| 
 | Les réactions de combustion | 
| 
 | 
|  | 
| 
		
		II- La conversion 
		de l’énergie. | 
| 1)- Le pouvoir calorifique d’un combustible. 
		 
		QCM r 
		 | 
| Séance de travaux pratiques : Détermination du pouvoir calorifique d'un combustible : l'éthanol | 
| 1)- Exercice 03 
		page 164 : Écrire l’équation d’une réaction de combustion. 2)- Exercice 05 
		page 164 : Calculer une énergie libérée. 3)- Exercice 07 
		page 164 : Déterminer une énergie de liaison. 4)- Exercice 08 
		page 164 : Estimer une énergie de combustion. 5)- Exercice 09 
		page 165 : Choisir un combustible. 6)- Exercice 11 
		page 165 : Élimination du CO2 
		d’un véhicule GPL. 7)- Exercice 12 
		page 165 :Composition du carburant E15. 8)- Exercice 15 
		page 166 : Valeur énergétique d’une amande. 9)- DS N° 01 : 
		Exercice 16 page 167 : Quel carburant pour les véhicules « Flex-fuel » ? 
		(40 min) 10)- DS N° 02 : 
		Exercice 17 page 167 : À propos du « gaz à l’eau » (15 min) | 
- 
La réaction de 
combustion est une réaction d’oxydoréduction au cours de laquelle :
- 
Un combustible 
s’oxyde ;
- 
Un comburant, 
généralement le dioxygène O2 
(g), se réduit.
- 
Remarque :  
- 
Pour activer la 
réaction de combustion, une énergie doit être apportée.
- 
En conclusion :
- 
La combustion 
nécessite :
- 
Un combustible ;
- 
Un comburant ;
- 
Et une activation 
énergétique.
| - La combustion d’un combustible ne contenant que les éléments carbone C, hydrogène H et éventuellement oxygène O, est dite complète 
		si les produits de la réaction sont uniquement le dioxyde de 
carbone CO2 
et l’eau H2O. | 
- 
Si lors de la réaction 
de combustion la quantité de dioxygène est insuffisante, la combustion est alors 
incomplète.
- 
Il se forme alors deux 
produits supplémentaires :
- 
 Le 
carbone C 
- 
Et le monoxyde de 
carbone CO.
- 
Le monoxyde de carbone 
est un gaz incolore, inodore et très toxique.
- 
La gravité de 
l’intoxication dépend de la quantité de CO fixée par l’hémoglobine.
- 
Les premiers symptômes 
et les plus fréquents sont : maux de têtes, 
nausées , vomissements.
| Concentrations 
			dans l'air | ||
| 
			CO 
			(ppm) | 
			% CO dans 
			l'air | 
			Symptômes | 
| 
			3200 | 
			0,32 | 
			Maux de tête, 
			vertiges, 
			nausées après 5 
			min, 
			perte de 
			connaissance 
			après 30 min | 
| 
			6400 | 
			0,64 | 
			Céphalées et 
			vertiges 
			après 1 à 2 min, 
			perte de 
			connaissance 
			après 10-15 min | 
| 
			12800 | 
			1,28 | 
			Perte de 
			connaissance 
			immédiate, décès 
			en 
			1 à 3 minutes | 
- 
ppm : (parties par 
million)
- 
ppm : Nombre de 
molécules de monoxyde de carbone CO 
par million de « molécules (N2 et O2)» d’air.
- 
Ainsi l’air à 3200 ppm 
de CO , 
signifie qu'il y a 3200 molécules de monoxyde de carbone 
CO sur 1 million de 
« molécules (N2 et O2) » d'air.
- 
L’air est un mélange 
principalement de molécules de diazote N2 
et de dioxygène O2.
► 
Combustion du 
propane :
| Équation | 
			C3H8
			(g) | 
			+  
			5 O2
			(g) | 
			→ | 
			3 CO2
			(g) | 
			+ 4
			H2O
			(ℓ) | |
| 
			État du  
			système | 
			Avancement |   |   |   |   |   | 
| 
			État initial
			 
