| De la structure à la polarité d'une espèce chimique. Cours | |
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| I- Schéma de Lewis d’un atome, d’une molécule ou d’un ion. 2)- Schéma de Lewis d’un atome ou d’un ion monoatomique. 3)- Schéma de Lewis d’une molécule. 4)- Schéma de Lewis d’un ion polyatomique. 
			 | 
| 
			II- La 
			géométrie des édifices atomiques. 
			
			2)- Insuffisance du modèle de Lewis. 
			3)- Géométrie 
			d’une molécule et d’un ion polyatomique. 
			 | 
| 
			III- 
			Les molécules 
			polaires et apolaires. 
			2)- Polarité d’une liaison 
			covalente et moment dipolaire. 
			 | 
| 
			
			QCM réalisé avec 
			le logiciel Questy 
			Pour s'auto-évaluer 
			
			Configuration électronique et schéma de Lewis. 
			
			La formation d’une molécule ou d’un ion. 
			
			La géométrie des édifices chimiques. 
			Les molécules polaires et apolaires 
			 | 
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			 | 
| 1)- 
Exercice 4 page 92 : 
Déterminer un nombre d’électrons de valence. 2)- 
Exercice 6 page 92 : Établir 
le schéma de Lewis d’un atome. 3)- 
Exercice 8 page 92 :Attribuer 
à un atome son schéma de Lewis. 4)- 
Exercice 8 page 92 : Établir 
le schéma de Lewis d’une molécule. 5)- 
Exercice 10 page 
92 :Justifier la charge d’un ion. 6)- 
Exercice 12 page 93 : 
Représenter une lacune électronique. 7)- 
Exercice 13 page 93 : 
Justifier la présence d’une lacune électronique. 8)- 
Exercice 14 page 93 :Proposer 
le schéma de Lewis d’un ion. 9)- 
Exercice 16 page 93 : Nommer 
une figure géométrique. 10)- 
Exercice 18 page 93 : 
Justifier la géométrie d’une molécule. 11)- 
Exercice 20 page 93 :Prévoir 
la polarité d’une molécule. 12)- 
Exercice 25 page 94 : Un 
précurseur du nylon. 13)-
Exercice 27 page 95 : Un 
agent de blanchiment. 14)- 
Exercice 30 page 95 : Polaire 
ou apolaire ? 15)- DS page 97 : Acide et base de Lewis : Une solution aqueuse : Des températures d’ébullition différentes. 
		 | 
I-   
Schéma de Lewis d’un atome, d’une molécule ou d’un 
ion.
- 
Tableau périodique des 
éléments des 3 premières périodes (simplifié) :
| 1 | 
			 |  |  |  |  |  | 18 | 
| 
			H 
			1s1 | 2 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 
			He 
			1s2 | 
| 
			Li 
			…2s1 | 
			Be 
			…2s2 | 
			B 
			…2s22p1 | 
			C 
			…2s22p2 | 
			N 
			…2s22p3 | 
			O 
			…2s22p4 | 
			F 
			…2s22p5 | 
			Ne 
			…2s22p6 | 
| 
			Na 
			…3s1 | 
			Mg 
			…3s2 | 
			Al 
			…3s23p1 | 
			Si 
			…3s23p2 | 
			P 
			…3s23p3 | 
			S 
			…3s23p4 | 
			Cl 
			…3s23p5 | 
			Ar 
			
			…3s23p6 | 
- 
Dans le tableau 
simplifié, on ne fait apparaître que la couche électronique externe.
- 
Rappels de seconde :
 
- 
Les gaz nobles 
(hélium,  He, néon, 
 Ne, argon,  
Ar, 
.) possèdent une stabilité énergétique 
remarquable.
- 
Ils réagissent très 
rarement avec d’autres éléments.
- 
Leur configuration 
électronique de valence est de la forme ns2np6.
- 
Ou dans le cas de 
l’hélium, 1s2.
- 
Un atome d’hélium 
possède 2 électrons sur sa couche de valence (duet).
- 
Un atome de néon et un 
atome d’argon possèdent 8 électrons sur la couche de valence (octet).
- 
Règle de stabilité :
 
