| 
 | La mole Cours | 
|  | 
| 
		
		II-  
Préparation d’une 
solution. | 
| 
III-  
Le dosage par étalonnage (TP). 
1)- Absorbance d’une solution et sa mesure. 2)- Spectre d’absorption d’une solution aqueuse. | 
| 
		 La mole. La masse molaire. 
			La quantité de matière. La concentration en quantité de matière. 
			Le dosage par étalonnage 
		 | 
| 1)- 
		Exercice 03 page 26 : 
		Calculer un nombre de molécules. 2)- 
		Exercice 16 page 26 : 
		Élaborer un protocole de dilution. 3)- 
		Exercice 18 page 26 : 
		Compléter des relations. 4)- 
		Exercice 19 page 26 : 
		Calculer la concentration d’une solution fille. 5)- 
		Exercice 20 page 26 : 
		Exploiter les résultats d’un dosage. 6)- 
		Exercice 22 page 27 : 
		étudier une limite d’un dosage spectrophotométrique. 7)- 
		Exercice 25 page 28 : 
		Capsules de caféine. 8)- 
		Exercice 27 page 28 : 
		Glycémie à jeun. 9)- 
		Exercice 30 page 29 : 
		Solution commerciale d’éosine. 10)- 
		Exercice 31 page 29 : 
		Dilution d’un berlingot d’eau de Javel. 11)- 
		Exercice 36 page 31 : 
		L’eau oxygénée. 12)- 
		Exercice 32 page 31 : 
		L’eau de Dakin. 
 | 
a)- 
La mole :
- 
La mole est la 
réunion d'un nombre déterminé d’entités chimiques toutes identiques.
- 
Une quantité de 
référence a été choisie arbitrairement. 
- 
Elle est donnée par 
le Journal officiel du 23 décembre 1975.
- 
On note : 
- 
NA le nombre d’entités dans un paquet. 
- 
Un tel paquet porte 
le nom de mole. 
- 
La mole est une 
unité de quantité de matière de symbole : mol.
| 
			- 
			
			
			Définition :  - La mole est la quantité de matière d'un système contenant 
			autant d'entités élémentaires qu'il y 
			a d'atomes dans  | 
- 
Si l'on prend une mole d'atomes de 
carbone 12, la masse correspondante est de  
- 
Le paquet comprend
NA atomes de carbone 12.
- 
La détermination de 
la valeur de 
NA fut un grand défi pour la science.
- 
Le nombre 
NA représente le nombre 
d’entités élémentaires par mol, on l’exprime en mol–1.
- 
Des mesures 
récentes indiquent qu’il y a : 6,022137 × 
1023 atomes de carbone 12 
dans  
-   
On arrondit cette valeur. On écrit :
- 
NA = 6,02 × 
1023 mol–1.
- 
Exemples : 
- 
Une mole d’atomes 
de fer contient 6,02 
x 
1023 atomes de fer.
- 
Une mole de 
molécules d’eau contient 6,02 × 
1023 
 molécules 
d’eau.
- 
Une mole 
d’électrons contient 6,02 × 
1023 
 électrons
- 
Une mole d’ions 
chlorure contient 6,02 × 
1023 
 ions 
chlorure.
b)- 
La quantité de matière.
- 
La quantité de matière 
d’une espèce chimique ne se mesure pas, elle se détermine grâce à d’autres 
grandeurs physiques qui elles se mesurent.
- 
La 
quantité de matière n est la grandeur utilisée pour 
dénombrer les entités (atomes, molécules, ions, …)
- 
Elle s’exprime en mol.
| 
 