			(mol) | 
			x 
			=
			0 | 
			n1
			 | 
			n2 
			 | 0 | 0 | |
| 
			Au cours de la 
			transformation | 
			x | 
			n1 
			– x | 
			n2
			– 5 x | 
			
			3 x | 
			
			4 x | |
| 
			État final  
			(mol) | 
			x = 
			xmax | 
			n1 
			– xmax | 
			n2 
			– 5 xmax |   | 3 
			xmax | 
			
			4 xmax | 
- 
Relation pour un 
mélange stœchiométrique :
| Équation | 
			C3H8
			(g) | 
			+ 5
			O2
			(g) | → | 
			3 CO2
			(g) | 
			+ 4 
			H2O
			(ℓ) | |
| État du système | 
			Avanc. 
			mmol | 
			n 
			(C3H8) | 
			n 
			(O2) |  | ||
| État initial | 
			x = 
			0 | 
			n0
			(C3H8) 
			= n1 | 
			n0
			(O2) 
			= n2 |  | ||
| Coefficients stœchiométriques | 1 | 5 | 
			3 | 4 | ||
- 

► 
Combustion de 
l’éthanol :
- 
L'éthanol (alcool 
éthylique) est l’alcool que l'on retrouve dans les boissons alcoolisées.
- 
Des petites quantités 
d'éthanol provoquent un état euphorique.
- 
Des doses plus 
importantes dépriment gravement le système nerveux
| C2H6O 
			(ℓ)  +  3
			O2 (g)  | → |  2
			CO2 (g)  + 
			3 H2O 
			(g)   | 
- 
Relation pour un 
mélange stœchiométrique :
| Équation
			 chimique | C2H6O 
			(ℓ) +  3
			O2 (g) → 2
			CO2 (g)  + 
			3 H2O 
			(g) | ||||
| Espèces  chimiques | C2H6O 
			(ℓ) | O2 
			(g) | 
			  | CO2 
			(g)   | H2O 
			(g) | 
| Quantité  de matière | n 
			(C2H6O) 
			  | n 
			(O2) | 
			  | n 
			(CO2)   | n 
			(H2O) | 
| Coefficients  stœchiométriques | 
			1 | 
			3 | 
			  | 
			2 | 
			3 | 
- 

4)- Les différents combustibles :
- 
Parmi les 
combustibles, on distingue :
- 
Les combustibles 
fossiles : pétrole, charbon, méthane
- 
Ces combustibles ne 
sont pas renouvelables à l’échelle humaine.
- 
Ressources :
- 
200 ans pour le 
charbon ;
- 
60 ans pour le gaz 
naturel ;
- 
40 ans pour le 
pétrole.
- 
Les combustibles 
fossiles massivement utilisés actuellement dégagent beaucoup de gaz à effet de 
serre impliqués dans le réchauffement climatique.
- 
Les agrocombustibles : 
éthanol, ester méthylique de colza, agrométhane, bois
- 
Ces produits sont 
obtenus à partir de la biomasse et sont renouvelables à l’échelle humaine.
► 
Une définition pour la 
ressource renouvelable :
- 
Lorsque le stock de 
ressource énergétique se reconstitue aussi vite qu’il ne disparaît ou lorsque 
cette ressource est quasi illimitée (à notre échelle de temps),
- 
On dit que cette 
ressource est renouvelable.
► 
Une définition pour la 
ressource non renouvelable :
- 
Lorsque le stock de 
ressource énergétique se reconstitue beaucoup moins vite qu’il ne disparaît ou 
lorsque cette ressource ne se reconstitue pas du tout,
- 
On dit que cette 
ressource est non renouvelable.
II-  
La conversion de l’énergie.
1)- Énergie transférée lors d’une combustion.
- 
Lors de la combustion, 
le système chimique contenant le combustible libère de l’énergie Q ( en joule 
J).
- 
Les réactions de 
combustion sont des transformations exothermiques :
- 
Q 
< 0.
► 
Énergie molaire de 
combustion Ecomb :
- 
Énergie transférée 
lors de la combustion d’une mole de combustible.
- 
C’est une grandeur 
négative :  
- 
Ecomb < 
0
- 
Unité : 
joule par mole (J . mol–1) 
► 
 Énergie 
transférée Q 
par la combustion d’une quantité n 
de combustible :
- 
Q = 
n . 
Ecomb
- 
Tableau :
| Q = 
			n . Ecomb | Q : 
			Énergie transférée en joule (J) | 
| n : 
			Quantité de matière  de 
			combustible en mole (mol) | |
| Ecomb 
			: Énergie molaire de combustion en joule par mole (J . mol–1) | 
- 
L’énergie transférée
Q peut aussi 
se calculer à partir du pouvoir calorifique PC :
► 
Pouvoir calorifique
PC d’un 
combustible :
- 
C’est l’énergie que 
l’on peut récupérer lors de la combustion d’un kilogramme de combustible.
- 
Cette grandeur est 
positive :
- 
PC 
> 0
- 
Unité : 
joule par kilogramme (J . kg–1) 
► 
Énergie transférée
Q par la 
combustion d’une masse m 
de combustible :
- 
Q 
= – m 
. PC
- 
Tableau :
| Q = 
			– m . PC | Q : 
			Énergie transférée en joule (J) | 
| m : 
			Masse de combustible en kilogramme (kg) | |
| PC 
			: Pouvoir calorifique du combustible joule par kilogramme (J . kg–1) | 
► 
Les signes pour les 
énergies :
- 
Ecomb < 
0
- 
Cette énergie est 
définie par rapport au système chimique qui contient le combustible.  
- 
Le système chimique 
est le système de référence.
- 
Il cède de l’énergie 
au milieu extérieur.
- 
PC 
> 0
- 
Le pouvoir calorifique 
est défini par rapport au système chauffé (le plus souvent le milieu extérieur)
- 
Le système chauffé 
reçoit de l’énergie.
► 
Relation entre 
Ecomb et
PC :
- 
Q 
= n . Ecomb
- 
Q 
= – m . PC
- 
n 
. Ecomb 
= – m 
. PC
- 
Si on considère un 
combustible de masse molaire M :
- 
 