- 
Au cours des 
transformations chimiques, les atomes tendent à acquérir la même configuration 
électronique que celle d’un gaz noble,
- 
C’est-à-dire une 
configuration électronique de valence en duet ou en octet.
- 
Pour obtenir une 
configuration électronique stable, les atomes forment :
- 
Des ions
- 
Ou des molécules.
- 
En résumé :
- 
Les atomes des 
éléments des trois premières périodes tendent à obtenir une configuration 
électronique identique à celle d’un gaz noble.
- 
Pour cela, ils peuvent 
former :
- 
Des ions ou des 
molécules.
- 
Ainsi 
leur dernière couche électronique 
n (couche de valence) est saturée :
- 
Soit à
deux 
électrons si n 
= 1 (règle du Duet)
- 
Soit à
huit 
électrons si 
1 < 
n ≤ 3 (règle de l’Octet)
2)- Schéma de Lewis d’un atome ou d’un ion 
monoatomique.
a)- 
Schéma de Lewis d’un atome :
- 
Il permet de 
représenter la structure électronique externe d’un atome.
 Règles :
 
Règles : 
- 
Chaque atome est 
scindé formellement en deux :
- 
Le noyau et les 
électrons des couches internes sont représentés par le symbole de l’élément 
chimique.
- 
Les électrons de 
valence sont représentés par  
- 
des points (●) 
s’ils sont célibataires  
- 
ou par un tiret 
(–) 
s’ils forment un doublet.
 Remarque :
 
Remarque :
- 
On admet :
- 
Que jusqu’à 4 
électrons de valence, l’atome est entouré d’électrons célibataires ;
- 
Qu’au-delà, les 
électrons supplémentaires s’ajoutent aux électrons célibataires pour former des 
doublets.
- 
Schéma de Lewis des 
premiers atomes :
b)- 
Schéma de Lewis d’un ion 
monoatomique :
- 
Pour représenter le 
schéma de Lewis des ions, les mêmes règles s’appliquent :
- 
Exemple : Quel est 
l’ion obtenu à partir de l’atome d’oxygène ?
- 
Atome 
d’oxygène Z = 8  
- 
Configuration 
électronique : 
1s2 
2s2 2p4
- 
Configuration 
électronique de valence : 
2s2 
2p4
- 
L’atome d’oxygène tend 
à gagner deux électrons pour obtenir configuration électronique du néon 
1s2
2s2 2p6
|  | 
			Atome  
			d’oxygène |  | 
			Ions oxyde | 
| 
			Configuration
			 
			électronique | 1s2 
			2s2 2p4 | 
			→ | 1s2 
			2s2 2p6 | 
| 
			Schéma  
			de Lewis | 
 | 
			+ 2 électrons
			 | 
 | 
3)- 
 
Schéma de 
Lewis d’une molécule.
- 
Le 
schéma de LEWIS précise l’enchaînement 
des atomes et la position des doublets liants et non liants.
- 
Dans le 
schéma de LEWIS d’une molécule :
- 
Le symbole de 
l’élément représente le noyau de l’atome et les électrons internes,
- 
Chaque doublet 
d’électrons externes est figuré par un tiret.
- 
On 
distingue les doublets liants et les doublets non liants :
- 
Un
doublet liant 
est représenté par un tiret entre les symboles de deux atomes,
- 
Un
doublet non liant 
est représenté par un tiret situé autour du symbole d’un atome auquel il 
appartient.
- 
Une liaison simple est 
notée A 
– B, 
une liaison double A
=
B et une liaison 
triple A 
≡ B.
► 
Application : Schéma de Lewis de la molécule de 
CO2.
- 
Configuration 
électronique de l’atome d’oxygène : 
1s12s22p4
- 
Il possède 6 électrons 
sur sa couche électronique de valence (2s22p4)
- 
Il peut mettre en 
commun 2 électrons pour acquérir une configuration électronique de valence en 
octet.
- 
Configuration 
électronique de l’atome de carbone : 
1s12s22p2
- 
Il possède 4 électrons 
sur sa couche électronique de valence (2s22p2)
- 
Il peut mettre en 
commun 4 électrons pour acquérir une configuration électronique de valence en 
octet.
- 
Chaque atome d’oxygène 
va mettre en commun deux électrons avec l’atome de carbone.
- 
Chaque atome d’oxygène 
est doublement lié à l’atome de carbone.
- 
Chaque atome respecte 
ainsi la règle de l’octet.