			Ou 
			N 
			= n . NA | n 
			: quantité de matière (mol)  | 
| N : 
			nombre d’entités (sans unité) | |
| NA : 
			constante d’Avogadro : 
			NA 
			= 6,02 
			× 1023
			mol–1 | 
- 
Ainsi  
- 
6,02 × 
1023 atomes de fer = 1 
mole de fer
- 
6,02 × 
1023 
 molécules 
d’eau = 1 mole d’eau
- 
6,02 × 
1023 
 électrons 
= 1 mole d’électrons.
a)- 
Définition générale :
- 
La masse molaire 
d’une espèce chimique est la masse d’une mole de cette espèce chimique.
- 
On symbolise la masse molaire par 
M.  
- 
La masse molaire s’exprime en g . mol–1.
b)- 
Masse molaire atomique.
- 
La masse molaire 
atomique est la masse d'une mole d'atomes de l'espèce considérée.
- 
Dans la 
classification périodique, on donne les masses molaires atomiques des éléments 
chimiques en tenant compte des proportions naturelles de ses isotopes.
- 
Masse molaire 
atomique de l'élément carbone :
- 
M(C) 
= 12,0 g . mol–1.
- 
Masse molaire 
atomique de l'élément oxygène :
- 
M(O) 
= 16,0 g . mol–1.
- 
Masse molaire 
atomique de l'élément cuivre : 
- 
M(Cu) 
= 63,5 g . mol–1.
- 
Masse molaire 
atomique de l'élément cuivre : 
- 
M(Cl) 
= 35,5 g . mol–1. 
 
- 
Dans la nature, il 
y a 75 % de l’isotope 35 et 25 % de l’isotope 37.
c)- 
La masse molaire moléculaire.
- 
La masse molaire 
moléculaire est la masse d'une mole de molécules de l'espèce considérée.
- 
La masse molaire 
moléculaire s'obtient en faisant la somme des masses molaires atomiques des 
atomes qui constituent la molécule.
- 
Exemples : 
- 
déterminer 
la masse molaire moléculaire des espèces chimiques suivantes : 
- 
H2O 
; Cℓ2 
; H2SO4 
et NH3.
- 
Masse molaire de la 
molécule d'eau :
- 
M 
(H2O) = 2 
M(O) 
+ 
M 
(H)
- 
M 
(H2O) = 2 × 
16,0 + 1 × 
1,0
- 
M (H2O) 
≈ 18,0 g . mol–1
- 
Masse molaire du 
dichlore :
- 
M 
(Cℓ2) 
= 2 
M(Cℓ) 
- 
M 
(Cℓ2) 
= 2 × 
35,5 
- 
M 
(Cℓ2)
≈ 70,0
g . mol–1
- 
Masse molaire de 
l'acide sulfurique :
- 
M (H2SO4) 
= 2 
M(H) 
+ 
M (S) 
+ 4 
M(O)
- 
M 
(H2SO4) 
= 2 × 
1,0 + 1 × 
32,1 + 4 × 
16,0
- 
M 
(H2SO4)
≈ 98,1
g . mol–1.
- 
Masse molaire de 
l'ammoniac :
- 
M 
(NH3) 
= 
M(N) + 3 
M (H)
- 
M 
(NH3) 
= 1 × 
14,0 + 3 × 
1,0
- 
M 
(NH3)
≈ 17,0
g . mol–1
d)- 
Masse molaire ionique.
- 
La masse molaire 
ionique est la masse d'une mole d'ions de l'espèce considérée.
- 
On peut négliger la 
masse des électrons devant la masse du noyau d'un atome.
- 
La masse molaire 
d'un ion monoatomique est pratiquement égale à celle de l'atome correspondant.
- 
Exemples : 
- 
M 
(Na+) 
≈ 
M 
(Na) 
- 
M 
(Cl–) 
≈ 
M 
(Cl) 
- 
Pour déterminer la 
masse molaire d'un ion polyatomique, on fait comme pour les molécules.
- 
Masse molaire de 
l'ion phosphate : 
PO43– :
- 
M 
(PO43–) 
= M 
(P) + 3 
M (O)
- 
M 
(PO43–) 
= 1 × 
31,0 + 4 × 
16,0
- 
M 
(PO43–)
≈ 95,0 
g . mol–1
- 
Masse molaire de 
l'ion sulfate SO42– :
- 
M (SO42–) 
= 
M (S) 
+ 4 
M 
(O)
- 
M 
(SO42–) 
= 1 × 
32,1 + 4 × 
16,0
- 
M 
(SO42–)
≈ 96,1 
g . mol–1.
3)- Masse molaire et quantité de matière.
a)- 
Application 1.
- 
Calculer la quantité de matière 
contenue dans 
- 
Résolution : 
- 
Le fer métal a une 
structure atomique, 
- 
il faut utiliser la 
masse molaire atomique de l'élément fer
- 
Dans les tables :
M 
(Fe) ≈ 55,8 g . mol–1 
≈ 55 g . mol–1.
- 
À 1 mole de fer métal correspond 
environ  
- 
À 1/2 mole de fer métal correspond 
environ  
- 
On va utiliser un 
formalisme mathématique pour pouvoir résoudre tous les exercices du même type :
- 
Écriture symbolique 
:
- 
Quantité de matière de l'espèce chimique considérée : 
- 
n
 en 
mol
- 
Masse molaire de l'espèce chimique considérée : 
- 
M 
 en 
g . mol–1
- 
Masse de l'espèce chimique considérée :    
- 
m
 en 
g  
- 
Relations : 
| 
 
