| 
 | Lumière : Ondes et particules | 
| 
 | 
|  | 
| I-
		Introduction : rappels et compléments. 1)- La célérité de la lumière. 2)- La lumière polychromatique et 
		monochromatique. | 
| 
		II-
		La lumière et la dualité onde-particule. | 
| III-
		L’interaction lumière-matière. 1)- Quantification de l’énergie des atomes. 2)- Émission et absorption de la lumière par un 
		atome. | 
| 1)- L’origine des raies du mercure. 
		 
		 
		 
		 
		 | 
|   Certaines 
		images ont été réalisées  | 
| 
1)- Exercice 03 page 348 : Connaître la longueur d’onde 
et la fréquence. 
2)- Exercice 07 page 348 : Convertir des unités. 
3)- Exercice 08 page 348 : Donner un ordre de grandeur. 
4)- Exercice 09 page 349 : Calculer une énergie à partir 
d’une fréquence. 
5)- Exercice 11 page 349 : Identifier une transition 
énergétique. 
6)- Exercice 13 page 349 : Calculer une énergie à partir 
d’un spectre. 
7)- Exercice 14 page 349 : Déterminer la couleur d’une 
raie. 
8)- Exercice 15 page 349 : Exploiter une transition 
énergétique. 
9)- Exercice 16 page 349 : Utiliser un diagramme 
d’énergie. 
10)- Exercice 20 page 350 : Thermographie. 
11)- Exercice 28 page 352 : Lumière d’une étoile : Véga. 
12)- DS 01 : Le laser à Argon (50 min) : Exercice 28 page 
353. 
 | 
I- Introduction : Rappels 
et compléments.
1)- La célérité de la 
lumière.
- 
En 1674, étudiant 
les éclipses de la planète Jupiter sur son satellite Io, 
- Le Danois Römer donne une première estimation de la vitesse de la lumière dans le vide.
- 
La valeur fixée 
pour la vitesse de propagation de la lumière dans le vide est : 
| 
			c = 299 792 458 m . s | 
- 
C’est une constante 
Universelle. 
- 
Cette vitesse est 
une vitesse limite. 
- 
Aucun objet 
matériel ne peut atteindre cette vitesse dans le vide.
- 
Dans les milieux 
transparents, la lumière se déplace moins vite que dans le vide. 
- 
La vitesse de la 
lumière dans l’air est peu différente de celle dans le vide.
- 
Comme valeur 
approchée dans l’air et le vide, on choisit la valeur suivante :
| cair
			
			≈
			
			c
			
			≈ 
			3,00 × 108
			m . s | 
2)- La lumière 
polychromatique et monochromatique.
- 
Déviation et 
dispersion de la lumière blanche par un prisme :
- 
Le prisme dévie et 
décompose la lumière blanche en lumières colorées du rouge au violet. 
- 
C'est un phénomène 
de dispersion. 
- 
L'ensemble des 
couleurs obtenues constitue le spectre de la lumière blanche. 
- 
Le spectre est 
continu du rouge au violet.
- 
La lumière blanche 
est constituée de plusieurs couleurs ou radiations : c’est une lumière 
polychromatique.
b)- 
La lumière émise par un 
laser.
- 
On éclaire une 
fente avec un faisceau laser de couleur rouge et on envoie le faisceau obtenu 
sur la face d’un prisme.
- 
La lumière produite 
par un laser est constituée d’une seule radiation, elle est monochromatique.
- 
La lumière blanche 
est un mélange de toutes les radiations visibles.
- 
Spectre de la 
lumière blanche :
- 
On est en présence 
d’un spectre continu.
- 
De même, un corps 
chaud émet un spectre continu qui dépend de la température du corps chaud.
- 
Plus le corps est 
chaud et plus le spectre s’étend vers le violet.
- 
Exemple : 
Spectre d’une lampe à incandescence dont on augmente la 
tension