 Remarque :
 
Remarque :
- 
Généralement :  
- 
Un atome forme autant 
de liaisons qu’il a d’électrons célibataires sur l’atome central.
- 
L’atome central est 
souvent celui qui peut former le plus de liaisons.
4)- Schéma de Lewis d’un ion polyatomique.
► 
Exemple : Établir les 
schémas de Lewis des ion polyatomiques suivants :
- 
L’ion 
hydroxyde HO–
- 
L’ion 
oxonium H3O+
- 
L’ion 
ammonium NH4+
 Méthode :
 
Méthode :
- 
On peut appliquer la 
méthode suivante :
- 
On écrit le schéma de 
Lewis de chaque atome présent dans l’ion polyatomique.
- 
Selon la charge de 
l’ion :
- 
On ajoute ou en retire 
des électrons à l’un des atomes et on indique sa charge.
- 
On relie les électrons 
célibataires pour former des liaisons covalentes en respectant les règles de 
stabilité.
- 
L’ion 
hydroxyde HO–
| L’ion  
			hydroxyde  
			HO– | 
			Atome 
			d’hydrogène | 
			Atome  
			d’oxygène | 
			Schéma de  
			Lewis de  
			l’ion hydroxyde 
			HO– | 
| 
			Schéma 
			de Lewis | 
 | 
 | |
| 
			L’atome  
			d’oxygène  
			gagne  
			1 électron | 
			
			  | 
 | 
 | 
- 
Remarque :  
- 
L’atome 
d’oxygène possède 6 électrons sur sa couche 
électronique de valence (2s22p4).
- 
Dans 
l’ion hydroxyde, l’atome d’oxygène possède 
7 électrons 
(en propre).
- 
Il possède donc 1 
électron en plus. Pour mettre ceci en évidence,
- 
On lui attribue une 
charge formelle négative, figurée par le signe 
 
 .
.
- 
L’ion 
oxonium H3O+
| L’ion  oxonium  H3O+ | 
			Atome 
			d’hydrogène | 
			Atome  
			d’oxygène | 
			Schéma de  
			Lewis de  
			l’ion oxonium
			 
			H3O+ | 
| 
			Schéma 
			de Lewis | 
 | 
			 | |
| 
			L’atome  
			d’oxygène  
			perd  
			1 électron | 
			
			  | 
 | 
 | 
- 
Remarque :  
- 
L’atome 
d’oxygène possède 6 électrons sur sa couche 
électronique de valence (2s22p4).
- 
Dans 
l’ion oxonium, l’atome d’oxygène possède 
5 électrons 
(en propre).
- 
Il lui manque donc 1 
électron. Pour mettre ceci en évidence,
- 
On lui attribue une 
charge formelle positive, figurée par le signe 
 
 .
.
- 
L’ion 
ammonium NH4+
| L’ion  ammonium
			 NH4+ | 
			Atome 
			d’hydrogène | 
			Atome  
			d’azote | 
			Schéma de 
			Lewis de 
			l’ion ammonium 
			NH4+ | 
| 
			Schéma 
			de Lewis | 
 | 
 | |
| 
			L’atome  
			d’azote  
			perd  
			1 électron | 
			
			  | 
 | 
 | 
- 
Remarque :  
- 
L’atome 
d’azote possède 5 électrons sur sa couche 
électronique de valence (2s22p3).
- 
Dans 
l’ion ammonium, l’atome d’azote possède 
4 électrons 
(en propre).
- 
Il lui manque donc 1 
électron. Pour mettre ceci en évidence,
- 
On lui attribue une 
charge formelle positive, figurée par le signe 
 
 .
.
- 
Une lacune 
électronique indique un  déficit de deux électrons par rapport à la règle de 
stabilité.
- 
Cette lacune 
électronique est représentée par une case rectangulaire ( ) dans le schéma de 
Lewis.
) dans le schéma de 
Lewis.
- 
Exemple :   
- 
Étude 
de la molécule de borane de formule brute 
BH3.
 