			 
			 | n 
			: quantité de matière de l’espèce chimique (mol)  | 
| m : 
			masse de l’espèce chimique (g) | |
| M : 
			masse molaire de l’espèce chimique (g . mol–1) | 
- 
Remarque :
- 
Toutefois, il faut 
adapter l’écriture de la relation aux notations de l’énoncé de la question.
- 
Calculer la quantité de matière 
n contenue dans la masse m =  
-  
- Quantité de matière de fer :
- 
 
 
- 
Il faut adapter 
l’écriture de la relation aux notations de l’énoncé de la question
b)- 
application 
2.
- 
calculer la 
masse de 0,500 mol de soufre
- 
Données :  M (S) 
= 32,1 g . mol–1 et
n 
(S)
 = 
0,500 mol. 
 
- 
On cherche m 
(S).
- 
Masse de soufre 
correspondant.
- 
m (S) 
= 
n 
(S)  .
M 
(S)
- 
m (S) 
= 0,500 × 
32,1
- 
m (S) 
≈ 16,1 g
c)- 
application 
3
- 
calculer 
la quantité de matière d'eau n1 
contenue dans un litre d'eau.  
- 
On donne : la masse d’un litre d'eau est 
m1 
=  
- 
L'eau a une structure moléculaire de formule 
H2O.
- 
Masse molaire de la 
molécule d'eau :
- 
M 
(H2O) = 2 
M(O) 
+ 
M 
(H)
- 
M 
(H2O) = 2 × 
16,0 + 1 × 
1,0
- 
M (H2O) 
≈ 18,0 g . mol–1
- 
Quantité de matière 
contenue dans un litre d'eau :
- 

a)- 
Gaz et quantité de matière.
- 
La relation : 
| 
 
			 
			 | n 
			: quantité de matière de l’espèce chimique (mol)  | 
| m : 
			masse de l’espèce chimique (g) | |
| M : 
			masse molaire de l’espèce chimique (g . mol–1) | 
- 
est valable pour 
les solides, les liquides et les gaz.
- 
Il est plus facile 
de mesurer le volume d’un gaz que sa masse.
b)- 
Loi d’Avogadro – Ampère.
| 
			Énoncé : 
			des 
			volumes égaux de gaz différents,
			 
			pris dans les mêmes conditions de température et de pression,
			 
			
			renferment le même nombre de molécules. 
			 | 
- 
En conséquence, des 
volumes égaux de gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température 
et de pression, renferment le même nombre de moles.
- 
Si l’on prend  
- 
D’autre part, une 
mole de dihydrogène, une mole de butane, une mole de méthane occupent le même 
volume dans les mêmes conditions de température et de pression. 
- 
Ce volume est 
appelé, le volume molaire.
- 
Le volume molaire 
d’un gaz est indépendant de la nature du gaz. 
- 
Il dépend de la 
température et de la pression.
- 
On note 
Vm le volume molaire d’un gaz. 
- 
L’unité : (L . mol–1)
- 
Quelques valeurs du 
volume molaire :
| Température  
			° C | 
			Pression  
			Pa | 
			Volume molaire
			 
