| Chap. N° 02 | Caractéristiques des ondes. Exercices. | 
 | 
|  | 

| 1)- 
							Qu’est-ce qu’une onde progressive ? 2)- 
							Que transporte une onde ? 3)- Une onde se propage d’un point A à un point B. Comment appelle-t-on la durée que l’onde 
							met pour se propager de A à B ? | 
| 1)- 
							Onde progressive : 
							
							- 
							Une onde progressive 
							correspond au déplacement d’une perturbation dans un 
							milieu. 2)- 
							Une onde transporte de l’énergie sans déplacement de 
							matière. 3)- 
							Durée que l’onde met pour se propager de A à
							B : 
							
							- 
							Chaque point du 
							milieu reproduit la perturbation de la source S. - La perturbation au point B reproduit la perturbation au point A avec un retard τ, - car la perturbation met un certain temps pour progresser de A à B. 
							-  L’onde se propage avec la célérité v. 
							
							- 
							Cette durée est 
							appelée retard, notée τ. | 
| On réalise l’enregistrement de l’élongation, notée y, du point A d’une corde lors de la propagation d’une perturbation Le point 
							
							
							A est situé à 1,50 m de la source
							
							
							S de la perturbation.  On déclenche le chronomètre au début de la perturbation provoquée enS. 
							 1)- 
							À quelle date tA la perturbation 
							atteint-elle le point A ? 2)- 
							Pendant quelle durée 
							Δt le point A est-il en 
							mouvement ? 3)- 
							Quelle est la célérité v de la perturbation ? | 
| 1)- 
							Date tA à laquelle la perturbation 
							atteint le point A : 
							
							- 
							La courbe représente 
							les variations de l’élongation de la perturbation en 
							fonction du temps. 
							
							 - L’onde arrive au point A, à l’instant tA ≈ 0,20 s, l’élongation est maximale au temps tB ≈ 0,30 s puis l’élongation s’annule au temps tC ≈ 0,25 s. 
							-  Le point A reprend sa position 
							initiale.  
							
							- 
							En conséquence : le 
							début de la perturbation atteint le point A à 
							la date : 
							
							- 
							tA 
							≈ 0,20 s (lecture graphique). 2)- 
							Durée 
							Δt du mouvement du point A : 
							
							 
							
							- 
							Par lecture 
							graphique : Δt ≈ 0,050 s 3)- Célérité v de la perturbation : - l’onde parcourt la distance d = 1,50 m pendant la durée : -  Δt = tA – t0 
							= tA ≈ 0,20 s 
							
							- 
							 | 
| Un haut-parleur, relié à un générateur basses fréquences, émet un signal sonore. Ce signal est capté par deux microphones identiques M1 et M2 situés le long de l’axe du haut-parleur. Ces deux microphones sont reliés à un oscilloscope dont les deux voies ont la même sensibilité verticale et horizontale. On obtient l’oscillogramme suivant :  
							
							 1)- 
							Schématiser l’expérience réalisée. 2)- 
							Quelles sont les différences et les similitudes 
							entre les deux signaux ? 3)- 
							Les deux microphones sont-ils à la même distance de 
							l’émetteur ? Justifier. | 
| 1)- 
							Schéma de l’expérience : 
							
							 2)- 
							Différence(s) et les similitude(s) entre les deux 
							signaux : 
							
							- 
							Différence(s) :  
							
							- 
							Les deux signaux non 
							pas la même amplitude. 
							
							- 
							Similitudes : 
							
							- 
							Les deux signaux ont 
							la même période et de ce fait, la même fréquence. 
							
							- 
							Les deux signaux sont 
							en phase. 3)- 
							Position des micros : - Les microphones ne sont pas à la même distance du haut-parleur, car les signaux n’ont pas la même amplitude. 
							-  Le micro M2 
							est plus éloigné que le micro M1 
							car l’amplitude du signal reçu est plus petite. 
							
