axe optique qui contient B1 est le plan focal image de l’objectif et également le plan focal objet de l’oculaire. Justifier l’expression « plan 
			focal ». 4. 
			Tracer le trajet du faisceau lumineux entre 
			la lentille et l’oculaire. 5. 
			 : a. 
			Où l’image finale B’ de B1 
			donnée par l’oculaire se forme -t-elle ? b. 
			Comment les rayons émergent-ils de 
			l’oculaire ? c. 
			Prolonger le faisceau émergeant de la 
			lunette astronomique ? | 
| Trajet d’un faisceau lumineux : 
 L’objectif a une distance focale f’1 = 20 cm et 
			la lentille oculaire, non représentée, a une distance focale f’2 = 5,0 
			cm. 
			
			- 
			Remarque : pour que le tracé soit 
			plus facile, on choisit comme diamètre apparent de l’objet
			B situé à l’infini : θ = 
			5,0 ° 1. 
			Schéma de cette lunette astronomique 
			afocale. 
			
			- 
			Échelle : 1,0 cm sur le schéma pour 
			2,5 cm dans la réalité : 2. 
			Position du point B  
			
			- 
			Énoncé : « On a représenté ci-dessous 
			un faisceau lumineux délimité par deux rayons issus d’un point objet
			B situé à l’infini ». 
			
			- 
			Le point
			B est situé à l’infini (B 
			∞). 3. 
			: a. 
			Position de l’image intermédiaire B1 
			du point B à travers l’objectif : 
			
			- 
			Comme le point
			B est situé à l’infini, l’image
			B1 se forme dans le plan focal image. 
			
			- 
			C’est le point d’intersection du 
			rayon parallèle au rayon incident passant par le centre optique
			O1 et le plan focal image
			P1. 
			
			- 
			Plan focal image : Plan 
			perpendiculaire à l’axe optique contenant le foyer image
			F’1. 
			
			- 
			La distance
			O1A1 
			= f’1 = 20 cm 
			
			- 
			Schéma : b. 
			Expression « plan focal ». 
			
			- 
			Le plan perpendiculaire à l’axe 
			optique qui contient B1 
			est le plan focal image de l’objectif et également le plan focal 
			objet de l’oculaire. 
			
			- 
			On distingue le plan focal image et 
			le plan focal objet. 
			
			- 
			Pour l’objectif :  
			
			- 
			Plan focal objet : Plan 
			perpendiculaire à l’axe optique contenant le foyer objet
			F1. 
			
			- 
			Plan focal image : Plan 
			perpendiculaire à l’axe optique contenant le foyer image
			F’1. 
			
			- 
			Tout faisceau parallèle arrivant sur 
			la lentille convergente, converge en un point du plan focal image. 4. 
			Trajet du faisceau lumineux entre la 
			lentille et l’oculaire. 
			
			- 
			Schéma : 5. 
			 : a. 
			Position de l’image finale B’ de B1 
			donnée par l’oculaire : 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			L’image de forme à l’infini. 
			
			- 
			Elle est virtuelle et l’œil peut 
			observer sans accommoder. b. 
			Rayons émergeant de l’oculaire : 
			
			- 
			Schéma :  c. 
			Faisceau émergeant de la lunette 
			astronomique : 
			
			- 
			Le faisceau émergeant de la lunette 
			astronomique est un faisceau de rayons parallèles. 
			
			- 
			Les différentes valeurs : 
			 | 
7)- Exercice 16 page 399 : Lunette de laboratoire :
| Lunette de laboratoire : On réalise une maquette d’une lunette astronomique afocale à 
			l’aide de deux lentilles convergentes L1 et L2 
			afin d’observer la Lune. 
 On choisit deux points A et B diamétralement 
			opposés, l’objet AB ainsi défini est considéré à l’infini. On a représenté, sur le schéma à l’échelle ci-dessous, les deux 
			lentilles, ainsi que l’image intermédiaire A1B1 
			de la Lune donnée par l’objectif. 1. 
			Reproduire la figure sur papier millimétré 
			et tracer le trajet de deux rayons issus du point objet B. 2. 
			Représenter sur la figure l’angle θ 
			sous lequel on voit la Lune à l’œil nu. Le calculer. 3. 
			Calculer la distance Terre-Lune sachant que 
			le diamètre de la Lune est D = 3,47 × 103 km. 4. 
			Sous quel angle θ’ l’image de la Lune 
			donnée par la lunette est-elle vue ? | 
| Lunette de laboratoire : 
			
			- 
			
			Exploitation du schéma : 
			 
			
			- 
			L’objet
			B se situe à l’infini et 
			la Lunette astronomique est afocale :   
			
			- 
			En 
			conséquence, F’1,  
			F2 et le point 
			image A1 sont 
			confondus.   
			