			L . mol–1 |  | 
| 
			O | 
			1,013 × 105 | 
			22,4 | 
			C.N.T.P | 
| 
			20 | 
			1,013 × 105 | 
			24,0 |  | 
| 
			20 | 
			10,13 × 105 | 
			2,40 |  | 
- 
Quantité de matière n d’un volume 
V 
de gaz :
- 
La relation 
(valable pour les gaz seulement) :
| 
 
			 
			 | n 
			: quantité de matière de l’espèce chimique (mol)  | 
| V : 
			volume de l’espèce chimique gazeuse (L) | |
| Vm : 
			Volume molaire de l’espèce chimique gazeuse (L . mol–1) | 
5)- La concentration en quantité de matière
(autrefois concentration molaire volumique ou plus simplement 
concentration molaire).
a)- 
La concentration en quantité 
de matière.
| - La concentration en quantité de matière C d’une espèce chimique en solution est le quotient de la quantité de matière n de soluté 
			   par le volume Vsolution 
			de la solution. | 
- 
Relation :
| 
 
			Ou n 
			= C . Vsolution | C : 
			concentration en quantité de matière (mol . L –1) | 
| n 
			: quantité de matière de l’espèce chimique (mol)  | |
| Vsolution : 
			Volume molaire de l’espèce chimique gazeuse (L) | 
- 
Autre relation :
 
- 
n 
= C 
. Vsolution
b)- 
Relation entre 
la concentration en quantité de matière 
C et la concentration en masse
t :
- 
La concentration en 
masse, ou titre massique, t 
d’une solution en espèce chimique dissoute est le 
quotient de la masse msoluté 
de soluté par le volume Vsolution 
de la solution.
- 
Relation :
| 
 
			 
			 | 
			
			
			 t 
			 concentration en masse en 
			soluté  en g / L 
			
			
			 msoluté 
			masse de soluté en g. 
			
			
			 Vsolution 
			volume de la solution en L. | 
- 
Avec  
- 
msoluté 
= n 
. M et
 n 
= C 
. Vsolution
- 
 
 
- 
Relation :  
| 
 
			 
			 | C : 
			concentration en quantité de matière (mol . L –1) | 
| t 
			: concentration en masse (g. L –1)  | |
| M : 
			masse molaire de l’espèce chimique (g. mol –1) | 
II-  
Préparation d’une 
solution.
1)- La dissolution (vu en seconde).
- 
On souhaite préparer 
un volume V = 100 mL d’une solution aqueuse de 
glucose de concentration en masse 
t = 18,0 g 
. L–1 à partir de glucose 
solide.
| Protocole | |
| 
		 | 
		 | 
| 
		 | 
		 | 
| 
		 | 
		 | 
| 
		 | 
		 | 
| 
		 | |
- 
Connaissant la concentration en masse 
t 
de la solution, on peut en déduire la concentration en quantité de matière
C.
- 
Pour ce faire, il faut 
connaître la masse molaire du glucose.
- 
M
(C6H12O6) 
= 180 g . mol–1.
- 
Volume 
de la solution : V = 100 mL
- 
Concentration en masse 
de la solution : 
t = 18,0 g 
. L–1
- 
Masse de soluté 
nécessaire :
- 
m 
= 
 t 
. V
- 
m 
= 18,0 × 100 × 10–3
- 
m 
≈ 1,80 g
- 
Quantité de matière de 
soluté :
-  
- 
Concentration en 
quantité de matière de la solution :
-  
- 
On peut 
utiliser une autre méthode car on connaît la concentration en masse 
t :
-  
- 
De 
façon générale, pour préparer une solution de volume 
V 
à la concentration 
C en espèce chimique, il faut prélever puis dissoudre 
une masse m 
telle que :
- 
m 
= 
 n 
. M 
= C . 
Vsolution 
. M
2)- La dilution (vu en seconde).
- 
La dilution d’une 
solution aqueuse est l’ajout d’eau à cette solution.
- 
La solution aqueuse 
obtenue (solution fille) est moins concentrée que la solution initiale (solution 
mère).
- 
Protocole :
| Verser suffisamment de solution Mère dans un bécher | Deuxième étape : On prélève le volume nécessaire de solution Mère à l’aide d’une pipette jaugée munie de sa propipette | Troisième étape : On verse le volume nécessaire de solution dans la fiole jaugée de volume approprié.. | 
|  
             On ne pipette jamais directement dans le flacon qui contient 
		  