 
- 
Tableau :
| Ecomb 
			= – M . PC | Ecomb 
			: Énergie molaire de combustion en joule par mole (J . mol–1) | 
| M : 
			Masse molaire du  
			combustible en kilogramme 
			par mole (kg . mol–1) | |
| PC 
			: Pouvoir calorifique du combustible joule par kilogramme (J . kg–1) | 
2)- 
Énergie molaire de combustion et énergie de liaison.
a)- 
Énergie 
de liaison Eℓ 
d’une liaison covalente A 
– 
B :
- 
L’énergie de liaison
Eℓ 
d’une liaison covalente A 
– B, 
est l’énergie nécessaire pour rompre une mole de liaisons et libérer les atomes 
isolés A et
B à l’état 
gazeux.  
b)- 
Tableau des valeurs de 
quelques énergies de liaison :
| Liaison | 
			Énergie de 
			liaison 
			Eℓ en (kJ . mol–1) | 
| 
			C – H | 
			413 | 
| 
			C – C | 
			348 | 
| 
			C – O | 
			360 | 
| 
			O = O | 
			496 | 
| 
			O – H | 
			463 | 
| 
			C = O | 
			804 | 
| 
			C = O dans 
			
			CO2 | 
			796 | 
c)- 
Calcul de l’énergie molaire 
de combustion  :
- 
Lors de la combustion 
d’un combustible, des liaisons se rompent et d’autres se 
forment.
- 
Ces modifications des 
structures moléculaires sont à l’origine de l’énergie molaire de combustion.
- 
Pour calculer 
l’énergie molaire de combustion :
- 
On écrit l’équation de 
combustion du combustible,
- 
Dans cette équation, 
le combustible doit avoir un nombre stœchiométrique égal à 
1.
► 
Diagramme 
énergétique :
- 
Énergie molaire de 
combustion :
- 
À partir du diagramme 
énergétique, on peut en déduire que :
| 
			Ecomb 
			= | 
			
