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		 | La mole Exercices | 
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|  | 
1)- Exercice 03 page 26 : Calculer un nombre de molécules :
|  Calculer un nombre de 
			molécules : Une goutte d’eau contient une quantité de matière n = 2,1 × 10–3 mol d’eau. 
			
			- 
			Exprimer puis calculer le nombre de 
			molécules d’eau contenues dans la goutte. 
			 
			
			- 
			NA = 6,02
			× 1023 mol–1 | 
| Calculer un nombre de molécules  
			
			- 
			La quantité de matière
			n est la grandeur utilisée pour dénombrer les entités (atomes, molécules, ions, …) 
			
			- 
			Elle s’exprime en mol. 
			
			- 
			Relations : 
 
			
			- 
			Nombre
			N de molécules contenues 
			dans la goutte : - N = n . NA 
			
			- 
			
			N = 2,1 × 10–3 
			× 6,02 × 1023 
			
			- 
			
			N ≈ 1,26
			× 1021 
			molécules 
			
			- 
			
			N ≈ 1,3
			× 1021 
			molécules | 
2)- Exercice 16 page 26 : Élaborer un protocole de dilution :
| Élaborer un protocole de dilution : On prépare 100,0 mL d’une solution de concentration en cuivre (II) Cf = 4,0 × 10–4 mol . L–1 partir d’une solution de concentration en ions cuivre (II) Cm = 1,6 × 10–3 mol . L–1. 
			
			- 
			Élaborer le protocole expérimental de 
			cette dilution en choisissant,  dans la liste ci-dessous, le matériel adapté. 
			
			- 
			Matériel disponible :  
			
			- 
			Pipettes jaugées : 10,0 ; 20,0 25,0 
			mL 
			
			- 
			Fioles jaugées : 50,0 : 100,0 ; 
			150 mL  | 
| Élaborer un protocole de dilution : 
			
			- 
			Données :  
			
			- 
			Solution mère : 
			
			- 
			Cm = 1,6 × 10–3 
			mol . L–1 
			
			- 
			Vm = ? 
			
			- 
			Solution fille : 
			
			- 
			Cf = 4,0 × 10–4 
			mol . L–1 
			
			- 
			Vf = 100 mL 
			
			- 
			Dans un premier temps, on va déterminer 
			la valeur du volume de solution mère à prélever : 
 
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère et dans la solution fille.  
			
			- 
			Il y a conservation de la quantité de 
			matière de soluté : 
			
			- 
			
			la quantité de matière 
			de soluté présente dans la solution mère :  
			
			- 
			
			nm =
			Cm .
			Vm (1) 
			
			- 
			
			la quantité de matière 
			de soluté présente dans la solution fille  :  
			
			- 
			
			nf =
			Cf .
			Vf (2) 
			
			- 
			Or  nm 
			= nf 
			
			- 
			
			Cm .
			Vm 
			= Cf .
			Vf (3) 
			
			- 
			Volume de solution mère à prélever : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Matériel de précision :  
			
			- 
			Fiole jaugée de 100.0 mL et pipette 
			jaugée de 25 mL munie de sa propipette. 
			
			- 
			Produits : Flacon de solution mère, 
			pissette d’eau distillée,  
			
			- 
			Verrerie : Bécher de 100 mL, 
			« entonnoir » ? 
			
			- 
			Protocole : 
 | 
3)- Exercice 18 page 26 : Compléter des relations :
| On souhaite préparer une solution fille par dilution d’une 
			solution mère. On note :  
			
			- 
			
			Cmère : 
			Concentration en soluté de la solution mère. 
			
			- 
			
			Cfille : 
			Concentration en soluté de la solution fille. 
			
			- 
			
			Vmère : Volume 
			de la solution mère prélevé. 
			
			- 
			
			Vfille : 
			Volume de la solution fille. 
			
			- 
			
			nmère : 
			Quantité de matière de soluté contenue dans le prélèvement de 
			solution mère. 
			
			- 
			
			nfille : 
			Quantité de matière de soluté présente dans la solution fille. Recopier, puis compléter, les relations ci-dessous à l’aide des signes : < ; > ; = : 
			 
 | 
| Compléter des relations : 
			
			- 
			Visualisation de la situation de 
			dilution :
 
 
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère et dans la solution fille.  
			