							- 
							Remarque : comme des 
							deux signaux sont en phase, la distance qui sépare 
							les deux micros est un multiple de la longueur 
							d’onde du signal. | 
| 1)- 
							Relation : a)- 
							Rappeler la relation liant 
							la période spatiale et la période temporelle d’une 
							onde. b)- 
							À l’aide des unités de 
							chacune des grandeurs physiques, vérifier la 
							cohérence de cette relation. 2)- 
							Recopier et compléter le tableau suivant : 
 | 
| 1)- 
							Relation : a)- 
							Relation liant la période 
							spatiale et la période temporelle d’une onde : 
							
							- 
							Relation 
							fondamentale :  
 b)- 
							Cohérence de cette 
							relation : 
							
							- 
							
   2
							)- 
							Tableau complété : attention aux unités. 
 | 
| On a réalisé les spectres de 
							deux notes de musique jouées par deux instruments 
							
							 1)- 
							Les notes ont-elles la même hauteur ? Justifier. 2)- 
							Les timbres sont-ils identiques ? Justifier. | 
| 1)- 
							Hauteur d’un son 
							
							- 
							La hauteur du son est 
							liée à la fréquence f1 du 
							fondamental. 
							
							- 
							Le fondamental est la 
							plus petite fréquence qui apparaît dans le spectre. - Dans chaque cas, la fréquence du fondamental est f1 = 440 Hz. 
							-  C’est la fréquence du La3. 2)- 
							Timbre d’un son : 
							
							- 
							Le timbre d’un son 
							dépend du nombre et de l’amplitude des harmoniques 
							qui sont présents. - Deux sons de même hauteur émis par des instruments différents ne sont pas perçus de la même manière, 
							car les harmoniques, 
							associées au fondamental, sont différentes. 
							
							- 
							Les deux sons ont des 
							timbres différents car les harmoniques associées au 
							son fondamental sont différentes. | 
| Un groupe d’élèves effectue la 
							mesure de la célérité des ultrasons dans l’air dans 
							une pièce à 20 °C. Leurs résultats sont regroupés 
							dans le tableau ci-dessous : 
 1)- 
							Proposer un montage et un protocole permettant de 
							mesurer la célérité des ultrasons dans l’air avec 
							une bonne précision. 2)- À partir des mesures obtenues, évaluer la célérité des ultrasons dans l’air à 20 ° C en calculant l’incertitude de répétabilité avec un niveau de 
							confiance de 95 % (voir fiche N° 3 page 584). 
							
							- 
							Le facteur 
							d’élargissement k dépend du nombre n de 
							mesures effectuées et du niveau de confiance 
							choisi : 
							
							- 
							Tableau pour le 
							niveau de confiance à 95 % : 
 3)- 
							De quel(s) paramètre(s) dépend cette valeur ? | 
| 1)- 
							Montage et protocole expérimental : 
							
							- 
							Montage :  
							
							 - Réaliser les réglages afin d’obtenir un oscillogramme exploitable (il faut régler la durée de balayage 
							pour observer une à deux périodes et la sensibilité 
							verticale pour utiliser les 2/3 de l’écran). - Placer l’émetteur E et le récepteur R de façon à ce que les courbes observées à l’oscilloscope soient en phase (R doit être suffisamment proche de E). - Repérer la position initiale de R. - déplacer R jusqu’à ce que les courbes se trouvent en phase pour la dixième fois. 
							-  On note d le 
							déplacement correspondant du récepteur R. 
							
							- 
							 d =10
							λ. - Grâce à l’oscillogramme, on arrive à déterminer la valeur de la fréquence f de l’onde ultrasonore. 
							-  Au 
							lycée : f ≈ 40 kHz) 
							
							- 
							Exemple :  
							
							- 
							Durée de balayage ou 
							sensibilité horizontale : b = 5,00
							μs / div 
							
							- 
							Déplacement 
							horizontal pour une période : x
							≈ 
							5,0 div 
							
							- 
							T = b .
							x 
							
							- 
							T
							≈ 
							5,0 
							× 5,0 
							
							- 
							T
							≈ 
							25 μs - La mesure de la longueur d’onde et celle de la période et ainsi de la fréquence 
							permettent de calculer la célérité des 
							ultrasons. 2)- 
							Incertitude de répétabilité : 
							
							- 
							Valeur 
							moyenne de la célérité :  
							
							- 
							La moyenne 
							arithmétique est le quotient de la somme des valeurs
							vi par le nombre n. 
							