			[ | somme 
			des énergies 
			de liaisons rompues | 
			
			] | 
			
			– | 
			
			[ | somme des 
			énergies de 
			liaisons formées | 
			
			] | 
- 
Les réactions de 
combustion sont exothermiques : elles libèrent plus d’énergie qu’elles n’en 
consomment.
- 
Ecomb 
< 0.
d)- 
Exemple 1 : Calculer 
l’énergie molaire de combustion du méthane CH4 :
- 
Équation de 
combustion :
| 1 
			CH4 
			(g)  +  
			2 O2 
			(g)  | → |  1
			CO2 (g)  + 
			2
			H2O (g)   | 
- 
Structure moléculaire 
des molécules des réactifs :
| Méthane | 
			Dioxygène | 
| 
 | 
			O
			= O | 
- 
Au cours de la 
combustion d’une mole de méthane :
- 
1 
× 4 moles liaisons C – H 
et 2 
× 1 moles de liaisons O = O 
sont rompues.
- 
Eℓrompues 
= 4 
× Eℓ 
(C – H) 
+ 2 
× Eℓ 
(O = O)
- 
Eℓrompues 
= 4 
× 413 + 2 
× 496
- 
Eℓrompues 
≈ 2,644 
× 103 kJ . mol–1
- 
Eℓrompues 
≈ 2,64 × 103 kJ . mol–1
- 
Structure moléculaire 
des produits :
| Eau | 
			Dioxyde   
			de carbone | 
| 
			H 
			— O 
			— 
			H  | 
			