		  la solution
          Mère |  
             |  
             | 
| Quatrième étape : On ajoute de l’eau distillée et on agite mélanger et homogénéiser | Cinquième étape : On complète avec une pissette d’eau distillée jusqu’au trait de jauge. | Sixième étape : on agite pour homogénéiser. La solution est prête. | 
|  
              
             |  
             |  
			  
	
			 | 
- 
Dilution et 
concentration en quantité de matière :
- 
Lors d’une dilution, 
la concentration en quantité de matière  du soluté diminue, mais sa 
quantité de matière ne change pas.
- 
On dit qu’au cours 
d’une dilution, la quantité de matière de soluté se conserve.
- 
La solution de départ 
est appelée la solution mère et la solution diluée est appelée la solution 
fille.
|  | 
			Cm | 
			Dilution |  | 
			Cf | 
| 
			Solution mère |  | 
			→ | 
			Solution fille |  | 
|  | 
			Vm |  |  | 
			Vf | 
- 
La quantité de matière
de soluté est la même 
dans la solution mère et dans la solution fille.  
- 
Il y a conservation de 
la quantité de matière de soluté :
- 
la 
quantité de matière de soluté présente dans la solution mère :  
- 
nm 
= Cm 
. Vm 
(1)
- 
la 
quantité de matière de soluté présente dans la solution fille  :  
- 
nf 
= Cf 
. Vf 
(2)
- 
Or  nm 
= nf
- 
Cm 
. Vm
 =
Cf 
. Vf 
(3)
- 
Le facteur de dilution 
est donné par la relation suivante :
- 
 