			- 
			Il y a conservation de la quantité de 
			matière de soluté . 
 | 
4)- Exercice 19 page 26 : Calculer la concentration d’une solution fille :
| Calculer la concentration d’une solution fille : Une solution aqueuse a été préparée en diluant une solution en diiode C = 0,10 mol . L–1 selon les étapes 
			schématisées ci-dessous. 1. 
			Calculer le facteur F de dilution. 2. 
			En déduire la concentration C’ en 
			diiode de la solution diluée. | 
| Calculer la concentration d’une solution 
			fille : 
			
			- 
			Visualisation de la situation de 
			dilution :
 
 
			
			- 
			 
			
			- 
			Comme V = 10,0 mL et V’ = 250,0 mL 
			
			- 
			On en déduit la valeur du facteur de 
			dilution : 
			
			- 
			 
			
			- 
			À partir du facteur
			F de dilution : 
			
			- 
			 
			
			- 
			À partir des quantités de matière :  
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère 
			et dans la solution fille.  
			
			- 
			Il y a conservation de la quantité de 
			matière de soluté . 
			
			- 
			
			n =
			n’ 
			
			- 
			C . V = C’ . V’ 
			
			- 
			 | 
5)- Exercice 20 page 26 : Exploiter les résultats d’un dosage :
| Exploiter les résultats d’un dosage : Un spectrophotomètre, réglé sur la longueur d’onde λ = 640 
			nm, permet de mesurer l’absorbance A de différentes 
			concentrations C en bleu patenté. Tableau des valeurs : 
 Dans les mêmes conditions, une solution S pour bain de bouche, contenant le colorant bleu patenté comme seule espèce colorée, a une absorbance :  AS = 0,126. 1. 
			Tracer la courbe d’étalonnage. 2. 
			 Déterminer 
			la concentration en quantité de matière C de bleu patenté de 
			la solution S. | 
| Exploiter les résultats d’un dosage : Tableau des valeurs : 
 Donnée :
 
			
			- 
			Absorbance de la solution S pour 
			bain de bouche, contenant le colorant bleu patenté 
			
			- 
			AS = 0,126. 1. 
			Courbe d’étalonnage. 
			
			- 
			La courbe d’étalonnage est une 
			portion de droite qui passe par l’origine. 
			
			- 
			Dans le domaine étudié, l’absorbance 
			de la solution est proportionnelle à la concentration en bleu 
			patenté de la solution : 
			
			- 
			
			A =
			k .
			C 2. 
			 Concentration 
			en quantité de matière C de bleu patenté de la solution S. 
			
			- 
			
			Méthode 1 : 
			
			- 
			Exploitation avec la courbe 
			d’étalonnage : 
			
			- 
			On repère le point d’ordonnée AS 
			= 0,126 
			
			- 
			Puis on recherche l’antécédent de 
			AS = 0,126 
			
			- 
			C ≈ 7,8 × 10 ̶ 
			6 mol . L ̶ 
			1 
			
			- 
			
			Méthode 2 : (Pour 
			vérifier) 
			
			- 
			On peut faire effectuer une étude 
			statistique à Excel pour déterminer l’équation de la portion de 
			droite tracée. 
			
			- 
			On demande à Excel de tracer la 
			courbe de tendance. 
			
			- 
			On choisit comme modèle « linéaire » 
			 
			
			- 
			Puis : « Autres options » 
 
			
			- 
			On coche : « Afficher l’équation sur 
			le graphique »,  
			
			- 
			puis « Afficher le coefficient de 
			détermination (R²) sur le graphique » 
			
			- 
			On obtient l’affichage suivant : 
			
			- 
			Traduction : 
			
			- 
			Équation donnée par Excel :
			y = 0,0163
			x – 0,0014 
			
			- 
			Coefficient de détermination :
			R² = 0,9994. 
			
			- 
			Or :
			y ↔
			A et
			x ↔ C 
			
			- 
			On peut écrire :
			A ≈ 0,0163 × 106 C 
			 
			
			- 
			D’autre part
			R² = 0,9994 ≈ 1 
			
			- 
			Il y a bien dépendance linéaire entre
			A et
			C. 
			
			- 
			Ainsi pour AS = 
			0,126 
			
			- 
			On peut en déduire la valeur de la 
			concentration C : 
			
			- 
			 - Cette valeur est bien en accord avec celle trouvée précédemment   (C ≈ 7,8 × 10 ̶ 
			6 mol . L ̶ 
			1) 
			
			- 
			
			Méthode 3 : 
			
			- 
			Comme la relation est du type :
			A =
			k .
			C 
			
			- 
			On peut déterminer la valeur
			k du coefficient 
			directeur de la droite tracée : 
			
			-  
			
			- 
			De la relation :
			A = k .
			C 
			
			- 
			On tire :  
			
			-  
			
			- 
			Ce résultat est bien en accord avec 
			les résultats précédents. - Le bleu patenté : 
			
			- 
			
			Il 
			existe sous 2 formes de sel, le sel de sodium et de calcium. 
			
