| Phys. N° 06 | Energie Cinétique. Exercices. | 
 | 
| Programme 2011 : Phys. N° 08 Principe de conservation de l'énergie. Programme 2011 : Physique et Chimie Programme 2020 : Physique et Chimie | 
| Exercice 17 page 126 Facultatif | |
| Exercice 27 page 129 Facultatif | 
Pour aller plus loin :
| Mots clés : Energie cinétique de translation ; Energie cinétique de rotation ; Energie Potentielle ; Energie mécanique ; Théorème de l'énergie cinétique ; chute libre ; lois de la chute libre ; Energie et travail d'une force ; ... | 
|  | 
| Étudier
            une chute libre Lors de l’enregistrement de la chute libre d’une bille, on a déterminé sa vitesse de chute v à différentes altitudes z repérées sur un axe (Oz) verticale dirigé vers le haut. L’origine 
			O 
			est sur le sol. 
 1. 
            Tracer 
			v en
            fonction de z, puis 
			 
			v2
			
			
			en
            fonction de z en mètre. 2. 
            Bonne relation : a.  
          Laquelle de ces deux relations peut-on écrire 
		 
		v2  = −19,5 . 
		z 
        + 46,3 ou v 
          = a’. 
          z  
          +  
		b’ ? b. 
            Déterminer graphiquement la vitesse à l’altitude 
			
			z
            = 0. c. 
            Déterminer graphiquement l’altitude 
			 
			z0
			
            à laquelle la bille a été lâchée sans vitesse
            initiale. d. 
            Déterminer alors les valeurs de 
			
			a
            et 
			b.
            Préciser leurs unités. e. 
            Comparer | 
			a
            | et l’intensité de la pesanteur 
			
			g 
			=   3. 
            Bille et énergie : a. 
            La bille ayant une masse 
			m 
			=   b. 
            Calculer le travail  
			WAB
			
			du poids de la bille entre ces
            deux altitudes. c. 
            Comparer la variation d’énergie cinétique 
			 
			EC
			
            (B)
            -  EC 
            (A)
            et le travail du poids W  AB. | 
Correction
| 1. Les graphiques : 2. La bonne relation : a. Relation : v2 = −19,5 . z + 46,3 b. Vitesse de la bille à l’altitude z = 0 : - On prolonge
            la droite tracée afin de déterminer la valeur de l’ordonnée à
            l’origine : - On en déduit
            la valeur de la vitesse à l’altitude z = 0 - v0  
		2 
		≈   - On peut faire
            une vérification avec l’équation de la droite tracée - v2 = 
−19,5
            . z
            + 46,3  => 
            
            v2 =
            46,3  => 
            v
			 
		≈ 
            6,80  m / s c. Altitude de départ : z0 - La bille a été lâchée sans vitesse initiale - Au temps t = 0, v = 0, par lecture sur le graphe, on trouve z0 ≈ 2,4 m - On peut faire
            une vérification avec l’équation de la droite tracée :   - Au temps 
			t = 0, 
			
			v = 0  
			=>   
            −19,5 . z + 46,3 = 0  
            = >   
            z 
			≈     d. Valeurs de a et b. - Le modèle est du type : - v2 = a . z + b or, on a trouvé v2 = − 19,5 . z + 46,3 - En identifiant, on tire : - a = 
− 19,5 : unité m / s
			2  et
            b
            =   e. Comparaison : -   On remarque que 
			
			| a
            | 
			≈ 
             3. énergie cinétique et travail du poids : a. Énergie cinétique - à l’altitude zA. -  - à l’altitude zB. -  b. Travail du poids de la bille : -  c. Comparaison : - Variation de l’énergie cinétique : - ΔEC
            =   EC (B) – 
			  EC (A)
            ≈ 0,54 – 0,0092 - ΔE
            