							- 
							On écrit :
							  
							
							- 
							Pour 
							calculer la valeur moyenne, on peut utiliser un 
							tableur (Excel) : 
							
							- 
							 
							
							- 
							Tableau Excel : 
 
							
							- 
							Dans la cellule 
							jaune, on tape l’expression : = moyenne (B2 :B21) 
							
							 
							
							- 
							 
							
							- 
							Calcul de la 
							variance : 
							
							- 
							La variance 
							
							var est le quotient de la somme des 
							carrés des écarts à la moyenne par le nombre 
							
							n de l’effectif total. 
							
							- 
							 
							
							- 
							var (v) ≈ 4,38 
							(m / s)2 
							
							- 
							Calcul de 
							l’écart-type : - L’écart type σn-1 est égal à la racine carrée de la variance. 
							-  L’écart type caractérise la dispersion des 
							valeurs : 
							
							- 
							 
							
							-  σn-1 ≈ 2,1 m / s 
							
							- 
							Incertitude de 
							répétabilité associée à la mesure :  
							
							- 
							 - L’incertitude de répétabilité dépend du nombre n de mesures indépendantes réalisées, 
							de l’écart-type de la série 
							de mesures et du coefficient k appelé facteur 
							l’élargissement. 
							
							- 
							Ce nombre k 
							dépend du niveau de confiance choisi et du nombre 
							n de mesures effectuées. 
							
							- 
							La valeur de k 
							figure dans un tableau issu de la loi statistique 
							dite « loi de STUDENT ». 
							
							- 
							Pour un niveau de 
							confiance de 95 % et pour une série de 20 mesures, 
							le tableau donne : k = 2,09. 
							
							- 
							 
							
							- 
							On en déduit la 
							valeur de la vitesse des ultrasons dans l’air à 20 
							°C : 
							
							- 
							v = (339 ± 1) 
							m / s ou 338 m / s ≤ v ≤ 340 m / s 3)- 
							Paramètre influençant la vitesse de propagation des 
							ultrasons dans l’air : 
							
							- 
							La vitesse de 
							propagation (célérité) dépend de la température. - On admet que la célérité du son (et aussi des ultrasons) dans l’air est proportionnelle 
							à la racine carrée de la 
							température absolue T. 
							
							- 
							 
							
							- 
							Dans le cas présent :  
							
							- 
							 | 
| On souhaite connaître la vitesse d’onde onde ultra sonore. On réalise le montage 
							ci-dessous : 
							 