			O 
			= C 
			= 
			O | 
- 
Au cours de la 
combustion d’une mole de méthane :   
- 
1 
× 2 moles de liaisons C = O 
et 2 
× 2 
moles de 
liaisons H – O 
sont formées.
- 
Eℓformées 
= 2 
× Eℓ 
(C = O) 
+ 2 
× 2 × Eℓ 
(H – O)
- 
Eℓformées 
= 2 
× 796 + 2 
× 2 × 463
- 
Eℓformées 
= 3,444
× 103 
kJ . mol–1
- 
Eℓformées 
= 3,44 × 103 
kJ . mol–1
- 
Énergie molaire de 
combustion du méthane :
- 
Ecomb 
(CH4) 
= Eℓrompues 
– Eℓformées 
- 
Ecomb 
(CH4) 
≈ 2,64 × 103 – 
3,44 
× 103
- 
Ecomb 
(CH4) 
≈  
– 800 kJ . mol–1
e)- 
Exemple 2 : Calculer 
l’énergie molaire de combustion du méthanol CH4O :
- 
Équation de la 
réaction :  
| 2 
			CH4O 
			(ℓ)  +  
			3 O2 
			(g)  | → | 2 CO2 
			(g)  +  
			4 H2O 
			(g)   | 
| 1 
			CH4O 
			(ℓ)  +  | → | 1 CO2 
			(g)  +  
			2 H2O 
			(g)   | 
- 
Dans cette équation, 
le combustible doit avoir un nombre stœchiométrique égal à 
1.
- 
Structure moléculaire 
des molécules des réactifs et des produits :
| Méthanol | 
			Dioxygène | 
			Eau | 
			Dioxyde de 
			carbone | 
| 
 | 
			O
			= O | 
			H 
			— O 
			— 
			H  | 
			O 
			= C 
			= 
			O | 
- 
Énergie des liaisons 
concernées :
| Liaisons | 
			C
			–
			H | 
			C
			–
			O | 
			O 
			= O | 
			H 
			– O | 
			C
			= O  
			dans CO2 | 
| 
			Eℓ 
			(kJ . mol–1) | 
			413 | 
			360 | 
			496 | 
			463 | 
			796 | 
- 
Au cours de la 
combustion d’une mole de méthanol,
- 
 Les 
liaisons rompues :
- 
1 
× 3 moles de liaisons 
C – H
- 
1 
× 1 mole de liaisons C
– O
- 
1 
× 1 mole de liaisons H
– O
-  × 1 mole de liaison
O 
= 
O
× 1 mole de liaison
O 
= 
O
- 
Eℓrompues 
= 3 
× Eℓ 
(C – H) 
+ 1 
× Eℓ 
(C – O) 
+ 1 
× Eℓ 
(O – H) 
+  
			 ×
Eℓ 
(O = O)
 ×
Eℓ 
(O = O)
- 
Eℓrompues 
= 3 
× 413 + 1 
× 360 + 1 
× 463 +  
			 × 
496
 × 
496
- 
Eℓrompues 
≈ 2,806 
× 103 kJ . mol–1
- 
Eℓrompues 
≈ 2,81 × 103 kJ . mol–1
- 
Au cours de la 
combustion d’une mole de méthanol,
- 
Les liaisons formées :
- 
1 
× 2 moles de liaisons C = O
- 
2
× 2 
moles de 
liaisons H – O
- 
Eℓformées 
= 2 
× Eℓ 
(C = O) 
+ 2 
× 2 × Eℓ 
(H – O)
- 
Eℓformées 
= 2 
× 796 + 2 
× 2 × 463
- 
Eℓformées 
= 3,444
× 103 
kJ . mol–1
- 
Eℓformées 
= 3,44 × 103 
kJ . mol–1
- 
Énergie molaire de 
combustion du méthanol :
- 
Ecomb 
(CH4O) 
= Eℓrompues 
– Eℓformées 
- 
Ecomb 
(CH4O) 
≈ 2,81 × 103 – 
3,44 
× 103
- 
Ecomb 
(CH4O) 
≈  
– 638 kJ . mol–1
- 
Remarque : les calculs 
intermédiaires restent dans la mémoire de la calculatrice et ne sont pas 
arrondis.  
- 
Si les résultats 
intermédiaires sont arrondis, on trouve :
- 
Ecomb 
(CH4O) 
≈  
– 630 kJ . mol–1
III-  
Les enjeux des réactions de combustion.
- 
Lors des réactions 
chimiques, les molécules libèrent ou captent de l’énergie : on dit qu’elles 
contiennent de l’énergie chimique.
- 
L’énergie contenue 
dans une molécule organique peut être libérée par une réaction chimique : on 
parle d’énergie chimique.
- 
Les hydrocarbures et 
les alcools constituent des stocks d’énergie chimique.
- 
Les réactions de 
combustion permettent d’obtenir de l’énergie thermique.
| Énergie chimique | 
			Combustion 
			→ | Énergie thermique | 
- 
On doit à Lavoisier 
l’interprétation des phénomènes de combustion comme des réactions 
d’oxydoréduction.
- 
L’énergie chimique 
dépend des liaisons rompues et formées au cours d’une réaction chimique.
- 
Une réaction de 
combustion est toujours exothermique : le système chimique libère de l’énergie.
- 
Les réactions de 
combustion émettent des gaz polluants à effet de serre.
| - Gaz à effet de serre :   Gaz absorbant les rayonnements IR 
émis par la surface terrestre et contribuant à l’effet de serre. | 
- 
L’augmentation de leur 
concentration dans l’atmosphère terrestre serait à l’origine du réchauffement 
climatique récent
- 
En conséquence, les 
réactions de combustion participent au réchauffement climatique.
- 
Il existe plusieurs 
gaz à effet de serre (GES) 
.  
- 
Le dioxyde de carbone
CO2 
est le plus connu.
- 
Il sert de référence.
 
- 
Par 
exemple, le méthane présent dans le gaz 
naturel est aussi un gaz à effet de serre :
- 
Équivalence : 1 kg de 
méthane CH4 
agit comme l’équivalent de 21 kg de 
CO2.
| - Avec la raréfaction annoncée du pétrole et du gaz naturel (et donc l’augmentation inévitable de leurs prix), les controverses autour des centrales nucléaires et la difficile émergence des énergies renouvelables, 
		la production d’énergie (notamment 
électrique) à partir du charbon, bon marché et abondant,  | 
- 
Malheureusement, 
l’utilisation de ce combustible produit énormément de dioxyde de carbone, gaz à 
effet de serre.
- 
Des méthodes de « 
captage-stockage », pour empêcher le dioxyde de carbone de s’échapper dans 
l’atmosphère, sont à 
 l’étude.
- 
Les méthodes de 
captage différent selon le type de centrale utilisé.
- 
Dans les centrales 
classiques qui brûlent du charbon pour transformer l’eau liquide en vapeur pour 
faire tourner des turbines génératrices d’électricité, le captage ne peut se 
faire qu’en sortie de cheminée.
- 
L’utilisation des 
biodiesels pourrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) 
jusqu’à 50 % (du puits à la roue) par rapport aux combustibles fossiles dans 
lesquels ils sont incorporés.
| Les enjeux du XXIe siècle 
		