- 
L’atome 
de bore Z = 5  
- 
Donner la 
configuration électronique du bore. En déduire sa couche de valence.
- 
Donner le schéma de 
Lewis de l’atome de bore et de l’atome d’hydrogène.
- 
Proposer un schéma de 
Lewis pour cette molécule. Quelle remarque peut-on faire ?
- 
Configuration 
électronique du bore :  
- 
1s2
2s2 
2p1
- 
Couche de valence :
2s2 
2p1
- 
Schéma de Lewis de 
l’atome de bore :  
- 
Schéma de Lewis de 
l’atome d’hydrogène :  
- 
Schéma de Lewis de la 
molécule de borane BH3 :
 ; puis
 ; puis 
 
- 
On remarque qu’il 
manque un doublet d’électrons à l’atome de bore pour s’entourer de huit 
électrons (règle de stabilité : règle de l’octet).
- 
Il porte donc une 
lacune électronique :  
- 
On ajoute une case 
rectangulaire autour de l’atome de bore pour signaler la présence de cette lacune 
électronique.
 
 
II-   
La géométrie des édifices atomiques.
| Nom | Formule 
			brute | 
			Nombre de 
			doublets  | 
			Représentation
			 
			de Lewis | 
			Caractéristiques 
			géométriques | 
			Représentation 
			plane | 
| 
			Eau | 
			H2O | 2 doublets 
			liants 
			Et  
			2 doublets  
			non liants | 
 
			Ou 
 | 
 
			Molécule coudée 
			dH – O
			
			
			≈ 96 pm 
			α 
			≈ 105 ° | 
			 | 
| 
			Ammoniac | 
			 
			NH3 | 3 doublets 
			liants 
			Et  
			1 doublet  
			non liant | 
 | 
 
			Molécule 
			pyramidale 
			à base 
			triangulaire 
			dH – N
			
			
			≈ 101 pm 
			α 
			≈ 107 ° | 
			 | 
| 
			Méthane | 
			CH4 | 4 doublets 
			liants | 
			 | 
			 
			Molécule 
			tétragonale 
			dC – H
			
			
			≈ 109 pm 
			α 
			≈ 109 ° | 
			 | 
2)- Insuffisance du modèle de Lewis.
-  La formule de Lewis ne 
rend pas compte de la géométrie des molécules et du caractère dirigé des 
liaisons covalentes.
- 
La théorie de Lewis ne 
fournit pas de renseignement sur la structure spatiale de la molécule.
- 
La géométrie d’une 
molécule a une influence majeure sur sa réactivité.  
- Pour déterminer la géométrie d’une molécule, il faut utiliser la Méthode VSEPR.
- 
C’est une 
méthode assez récente (1960) que l’on doit à Ronald J. GILLEPSIE (chimiste 
britannique)
- 
Le sigle est 
l’abréviation de VALENCE SHELL ELECTRON PAIR REPULSION
- 
C’est-à-dire 
répulsion des paires d’électrons de la couche de valence.
- 
La méthode VSEPR 
permet, après analyse du schéma de Lewis, de prévoir la géométrie des molécules 
ou ions simples.
3)- Géométrie d’une molécule et d’un ion polyatomique.
| - La structure spatiale d’une molécule ou d’un ion monoatomique correspond à celle dans laquelle les doublets d’électrons externes, liants et non liants, de chaque atome, 
		s’écartent 
au maximum les uns des autres afin de minimiser au maximum leurs répulsions. | 
- 
Cas de quatre 
doublets : 
- 
Pour minimiser leurs 
répulsions mutuelles, quatre doublets adoptent une disposition tétraédrique.
- 
Pour les molécules 
d’eau, d’ammoniac et de méthane la répulsion des doublets impose une disposition 
tétraédrique pour quatre doublets se repoussant dans la molécule.
 α 
			≈ 105 °
   