            C
            ≈
            0,53 J - Conclusion : -  
		 
		 - Ceci vérifie le théorème de l’énergie cinétique. | 
II 
   
  -Exercice 9 page 125
| Déterminer une hauteur Une bille est lancée verticalement vers
            le haut à une altitude h 
			=   
            avec une vitesse 
			v
            =   On considère que le poids est la seule force appliquée à la bille (chute libre) et on adopte pour intensité de la pesanteur g = 10 N / kg. Calculer en utilisant le théorème de l’énergie cinétique : a. 
            La hauteur maximale atteinte par la bille ; b. La vitesse de la bille lorsqu’elle retombe au sol. | 
Correction
| a. Position du problème : 
 - On utilise le théorème de l’énergie cinétique : -  b. Vitesse de la bille lorsqu’elle retombe au sol : 
 - En utilisant la même relation : -  | 
| Déterminer
        une force de frottement Un enfant, de masse 
		m
            =    Le point de départ
            est situé à une altitude h 
		=    On adopte pour intensité de la pesanteur 
		
		g 
		= 10 N / kg. 1.
            Répertorier les forces appliquées à l’enfant
            considéré comme un solide, 2. Calculer l’énergie cinétique, puis la vitesse
            qu’atteindrait l’enfant si les forces de frottement étaient négligeables.
            Commenter ce résultat. 3.
            En fait, l’enfant atteint le sol avec une vitesse de 
			  4. Si l’on admet que la résultante des forces de
            frottement est constante, calculer sa valeur et la comparer au poids
            de l’enfant. | 
Correction
| 
 - On choisit le toboggan comme référentiel d’étude. - Le système d’étude est l’enfant. - Le
          système est soumis à son poids  
		   
 - À
          la réaction du support
          
           - Cette force peut être décomposée : - Composante
          normale
          
          
		   - Une
          composante tangentielle  
		   - Cette composante modélise la résultante des forces de frottement. - Remarque : - Lorsque l’on effectue des calculs sur les travaux des forces, il est utile de décomposer la réaction du support ainsi. - Schéma :  
		 
 - Dans
          ce cas :   - État du système : 
 - On utilise le théorème de l’énergie cinétique : -  
           
           - Vitesse à la sortie du toboggan : -  - Cette vitesse est importante. Attention au contact avec le sol. 
 
 - On utilise le théorème de l’énergie cinétique : -  
 - Schéma :  
		 - 
        
         
 
		
         - D’autre part : - 
        
         - Valeur du poids de l’enfant : - P 
          = m.g  
		  =>   
          P 
          = 10 
           
          x 
          17  =>  
          P 
		  ≈          1,7   
		  
		  x
		  10 2   N -  - P > f et P et f sont du même ordre de grandeur. | ||||||||||||||||||||||||||||||
| Déterminer
          une variation d’énergie potentielle de pesanteur
           Une trapéziste, de masse 
		  m = 
		    1. Calculer le travail minimal de la force de
          traction pour l’élever de cette hauteur. 2. La trapéziste tombe dans un filet de protection : Son centre d’inertie passe de la position 
		  A
          à la position B au niveau du filet. a. La variation d’énergie potentielle ΔEP de la trapéziste est-elle égale à 
		  
		  EP
		  
          
          (A) – EP (B)
          ou à   EP   (B) – EP (A) ? b. Calculer cette variation. c. Cette variation d’énergie potentielle de
          pesanteur dépend-elle de la position de l’origine 
		  O sur
          l’axe vertical (z’z). 
		    | 
Correction
| 1. Travail minimal de la force de traction : - Le travail de la force de traction doit être égal au minimum à la variation d’énergie potentielle : - Une méthode de résolution : - Référentiel d’étude : Le sol : référentiel terrestre supposé galiléen - Système : le trapéziste. - Bilan
          des forces : le poids
          
           
 - On applique le théorème de l’énergie cinétique entre les instants tB et tA. -  
 a. Le trapéziste passe de l’altitude A (zA = 10 m) à l’altitude B (zB = 0 m). - Son altitude diminue et son énergie potentielle de pesanteur aussi : - ΔEP
          
           =  
		   
		  EPB
          -
          EPA
          
           (valeur finale – valeur
          initiale) b. Variation de l’énergie potentielle : - On peut prendre comme origine de l’énergie potentielle le point B : - EPB 
          = 0  et   EPA 
          = m.g.zA   
		  =>  
          EPA  
		  