- 
Il est nécessaire : 
- 
D’assurer un 
approvisionnement suffisant et sûr, 
- 
De réduire la 
dépendance envers les importations d’énergie, 
- 
De réaliser des 
investissements dans les nouvelles technologies : - Énergie éolienne, Énergie solaire, Géothermie, 
		-  Développement des centrales nucléaires de quatrième 
génération, … 
- 
De réaliser des 
économies d’énergie dans l’habitat, 
- 
De réduire les gaz à 
effets de serre, 
- 
De limiter, récupérer, 
traiter et valoriser les déchets, 
- 
De développer de 
nouvelles ressources énergétiques. 
 | 
1)- Le pouvoir calorifique d’un combustible : L'éthanol
- 
On utilise une canette 
ayant contenu une boisson (33 cl)
- 
Cette 
canette est remplie d’une quantité connue 
d’eau.
- 
L’ensemble est chauffé 
à l’aide d’une 
lampe à éthanol.  
- 
On mesure la masse de 
la lampe au début et à la fin de la manipulation.  
- 
On mesure également, 
l’élévation de température. 
- 
On en déduit 
expérimentalement la valeur de la chaleur de combustion.
- 
Données :
|  | 
			
			Masse 
			volumique 
			
			(g . mL–1) | 
			Capacité 
			thermique 
			massique 
			
			(J . kg–1 . ° C–1) | 
			Sécurité | 
| 
			Eau | 
			1,00 | 
			4180 | 
			/ | 
| 
			Éthanol | 
			0,789 | 
			
			2460 | 
 | 
| 
			Aluminium | 
			2,7 | 
			
			0,897 | 
			
			/ | 
- 
Capacité thermique massique de l’aluminium : 
Cal 
= 0,897 J . kg–1 
. ° C–1
- 
Température de vaporisation de l’éthanol sous la pression atmosphérique : 
θi 
= 79 ° C
- 
Chaleur latente de 
vaporisation de l’éthanol : 
Lv 
= 
855 kJ . kg–1
- 
Pour le 
calcul des quantités de chaleur 
Q :
- 
Un 
objet de masse m dont la température varie de
θi 
à θf 
sans changer d’état physique est le siège d’un transfert d’énergie 
Q :
| Q 
			= m . c . (θf – θi)  | Q : 
			transfert d’énergie en joule (J) | 
| 
			m : 
			la masse de l’objet en gramme (g) | |
| c : 
			capacité thermique massique du matériau  constituant 
			l’objet : (J . g–1. ° C–1)  
			  | |
| θf 
			et θi : température en degré Celsius (° C–1) | 
- 
Masse molaire atomique du 
carbone : M 
(C) 
= 12,0 g . mol–1
- 
Masse molaire atomique de 
l’hydrogène : 
M 
(H) 
= 1,01 g . mol–1
- 
Masse molaire atomique de 
l’oxygène : 
M 
(O) 
= 16,0 g . mol–1
- 
L’éthanol est un 
alcool primaire qui est utilisé dans le domaine médical comme antiseptique (gel 
hydroalcoolique).
- 
Il est utilisé en 
parfumerie comme solvant.
- 
L’éthanol est un 
biocarburant car il est produit à partir de matières premières agricoles 
(betterave, maïs, canne à sucre,…).
- 
Alcool primaire :
CH3
– CH2
– OH
- 
L’éthanol est aussi un 
combustible utilisé pour chauffer l’habitat et plus connu sous son nom d’usage 
d’alcool.
- 
On le trouve dans 
certaines lampes, des chauffe-plats et certains poêles d’appoint.
- 
Sa combustion donne 
une flamme bleutée.
- 
Schéma du montage :