			- Il 
			est soluble dans l’eau et l’éthanol 
			
			- Additif alimentaire : 
			E131 : on le 
			trouve dans certaines boissons alcoolisées et dans certains bonbons. 
			
			- 
			Formule brute : (C27H31N2O7S2)Na
			ou (C27H31N2O7S2)2Ca 
			
			-
			Formule semi-développée : 
			
			-
			Formule topologique : | 
6)- Exercice 22 page 27 : Étudier une limite d’un dosage spectrophotométrique :
| Étudier une limite d’un dosage spectrophotométrique : La courbe ci-dessous représente l’absorbance A d’une 
			solution en fonction de sa concentration C en diiode. 
			
			- 
			Représentation graphique : 1. 
			Choisir, en justifiant, la longueur d’onde 
			adaptée pour tracer la courbe d’étalonnage parmi : 
 
			
			- 
			Solution de diiode :   
			
			- 
			Cercle chromatique : 
 2. 
			Pour quel domaine de concentrations cette 
			courbe est-elle en accord avec la loi de 
			Beer-Lambert ? Justifier. | 
| Étudier une limite d’un dosage spectrophotométrique : 1. 
			Choix de la longueur d’onde adaptée pour 
			tracer la courbe d’étalonnage 
			
			- 
			On connaît la couleur de la solution 
			aqueuse de diiode : 
 
			
			- 
			Solution de couleur brun-orangé. 
 
			
			- 
			La couleur de la solution est la 
			couleur complémentaire, opposée dans le cercle chromatique 
			
			- 
			En conséquence la solution aqueuse de 
			diiode absorbe principalement dans le bleu-clair et le cyan. - Pour réaliser les mesures d’absorbance, le spectrophotomètre est généralement réglé sur la longueur d’onde λmax 
			 
			correspondant au maximum 
			d’absorption du spectre de la solution étudiée. 
			
			- 
			À cette longueur d’onde, la valeur de 
			l’absorbance étant la plus grande, l’incertitude sur la mesure est la plus petite. 
			
			- 
			La longueur d’onde adaptée pour 
			tracer la courbe d’étalonnage parmi celles proposées est : 
 2. 
			
			Domaine de 
			concentrations en accord avec la loi de Beer-Lambert. 
			
			- 
			Les quatre premiers points sont 
			sensiblement alignés. 
			
			- 
			On peut tracer la portion de droite 
			moyenne. 
			
			- 
			Pour les solutions suffisamment 
			diluées, l’absorbance A 
			est proportionnelle à la concentration de la solution de diiode. 
			
			- 
			À partir du graphe, on peut dire que 
			pour  0,0 mmol . L–1 ≤ C ≤ 2,3 mmol . 
			L–1 
			
			- 
			La courbe est en accord avec la loi 
			de Beer-Lambert. 
			
			- 
			Pour
			C > 2,3 mmol . L–1, 
			la courbe n’est plus en accord avec la loi de Beer-Lambert. 
 | 
7)-Exercice 25 page 28 : Capsules de caféine :
| Capsules de caféine : 
			 Certains sportifs utilisent des gélules de caféine comme stimulant pour améliorer leurs performances physiques. 1. 
			Déterminer la masse molaire M de la 
			caféine. 2. Un sportif ingère une masse de m = 380 mg de caféine avant une activité physique. Déterminer la quantité de matière n de caféine correspondante. 3. 
			Évaluer le nombre de tasses de café expresso 
			que ce sportif aurait dû boire avant l’épreuve 
			pour absorber la même quantité de caféine. 
			
			- 
			Données : 
			
			- 
			Formule chimique de la caféine : C8H10N4O2. - Quantité approximative de caféine dans une tasse de café expresso : n’ = 0,40 mmol. | 
| Capsules de caféine : 1. 
			Masse molaire M de la caféine. 
			
			- 
			Formule brute de la caféine : C8H10N4O2. 
			
			- 
			
			M = 8
			M (C) + 10 M (H) 
			+ 4 M (N) + 2
			M (O) 
			
			- 
			
			M = 8
			× 12,0 + 10
			× 1,01 + 4 × 14,0
			 + 2
			× 16,0 
			
			- 
			
			M ≈ 194 g . mol–1 2. 
			Quantité de matière n de caféine 
			correspondante. 
			
			- 
			 3. 
			 Nombre
			N de tasses de café expresso que ce sportif aurait dû boire avant l’épreuve 
			pour absorber la même quantité de caféine. 
			