 
III-  
Le dosage par étalonnage (TP).
1)- Absorbance d’une solution et sa mesure.
a)- 
Absorbance d’une solution :
- 
La proportion de 
lumière absorbée par une solution colorée, à une longueur d’onde 
λ donnée, 
représente son absorbance notée A.
- 
C’est une grandeur qui 
n’a pas d’unité.
- 
C’est une grandeur 
additive : l’absorbance d’une solution est la somme des absorbances de toutes 
les espèces présentes dans la solution.
b)- 
Mesure de l’absorbance.
- 
On utilise le fait que toute solution colorée absorbe 
la lumière visible (400 nm < λ0 
< 800 nm).
- 
Lorsqu’un faisceau de lumière monochromatique 
traverse un milieu absorbant, l’intensité lumineuse 
I du faisceau 
transmis est inférieure à l’intensité lumineuse 
I0 
du faisceau incident.
- 
Pour mesurer 
l’absorbance, on utilise un spectrophotomètre.
- 
Un 
système dispersif (prisme ou réseau) permet de sélectionner une radiation 
lumineuse de longueur d’onde λ donnée.  
- 
Cette radiation est 
dirigée vers l’échantillon à analyser.  
- 
Le flux lumineux 
transmis est mesuré et converti en valeur d’absorbance.
- 
L’appareil affiche la 
valeur de l’absorbance qui est un nombre sans unité compris entre 0 et 2.
2)- Spectre d’absorption d’une solution aqueuse : 
Absorbance en fonction de la longueur d’onde.
a)- 
Mode opératoire :
- 
L’absorbance d’une 
solution colorée dépend de la longueur d’onde de la radiation lumineuse 
utilisée.
- 
Exemple : 
- 
On donne 
l’absorbance d’une solution de diiode 
I2 
(aq) en fonction de la longueur d’onde 
λ :
- 
Pour une solution de diiode de concentration 
C = 1,0
mmol / L, 
on mesure l’absorbance A 
pour différentes longueurs d’ondes.  
- 
La plage de 
variation de la longueur d’onde se situe dans l’intervalle suivant : 
- 
400 nm < λ 
< 700 nm.
- 
On règle la 
longueur d’onde sur la valeur souhaitée, on « fait 
le blanc » 
avec la solution étalon, puis on mesure l’absorbance. 
- 
« Faire le blanc » : 
avant toute mesure d’absorbance, il faut régler le « zéro » d’absorbance afin de 
mesurer uniquement l’absorbance due à l’espèce colorée et non pas celle de la 
cuve et du solvant.
- 
Il faut répéter le 
mode opératoire pour chaque mesure.
- 
Cette manipulation est 
longue, mais elle est effectuée une fois pour toute.
b)- 
Courbe obtenue :
- 
Absorbance d’une 
solution de diiode en fonction de la longueur d’onde :
- 
 Solution de diiode de 
concentration C 
(I2) = 
1,0 
mmol . L–1
- 
La solution absorbe 
principalement dans le bleu et un peu dans le vert.
- 
L’étude du spectre permet de déterminer la longueur 
d’onde λmax 
pour laquelle l’absorbance est maximale.
- 
Dans le cas de la 
solution aqueuse de 
diiode, 
λmax 
≈ 475 nm
c)- 
Couleur de la solution 
aqueuse
- 
Si la solution 
n’absorbe que dans un seul domaine de longueurs d’onde du visible, sa couleur 
peut être obtenue grâce au cercle chromatique.

- 
La couleur de la 
solution est la couleur complémentaire, opposée dans le cercle chromatique
- 
Comme la solution de 
diiode absorbe principalement dans le bleu (et un peu dans le vert), la couleur 
complémentaire, opposée dans le cercle chromatique : domaine jaune.