 Le protocole :
  Le protocole :
- 
Peser 
la lampe à éthanol et noter sa masse 
mi
- 
Préparer 
200 mL d’eau du robinet.
- 
Remplir la canette 
avec les 200 mL d’eau
- 
Suspendre la canette, 
introduire la sonde du thermomètre et noter alors la température initiale 
θi 
(attendre l’équilibre thermique)
- 
Introduire la lampe à 
alcool sous le bécher et allumer la lampe. 
- 
Surveiller la 
température de l’eau et arrêter le chauffage quand la température est d’environ 
20° C supérieure à la température initiale.  
- 
Noter la température 
finale, (θf) 
après avoir homogénéiser l’eau (c’est la température maximale atteinte).
- 
Peser 
la lampe à alcool et noter sa masse finale 
mf.
- 
En 
déduire la masse m d’éthanol consommée.
- 
Indiquer le 
fonctionnement de la lampe à alcool et préciser le rôle de la mèche présente 
dans la lampe :
- 
Les mesures :  
| 
			Masse de la canette d’aluminium :  | 
			mal 
			= 28,95 g | 
| 
			
			Masse d’eau placée dans la canette : 
			 | 
			meau 
			= 200 g | 
| 
			
			Masse initiale de la lampe : 
			 | 
			mi 
			=144,1 g | 
| 
			
			Masse finale de la lampe : | 
			mf 
			= 143,2 g | 
| 
			
			Température initiale de l’eau : 
			 | 
			θi
			= 
			20,8 ° C | 
| 
			
			Température finale de l’eau : 
			 | 
			θf
			= 
			39,8 ° C | 
d)- 
Exploitation 
des mesures :
- 
Calculer la masse m d’éthanol consommé.
- 
Calculer la masse molaire M de l’éthanol.
- 
Calculer la quantité de matière 
n d’éthanol consommé.
- 
Calculer la masse meau 
d’eau chauffée.
- 
Calculer la quantité de chaleur 
Q1 qui 
sert à chauffer l’eau.
- 
Calculer la quantité de chaleur 
Q2 qui 
sert à chauffer la canette d’aluminium.
- 
Calculer la quantité de chaleur 
Q dégagée par la combustion de 
l’éthanol en kJ.  
e)- 
Étude de la réaction de 
combustion :
- 
On considère que la 
combustion de l’éthanol est complète.
- 
Écrire l’équation de 
la combustion de l’éthanol.
- 
Réaliser un tableau 
d’avancement.
- 
Calculer l’énergie molaire de combustion 
Ecomb 
de l’éthanol.
- 
Structure moléculaire 
des molécules des réactifs et des produits :
| Éthanol | 
			Dioxygène | 
			eau | 
			Dioxyde de 
			carbone | 
| 
 | 
			O
			= O | 
			H 
			— O 
			— 
			H  | 
			O 
			= C 
			= 
			O | 
- 
Quelques énergies de 
liaisons :  
| Liaison | 
			Énergie de 
			liaison 
			Eℓ en (kJ . mol–1) | 
| 
			C – H | 
			413 | 
| 
			C – C | 
			348 | 
| 
			C – O | 
			360 | 
| 
			O = O | 
			496 | 
| 
			O – H | 
			463 | 
| 
			C = O | 
			804 | 
| 
			C = O dans  CO2 | 
			796 | 
- 
Comparer cette valeur 
à celle déterminée expérimentalement et conclure.  
		QCM r
		
| 1)- Exercice 03 
		page 164 : Écrire l’équation d’une réaction de combustion. 2)- Exercice 05 
		page 164 : Calculer une énergie libérée. 3)- Exercice 07 
		page 164 : Déterminer une énergie de liaison. 4)- Exercice 08 
		page 164 : Estimer une énergie de combustion. 5)- Exercice 09 
		page 165 : Choisir un combustible. 6)- Exercice 11 
		page 165 : Élimination du CO2 
		d’un véhicule GPL. 7)- Exercice 12 
		page 165 :Composition du carburant E15. 8)- Exercice 15 
		page 166 : Valeur énergétique d’une amande. 9)- DS N° 01 : 
		Exercice 16 page 167 : Quel carburant pour les véhicules « flex-fuel » ? 
		(40 min) 10)- DS N° 02 : 
		Exercice 17 page 167 : À propos du « gaz à l’eau » (15 min) | 
| 
 |