			α 
			≈ 105 °
 α 
			≈ 107 °
  
			α 
			≈ 107 °
 α 
≈ 109 °
  
			α 
≈ 109 °
- 
Les différences 
proviennent du fait que la répulsion des doublets non liants est plus importante 
que la répulsion des doublets liants.
- 
Tableau 
récapitulatif :
| Nombre de liaisons   (simples 
			ou 
			doubles)  
			+ nombre de
			 doublets 
			non 
			liants | Répartition des doublets autour de 
			l’atome A | 
			Géométrie de
			 
			la molécule 
			autour  
			de l’atome 
			central A | 
| 
			4 | 
 
			 
			 | Premier cas :  A 
			est lié à 4 atomes :  
			Molécule 
			tétraédrique 
			Exemple : le méthane : 
			
			CH4 
 
			α 
			≈ 109 ° Deuxième cas : A est lié à 3 atomes  
			et 
			possède 1 doublet non 
			liant : Molécule pyramidale à base triangulaire 
			Exemple :  
			l’ammoniac : 
			
			NH3 
 
			α 
			≈ 107 ° Troisdième cas : A est lié à 2 atomes  
			et possède 2 doublets non 
			liants : 
			Molécule coudée Exemple : La 
			molécule d’eau  
 
			α 
			≈ 105 ° | 
| 
			3 | 
 
			 
			 | Premier cas :  A 
			est lié à 3 atomes : 
			Molécule 
			triangulaire Exemple :
			 la molécule de 
			méthanal CH2O 
 
			α 
			≈ 120 ° Deuxième cas : A est lié à 2 atomes  
			et possède 1 
			doublet non liant 
			Molécule coudée Exemple :
			 Le dioxyde de 
			soufre : SO2 
 
			α 
			≈ 120 ° | 
| 
			2 | 
 
			 
			 | A 
			est lié à 2 atomes : Molécule 
			linéaire Exemple : le 
			dioxyde de carbone CO2 
 
			α 
			≈ 180 ° | 
- 
Remarque :
- 
Le dioxyde de soufre :
SO2
- 
Schéma de Lewis :
 
- 
 
 
- 
On peut proposer le 
schéma de Lewis suivant :
- 
 
 
- 
Il respecte les règles 
de stabilité (règle de l’octet)
- 
Mais ce schéma de 
Lewis n’explique pas le fait que la molécule de dioxyde de soufre soit coudée.

III-   
Les molécules polaires et apolaires.
- 
L’électronégativité 
χ d’un élément traduit la tendance d’un atome de cet élément à attirer le doublet 
d’électrons d’une liaison covalente qu’il forme avec un autre atome.
- 
Plus un élément est 
électronégatif, plus il attire à lui le doublet d’électrons de la liaison 
covalente.
- 
L’électronégativité 
varie selon la place de l’élément dans la classification périodique, ceci à 
l’exception des gaz nobles.  
- 
Cette propriété est 
liée à la règle du duet 
et de l’octet.
- 
Sur une même ligne, l’électronégativité 
augmente de gauche à droite.
- 
Dans une même colonne, 
elle augmente de bas en haut.
- 
Classification 
périodique réduite :
- Les alcalins ont tendance à perdre des électrons, alors que les halogènes ont tendance à gagner des électrons.
-  Ainsi, ils peuvent acquérir la structure des gaz nobles.
2)- Polarité d’une liaison covalente et moment 
dipolaire.
► 
Exemple : La molécule 
de chlorure d’hydrogène.
- 
Le chlorure 
d’hydrogène est constitué de molécules HCℓ 
dans lesquelles l’atome d’hydrogène est lié à l’atome de chlore par une liaison 
covalente.
| Représentation  
			de Lewis | 
			Caractéristiques
			 