d)- 
Spectres de raies d’émission.
- 
Exemple : Cas de la 
lampe à vapeur de mercure
- 
On analyse à l’aide 
du spectroscope la lumière émise par une lampe à vapeur de mercure. 
- 
La 
lampe à vapeur de mercure contient des atomes (Hg) 
de mercure sous faible pression.  
- 
Ces atomes 
subissent des décharges électriques et sont excités. 
- 
Eux aussi subissent 
des décharges électriques et sont excités.
- 
Spectre de la lampe 
à vapeur de mercure : 
- 
Les principales longueurs d’ondes (les plus visibles) : 
- 
615 nm, 568 nm, 546 nm, 542 nm, 436 nm, 
405 nm.
- 
Le spectre de cette lumière n'est pas continu.
- 
On parle de spectre 
de raies d’émission
- 
Chaque spectre est 
composé de raies colorées sur fond noir
- 
Chaque raie colorée 
correspond à une radiation émise par l’entité.
- 
Conclusion :
- 
Le spectre obtenu 
est caractéristique des atomes du gaz qui émet les radiations.
- 
Un spectre de raies 
constitue la signature d’un élément chimique et révèle sa présence. 
- 
Il permet 
d’identifier une entité chimique (atome ou ion).
II- La lumière et la 
dualité onde-particule.
- 
La lumière a une 
nature ondulatoire. 
- 
On parle de l’onde 
lumineuse. 
- 
L’onde lumineuse 
résulte de la propagation d’une perturbation électromagnétique dans les milieux 
transparents. 
- 
Les ondes 
lumineuses périodiques sont appelées des radiations.
- 
Contrairement aux 
ondes mécaniques, la propagation des ondes lumineuses ne nécessite pas de 
support matériel. 
- 
La lumière peut se 
propager dans le vide.
- 
La 
lumière est une onde transversale : la direction de propagation est 
perpendiculaire 
à la direction de la perturbation.
- 
L’onde lumineuse 
résulte de la propagation simultanée d’une perturbation électrique et d’une 
perturbation magnétique.
- 
Dans le vide ou 
dans les milieux transparents homogènes, la lumière se propage en ligne droite.
- 
Une radiation 
lumineuse est caractérisée par :
- 
Sa 
fréquence ν (en Hz) ou sa 
période T (en s).
- 
Sa longueur d’onde dans le vide 
λ0.
- 
Remarque : 
- 
La fréquence d’une 
radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation alors que la longueur 
d’onde dépend du milieu de propagation.
► 
Relation 
fondamentale :
| 
			 | 
			λ0 :
			
			longueur d’onde dans le vide (m) | 
| c : 
			vitesse de la lumière dans le vide (m . s–1) | |
| T : 
			période (s) | |
| ν : 
			fréquence (Hertz) | 
- 
Remarque : pour les 
radiations lumineuses, on préfère utiliser la lettre grecque ‘’nu’’.
- 
De manière 
générale, on caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le 
vide.
- 
Complément : l’œil 
humain n’est sensible qu’à certaines radiations lumineuses. 
b)- 
Les domaines d’application.
- 
Le domaine de 
radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge).
- 
Domaine de 
fréquences correspondant :
400 nm ≤ 
λ ≤ 780 nm
- 
Spectre des ondes 
électromagnétiques :
- 
Le spectre des 
ondes électromagnétiques est découpé, de façon arbitraire, en divers domaines.
► 
Les sources de 
rayonnements :
- 
Les corps célestes 
émettent des rayonnements dans divers domaines de longueurs d’onde. 
- 
Il est possible de 
caractériser certaines sources grâce aux types de rayonnements qu’elles 
émettent.
- 
Le document 
suivant, donne des exemples de rayonnements dans divers domaines du spectre 
électromagnétique.
- 
On remarque que la 
lumière visible ne représente qu’une infime partie du spectre électromagnétique.
- 
Le rayonnement 
cosmique : il est constitué par des astroparticules, telles que des protons, des 
noyaux d’hélium, qui se propagent dans le vide interstellaire.
- 
- 
Les objets célestes 
« chauds », tels que quasars, naines blanches, étoiles dites chaudes, émettent 
une grande part de leur rayonnement dans le domaine de l’ultraviolet.
- 
Les objets 
« froids », comme les planètes, les étoiles jeunes, les nuages de poussières, 
émettent principalement dans le domaine de l’infrarouge.
- 
Les phénomènes de 
diffraction et d’interférences de la lumière s’expliquent par ses propriétés 
ondulatoires. (Chap. N° 03 Propriétés des Ondes.)
- 
En 1900, Max Planck 
fut conduit à postuler la quantification de l’énergie transportée par les ondes 
électromagnétiques. 
- 
Il postule que 
l’énergie électromagnétique ne peut s’échanger que par « paquets » ou quanta 
d’énergie.
- 
En 1905, Albert 
Einstein émet l’idée que ces quanta d’énergie sont transportés par des 
particules. 
- 
On parle de modèle 
particulaire de la lumière.
- 
En 1926, Gilbert 
Newton invente le mot « photons pour nommer ces quanta.
- 
Les photons sont 
des particules de masse nulle et de charge nulle se propageant à la vitesse de 
la lumière.
► 
Énergie d’un photon :
- 
L’énergie de la 
lumière est transportée par des photons qui présentent un aspect particulaire et 
un aspect ondulatoire.
- 
L’énergie d’un 
photon est donnée par la relation :
- 
E = h 
. 
ν 
- 
L’énergie E représente 
l’aspect particulaire du photon.
- 
La fréquence 
n 
représente son aspect ondulatoire.
- 
Pour une onde électromagnétique de fréquence 
ν et de longueur d’onde 
λ dans le vide,
- 
On peut écrire : 
| Relation de Planck-Einstein :
			 | 
| La grandeur
			h est la constante de Planck :
			h = 6,626
			× 10– 34  
			J . s | 
| La fréquence
			ν 
			en hertz (Hz) La longueur 
			d’onde dans le vide λ en 
			mètre (m) | 
| La célérité de 
			la lumière dans le vide : c 
			= 3,00
			× 108 m . s – 1  | 
| Énergie
			E en joule (J) | 
| 
		