			- 
			
			 
			
			- 
			Formule semi-développée de la 
			caféine : 
 
			
			- 
			Formule topologique de la caféine : 
 | 
8)- Exercice 27 page 28 : Glycémie à jeun :
| Glycémie à jeun :  
			 La concentration en glucose (C6H12O6) 
			dans le sang, appelée glycémie, permet de diagnostiquer le diabète. Une glycémie est considérée comme normale si 
			elle est comprise entre 3,5 et 6,1 mmol . L–1 à jeun. Une personne est diabétique si la valeur de sa 
			glycémie est supérieure à 7,0 mmol . L–1 à jeun. 1. 
			Calculer la masse molaire du glucose. 2. 
			L’analyse de sang d’un patient indique une 
			glycémie à jeun de 0,96 g. L–1. Ce patient est-il 
			diabétique ? | 
| Glycémie à jeun :  1. 
			Masse molaire M du glucose. 
			
			- 
			Formule brute du glucose :
			C6H12O6. 
			
			- 
			
			M = 6
			M (C) + 12 M (H) 
			+ 6 M (O) 
			
			- 
			
			M = 6
			× 12,0 + 12
			× 1,01 + 6 × 16,0 
			
			- 
			
			M ≈ 180 g . mol–1 2. 
			Glycémie à jeun en mmol. L–1.  
			
			- 
			Donnée :  
			
			- 
			On donne la concentration en masse
			t en glucose du patient. 
			
			- 
			On va en déduire la concentration en 
			quantité de matière C 
			pour pouvoir analyser cette valeur. 
			
			- 
			Relation : 
			
			- 
			 
			
			- 
			
			C < 7,0 mmol . L–1 
			à jeun. 
			
			- 
			Ce patient n’est pas diabétique. 3,5 mmol . L–1
			 ≤ C ≤
			 6,1 mmol . L–1 
			
			- 
			Le patient est considéré comme 
			normal. - Le glucose est un sucre simple, c’est un monosaccharide. - C’est la principale source d’énergie de l’organisme.  - Son taux dans 
			le sang est régulé.  - 
			Une glycémie est considérée comme normale si elle est
			comprise entre 3,5 et 6,1 mmol 
			. L–1 à jeun. - 
			Une personne est diabétique si la valeur de sa 
			glycémie est supérieure à 7,0 mmol . L–1 
			à jeun. 
			
			- 
			Le glucose : 
			2,3,4,5,6-pentahydroxyhexanal 
			
			- 
			Formule brute :
			C6H12O6. 
			
			- 
			Formule semi-développée : 
 
			
			- 
			Formule topologique :  
 - Un isomère du glucose : - Isomère cyclique : - Nom : 6-(hydroxymethyl)oxane-2,3,4,5-tetrol 
			
			- 
			Formule brute :
			C6H12O6 
			
			- 
			Formule semi-développée : 
 
			
			- 
			Formule topologique : 
			 - L'oxépane : - Formule brute : C6H12O - Formule semi-développée : 
			 - L'oxépane est un composé organique (éther-oxyde) du groupe des hétérocycles saturés. - Il consiste en un cycle à sept atomes dont l'un est un atome d'oxygène. 
			 | 
9)- Exercice 30 page 29 : Solution commerciale d’éosine :
| Solution commerciale d’éosine : 
 L’éosine est utilisée comme solution asséchante. Un flacon contient une solution S de concentration en éosine CS = 6,0 × 10–2 mol . L–1. Pour préparer cette solution S, on dispose d’une solution
			S0 de concentration C0 = 0,24 mol . L–1 en 
			éosine qu’il faut diluer. 1. Calculer le volume V0 de solution S0 à prélever pour préparer VS = 100,0 mL 
			de solution S. 2. 
			Rédiger le protocole de la dilution en 
			précisant la verrerie à utiliser. | 
| Solution commerciale d’éosine : 1. 
			Volume V0 de solution S0 
			à prélever pour préparer VS = 100,0 mL de solution
			S. 
			
			- 
			On effectue une dilution : 
			
			- 
			Visualisation de la situation de 
			dilution :
 
 
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère 
			et dans la solution fille.  
			
			- 
			Il y a conservation de la quantité de 
			matière de soluté . 
			
			- 
			
			n0 =
			nS 
			
			- 
			C0 .
			V0 = CS .
			VS 
			
			- 
			Volume 
	
			V0
de solution
			S0 à prélever :  
			
			- 
			 2. 
			Protocole de la dilution et la verrerie à 
			utiliser. 
			
			- 
			Étape 1 : Verser environ 50 mL de 
			solution S0 
			dans un bécher de 100 mL. - Étape 2 : On prélève 25,0 mL de la solution S0.   On utilise une pipette jaugée de 25,0 mL munie de sa propipette. 
			