			géométriques | |
| 
 | 
 | 
			dH – Cℓ 
			≈ 
			
			127 pm | 
- 
Le chlore est beaucoup 
plus électronégatif 
que l’hydrogène.
- 
Il attire vers lui le 
doublet de liaison : on dit que la liaison H – 
Cℓ est polarisée.
- 
Cette polarisation 
fait apparaître :
- 
Un excédent de charge 
négative, noté –  
q, 
sur l’atome de chlore (q 
représente une charge partielle).
- 
Un excédent de charge 
positive, noté +  
q, 
sur l’atome d’hydrogène.
- 
La molécule de 
chlorure d’hydrogène a un caractère dipolaire : elle constitue un dipôle 
électrique.
- 
Elle peut être 
représentée par un dipôle portant les charges 
–  q et 
+ 
 
q

- 
En conclusion :
- 
Une 
liaison covalente entre deux atomes 
 
A 
et  B est polarisée si ces deux 
atomes ont des électronégativités différentes.
		- L’électronégativité χ d’un atome traduit sa capacité à attirer le doublet d’électrons 
		d’une liaison covalente dans laquelle il est engagé.
		- Une liaison A – B est 
		polarisée si χA –
		χB ≥ 0,4
		
		- 
		Si cette condition est vérifiée : 
		 
- Alors, il apparaît une charge partielle
		négative
		
		–
		
		q sur 
		l’atome A et une charge partielle positive
		
		+
q 
		
		sur l’atome 
		B.
-  
Représentation :
| – q + q | 
| 
			
			 | 
a)- 
Molécules diatomiques :
- 
Une molécule, entre 
deux atomes A 
et B, est 
polarisée si ces deux atomes ont des électronégativités différentes.
- 
Plus la différence 
d’électronégativité est importante et plus la liaison est polarisée
- 
Une molécule 
diatomique constituée de deux atomes identiques est apolaire.
- 
Une molécule 
diatomique constituée de deux atomes différents est généralement polaire.
b)- 
Molécules polyatomiques 
possédant plus de deux atomes.
► 
Cas de 
la molécule d’eau : 
H2O 
| Représentation  
			de Lewis | 
			Caractéristiques
			 
			géométriques | |
| 
 | 
 | 
			Molécule coudée 
			dH – O 
			≈ 
			
			96 pm 
			
			α ≈ 105 ° | 
- 
L’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène : 
χ 
(O) 
= 3,44 et χ (H) 
= 2,2
- 
Les deux liaisons 
covalentes O – H 
d’une molécule d’eau sont polarisées.

- 
On note
G–, 
la position moyenne des charges partielles négatives et 
G+ la position moyenne des 
charges partielles positives.
- 
Représentation :

- 
La molécule étant 
coudée, les positions moyennes des charges partielles positives et négatives ne 
sont pas confondues : la molécule d’eau est polaire.
► 
Cas du dioxyde de 
carbone :
- 
La 
molécule de dioxyde de carbone 
CO2 
est-elle polaire ou apolaire ? Justifier.  
- 
On donne une 
indication :  
- 
L’atome d’oxygène est 
plus électronégatif que l’atome de carbone.  
| Représentation  
			de Lewis | 
			Caractéristiques
			 
			géométriques | |
| 
 | 
 | 
			molécule  
			linéaire 
			dC – O 
			
			
			≈ 116 pm | 
- 
L’oxygène est plus 
électronégatif que le carbone.  
- 
Les deux liaisons 
covalentes O = C 
d’une molécule de dioxyde de carbone sont polarisées.
- 
Il en résulte 
l’apparition de charges partielles - q 
sur chaque atome d’oxygène et d’une charge partielle 
2 (+ q) sur 
l’atome de carbone.
- 
Mais la molécule de 
dioxyde de carbone est une molécule linéaire.
- 
Du fait 
de la géométrie de la molécule, les positions moyennes des charges partielles 
positives (G+) et négatives (G–) 
sont confondues.
- 
La molécule de dioxyde 
de carbone est apolaire.
 Conclusion :
 