Cette relation met 
en évidence le caractère à la fois : 
- 
Particulaire : 
photon, particule de masse nulle et d’énergie 
Ephoton. 
- 
Ondulatoire : 
fréquence ν, 
longueur d’onde λ. 
- 
On parle de dualité
onde-corpuscule. | 
III- L’interaction 
lumière-matière.
1)- Quantification de 
l’énergie des atomes.
► 
L’atome d’hydrogène :
- 
Pour expliquer la 
présence de raies d’émission de l’atome d’hydrogène, Niels Bohr propose un 
modèle de structure de cet atome en introduisant la notion de niveau d’énergie.
- 
Spectre d’émission 
de l’atome d’hydrogène :
► 
En 1913, BOHR énonce 
les postulats suivants :
- 
Les variations 
d’énergie d’un atome sont quantifiées.
- 
L’atome ne peut 
exister que dans certains états d’énergie ou niveaux d’énergie bien définis.
- Un photon de fréquence ν est émis lorsque l’atome effectue une transition d’un niveau d’énergie Ep vers un niveau inférieur En tel que :
-  
Ep 
- En 
= h . 
ν 
- 
Il résulte de ceci 
que les énergies d’un atome sont quantifiées. 
- 
Contrairement à l’énergie du système S 
= {planète + satellite},  
- 
Dans 
le cas de l’atome d’hydrogène : l’énergie du système 
{proton + électron} ne peut prendre que certaines valeurs 
discrètes.  
- 
Le modèle 
planétaire de l’atome est à rejeter.
- 
Ce qui est vrai 
pour l’atome d’hydrogène est vrai aussi pour les autres atomes. 
- 
Ceci reste valable 
pour les molécules qui sont des associations d’atomes. 
- 
Il en va de même 
pour les noyaux des atomes. 
- 
C’est pour cette raison que lors de la désexcitation 
d’un noyau, il y a émission d’un rayonnement γ.
- 
L’énergie d‘un 
atome est quantifiée, l’énergie d’une molécule est quantifiée et l’énergie d’un 
noyau est quantifiée.
b)- 
Diagramme de niveaux 
d’énergie.
- 
Sur le diagramme de 
niveaux d’énergie d’un atome :
- 
Le niveau d’énergie 
le plus bas correspond à l’état stable de l’atome. 
- 
On l’appelle 
l’état 
fondamental
- 
Les autres niveaux 
correspondent à des états moins stables. 
- 
On les appelle
les états 
excités.
- 
L’état de plus 
haute énergie correspond à la perte d’un électron : l’atome est dit ionisé.
- 
Par convention, son 
énergie est notée : 
E∞ = 0 eV.
- 
Comme les écarts 
entre les niveaux d’énergie sont faibles, on utilise l’électron-volt :
- 
1 eV 
= 1,60 × 10–19 J
- 
Remarque : Les 
énergies des autres états sont négatives.
► 
Schéma d’un diagramme 
d’énergie d’un atome :