			- 
			Les 
			distances :   
			
			- 
			Distance 
			focale de l’objectif : O1F’1 = 
			f1 
			≈ 50 cm 
			
			- 
			Distance 
			focale de l’oculaire : O2F2 = 
			f2 
			≈ 12,5 cm 
			
			- 
			Taille de 
			l’image intermédiaire A1B1 : 
 
			
			- 
			
			A1B1 ≈ 
			4,65 mm 
			
			- 
			
			A1B1 ≈ 
			4,7 mm 
			
			- 
			On est en 
			présence d’une image réelle renversée. 
			
			- 
			On trace 
			les points suivants : 
			
			- 
			
			F1 : 
			Le foyer objet de la lentille 
			L1 
			
			- 
			
			F1 
			est le symétrique de F’1 
			par rapport au centre optique 
			O1. 
			
			- 
			
			F’2 
			: Le foyer image de la lentille
			L2 
			
			- 
			
			F’2 
			est le symétrique de F2 
			par rapport au centre optique 
			O2. 
			1. 
			Reproduction la 
			figure et tracé du trajet de deux rayons issus du point objet B. 
			
			- 
			Schéma :  
			 - On trace le rayon provenant du point B situé à l’infini qui passe par le centre optique O1 de la lentille L1 et le point image
			B1 et qui 
			n’est pas dévié. - On trace le rayon provenant du point B situé à l’infini qui passe par le foyer objet F1 de la lentille L1, parallèle au rayon précédent,
			et qui émerge de la lentille parallèlement à l’axe optique
			Δ. 
			
			- 
			Les deux 
			rayons convergent au point image
			B1. 
			
			- 
			Le
			rayon 
			rouge est parallèle à 
			l’axe optique, il émerge de la lentille
			L2 en passant par son foyer image
			F’2. - Comme le point B1 est situé dans le plan focal objet de la lentille L2, le
			rayon vert émerge de cette 
			lentille parallèlement au 
			
			rayon rouge. 
			2. 
			Angle θ 
			sous lequel on voit la Lune à l’œil nu et sa valeur : 
			
			- 
			Schéma : 
			
			- 
			
			Considérons le triangle O1A1B1 
			rectangle en A1 : 
 
			
			- 
			 
			3. 
			Distance 
			Terre-Lune : 
			
			- 
			Diamètre 
			de la Lune : D = 3,47 × 103 km 
			
			- 
			Schéma :  
 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			Application numérique : 
			
			- 
			 
			
			- 
			La 
			distance dTerre-Lune 
			entre la Terre et la Lune varie au cours du temps : 
			
			- 
			3,56 × 105 
			km ≤ dTerre-Lune ≤ 4,06 × 105 km 
			
			- 
			
			La valeur trouvée appartient à l’intervalle. 
			4. 
			Angle θ’ 
			sous lequel l’image de la Lune est vue à travers la lunette : 
			
			- 
			Pour faire 
			apparaître l‘angle θ’, il 
			faut tracer le 
			rayon issu de
			B1 et passant par le centre optique O2 
			de l’oculaire. 
			
			- 
			Ce rayon 
			n’est pas dévié (rayon fuchsia). 
			
			- 
			 
			
			- 
			On peut 
			calculer le grossissement de cette lunette laboratoire : 
 
			
			- 
			Comment 
			les angles θ et θ’ sont petits, on 
			peut faire l’approximation des petits angles : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Autre 
			relation : 
			
			- 
			
			Grossissement d’une lentille afocale : 
 
			
			- 
			 
			 | ||||||||||||||||||||||||||
8)- Exercice 20 page 400 : L’étoile Albireo :
| L’étoile Albireo : L’étoile d’Albireo de la constellation du Cygne est une étoile 
			double. Ces deux étoiles sont vues à l’œil nu, depuis la Terre sous un 
			angle de 34 secondes d’arc. 
 A. 
			Fiche technique d’une lunette astronomique 
			afocale. 
 B. 
			Le pouvoir séparateur de l’œil. Le pouvoir séparateur de l’œil est l’angle minimal ε sous 
			lequel deux points lumineux peuvent être vus séparés.  Pour un œil humain normal, ε =3,0 × 10–4 rad. Ainsi, deux points lumineux distincts, vus sous un angle inférieur à 3,0 × 10–4 rad, sont perçus comme un seul point lumineux. 1. 
			Exprimer, en radian, l’angle θ sous 
			lequel l’étoile double Albireo est vue à l’œil nu. 2. 
			 : a. 
			Établir l’expression du grossissement d’une 
			lunette afocale. On pourra s’aider d’un schéma. b. 
			Calculer le grossissement maximal de cette 
			lunette astronomique. 3. 
			Calculer l’angle maximal θ’ sous 
			lequel est vue l’image de l’étoile double Albireo à travers cette 
			lunette afocale. 4. 
			Peut-on distinguer les deux étoiles 
			d’Albireo ? 
			