			- 
			Étape 3 : On verse les 25,0 mL de 
			solution dans une fiole jaugée de 100,0 mL. 
			
			- 
			Étape 4 : On ajoute de l’eau 
			distillée aux ¾ de la graduation et on mélange pour homogénéiser. 
			
			- 
			Étape 5 : On complète avec une 
			pissette d’eau distillée jusqu’au trait de jauge. 
			
			- 
			Étape 6 : On agite pour 
			homogénéiser : La solution est prête. 
 
			
			- 
			L’éosine est un colorant de couleur 
			orange-rosé aux propriétés asséchantes et désinfectantes. 
			
			- 
			L’éosine de couleur rouge est 
			l’éosine B (Rouge 
			impérial) de formule brute :
 
			
			- 
			
			(C20H6O9N2Br2)Na2 : 
			 
			
			- 
			2-(4,5-dibromo-2,7-dinitro-6-oxido-3-oxo-3H-xanthen-9-yl)benzoate 
			de sodium 
			
			- 
			Formule semi-développée : 
			
			- 
			Formule topologique : 
			
			- 
			L’éosine 
			de couleur jaune-orangé est l’éosine
			Y (acide 
			tétrabromofluorescéique). 
			
			-
			Formule 
			brute : C20H6Br4Na2O5 
			
			-
			Masse 
			molaire : M = 692 g . 
			mol–1. 
			
			-
			
			2-(2,4,5,7-tetrabromo-6-oxido-3-oxo-3H-xanthen-9-yl)benzoate 
			de sodium 
			
			-
			Formule 
			semi-développée :   
			
			-
			Formule 
			topologique :   
			 | 
10)- Exercice 31 page 29 : Dilution d’un berlingot d’eau de Javel :
| Dilution d’un berlingot d’eau de Javel : 
			 L’eau de Javel est une solution aqueuse contenant, entre autres 
			des ions hypochlorite CℓO–. Elle peut être commercialisé en bouteille et en « berlingot ». La notice d’un « berlingot » contenant 250 mL d’eau de Javel indique : « verser le contenu du berlingot dans une bouteille d’un litre 
			vide et compléter à l’eau froide ». 1. 
			Calculer la concentration en quantité de 
			matière des ions hypochlorite dans la solution préparée. 2. 
			Comparer cette concentration à celle des 
			ions hypochlorite contenus dans une bouteille commerciale 
			d’eau de Javel. 3. Pour utiliser de l’eau de Javel en bouteille lors d’une synthèse, elle doit être diluée 20 fois. Décrire le protocole expérimental permettant d’en préparer un volume VS 
			= 50,0 mL. 
			
			- 
			Données :  
			
			- 
			Concentration en ions hypochlorite : 
			
			- 
			0,46 mol . L–1 dans un 
			berlingot ; 
			
			- 
			0,11 mol . L–1 dans une 
			bouteille commerciale.  | 
| Dilution d’un berlingot d’eau de Javel : 1. 
			Concentration C1 en 
			quantité de matière des ions hypochlorite dans la solution préparée. 
			
			- 
			On effectue une dilution : 
			
			- 
			Visualisation de la situation de 
			dilution :
 
 
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère et dans 
			la solution fille.  
			
			- 
			Il y a conservation de la quantité de 
			matière de soluté . 
			
			- 
			
			n0 =
			n1 
			
			- 
			C0 .
			V0 = C1 .
			V1 
			
			- 
			Valeur de la concentration
			C1 :  
			
			- 
			 2. 
			Comparaison des concentrations : 
			
			- 
			Solution commerciale :
			CCom = 0,11 mol . L–1 
			
			- 
			Solution préparée :
			C1 ≈ 0,12  mol 
			. L–1 
			
			- 
			
			CCom est du 
			même ordre de grandeur que C1. 
			
			- 
			
			CCom ≈
			C1. 3. 
			Protocole expérimental permettant de 
			préparer un volume VS = 50,0 mL. 
			- 
			On doit diluer 20 fois une solution 
			commerciale en bouteille de concentration : 
			
			- 
			
			CCom = 0,11 
			mol . L–1 
			
			- 
			On effectue une dilution : 
			
			- 
			Visualisation de la situation de 
			dilution :
 
 
			
			- 
			La quantité de matière de soluté 
			est la même dans la solution mère et dans 
			la solution fille. 
			
			- 
			
			n =
			nS 
			
			- 
			
			C .
			V = CS 
			. VS 
			
			- 
			On peut utiliser le facteur de 
			dilution : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Volume de la solution commerciale en 
			bouteille nécessaire : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Étape 1 : Verser environ 20 mL de 
			solution S0 
			dans un bécher de 50 mL. 
			