2)- Émission et absorption 
de la lumière par un atome.
- 
L’étude des spectres der raies d’émission et 
d’absorption des atomes a permis aux physiciens de comprendre l’interaction 
lumière-matière.
► 
Exemple de l’atome 
d’hydrogène :
- 
Pour obtenir ce 
spectre, on soumet de l’hydrogène à des décharges électriques dans une ampoule
- 
Ce dispositif 
fournit de l’énergie aux atomes d’hydrogène.
- 
Les atomes gagnent 
de l’énergie et se retrouvent dans un état excité instable.
- 
Ils se désexcitent 
spontanément pour retrouver un état plus stable et une énergie plus basse.
- 
Au cours de cette 
désexcitation, ils émettent de l’énergie lumineuse.
- 
On observe un 
spectre de raies et non un spectre continu.
- 
Les fréquences des 
radiations émises ne peuvent prendre que certaines valeurs particulières.
- 
On dit que les 
fréquences sont quantifiées.
- 
Ce spectre de raies 
est caractéristique de l’hydrogène, il permet de l’identifier.
- 
Un atome 
d’hydrogène ne peut prendre que certains niveaux d’énergie.
- 
Spectre 
d’émission :
- 
Spectre 
d’absorption :
- 
Un atome absorbe 
les radiations qu’il est capable d’émettre.
- 
Au cours d’une 
transition entre deux états d’énergie 
Einitial 
et Efinal le photon absorbé ou émis par un atome possède une énergie telle que :
| 
 | 
| La grandeur
			h est la constante de Planck :
			h = 6,626 
			× 10– 34 
			J . s | 
| La fréquence
			ν en hertz (Hz) La longueur 
			d’onde dans le vide λ en 
			mètre (m) | 
| La célérité de 
			la lumière dans le vide : c 
			= 3,00 × 108 
			m . s– 1  | 
| Énergie
			E  et ΔE en 
			joule (J) | 
b)- 
Émission de la lumière par un 
atome.
- 
Dans ce cas, 
Einitial > 
Efinal 
- 
L’atome perd de 
l’énergie en émettant un photon.
- 
Sur un diagramme 
d’énergie, on représente cette transition par une 
flèche verticale
orienté vers le bas.

- 
L’énergie libérée 
est égale à la différence d’énergie entre les deux niveaux :
- 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
|
- 
Cette énergie est 
transportée par un photon :
- 
Ephoton = 
ΔE = | 
Efinal 
– 
Einitial | = 
h . 
ν
- 
La fréquence 
ν 
découle de la différence d’énergie 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
|
- 
Si cette fréquence 
appartient au domaine du visible, elle correspond alors à une raie colorée dans 
le spectre d’émission de l’atome.
c)- 
Absorption de la lumière par 
un atome.
- 
Dans ce cas, 
Einitial < 
Efinal 
- 
L’atome gagne de 
l’énergie en absorbant un photon.
- 
Sur un diagramme 
d’énergie, on représente cette transition par une 
flèche verticale
orienté vers le haut.

