| Cinétique chimique | |
| 
 | 
|  | 
| 
			QCM N° 
			04 
			Cinétique 
			chimique 
			Pour chaque 
			question, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s). | |||||
|  | 
			Énoncé | 
			A | 
			B | 
			C | 
			R | 
| 
			1 | 
			L’oxydant I2 :
			 | 
			Est réduit
			 
			en I–. | 
			Est oxydé
			 
			en I–. | 
			Perd des
			 
			électrons pour
			 
			former I–. | 
			A | 
| 
			2 | 
			Soit la 
			demi-équation : 
			SO2 
			+ 2 H2O =  
			SO42– 
			+ 4 H+ + 2 e– | 
			SO2 
			subit une 
			oxydation | 
			SO2 
			est un 
			réducteur | 
			SO2 
			subit une 
			réduction | 
			AB | 
| 
			3 | 
			L’équation de 
			la réaction  
			entre Ag+ 
			et Cu est :  | 
			Ag+ 
			+ Cu 
			→ 
			Ag 
			+ Cu2+ + e– | 
			Ag+ 
			+ Cu 
			→ 
			Ag 
			+ Cu2+ | 
			2 Ag+ 
			+ Cu 
			→ 
			2 Ag 
			+ Cu2+ | 
			C | 
| 
			4 | 
			On s’intéresse 
			à la réaction  
			d’équation : 
			N2 
			+ 3 H2 → 2 NH3 
			On introduit 
			initialement  
			des quantités 
			de matière  
			n 
			de N2 
			et n’ de H2. 
			Dans la ligne 
			« quantité  
			de matière en 
			cours de  
			réaction », on 
			écrit :  | 
			n 
			+ x  
			pour N2 
			et 
			n’ 
			+ 3 x  
			pour H2 | 
			n 
			– x  
			pour N2 
			et 
			n’ 
			– 3 x  
			pour H2 | 
			n 
			– x  
			pour N2 
			et 
			3 n’ –
			x  
			pour H2 | 
			B | 
| 
			5 | 
			On s’intéresse 
			à la réaction  
			d’équation : 
			N2 
			+ 3 H2 → 2 NH3 
			Si N2 
			est le réactif limitant,  
			sa quantité de 
			matière : | 
			Initiale est
			 
			inférieure
			 
			à celle de 
			H2 | 
			finale est
			 
			supérieure
			 
			à celle de 
			H2 | 
			Initiale
			 
			est nulle | 
			A | 
| 
			6 | 
			On s’intéresse 
			à la réaction  
			d’équation : 
			N2 
			+ 3 H2 → 2 NH3 
			Si on 
			introduit  
			n 
			= 2,0 mol de N2  
			et n’ = 
			3,0 mol de H2 :  | 
			N2 
			est  
			le réactif
			 
			limitant | 
			N2 
			est  
			introduit
			 
			en excès | 
			
			Le mélange  
			
			est  
			
			stœchiométrique | 
			B | 
| 
			7 | 
			Lequel ou 
			lesquels de ces  
			schémas de 
			Lewis sont  
			justes :
			 | 
 | 
 | 
 | 
			C | 
| 
			8 | 
			Le schéma de 
			Lewis de la  
			molécule 
			d’ammoniac est :  | 
 | 
 | 
 | 
			C | 
| 
			9 | 
			
			L’électronégativité d’un  
			élément 
			chimique mesure : | 
			Sa capacité à 
			repousser les 
			électrons 
			d’une 
			liaison de 
			valence | 
			Sa capacité à 
			attirer à lui 
			les électrons 
			d’une liaison 
			de valence | 
			Sa charge 
			négative | 
			B | 
| 
			10 | 
			Une liaison 
			est polarisée  
			si les atomes 
			qu’elle relie : | 
			Sont  
			identiques | 
			Sont  
			différents | 
			Ont une  
			différence
			 
			
			d’électronégativité  
			supérieure à 
			0,4 | 
			C | 
| 
			11 | 
			Une molécule 
			est  
			polaire si : | 
			Toutes les
			 