 La base de temps 
							est fixée à 5,0 μs / div ; les sensibilités 
							verticales sont identiques. Lorsque les récepteurs sont à 
							égale distance de l’émetteur, les signaux sont en 
							phase. Le récepteur R1 restant fixe, on éloigne le récepteur R2 le long de l’axe (Ox) en comptant le nombre de fois 
							où les signaux sont en phase. Pour une distance d 
							égale à (8,5 ± 0,1) cm, les signaux ont été dix fois 
							en phase. On considère que l’incertitude
							U (T) sur la mesure de la période est 
							de 0,20 division. L’incertitude sur la vitesse 
							est donnée par :   
 1)- Période : a)- 
							Calculer la valeur de la période T des 
							ondes ultrasonores à partir de l’oscillogramme. b)- 
							Calculer l’incertitude U (T) 
							sur la période. 2)- Longueur d’onde : a)- 
							Déterminer la valeur de la longueur d’onde 
							λ connaissant la distance d. b)- 
							Quelle est l’incertitude U (λ) 
							sur la longueur d’onde ? 3)- Relation fondamentale : a)- 
							Quelle est la relation entre la longueur 
							d’onde λ et la période T de l’onde ? b)- 
							Calculer la valeur de la vitesse v de 
							l’onde ultrasonore et sont incertitude U (v). | 
| 1)- Valeur de la période T de l’onde 
							ultrasonore : 
							 a)- 
							Valeur de la période T de l’onde 
							ultrasonore   - 
							T = x . b - 
							T ≈ 5,0
							× 5,0  - 
							T ≈ 25 μs b)- 
							Incertitude U (T) sur la valeur 
							de la période : - 
							U (T) = 0,20
							× 5,0 - 
							U (T) = 1,0 μs - 
							On peut écrire que : - 
							T = (25 ± 1,0) μs 2)- Longueur d’onde : a)- 
							Valeur de la longueur d’onde :  - 
							Comme pour le déplacement d du 
							récepteur R2 par rapport au 
							récepteur R1, les signaux sont en 
							phase pour la dixième fois : - 
							On tire que : d = 10 λ 
							avec d = (8,5 ± 0,1) cm - 
							 b)- 
							Incertitude U (λ) sur la 
							longueur d’onde : - 
							 - 
							On peut écrire :  - 
							λ = (0,85 ± 0,01) cm 3)- Relation fondamentale : a)- 
							Relation entre la longueur d’onde λ et 
							la période T de l’onde : - 
							λ = v . T b)- 
							Valeur de la vitesse v de l’onde 
							ultrasonore et sont incertitude U (v) : - 
							 - 
							Incertitude U (v) : - 
							 - 
							On peut écrire :  - 
							v = (3,3 ± 0,1)
							× 102 m / s | 
| 
							
							Lorsque deux notes ont des fréquences 
							proches, leur mélange produit un son dont 
							l’intensité varie au cours du temps. Ce phénomène, appelé battement, 
							peut être utilisé pour accorder la 5ième 
							corde d’une guitare à l’aide d’un diapason. Cette corde émet normalement un 
							son dont la fréquence du fondamental est de 110 Hz. Un diapason émet un son pur, 
							c’est-à-dire un son dont le spectre en fréquences 
							n’est composé que d’un fondamental. LYA souhaite vérifier la rigueur de cette méthode. Elle enregistre les sons émis simultanément par sa guitare et un diapason et 
							obtient l’oscillogramme ci-dessous à partir duquel 
							elle trace le spectre correspondant : 1)- 
							Repérer sur le spectre les fréquences du fondamental 
							et des harmoniques de la note émise par la guitare. 2)- 
							Repérer de même la fréquence de la note émise par le 
							diapason. 3)- 
							À l’aide de l’oscillogramme, expliquer la phrase en 
							italique. 4)- 
							La corde est-elle accordée ? 5)- 
							Après avoir modifié la tension de la corde, LYA 
							réalise une nouvelle acquisition et obtient le 
							spectre suivant : 
							
							- 
							Quelles sont les 
							fréquences du fondamental et des harmoniques de la 
							note émise par la guitare ? 6)- 
							La corde est-elle accordée ? | 
| 1)- 
							Fondamental et harmoniques : 
 2)- 
							Note émise par le diapason : La3 440 Hz. 3)- 
							Phrase en italique :  
							
							- 
							Lorsque deux notes 
							ont des fréquences proches, leur mélange produit un 
							son dont l’intensité varie au cours du temps. - On remarque que l’amplitude de la tension du signal résultant de l’association des deux notes varie au cours du temps. On observe des battements. Ce phénomène s’intensifie lorsque les fréquences des deux notes sont proches. 
							Le phénomène disparaît lorsque les 
							fréquences des deux notes sont identiques. 
							