- 
L’énergie absorbée 
est égale à la différence d’énergie entre les deux niveaux :
- 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
|
- 
Cette énergie est 
transportée par un photon :
- 
Ephoton = 
ΔE = | 
Efinal 
– 
Einitial | = 
h . 
ν
- 
La fréquence 
ν 
découle de la différence d’énergie 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
|
- 
L’absorption 
d’énergie lumineuse par un atome ne peut se faire que si l’énergie du photon 
permet une transition d’un niveau 
Einitial à un niveau supérieur 
Efinal 
tel que :
- 
Efinal – 
Einitial 
= 
h 
. ν
- 
Si cette fréquence
ν 
appartient au domaine du visible, elle correspond alors à une raie noire dans le 
spectre de la lumière blanche.
- 
Exemple spectre 
d’émission et d’absorption de l’atome de sodium :

► 
En conclusion :
- 
Chaque entité 
chimique possède son propre diagramme d’énergie.
- 
Il est ainsi 
possible d’identifier une entité chimique (atome, molécule ou ion) à partir de 
son spectre d’émission ou d’absorption.
- 
Les radiations 
émises ou absorbées sont caractéristiques d’un atome car elles dépendent des 
niveaux d’énergie de cet atome.
1)- L’origine des raies du 
mercure.
- 
La lumière émise 
par une lampe à vapeur de mercure est une lumière polychromatique.
- 
Certaines de ces 
lampes sont utilisées comme lampe germicides car les radiations ultraviolettes 
qu’elles émettent détruisent les germes pathogènes.
- 
Lampe à vapeur de 
mercure :
 
 
► 
Spectres de la lampe à 
vapeur de mercure :  
- 
Les principales 
longueurs d’ondes (les plus visibles) : 
- 
615 nm, 568 nm, 546 nm, 542 nm, 436 nm, 
405 nm.
► 
Spectre d’émission du 
mercure et intensité lumineuse en fonction de la longueur d’onde :
► 
Diagramme de niveaux 
d’énergie simplifié de l’atome de mercure :

- 
Tableau : Longueurs 
d’onde de quelques radiations émises par la lampe à vapeur de mercure :
| Couleur | 
			Violet 
 
			Rouge 130 
			Vert 0 
			Bleu 200 | 
			Bleu 
			 
			Rouge 17 
			Vert 0 
			Bleu 255 | 
			Vert 
 
			Rouge 143 
			Vert 255 
			Bleu 0 | 
			Vert 
 
			Rouge 150 
			Vert 255 
			Bleu 0 | 
			Vert/Jaune 
 
			Rouge 219 
			Vert 255 
			Bleu 0 | 
			Orange 
 
			Rouge 255 
			Vert 137 
			Bleu 0 | 
| 
			λ 
			(nm) | 
			405 | 
			436 | 
			542 | 
			546 | 
			568 | 
			615 | 
 Quelques questions :
 
Quelques questions :
  
- 
Protocole 
expérimental pour obtenir le spectre de la lumière émise par la lampe à vapeur 
de mercure.
- 
Vérifier que le 
spectre obtenu est en accord avec les longueurs d’onde indiquées dans le 
tableau.
- On étudie la transition du niveau d’énergie E6 au niveau d’énergie E3.
-  Identifier dans le spectre d’émission la raie correspondante.
- La radiation émise par la lampe germicide a une longueur d’onde proche de 256 nm.
-  Sachant que cette 
radiation correspond à un retour à l’état fondamental de l’atome, de quelle 
transition s’agit-il ?
► 
Réponses :
- 
Montage 
expérimental :
► 
Longueurs d’onde : 
Exploitation graphique
- 
Étude de la transition du niveau d’énergie 
E6 
au niveau d’énergie E3.
- 
Dans ce cas, 
Einitial = E6 
< Efinal = E3
- 
L’atome perd de 
l’énergie en émettant un photon.
- 
L’énergie libérée 
est égale à la différence d’énergie entre les deux niveaux :
- 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
| = E6 
– E3
- 
Cette énergie est 
transportée par un photon :
- 
Ephoton = 
ΔE = | 
Efinal 
– 
Einitial | = E6 
– E3 
= 
h 
. ν63
- 
La fréquence 
ν63 découle de la différence d’énergie : 
- 
ΔE 
= | Efinal – 
Einitial 
| = = E6 
– E3
- 
 
 
- 
Longueur d’onde de 
la radiation :
- 

- 
Il s’agit de la 
radiation bleue : 
- 
Transition qui donne la radiation de longueur 
d’onde :  λ 
= 256 nm.
- 
Au plus l’écart est 
grand entre les niveaux d’énergie, au plus la fréquence est élevée et au plus la 
longueur d’onde est petite.
► 
Première méthode :
- 
On peut essayer la 
transition du niveau 6 au niveau 1 :
- 
 