Conclusion : 
- 
Une molécule est 
polaire si les positions moyennes des charges partielles positives et négatives 
ne sont pas confondues.
- 
Une molécule est 
apolaire dans le cas contraire.
-
Une liaison hydrogène se forme lorsqu’un atome 
d’hydrogène H, qui est lié à 
un atome A très 
électronégatif, interagit avec un atome B, 
également très électronégatif et porteur d’un ou plusieurs doublets non liants.
-
Les atomes 
A 
et B qui interviennent 
généralement sont : l’azote N, 
l’oxygène O, le fluor 
F et le chlore 
Cl.  
-
Les trois atomes qui participent à la liaison 
hydrogène sont généralement alignés.
-
Les molécules qui possèdent le groupe 
– O – H forment des liaisons 
hydrogènes.
-
C’est le cas des alcools comme l’éthanol, de l’eau 
dans la glace.
-
Ces liaisons hydrogènes participent à la cohésion 
du cristal.
-
Dans ce cas, la cohésion du cristal est due aux 
liaisons hydrogène et aux interactions de Van Der Waals.
-
Représentation de la liaison hydrogène : 
 
►Cas de la molécule d’eau
H2O :
-
On a vu que la molécule d’eau 
H2O 
est une molécule coudée qui possède deux liaisons 
O – H 
polarisée car l’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène.
-
Il y la possibilité de formation de liaisons 
hydrogène entre les molécules d’eau.
-
La cohésion de l’eau à l’état solide et à l’état 
liquide est assurée par :
-
Des interactions de Van Der Waals
-
Et par des liaisons hydrogène.
-
Structure de la molécule d’eau à l’état solide 
(glace) :
►Cas du méthane 
CH4 :
-
Dans du méthane, il n’y a pas de liaisons hydrogène 
car la liaison C – H est très 
peu polarisée.
-
Les molécules de méthane sont des molécules 
apolaires.
►Liaison hydrogène et 
température de fusion et d’ébullition :
-
Température de fusion de l’eau : 
Tfus 
= 0,0 ° C (Passage de la glace à l’eau à l’état liquide)
- Température d’ébullition de l’eau sous la pression atmosphérique : Téb = 100 ° C
- (Passage de l’eau à l’état liquide à la vapeur d’eau).
- On précise la valeur de la pression car la température de 
fusion dépend de la pression.
-
Température de fusion du méthane : 
Tfus 
= – 184 ° C  
-
Température d’ébullition du méthane sous la 
pression atmosphérique : Téb 
= – 164 ° C
►Conclusion : 
 
-
Dans l’eau, les liaisons hydrogène entre les 
molécules d’eau augmente la cohésion des états solide et liquide.  
-
Ce qui n’est pas le cas dans du méthane. 
 
-
Ceci explique que les températures de changement 
d’état soient plus élevées pour l’eau que pour le méthane.
-
Ceci est vrai pour toutes les molécules qui forment 
des liaisons hydrogène.
QCM réalisé avec le logiciel Questy
pour s'auto-évaluer
Configuration électronique et schéma de 
Lewis.
La formation d’une molécule ou d’un ion.
La géométrie des édifices chimiques.
Les molécules polaires et apolaires
| 1)- 
Exercice 4 page 92 : 
Déterminer un nombre d’électrons de valence. 2)- 
Exercice 6 page 92 : Établir 
le schéma de Lewis d’un atome. 3)- 
Exercice 8 page 92 :Attribuer 
à un atome son schéma de Lewis. 4)- 
Exercice 8 page 92 : Établir 
le schéma de Lewis d’une molécule. 5)- 
Exercice 10 page 
92 :Justifier la charge d’un ion. 6)- 
Exercice 12 page 93 : 
Représenter une lacune électronique. 7)- 
Exercice 13 page 93 : 
Justifier la présence d’une lacune électronique. 8)- 
Exercice 14 page 93 :Proposer 
le schéma de Lewis d’un ion. 9)- 
Exercice 16 page 93 : Nommer 
une figure géométrique. 10)- 
Exercice 18 page 93 : 
Justifier la géométrie d’une molécule. 11)- 
Exercice 20 page 93 :Prévoir 
la polarité d’une molécule. 12)- 
Exercice 25 page 94 : Un 
précurseur du nylon. 13)-
Exercice 27 page 95 : Un 
agent de blanchiment. 14)- 
Exercice 30 page 95 : Polaire 
ou apolaire ? 15)- DS page 97 : Acide et base de Lewis : Une solution aqueuse : Des températures d’ébullition différentes. 
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