			liaisons sont
			 
			polarisées | 
			Elle possède
			 
			une seule
			 
			liaison  
			polarisée | 
			Elle contient
			 
			uniquement
			 
			des atomes
			 
			de carbone et
			 
			d’hydrogène | 
			B | 
| 
			12 | 
			Laquelle ou 
			lesquelles  
			de ces 
			molécules sont  
			polaires ? | 
 | 
 | 
 | 
			AC | 
QCM réalisé avec le logiciel Questy
Pour s’auto-évaluer
Réaction d’oxydoréduction
| 
			Couple 
			Ox 
			/ Red | 
			Demi-équation 
			électronique | 
| 
			I2 
			(aq) / I– (aq) | 
			I2  
			(aq) +  2 e –   | 
- 
Un oxydant est une entité chimique capable de gagner un ou plusieurs 
électrons. 
- 
(Oxydant : 
gagne)
- 
Un réducteur est une entité chimique capable de perdre un ou plusieurs 
électrons. 
- 
(Réducteur : 
perd)
- 
Couple oxydant / réducteur :
- 
À tout couple oxydant / réducteur, on associe la demi-équation 
électronique d’oxydoréduction suivante :
| 
			Ox | + | 
			n
			e – | 
 | 
			Red | 
- 
Ceci est une écriture formelle. 
- 
La double flèche traduit la possibilité de passer d’une forme à l’autre 
suivant les conditions expérimentales.
- 
La transformation chimique qui correspond au passage de l’oxydant Ox 
à son réducteur conjugué Red est une réduction :  Ox + n e
– → Red
- 
Une réduction est un gain d’électrons.
- 
La transformation chimique qui correspond au passage du réducteur Red 
à son oxydant conjugué Ox est une oxydation : Red → Ox + n e
–
- 
Une oxydation est une perte d’électrons.
- 
Au cours d’une réaction d’oxydoréduction, un oxydant est réduit et un 
réducteur est oxydé.
- 
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction de transfert d’électrons.
- 
Elle fait intervenir deux couples Ox / Red : Ox1 
/ Red1 et Ox2 / Red2 
- 
Ox1 ne peut pas réagir sur Ox2 et 
Red1 ne peut pas réagir sur Red2
- 
Ox1 peut réagir sur Red2 ou Ox2 
peut réagir sur Red1
- 
Cela dépend de la force relative des oxydants et des réducteurs mis en 
présence.
- 
Au cours d’une réaction d’oxydoréduction :
- 
Un oxydant est réduit et
- 
Un réducteur est oxydé.
- 
Exemples : 
|  | 
			Oxydation |  | 
| 
			Red | → | 
			Ox 
			+ n e– | 
| 
			Cu | → | 
			Cu2+ 
			+ 2 e– | 
|  | Réduction |  | 
| Ox 
			+ n e– | → | Red | 
| Cu2+ 
			+ 2 e–  | → | Cu | 
- 
Écriture condensée : exemple couple Cu2+ / Cu.
| 
			Oxydant et réducteur conjugué | |||
| 
			Forme oxydée |  |  | 
			Forme réduite | 
| 
			Cu2+
			 | + 
			2 e– | 
			Réduction → | 
			Cu | 
| ← 
			oxydation | |||
| 
			Ox |  |  | 
			Red | 
- 
Exemple de couple oxydant / réducteur :  Cu2+ / Cu.
- 
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction de transfert d’électrons.
- 
Elle fait intervenir deux couples Ox / Red : Ox1 
/ Red1 et Ox2 / Red2 
- 
Ox1 ne peut pas réagir sur Ox2 et 
Red1 ne peut pas réagir sur Red2
- 
Ox1 peut réagir sur Red2 ou Ox2 
peut réagir sur Red1
- 
Cela dépend de la force relative des oxydants et des réducteurs mis en 
présence.
- 
Au cours d’une réaction d’oxydoréduction :
- 
Un oxydant est réduit et
- 
Un réducteur est oxydé.
La réaction naturelle : Règle du gamma.
- 
La réaction naturelle ou spontanée entre deux couples 
Ox / Red fait 
intervenir l'oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort.
- 
L'oxydant le plus fort réagit avec le réducteur le plus fort pour donner 
l'oxydant le plus faible et le réducteur le plus faible.
- 
Exemple : 