3)- Absorbance en fonction de la concentration : Loi de 
Beer-Lambert.
a)- 
Réglage du spectrophotomètre.
- 
Pour réaliser les 
mesures d’absorbance, le spectrophotomètre est généralement réglé sur la 
longueur d’onde 
λmax 
correspondant au maximum d’absorption du spectre de la solution étudiée.
- 
À cette longueur 
d’onde, la valeur de l’absorbance étant la plus grande, l’incertitude sur la 
mesure est la plus petite.
- 
Pour les solutions 
aqueuses de diiode, on choisit λ 
= 450 nm, pour avoir le maximum de variations pour la valeur de 
A.  
- 
On n’a pas choisi
λ = 475 nm car 
le spectrophotomètre sature en fin d’expérience lorsque la concentration en 
diiode devient trop grande (C0 = 1,0 mmol / L).
b)- 
Préparation des solutions et 
mesures :
- 
On dispose d’une solution 
S0 
de concentration en diiode C0 
= 1,0 mmol / L.
- 
À partir de S0, 
préparer les solutions 10 mL de solution 
S en utilisant les 
solutions présentes dans les burettes.
- 
Matériel :  
- 
Préparer la solution 
S et réaliser la 
mesure de l’absorbance de la solution préparée.
- 
Mesures réalisées lors 
d’une séance de travaux pratiques
| Groupes  | 
			1  | 
			2  | 
			3  | 
			4  | 
			5  | 
			6  | 
			7  | 
			8  | 
			9  | 
			10  | 
| 
			Solution S  
			mmol / L  | 
			0,10  | 
			0,20  | 
			0,30  | 
			0,40  | 
			0,50  | 
			0,60  | 
			0,70  | 
			0,80  | 
			0,90  | 
			1,00  | 
| 
			Absorbance A  G1 | 
			0.120 | 
			0.256 | 
			0.435 | 
			0.578 | 
			0.723 | 
			0.818 | 
			0.997 | 
			1.149 | 
			1.281 | 
			1.404 | 
| 
			Absorbance A  G2 | 
			0.096  | 
			0.228  | 
			0.361  | 
			0.508  | 
			0.628  | 
			0.723  | 
			0.878  | 
			1.053  | 
			1.109  | 
			1.261  | 
- 
Pour préparer la solution 
S, on mélange la 
solution de diiode de concentration C0 
= 1,0 mmol / L et la solution d’iodure de potassium de concentration 
C = 0,20 mol 
/ L.
- 
Pour préparer la solution 
1, on mélange à 
l’aide des burettes graduées, 1,0 mL de solution de diiode de concentration
C0 
= 1,0 mmol / L et 9,0 mL de solution d’iodure de potassium de concentration
C = 0,20 mol / L.
- 
Pour préparer la solution 
2, on mélange à 
l’aide des burettes graduées, 2,0 mL de solution de diiode de concentration
C0 
= 1,0 mmol / L et 8,0 mL de solution d’iodure de potassium de concentration
C = 0,20 mol / L.
- 
Ainsi de suite….
c)- 
Exploitation des mesures.
- 
On trace la courbe
A 
= f (C).
- 
Courbe 
obtenu par le Groupe G1 :
- 
On obtient la courbe 
d’étalonnage.
- 
Ce graphe est une 
portion de droite passant par l’origine.
- 
L’absorbance 
A est 
proportionnelle à la concentration C 
de la solution de diiode.
- 
A 
= k 
. C.
- 
Pour le 
groupe G1 :
A 
≈ 1,43 C 
(mmol / L)
- 
Pour le 
groupe G2 :
A 
≈ 1,28 C 
(mmol / L)
- 
On peut généraliser ce 
résultat à toutes les solutions colorées.
- 
Pour les solutions 
suffisamment diluées, l’absorbance est proportionnelle à la concentration de
l’espèce 
colorée.
► 
Définition :  
| 
► 
Définition :   - L’absorbance d’une solution diluée contenant une espèce colorée est proportionnelle à la concentration (effective) C de cette espèce 
   et à l’épaisseur 
ℓ 
(cm) de la solution traversée par le faisceau lumineux. 
- 
A 
(λ) = 
ε (λ) 
. ℓ . 
C 
- 
ε 
(λ) est 
appelé coefficient d’extinction molaire ou coefficient d’absorption molaire.
  
 
 | ||||||||
| 
			
			- 
			
			Remarque : 
			
			- 
			
			
			Pour le groupe
			
			
			
			G1 :
			A 
			≈ 1,43 C 
			(mmol / L) 
			
			- 
			
			
			Pour le groupe
			
			
			
			G2 :
			A 
			≈ 1,28 C 
			(mmol / L) 
			- 
			
			
			Avec : A 
			(λ) = ε (λ) . ℓ . 
			
			C 
			- 
			
			
			ε (λ)
			 est appelé coefficient 
			d’extinction molaire ou coefficient d’absorption molaire. 
			
			
			 
			- 
			
			Il dépend de 
			la nature de l’espèce dissoute et de la longueur d’onde de la 
			radiation utilisée.  
			- 
			
			
			Il dépend également 
			du solvant et de la température. (mol
			– 1 . L . cm – 1). 
			- 
			
			
			Groupe 
			
			
			
			G1 :
			ε (450)  ≈ 1,43 × 103
			mol
			– 1 . L . cm – 1   
			- 
			
			
			ou groupe 
			
			
			
			G2 :
			ε (450)  ≈ 1,28 × 103
			mol
			– 1. L . cm – 1  
			- 
			
			Valeur donnée 
			par les tables :  
			 
			- 
			
			La valeur du 
			coefficient ε dépend de la longueur d’onde λ. 
			 