							https://fr.wikipedia.org/wiki/Battement 
							 
							
							https://fr.wikipedia.org/wiki/Battement#Psychoacoustique_du_battement 4)- Comme on observe des battements, la corde n’est pas accordée (il faut comparer 428 Hz avec 440 Hz). 5)- 
							Fréquence et fondamental : 
 6)- 
							Dans ce cas, la corde est accordée, la fréquence du 
							fondamental est de 110 Hz et la troisième harmonique 
							se superpose au son émis par le diapason (440 Hz). | 
| Un ingénieur du son a un rôle primordial pour la sonorisation des salles, en particulier lors d’un concert de musique. À l’aide d’une table de mixage, il règle les sons 
							qui arrivent depuis les microphones des musiciens et 
							les renvoie vers les enceintes de façade et de 
							retour. L’ingénieur intervient sur 
							quatre qualités des sons : la hauteur, l’intensité, 
							le timbre et la durée. Grâce à la table de mixage, il convertit facilement un son en un autre. Il peut 
							notamment modifier un son correspondant à 
							l’enregistrement 1 en un son correspondant à 
							l’enregistrement 2. Les différentes représentations 
							d’un son lui permettent de reconnaître ses 
							caractéristiques "voir l’enregistrement 3". 
 Pour régler le 
							niveau sonore de la salle de concert, l’ingénieur 
							connaît certaines règles. Par exemple, s’il fait ses réglages pour avoir un son de 98 dB pour des spectateurs situés à 16 m d’une enceinte, il sait 
							que l’intensité sonore sera quatre fois plus grande 
							pour les spectateurs situés à 8 m de l’enceinte. Il sait aussi que l’intensité 
							sonore est doublée s’il place à côté deux enceintes 
							identiques. Pour ces réglages l’ingénieur 
							doit tenir compte des seuils de risque, de danger et 
							de douleur. En effet l’exposition à un niveau sonore trop élevé peut provoquer des acouphènes. L’acouphène est un bourdonnement ou 
							sifflement parasite qu’une personne entend sans que 
							ce bruit existe réellement. 
							Effets du 
							niveau d’intensité sonore L sur l’oreille humaine. 1)- 
							Donner la définition de la hauteur d’un son. 2)- 
							Déterminer la hauteur du son correspondant à 
							l’enregistrement 1. 3)- Quelle modification a effectué l’ingénieur pour obtenir l’enregistrement 2 ? Quel paramètre du son a 
							varié entre ces deux enregistrements ? Justifier 
							votre réponse. 4)- 
							En utilisant l’analyse spectrale, montrer que la 
							hauteur du son émis lors de l’enregistrement 3 est 
							identique à celle des enregistrement 1 et 2. 5)- 
							Quelle différence présente le son de 
							l’enregistrement 3 par rapport aux enregistrements 1 
							et 2 ? Quel paramètre du son est ainsi mis en 
							évidence ? 6)- 
							Montrer que l’intensité I1 du son 
							à 16 m de l’enceinte vaut I1 = 6,3
							
							× 10–3 
							W / m2. 7)- 
							Si l’ingénieur place dix enceintes identiques côte à 
							côte sur la scène, quel est le niveau d’intensité 
							sonore L2 à 16 m. 8)- Montrer que le niveau d’intensité sonore augmente de 6 dB chaque fois que l’on divise la distance par deux. À partir de quelle distance des enceintes le 
							son est-il douloureux à écouter ? 9)- 
							Quels sont les risques auditifs encourus par les 
							spectateurs qui se placent très près des enceintes ? Donnée :
							I0 
							= 1,0 
							× 10–12 
							W / m2 | 
| 1)- 
							Définition de la hauteur d’un son : 
							
							- 
							De façon générale, la 
							hauteur d’un son est liée à la fréquence f1du 
							fondamental de ce son. 
							
							- 
							Plus la fréquence 
							d’un son est faible et plus le son est grave ou bas. 
							
							- 
							Plus la fréquence 
							d’un son est élevée et plus le son est aigu ou haut. 2)- 
							Hauteur du son correspondant à l’enregistrement 1 : 
 
							
							- 
							Fréquence du son : 
							ici on est en présence d’un son pur 
							
							- 
							 3)- 
							Modification effectuée par l’ingénieur pour obtenir 
							l’enregistrement 2 : - Pour l’enregistrement 1, l’amplitude de la tension est de 2 V alors que sur l’enregistrement 2, 
							l’amplitude de la tension 
							est supérieure à 4 V. L’ingénieur a modifié 
							l’amplitude de la tension. - En conséquence, l’ingénieur a amplifié le son. - Le son est plus fort alors que la hauteur du son n’a pas changé. 
							-  Il a 
							modifié l’intensité sonore du son. 4)- 
							Hauteur du son de l’enregistrement 3 : 
							
							- 
							Le son obtenu est un 
							son complexe qui possède un fondamental et plusieurs 
							harmoniques. 
							