			- 
			Étape 2 : On prélève 5,0 mL de la 
			solution S0. 
			On utilise une pipette graduée 
			de 5,0 mL munie de sa propipette. 
			
			- 
			Étape 3 : On verse les 2,5 mL de 
			solution dans une fiole jaugée de 50,0 mL. 
			
			- 
			Étape 4 : On ajoute de l’eau 
			distillée aux ¾ de la graduation et 
			on mélange pour homogénéiser. 
			
			- 
			Étape 5 : On complète avec une 
			pissette d’eau distillée jusqu’au trait de jauge. 
			
			- 
			Étape 6 : On agite pour 
			homogénéiser : La solution est prête. | 
| 
		
		- 
		
		L’eau de Javel :  
		
		- 
		Eau de Javel en « berlingot ».  
		
		- 
		Les indications du fabricant sur le 
		berlingot sont les suivantes : 
		
		- 
		Volume : 250 mL ;  
		
		- 
		Degré chlorométrique : 48 ° ; ou Chlore 
		actif  
		
		- 
		
		Composition :
 
		
		- 
		Solution aqueuse d’hypochlorite de sodium 
		( Na+ (aq) + ClO – 
		(aq)) et de chlorure de sodium ; 
		
		- 
		L’eau de Javel est obtenue par réaction 
		entre le dichlore est la soude : Cl2
		(g)  
		+ 2{Na+ (aq) + OH– (aq)} → 2 Na+ 
		(aq) + Cl– 
		(aq) +
		ClO–
		(aq) 
		+ H2O (ℓ) - L’eau de Javel est une solution aqueuse contenant des ions ClO–, Na+ et Cl– en milieu basique. - L’ion hypochlorite ClO–  confère à la solution un 
		caractère oxydant mais cet ion possède aussi les caractères d’une base. -  C’est un désinfectant, un décolorant mais non un détergent. 
		
		- 
		Décomposition de l’eau de Javel : 
		- 
		L’eau de Javel se décompose lentement 
		selon la réaction d’oxydoréduction suivante : 
 
		
		- 
		Le 
		degré chlorométrique :  
		
		- 
		Le degré chlorométrique représente le 
		nombre de litres de dichlore gazeux 
		que peut libérer un litre d’eau de Javel dans les conditions où le volume molaire est 
		V0 = 22,4 L / mol. 
		
		- 
		Un litre d’eau de Javel réagit selon la 
		réaction d’équation : 
		
		- 
		La réaction chimique considérée est la 
		suivante : ClO–
		 (aq) 
		+ Cl – 
		(aq) + 
		2 H+ (aq)  
		→  Cl2
		 (g) + H2O (ℓ) 
		
		- 
		Une solution à 1° chlorométrique (1°chl) 
		libère 1 L de dichlore gazeux (CNTP) par litre de solution, soit 44,64 mmol de dichlore gazeux.
 
		
		- 
		Cette unité a été abandonnée en 2001.  
		
		- 
		Les eaux de javel françaises sont 
		exprimées maintenant en % de chlore actif. 
		
		- 
		Le 
		chlore actif :  
		
		- 
		Le 
		pourcentage de chlore actif correspond à la masse , exprimée en gramme 
		de dichlore Cl2 (g),
		nécessaire pour préparer 100 g de solution, 
		selon l'équation bilan :  Cl2 (g) + 2HO–
		(aq) → ClO– (aq) + 
		Cl – 
		 (aq) 
		+ H2O (ℓ). 
		
		- 
		L’élément chlore est présent dans l’ion 
		hypochlorite 
		ClO– (aq) 
		et ion 
		chlorure 
		Cl 
		– (aq). - L'expression chlore actif désigne le chlore de l'ion l'hypochlorite ClO– (aq) qui est effectivement actif, 
		mais aussi le chlore inactif comme oxydant, présent sous 		 forme d'ions chlorure Cl– 
		(aq). 
		
		- 
		L'expression chlore actif est, malgré son 
		utilisation généralisée en Europe, impropre.  
		
		- 
		Les 
		chimistes préfèrent utiliser l'expression "chlore disponible". 
		
		- 
		
		Règles de sécurité :  
		
		- 
		L’eau de Javel concentrée vendue en 
		berlingot est une espèce chimique dangereuse qui provoque des brûlures 
		lors du contact avec la peau. - Pictogrammes : 
		- 
		Les espèces chimiques nocives ou 
		irritantes provoquent une gêne provisoire (exemple : ammoniac).  Il faut porter les 
		gants et les lunettes et travailler dans un endroit ventilé. 
		