 
- 
Longueur d’onde de 
la radiation :
-  
- 
Il ne s’agit pas de 
cette transition :
- 
Transition du 
niveau 5 au niveau 1 :
- 

- 
Longueur d’onde de 
la radiation :
- 
 
 
- 
Il ne s’agit pas de 
cette transition :
- 
Transition du 
niveau 4 au niveau 1 :
- 

- 
Longueur d’onde de 
la radiation :
- 

- 
Il ne s’agit pas de 
la transition du niveau 4 au niveau 1, mais on se rapproche.
- 
Transition du 
niveau 3 au niveau 1 :
- 
 
 
- 
Longueur d’onde de 
la radiation :
- 
 
 
- 
Il s’agit de la 
transition du niveau 3 au niveau 1.
► 
Autre méthode (plus 
rapide) :
- 
Soit 
En le niveau d’énergie initial. 
- 
Le niveau final est
E1, le niveau fondamental.
- 
On connait la 
longueur d’onde de la radiation : 
λn1 
≈ 256 nm
- 
Attention 
à l’unité d’énergie : 1 eV = 1,60 × 10–19 
J
- 

- 
Il s’agit bien de 
la transition du niveau 3 au niveau 1.

- 
Cette radiation 
appartient au domaine des U.V.
2)- DM : Le cas de l’atome 
d’hydrogène.
| L'atome d'hydrogène est constitué 
			d'un proton et d'un électron.  
			Les niveaux 
			d'énergie de l'atome sont donnés par la relation : 
			 
 
			Le nombre,
			n, est un nombre entier positif.  
			L'état de plus 
			basse énergie correspond à n
			= 1, le premier état excité à
			n = 2, etc.,  
			
			n = 
			∞ correspondant à l'état ionisé:  
			L'atome 
			d'hydrogène a perdu son électron et il se forme l'ion
			H +. a)- Calculer la 
			valeur du niveau d'énergie E1 en (eV) de l’atome 
			d’hydrogène dans son état fondamental. b)- Représenter sur un diagramme en énergie les cinq premiers niveaux d'énergie (en eV). On prendra une échelle adaptée. c)- L'atome, initialement dans son état fondamental, absorbe un photon de fréquence ν = 2,91 × 1015 Hz. Calculer la valeur 
			du nombre n qui caractérise le niveau dans lequel 
			se trouve 
			l'atome après l'absorption du photon. d)- L'atome peut alors se désexciter par émission spontanée. Quelles sont les différentes transitions possibles a priori ? Calculer les longueurs d'onde des photons correspondants. Faire un schéma représentant les diverses transitions. Dans quel domaine du spectre électromagnétique 
			se situent ces radiations ? 
			- 
			Données : 
			- 
			
			e = 1,6 × 10– 19 
			C  ; 
			
			c = 3,00 × 108 
			m . s–1 
			- 
			1 eV = 1,60 × 10–19 
			J ; h = 6,626 × 10– 34 
			J . s  | 
| 
1)- Exercice 03 page 348 : Connaître la longueur d’onde 
et la fréquence. 
2)- Exercice 07 page 348 : Convertir des unités. 
3)- Exercice 08 page 348 : Donner un ordre de grandeur. 
4)- Exercice 09 page 349 : Calculer une énergie à partir 
d’une fréquence. 
5)- Exercice 11 page 349 : Identifier une transition 
énergétique. 
6)- Exercice 13 page 349 : Calculer une énergie à partir 
d’un spectre. 
7)- Exercice 14 page 349 : Déterminer la couleur d’une 
raie. 
8)- Exercice 15 page 349 : Exploiter une transition 
énergétique. 
9)- Exercice 16 page 349 : Utiliser un diagramme 
d’énergie. 
10)- Exercice 20 page 350 : Thermographie. 
11)- Exercice 28 page 352 : Lumière d’une étoile : Véga. 
12)- DS 01 : Le laser à Argon (50 min) : Exercice 28 page 
353. 
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