		  
		  ≈ 
		  50
          x
          10 x
          10  => 
           EPA
		  
          
		  ≈ 
		  5,0 x
          10  
          3   J - ΔEP 
           
           =  
		   
		  EPB 
          - 
          EPA
          
          
		  
		  ≈  − 5,0 x  10  3 
		    J c. Cette variation d’énergie potentielle ne dépend pas du choix de l’origine O des altitudes sur l’axe z’Oz. - Car
          la variation d'altitude ne dépend que de la position des points 
		  A 
          et B. | 
| 
		  Bobsleigh  
		 Une équipe de deux bobeurs pousse le bobsleigh sur 20 à 
			  
            Les bobeurs s’élancent
            alors sur la piste où le bobsleigh peut atteindre en compétition
            des vitesses supérieure à   
            Sur la piste de   L’intensité de la pesanteur est 
			
			g 
			=   Au sommet de la piste, après la course d’élan, le bobsleigh est ses deux passagers, de masse m = 350
            kg ont atteint une vitesse de   On admettra que le long de la piste l’engin est en translation. 1. En choisissant l’origine de l’énergie potentielle de pesanteur au sommet de la piste, déterminer l’énergie mécanique  
			 
			EM
			
			 
			=
            
            
            EC  
			 
			+ 
            
            
            EP   
			au sommet de la piste, après la course
            d’élan. 2. Après le dénivelé h, exprimer l’énergie mécanique du système. 3. Déterminer la valeur de la vitesse que l’on atteindrait en bas de la piste si l’on admet que seul le poids travaille. 4. En fait, le pilote actionne des freins qui frottent sur la glace. Il ne dépasse pas 120 km / h en bas de la piste. Calculer le travail des forces de frottement au cours de la descente. Commenter le signe de ce travail. | 
Correction
| Bobsleigh - On choisit la piste comme référentiel d’étude. - Le système d’étude est le bobsleigh est ses deux passagers. - Origine de l’énergie potentielle de pesanteur : sommet de la piste A - Schéma : 1. Énergie mécanique EM au sommet de la piste (au point A), après la course d’élan. - EM (A) = EP (A) + EC (A) avec EP (A) = 0 -  
           -  
           2. Expression de l’énergie mécanique du système après le dénivelé h (au point B) - EM 
			
			(B) = 
			EP
			
			
			(B) 
            +  EC 
			
			(B) = 
			m
            g zB
			
			
			+ 
			EC
			
            (B) - Or
            
            zA   
				− 
            
            zB 
            
            = 
			h 
            et  zA 
            =
            0  => zB   
			=
− h 
            (voir schéma) - EM (B) = − m g h+ EC (B), on peut donner aussi la relation suivante -  
           3. Valeur de la vitesse que l’on atteindrait en bas de la piste si l’on admet que seul le poids travaille. - Comme seul le poids travaille, cela revient à négliger les forces de frottement. - Dans ce cas, l’énergie mécanique du système se conserve : EM (A) = EM (B) -  
           - On s’aperçoit que la vitesse au point B ne dépend pas de la masse du système - (logique en l’absence de frottement) - Valeur de la vitesse : -  
           4. Travail des forces de frottement au cours de la descente. - On peut considérer que la variation de l’énergie mécanique 
          est due à la force de frottement 
		 
		 
           - On peut écrire que : -  
           - Commenter le signe de ce travail : la force de frottement 
		 