- 
Entre deux couples oxydant / réducteur la seule réaction, qui peut se 
produire, est celle de l'oxydant le plus fort sur le réducteur le plus 
fort : c'est la réaction naturelle. 
- 
La règle du gamma permet de retrouver le sens de la réaction 
naturelle.
- 
Remarque : Plus un réducteur est fort et plus son oxydant conjugué est 
faible et inversement.
- 
Classification électrochimique de quelques couples Ox / Red : 

- 
Si on met en présence les couples Ag+ (aq) / Ag 
(s) et Cu2+ (aq) / Cu (s)
- 
D’après la règle du gamma, il se produit la réaction suivante :

|   (Ag+ 
			(aq)  + e–   | 2 | 
|   
			Cu (s) 
			 | 1 | 
| 2 
			Ag+ 
			(aq)  +  
			Cu (s) → 
			2
			Ag 
			(s) + 
			Cu2+ (aq)  
			 | 
			 | 
Couple oxydant / réducteur :
Couple Ox / Red : SO42– 
/ SO2
| Couple Ox 
			/ Red | Demi-équation électronique | 
| SO42– 
			(aq) / SO2 (aq) | SO42– 
			(aq) + 2 e – + 4 H+ 
			 | 
Réaction entre Ag+ et Cu : 
|   
			(Ag+ 
			(aq) + e
			–   | 
| ( Cu
			(s) 
			
			 | 
| 2 
			
			Ag+ 
			(aq)  + Cu 
			(s) 
			 → 
			2 Ag 
			(s) + Cu2+ (aq) | 
Tableau d’avancement : 
| Équation | N2 
			(g)  + | 3 H2  
			(g) | → | 2 NH3 
			(g) | |
| 
			état | Avanc. x 
			(mol) | n 
			(N2) (mol) | n 
			(H2) (mol) |  | n 
			(NH3) (mol) | 
| État initial | x | n | n’ |  | 0 | 
| Au cours de la
			 transformation | x 
			 | n 
			– x | n’– 
			3 x | 2 x | |
| État final  | xf | n 
			– xf = 0 n 
			= xf | n’ 
			– 3 xf > 0 |  | 2 n | 
Réactif limitant, proportions stœchiométriques 
- 
Si N2 est le réactif limitant :
- 
n’ – 3 xf > 0 => n’ > 3 n  => n < n’ / 3 
- 
donc n < n’
- 
Si on introduit n = 2,0 mol de N2 et n’ = 
3,0 mol de H2  
- 
On peut faire le raisonnement suivant : 
- 
Hypothèse 1 : N2 (g)  réactif limitant :
- 
n – xf1 = 0 => xf1 = n = 2,0 mol 
- 
Hypothèse 2 : H2 (g)  réactif limitant :
- 
n’ – 3 xf2 = 0 => xf2 = n’ / 3 ≈ 1,0 
mol 
- 
comme xf2 < xf1 
- 
H2 (g) est le réactif limitant et N2 
(g)  est le réactif en excès.
- 
Remarque :  n = 2,0 mol et n’ = 3,0 mol les 
proportions stœchiométriques ne sont pas respectées
- 
Proportions stœchiométriques : 1,0 mol de N2 pour 3 moles 
de H2.
- 
Il y a trop de N2.
Schéma de Lewis de la molécule d’eau :
- 
L’atome d’hydrogène 
 possède 
1 électron célibataire : il est monovalent.
 possède 
1 électron célibataire : il est monovalent.
- 
L’atome d’oxygène
			 possède 2 électrons 
célibataires : il est divalent
 possède 2 électrons 
célibataires : il est divalent
| La molécule d’eau H2O | Mise en commun 
 | Schéma de Lewis 
 | 
- 
				L'atome d'oxygène cherche toujours à acquérir la 
				configuration électronique la plus stable qui est celle du gaz 
				rare le plus proche dans la classification périodique.
- 
Pour acquérir une structure électronique en octet, l'atome 
d'oxygène forme :
- 
2 liaisons covalentes par la mise en commun de deux paires d’électrons.
- 
Il acquiert ainsi la structure électronique externe du néon Ne.
- 
Chaque atome d’hydrogène respecte la règle du duet (le gaz rare le 
plus proche est l’hélium He).
- 
Les paires d’électrons liées sont engagés dans une liaison covalente.
- 
On parle aussi de paires liantes ou de doublets liants.
- 
Les paires d’électrons libres ne sont pas engagés dans une liaison 
covalente.
- 
Elles sont attachées à un seul atome.
- 
On parle de paires non liantes ou de doublets non liants.
- 
L’atome d’oxygène possède 2 paires liantes et 2 paires non liantes
- 
Chaque atome d’hydrogène possède une paire liante.
Schéma de Lewis de la molécule d’ammoniac : 
- 
La molécule d’ammoniac : NH3
 