		- 
		
		Les dangers de l’eau de Javel : 
		
		- 
		L’eau de Javel réagit avec un produit 
		détartrant (comme l’acide chlorhydrique) 
		en formant un gaz : le dichlore  ClO–
		 (aq)
		+ Cl – 
		(aq) +  
		2 H+ (aq)  
		→  Cl2
		(g) + H2O (ℓ) 
		
		- 
		Le dichlore est un gaz toxique qu’il faut 
		absolument éviter de respirer. 
		 | 
11)- Exercice 36 page 31 : L’eau oxygénée :
| L’eau oxygénée : Un technicien trouve, dans une bouteille de volume V = 1,0 L d’eau oxygénée dont la concentration en quantité de matière C (H2O2) 
			de peroxyde d’hydrogène n’est pas indiquée. Il souhaite doser cette solution S0. Le peroxyde d’hydrogène est incolore mais réagit avec les ions 
			iodate IO3– pour former du diiode I2, seule espèce colorée 
			présente dans le milieu. La couleur de la solution S ainsi obtenue est alors 
			jaune-brun. L’équation de la réaction est la suivante : 5 H2O2
			(aq) + 2
			IO3– (aq) + 2
			H+ (aq) → I2 (aq) 
			+ 5 O2
			(g) + 
			6 H2O (ℓ) A. 
			Protocole et résultats du dosage. - On prépare, à partir d’une solution de concentration en diiode C = 1,0 × 10–2 mol . L–1, quatre solutions filles. 
			-  On mesure l’absorbance A de 
			chaque solution : 
			
			- 
			Tableau de valeurs : 
 
			
			- 
			La solution S’, obtenue par 
			dilution d’un facteur 100 de la solution S, a pour 
			absorbance :  
			
			- 
			AS = 0,67  B. 
			Le peroxyde d’hydrogène se décompose suivant 
			la réaction d’équation : 2 H2O2
			(aq) 
			→ 2 H2O
			(ℓ) + O2
			(g)  Les solutions d’eau oxygénée sont vendues à 110 volumes ou 
			30 volumes par exemple. Une eau oxygénée à x volumes est une solution qui 
			libère x litres de dioxygène au cours de cette réaction (à 
			T = 0 ° C et à P = 1013 hPa). On considère que la quantité initiale de peroxyde d’hydrogène
			H2O2 
			et la quantité de dioxygène O2
			 (g) sont 
			liées par : n (H2O2) 
			= 2 × n (O2) 1. 
			Parmi les deux longueurs d’onde, 440 nm et 
			660 nm, laquelle doit-on privilégier pour effectuer les mesures 
			d’absorbance ? 2. 
			Tracer la courbe d’étalonnage A = 
			f (C). 3. 
			En déduire la valeur de la concentration 
			C’ (I2) en diiode dans la solution S’ 
			puis la concentration C (I2) 
			dans la solution S. 4. 
			La concentration C (H2O2) 
			en peroxyde d’hydrogène dans la solution S0 et la
			concentration en diiode dans la 
			solution S sont liées par la relation suivante : 
			
			- 
			C 
			(H2O2) 
			= 5 × C (I2)  
			
			- 
			Calculer C (H2O2). 5. 
			Calculer le titre en volumes que le 
			technicien doit écrire sur l’étiquette de la bouteille. 
			
			- 
			Données :  
			
			- 
			Volume molaire d’un gaz à 0° C et 
			1013 hPa : 
			
			- 
			Vm = 22,4 L . mol–1. 
			
			- 
			Cercle chromatique : 
			 
 | 
| L’eau oxygénée : 1. 
			Choix de la longueur d’onde : 
			
			- 
			La couleur de la solution S 
			ainsi obtenue est alors jaune-brun. 
			
			- 
			Elle absorbe dans le bleu (couleur 
			complémentaire du jaune-brun) 
 - La longueur d’onde la mieux adaptée pour la mesure de l’absorbance est : -  λ = 440 nm. 2. 
			Courbe d’étalonnage A = f (C). 
			
			- 
			Les points sont sensiblement alignés. 
			
			- 
			La droite moyenne passe par 
			l’origine. 
			
			- 
			L’absorbance A est 
			proportionnelle à la concentration en diiode de la solution. 
			
			- 
			A = k . C 
			
			- 
			Le traitement statistique effectué 
			par Excel donne l’équation de la droite tracée. - D’autre 
			part R² = 0,9993 ≈ 1 - Il 
			y a bien dépendance linéaire entre A et C. 
			- A ≈ 0,1708 . C (mmol . 
			L–1) 
			
			- A ≈ 0,1708 × 103 
			C 
			
			- 
			Ne pas oublier que l’unité de 
			concentration est le mmol . L–1 3. 
			Valeur de la concentration C’ (I2) 
			en diiode dans la solution S’ puis la concentration C (I2) 
			dans la solution S. 
			