		 
           - Elle s’oppose au déplacement du système. | 
| 
		Chute
          libre sur  Le 16 juillet 1969, à 14 h 32 (heure française) la capsule spatiale Apollo XI quitte Cap Kennedy, au sommet d’une fusée
          Saturne V de   et une puissance de 155 millions de chevaux. Apollo XI doit, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, 
          amener des hommes sur   
		 La séparation du module d’exploration lunaire (LEM) Eagle s’effectue le 20 juillet emportant Armstrong et Aldrin, 
          Collins
          restant seul aux commandes d’Apollo XI en orbite autour de   Le LEM touche la surface de 
		    et prononce sa célèbre phrase : « c’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’Humanité » Edwin Aldrin le suit quelques minutes plus tard. Les deux
          astronautes resteront 22 h sur   Le programme de travail des astronautes sur le sol lunaire comprend la mise en place de certains dispositifs scientifiques, ainsi qu’une série d’exercices de mouvements sur le sol où la gravité ne représente que 20 % de celle qui règne sur Terre. L’un des astronautes laisse tomber un marteau sur 
		    1. Commenter la phrase prononcée par Armstrong. 2. Calculer la puissance de la fusée Saturne en watt. Sachant qu’un réacteur nucléaire a une puissance de 900 MW, calculer le nombre de réacteurs nucléaires qui produiraient une puissance équivalente à celle de la fusée Saturne. 3. On souhaite vérifier l’affirmation du texte selon
          laquelle la « gravité » sur   a. Calculer le rapport  
		 b. L’affirmation est-elle vérifiée ? 4. On souhaite comparer les performances d’un astronaute
          lors d’un saut sur place, sur   
		 
          De quelles hauteurs peut-il s’élever sur   5. Exploitation de l’étude expérimentale de la chute
          d’un marteau sur   a. Quelle est la nature de la chute étudiée ? b. Représenter l’évolution du carré de la vitesse en fonction de la distance parcourue. Quelle est la nature de la courbe obtenue ? c. Calculer la valeur du coefficient. d. Justifier le résultat obtenu et en déduire une valeur
          expérimentale de l’intensité de la pesanteur sur   Tableau de valeurs : 
 Données : On donne l’expression de la force de gravitation entre deux objets de masses respectives m1 et m2 séparés par la distance d :    
		 1 cheval-vapeur = 736 W Masse de   Masse de   Rayon de   Rayon de   | 
Correction
| 
	  Chute 
        libre sur   1. Du point de vue historique, pour l’humanité, c’est
          la première fois qu’un homme marchait sur   
          Pour
          l’astronaute, cela ne représenter pas plus de difficulté que de
          faire un pas sur   2. Nombre N de réacteurs nucléaires. - 1 cheval-vapeur = 736 W - Fusée Saturne : Puissance PS = 155 millions de chevaux - Réacteur nucléaire : Puissance PR = 900 MW - Puissance de la fusée Saturne en watt : PS = 736 x 155 x 10 6 W -  3. La « gravité » sur   a. Valeur du rapport  
		 - On considère que le poids d’un objet de masse 
		    m sur   est dû essentiellement à la force de gravitation F. -  -  -  
          On tire de (1) et (2) :  
		 -  b. L’affirmation est vérifiée :  
		 4. Hauteur maximale atteinte : - Sur la terre et sur   
 - On considère que les frottements sont négligeables et que l’énergie mécanique du système se conserve : - Soit on utilise le théorème de l’énergie cinétique, - soit on utilise les lois de la chute libre. - Bilan des forces :  
		 -  
          
		 - Cela revient à retrouver la loi de la chute libre
          
          v2  
          
          =   - Application numérique : - Sur   - Sur   5. Exploitation de l’étude expérimentale : a. Nature de la chute étudiée : La chute d’un
          objet sur   Le marteau tombe en chute libre. Il n’est soumis qu’à son poids. b. Graphe : - Les points sont sensiblement alignés. - Il existe une relation simple entre la distance parcourue d et la vitesse du marteau au carré. - On peut écrire : v2 = a . d - On peut faire une étude statistique avec Excel et tracer la droite de régression : - On déduit que v2 ≈ 3,20 d. - Le coefficient de détermination R ≈ 1, il y a dépendance linéaire entre les deux grandeurs. - La distance parcourue est proportionnelle au carré de la vitesse de l’objet. c. Valeur du coefficient a : - Il est égal au coefficient directeur de la droite moyenne tracée. - Valeur du coefficient directeur :  
		 d. Justifier le résultat obtenu et en déduire une valeur
          expérimentale de l’intensité de la pesanteur sur   - En utilisant la loi de la chute libre : 
		   v2  
          
          =   - 
          On trouve la valeur de la gravité sur   - a  = 
           
           - Valeur théorique : -  
          
		 - On peut faire un calcul d’erreur en utilisant la relation suivante : -  
           
		 - Le résultat est médiocre, il va falloir retourner sur 
		    |