 

- 
Schéma de Lewis de la molécule d’ammoniac : 
- 
Schéma de Lewis de l’atome d’azote  : 
- 
Schéma de Lewis de l’atome d’hydrogène : 
- 
L'atome d'azote cherche toujours à acquérir la configuration électronique 
la plus stable qui est celle du gaz rare le plus proche dans la classification 
périodique.
- 
Pour acquérir une structure électronique en octet, l'atome d’azote 
forme :
- 
3 liaisons covalentes par la mise en commun de deux paires d’électrons.
- 
Il acquiert ainsi la structure électronique externe du néon Ne.
- 
Chaque atome d’hydrogène respecte la règle du duet (le gaz rare le 
plus proche est l’hélium He)

Électronégativité d’un élément chimique : 
- 
L'électronégativité traduit la tendance qu'a un atome d'un élément engagé 
dans une liaison avec un autre atome d'un autre élément à attirer vers lui le ou 
les doublets de liaison.
- 
On utilise l'échelle d'électronégativité établie par le chimiste 
américain PAULING (1932).
- l a attribué à chaque élément un nombre mesurant son électronégativité noté chi ou khi : χ.
- L’électronégativité varie selon la place de l’élément dans la classification périodique, ceci à l’exception des gaz nobles.
- Cette propriété est liée à la règle du duet et de l’octet.
- Sur une même ligne, l’électronégativité augmente de gauche à droite.
-   
Dans une même colonne, 
elle augmente de bas en haut.
- 
Échelle d’électronégativité : classification périodique réduite.
-
-   L'échelle d'électronégativité : 
-  
Augmente de gauche à droite d'une période donnée. 
-  
Et du bas vers le haut d'une colonne donnée.
Liaison covalente polarisée :  
-  
Une liaison covalente est dite polarisée lorsque le ou les 
doublets de liaison ne sont pas répartis équitablement. 
-  
Il apparaît une charge partielle positive sur un atome et une 
charge partielle négative sur l'autre atome. 
-  
Plus la différence d'électronégativité entre les deux atomes est 
importante, plus la liaison est polarisée. 
-  
La charge partielle négative est portée par l'atome le plus 
électronégatif et la charge partielle positive est portée par l'atome le moins 
électronégatif. 
- 
Considérons la molécule
AB de formule développée A―B :
-  
Si χ (A) 
> χ (B) avec
χ (A) – 
χ (B) ≥ 0,4, 
alors la liaison A―B est 
polarisée
 ou
 ou

- 
La grandeur q représente une charge partielle.
Molécule polaire : 
Schéma de Lewis de la molécule de méthanal :
		 ou
 ou 
De la structure à la polarité des 
espèces chimiques
		Polarité de la molécule d’éthanal :
		
		- 
		Le carbone et l’hydrogène ont des 
		électronégativités voisines, alors que l’oxygène a une électronégativité plus importante.
		
		- 
		Les liaisons carbone-hydrogène sont très 
		peu polarisées. 
		
		- 
		Alors que la liaison carbone-oxygène est 
		très polarisée.
		