							- 
							La fréquence du 
							fondamental est f1 = 500 Hz. 
							
							- 
							Le son de 
							l’enregistrement 3 a la même hauteur que celui de 
							l’enregistrement 2. 5)- 
							Différence entre le son de l’enregistrement 3 et 
							celui des enregistrements 1 et 2 : - Le son de l’enregistrement 3 est un son complexe. 
							-  Il comprend 
							le fondamental f1 = 500 Hz et 
							plusieurs harmoniques de fréquences 1000Hz, 1500Hz 
							et 200 Hz - Les sons des enregistrements 1 et 2 sont des sons purs de même fréquence : 
							-  f = 500 Hz. 
							
							- 
							Le son de 
							l’enregistrement 3 n’a pas le même timbre que les 
							sons des enregistrements 1 et 2. 
							
							- 
							La perception du son 
							de l’enregistrement 3 n’est pas la même que celle du 
							son des enregistrements 1 et 2. 
							
							- 
							Paramètre du son mis 
							en évidence : On a mis en évidence le timbre d’un 
							son. 
							
							- 
							Le timbre d’un son 
							dépend du nombre et de l’amplitude des harmoniques 
							qui sont présents. 6)- 
							Valeur de l’intensité I1 du son à 
							16 m. 
							
							- 
							On donne le niveau 
							d’intensité sonore à 16 m : L1 = 
							98 dB 
							
							- 
							D’autre part : I0 
							= 1,0
							× 10–12 
							W / m2 
							
							- 
							Relation donnant le 
							niveau d’intensité sonore :  
 
							
							- 
							On tire :  
							
							- 
							 
							
							- 
							Application 
							numérique : 
							
							- 
							 7)- 
							Niveau d’intensité sonore L2 pour 
							dix enceintes identiques : 
							
							- 
							Les intensités 
							sonores s’ajoutent : I2 = 10 I1 
							
							- 
							 8)- 
							Niveau d’intensité sonore et distance : 
							
							- 
							L’intensité sonore 
							est quatre fois plus grande pour les spectateurs 
							situés à 8 m que pour les spectateurs situés à 16 m. - Pour les spectateurs situés à 16 m, l’intensité sonore vaut : 
							-  I1 
							et le niveau d’intensité sonore vaut L1. - Pour les spectateurs situés à 8 m, l’intensité sonore vaut : 
							-  I = 4
							I1 et le niveau d’intensité sonore 
							vaut L. 
							
							- 
							 - En conséquence, le niveau d’intensité sonore augmente de 6 dB lorsque la distance séparant 
							les enceintes des spectateurs 
							est divisée par deux. 9)- 
							Distance et son douloureux : 
							
							- 
							Le seuil de la 
							douleur est Ld = 120 dB 
							
							- 
							À 16m, L2 
							= 108 dB 
							
							- 
							À 8 m, le niveau 
							d’intensité sonore est L = 114 dB 
							
							- 
							
							À 4 m, le niveau 
							d’intensité sonore est L = 120 dB 
							
							- 
							À 2 m, le niveau 
							d’intensité sonore est L = 126 dB 
							
							- 
							À 1 m, le niveau 
							d’intensité sonore est L = 132 dB 
							
							- 
							À 4 m de la scène, le 
							son est douloureux à écouter. 10)- 
							Les risques auditifs : - L’effet d’exposition à un niveau sonore trop élevé peut provoquer des acouphènes. 
							-  L’acouphène est un bourdonnement ou 
							sifflement parasite qu’une personne entend sans que 
							ce bruit existe réellement. 
							
							- 
							L’exposition à un 
							niveau sonore trop élevé peut provoquer la surdité 
							et ce phénomène est irréversible. | 
| 
 |