			- 
			Donnée : 1 degré d’arc est égal à 
			3600 secondes d’arc. | 
	
	 L’étoile Albireo :   1. 
			Expression, en radian, l’angle θ sous 
			lequel l’étoile double Albireo est vue à l’œil nu. 
			
			- 
			Ces deux étoiles sont vues à l’œil 
			nu, depuis la Terre sous un angle de 34 secondes d’arc : 
			
			- 
			Tableau 01 : Degré 
						d’arc 
						
						Seconde d’arc 
						1 ° 
						3600 
						‘’ 
						θ
						
						(°) 
						34 ‘’ 
			
			- 
			 
			
			- 
			Tableau 02  Degré 
						d’arc 
						
						radian 
						180 
						π 
						θ
						
						(°) 
						θ
						
						(rad) 
			
			- 
			 2. 
			 : a. 
			Expression du grossissement d’une lunette 
			afocale. 
			
			- 
			Schéma  : 
			
			- 
			Le grossissement d’une lunette est le 
			rapport entre : 
			
			- 
			L’angle
			θ sous lequel l’objet est 
			vu à l’œil nu et  
			
			- 
			L’angle
			θ’ son image est vue à 
			travers la lunette. 
			
			- 
			Ainsi l’objet éloigné (B ∞) est vu sous l’angle 
			θ 
			et l’image A’B’ est vue sous l’angle θ’. 
			
			- 
			Le grossissement
			G d’une lunette est donné par la relation suivante : 
						G 
						
						Grossissement : nombre sans unité 
						θ’ 
						
						L’angle θ’ 
						sous lequel son image est vue à travers la lunette 
						θ 
						
						L’angle θ sous lequel l’objet est vu à l’œil nu
						 
						Il 
						faut exprimer θ’ et θ dans la même unité 
						d’angle (° ou rad) 
			
			- 
			Considérons le triangle
			O1A1B1 
			rectangle en A1 : 
			
			-  
			
			- 
			Comme
			θ est petit en radian, on 
			peut faire l’approximation des petits angles : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Considérons le triangle
			O2A1B1 
			rectangle en A1 : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Comme
			θ’ est petit en radian, 
			on peut faire l’approximation des petits angles : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Grossissement de la lunette afocale : 
			
			- 
			 b. 
			Grossissement maximal de cette lunette 
			astronomique. 
			
			- 
			La lunette astronomique afocale 
			possède deux oculaires : 
			
			- 
			
			f’2 = 10 mm ou
			f’2 = 25 mm 
			
			- 
			Comme dans l’expression du 
			grossissement G, la 
			grandeur intervient f’2 
			au dénominateur,  il faut prendre la plus petite des deux valeurs 
			pour avoir le grossissement maximal : 
			
			-  3. 
			Angle maximal θ’ sous lequel est vue 
			l’image de l’étoile double Albireo à travers cette lunette afocale. 
			
			- 
			 
			
			- 
			Application numérique : 
			
			- 
			 4. 
			Observation des deux étoiles d’Albireo : 
			
			- 
			Le pouvoir séparateur de l’œil est 
			l’angle minimal ε sous lequel deux points lumineux peuvent 
			être vus séparés.  
			
			- 
			Pour un œil humain normal, ε 
			=3,0 × 10–4 rad. 
			
			- 
			Or θ’ ≈1,2 × 10–2 
			rad > ε 
			
			- 
			L’étoile double est observée comme 
			deux points distincts à travers la lunette astronomique afocale  avec 
			l’oculaire f’2 
			= 10 mm. 
			
			- 
			Observation avec 
			Stellarium : 
			► 
			Pouvoir séparateur de l’œil : 
			
			- 
			Définition : on appelle pouvoir 
			séparateur de l’œil, l ‘angle limite sous lequel 2 points lumineux 
			peuvent être séparés.  
			
			- 
			Le pouvoir séparateur d’un œil normal 
			est de l’ordre d’une minute d’angle soit 3,0 × 10–4 rad.  
			
			- 
			Remarque : la rétine a une structure 
			granulaire.
 
			
			- 
			Elle est formée de cônes et de 
			bâtonnets.  
			
			- 
			Pour que la rétine puisse séparer les 
			images de deux points lumineux, il faut que la lumière des deux 
			images excite des  cellules séparées par au moins une cellule non 
			excitée (diamètre d’une cellule : ϕ = 2,5 μm.
		
			 
	
			 
		
					
			
						 
					
						 
						
						 
					
						 
					
						 
						
						 
					
						 
				
						 
						
						 
					
					
			
						 
					
						 
						
						 
					
						 
					
						 
						
						 
					
						 
				
						 
						
						 
					 
 
					
			
						 
					
						 
					
						 
					
						 
						
						 
					
						 
					
						 
						
						 
					
						 
					
						 
						
						 
					
						 
				
						 
					 
			 
 
 
 

 
			 
  
 

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