		- 
		On peut négliger la polarisation de la 
		liaison carbone-hydrogène devant celle de la liaison carbone-oxygène.

		
		- 
		Il découle de ceci que la molécule de 
		méthanal est polaire.

		
		- 
		Les positions moyennes des charges 
		partielles positives (G+) et négatives (G–)  ne sont pas confondues.
- Une molécule polaire est soluble dans un solvant polaire.
		-Le chlorure 
d’hydrogène est constitué de molécules HCℓ 
dans lesquelles l’atome d’hydrogène est lié à l’atome de chlore par une liaison 
covalente.
| Représentation  
			de Lewis | 
			Caractéristiques
			 
			géométriques | |
| 
 | 
 | 
			dH – Cℓ 
			≈ 
			
			127 pm | 
-Le chlore est beaucoup 
plus électronégatif 
que l’hydrogène.
-Il attire vers lui le 
doublet de liaison : on dit que la liaison H – 
Cℓ est polarisée.
-Cette polarisation 
fait apparaître :
-Un excédent de charge 
négative, noté –q, 
sur l’atome de chlore (qreprésente une charge partielle).
-Un excédent de charge 
positive, noté +q, 
sur l’atome d’hydrogène.
-La molécule de 
chlorure d’hydrogène a un caractère dipolaire : elle constitue un dipôle 
électrique.
-Elle peut être 
représentée par un dipôle portant les charges–q et+q
| 
 | 
Molécule d’eau : molécule polaire 
Représentation :

-La molécule étant 
coudée, les positions moyennes des charges partielles positives et négatives ne 
sont pas confondues : la molécule d’eau est polaire.
- 
Le barycentre des charges positives G+ n’est pas 
confondu avec le barycentre des charges négatives G–.
- 
Molécule de dioxyde de carbone :
- 
Les liaisons carbone oxygène C = O sont 
polarisées.
- 
La molécule de dioxyde de carbone n’est pas polaire car
G+ et G– sont confondus.
On donne une 
indication :  
-L’atome d’oxygène est 
plus électronégatif que l’atome de carbone.  
| Représentation  
			de Lewis | 
			Caractéristiques
			 
			géométriques | |
| 
 | 
 | 
			molécule  
			linéaire 
			dC – O 
			
			
			≈ 116 pm | 
-L’oxygène est plus 
électronégatif que le carbone.  
-Les deux liaisons 
covalentes O = C 
d’une molécule de dioxyde de carbone sont polarisées.
-Il en résulte 
l’apparition de charges partielles - q 
sur chaque atome d’oxygène et d’une charge partielle 
2 (+ q) sur 
l’atome de carbone.
-Mais la molécule de 
dioxyde de carbone est une molécule linéaire.
- Du fait 
de la géométrie de la molécule, les positions moyennes des charges partielles 
positives (G+) et négatives (G–) 
sont confondues.
-La molécule de dioxyde 
de carbone est apolaire.
 Conclusion :
Conclusion : 
-Une molécule est 
polaire si les positions moyennes des charges partielles positives et négatives 
ne sont pas confondues.
-Une molécule est 
apolaire dans le cas contraire.
La molécule de sulfure d’hydrogène : 
- 
La molécule de sulfure de dihydrogène n’est pas une 
molécule linéaire.
- 
En conséquence, le barycentre des charges négatives 
G– n’est pas confondus avec le barycentre des charges positives G+.
- 
La molécule de sulfure de dihydrogène H2S 
est polaire comme la molécule d’eau H2O :



- 
Le soufre est plus électronégatif que l’hydrogène.
- 
Néanmoins les liaisons S – H sont moins 
polarisées que les liaisons O – H.
- 
De même la molécule de méthanol CH3OH 
est polaire :
- 
L’oxygène est plus électronégatif que le carbone et 
l’hydrogène.

- 
La molécule d’éthyne H2C2 
n’est pas polaire. 
- 
On considère que la liaison C – H n’est 
pas polarisée.
- 
De plus la molécule n’est pas polaire car elle est 
linéaire comme la molécule de dioxyde de carbone.


| 
 |