			- 
			
			
			Pour λ = 450 
			nm, ε (450)  = 1,436 x 
			10 3  mol
			– 1 . L . cm 
			– 1   
			- 
			
			
			Il y a un problème pour le groupe
			
			G2, 
			la valeur trouvée pour de ε (λ)
			 est faible. 
			 | 
- 
Utilisation :  
- 
La courbe 
A
= f 
(C) 
constitue la courbe d’étalonnage de la substance étudiée. 
- 
Elle permet de déterminer la concentration d’une solution de la substance 
étudiée. 
- 
Elle permet donc de 
doser une espèce chimique colorée.
- 
Afin d’augmenter la sensibilité de la méthode, on utilise la longueur d’onde qui 
correspond au maximum d’absorption de la substance étudiée. 
- 
Cette méthode est alors beaucoup plus précise que la méthode colorimétrique 
utilisant une échelle des teintes.
- 
Un dosage par 
étalonnage consiste à déterminer la concentration en espèce chimique dans une 
solution en comparant une grandeur physique caractéristique de cette solution 
(par exemple l’absorbance) à celles de solutions étalons.
- 
La 
concentration Cinconnue 
en espèce colorée d’une solution 
S se détermine par lecture graphique 
depuis la courbe d’étalonnage 
A = 
f (C) 
tracée à partir des absorbances de solutions étalons.  
- 
Étape 1 : 
on prépare une gamme de solutions de différentes concentrations 
C 
connues en espèce colorée. Elles sont préparées 
par dilution à partir d’une solution mère.
- 
Étape 2 : 
on mesure l’absorbance des solutions étalons.
- 
Étape 3 : 
on trace la courbe d’étalonnage 
A = 
f 
(C).
- 
Étape 4 : 
on mesure l’absorbance 
A de la solution 
S 
et on détermine graphiquement la concentration Cinconnue 
de la solution S 
en espèce colorée.
- 
Limite de la méthode :
 
- 
La loi de Beer-Lambert 
ne peut pas être utilisée pour le solutions trop concentrées.
- 
Application :
- 
L’absorbance d’une solution de diiode est 
A 
= 0,75.  
- 
En 
déduire la valeur de la concentration 
Cinc 
de cette solution pour la courbe obtenue 
 par 
le groupe G1 
précédemment.
- 
Exploitation avec la courbe du groupe 
G1 :
- 
On 
repère le point d’ordonnée 
A = 0,75
- 
Puis on 
recherche l’antécédent de 
A = 0,75.
- 
La 
concentration en diiode de la solution est voisine de :
- 
Cinc 
≈ 0,52 mmol / L.
		
			La mole. La masse 
			molaire. La quantité de matière.
			La concentration 
			en quantité de matière. Le dosage par étalonnage
		
| 1)- 
		Exercice 03 page 26 : 
		Calculer un nombre de molécules. 2)- 
		Exercice 16 page 26 : 
		Élaborer un protocole de dilution. 3)- 
		Exercice 18 page 26 : 
		Compléter des relations. 4)- 
		Exercice 19 page 26 : 
		Calculer la concentration d’une solution fille. 5)- 
		Exercice 20 page 26 : 
		Exploiter les résultats d’un dosage. 6)- 
		Exercice 22 page 27 : 
		étudier une limite d’un dosage spectrophotométrique. 7)- 
		Exercice 25 page 28 : 
		Capsules de caféine. 8)- 
		Exercice 27 page 28 : 
		Glycémie à jeun. 9)- 
		Exercice 30 page 29 : 
		Solution commerciale d’éosine. 10)- 
		Exercice 31 page 29 : 
		Dilution d’un berlingot d’eau de Javel. 11)- 
		Exercice 36 page 31 : 
		L’eau oxygénée. 12)- 
		Exercice 32 page 31 : 
		L’eau de Dakin. 
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