			- 
			Concentration
			C’ (I2) en 
			diiode dans la solution S’ 
			
			- 
			Il existe plusieurs méthodes pour 
			déterminer la valeur de la concentration en diiode à partir de l’absorbance
			A de la solution : 
			
			- 
			Dans le cas présent, on va utiliser 
			l’équation de la droite donnée par Excel : 
			
			- 
			Ainsi pour
			AS = 0,67  
			
			- 
			On peut en déduire la valeur de la 
			concentration 
	
			C’ (I2) : 
			
			- 
			 
			
			- 
			La solution S’ est obtenue par 
			dilution d’un facteur 100 de la solution S. 
			
			- 
			Concentration
			C (I2) dans la 
			solution S : 
			
			- 
			
			C (I2) 
			= 100 C’ (I2) 
			
			- 
			
			C (I2) 
			≈ 100 ×3,9 × 10–3 
			
			- 
			
			C (I2) 
			≈ 0,39 mol . L–1 4. 
			Valeur de la concentration C (H2O2) 
			en peroxyde d’hydrogène dans la solution S0  
			
			- 
			La concentration C (H2O2) 
			en peroxyde d’hydrogène dans la solution S0 et la concentration en diiode dans la solution S sont liées 
			par la relation suivante : 
			
			- 
			C (H2O2) 
			= 5 × C (I2) 
			
			- 
			Cette relation provient de l’équation 
			chimique donnée dans l’énoncé : 
			5 H2O2
			(aq) + 2
			IO3– (aq) + 2
			H+ (aq) → I2 (aq) 
			+ 5 O2
			(g) + 
			6 H2O (ℓ) 
			
			- 
			Ne considérons que les espèces 
			chimiques : 
			H2O2
			(aq) et 
			I2 (aq). 
 
			
			- 
			Relation entre les quantités de 
			matière : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Comme le mélange réactionnel a un 
			volume V, la relation 
			reste valable pour les concentrations : 
			
			- 
			 
			
			- 
			Valeur de la concentration
			C (H2O2) : 
			
			- 
			C (H2O2) 
			= 5 × C (I2) 
			
			- 
			C (H2O2) 
			≈ 5 × 0,39 
			
			- 
			C (H2O2) 
			≈ 1,95 mol . L–1 
			
			- 
			C (H2O2) 
			≈ 2,0 mol . L–1 5. 
			Titre en volumes que le technicien doit 
			écrire sur l’étiquette de la bouteille. 
			
			- 
			Bouteille de volume
			V = 1,0 L d’eau oxygénée : 
			
			- 
			Une eau oxygénée à x 
			volumes est une solution qui libère x litres de dioxygène au cours de cette réaction (à
			T = 0 ° C et à
			P = 1013 hPa). 
			- 
			On considère que la quantité 
			initiale de peroxyde d’hydrogène 
			H2O2 
			et la quantité de dioxygène
			O2  (g) sont 
			liées par : n (H2O2) 
			= 2 × n (O2) 
			
			- 
			Cette relation découle de la réaction 
			chimique suivante : 
			
			- 
			Équation de la réaction : 
			2 H2O2
			(aq) 
			→ 2 H2O
			(ℓ) + 
			O2
			(g)  
			- 
			La concentration de la 
			solution S0 en 
			peroxyde d’hydrogène 
			H2O2 : 
			
			- 
			C (H2O2) 
			≈ 2,0 mol . L–1 
			
			- 
			Dans 1,0 L de solution
			S0, il y a : 
			
			- 
			
			n (H2O2) 
			= 2,0 mol  
			
			- 
			Cette quantité de matière de peroxyde 
			de d’hydrogène peut libérer : 1,0 mol de dioxygène. 
			
			- 
			n (O2) 
			= ½ n (H2O2) 
			≈ ½ × 2,0 
			
			- 
			n (O2) 
			= 1,0 mol 
			
			- 
			Volume de dioxygène correspondant : 
			
			- 
			
			V (O2) 
			= n (O2) 
			. Vm 
			
			- 
			
			V (O2) 
			≈ 1,0 × 22,4 
			
			- 
			
			V (O2) 
			≈ 22,4 L 
			
			- 
			
			V (O2) 
			≈ 22 L 
			
			- 
			Étiquette  de la bouteille : Eau 
			oxygénée à 22 volumes. 
 | 
| 
 |