| Contrôle de qualité par dosage. Exercices. | 
 | 
|  | 
  
  
			
			
				I-
				Exercice 6 page 478 : Utiliser la loi de Beer-Lambert.
| On dispose d’une échelle de teinte en diiode dont les concentrations C sont connues. Un spectrophotomètre, réglé sur la longueur d’onde λ = 450 nm, permet de mesurer l’absorbance A des 
							solutions de l’échelle des teintes. On peut alors 
							tracer le graphe
							A =
							f (C). 
 1)- 
							Comment appelle-t-on le graphe A = f (C) ? 2)- 
							La loi de Beer-Lambert est-elle vérifiée ? 3)- Sans modifier les réglages du spectrophotomètre, on mesure l’absorbance AS = 0,64 d’une solution S d’eau iodée. En déduire la concentration CS en diiode de la solutionS. | 
| 1)- 
							Le graphe A = f (C) : 
							
							- C’est la courbe 
							d’étalonnage. 2)- 
							La loi de Beer-Lambert : 
							
							- Les points sont 
							sensiblement alignés. La portion de droite obtenue 
							passe pratiquement par l’origine. 
							
							- L’absorbance A 
							est proportionnelle à la concentration C de 
							la solution pour les concentrations utilisées en 
							solutions de diiode. 
							
							- A = k .
							
							C,  
							
							- 
							k 
							est le 
							coefficient directeur de la portion de droite tracée. 
							
							- La loi de 
							Beer-Lambert est vérifiée dans le domaine de 
							concentrations utilisées. 
							
							- On ajoute une courbe 
							de tendance : clic gauche sur la série utilisée : 
							
							- On choisit 
							« linéaire » et on coche « afficher l’équation sur 
							le graphique » et « afficher le coefficient de 
							détermination (R²) sur le graphique. 
							
							- Le coefficient de 
							détermination R2 
							≈ 0,9991 se rapproche de la valeur 1. 
							 
							
							- Le modèle, qui a été 
							choisi, traduit bien les variations de l’absorbance 
							en fonction de la concentration. 3)- 
							Concentration CS en diiode de la 
							solution S. 
							 
							
							- CS 
							≈ 4,8 mmol . L–1. | 
				II-
				Exercice 7 page 478 : Utiliser la loi de Kohlrausch.
| La carence en élément calcium, 
							ou hypocalcémie, peut être traitée par injection 
							intraveineuse d’une solution de chlorure de calcium. On souhaite déterminer la concentration C0 en chlorure de calcium contenue dans une ampoule de 10,0 mL. Le contenu de l’ampoule est dilué 100 fois. La mesure de la conductivité de la solution S 
							obtenue est 
							σS = 1,23 mS . cm–1.  On mesure également la 
							conductivité de différentes solutions étalon en 
							chlorure de calcium. Les résultats sont rassemblés 
							dans le tableau ci-dessous : 
 1)- 
							Tracer le courbe σ = f (C). 2)- 
							La loi de Kohlrausch est-elle vérifiée ? 3)- 
							En déduire les concentrations CS 
							et C0. | 
| 1)- 
							Courbe σ = f (C). 2)- Loi de Kohlrausch : 
							
							- 
							Les points sont 
							sensiblement alignés. La portion de droite obtenue 
							passe pratiquement par l’origine. 
							
							- 
							La conductivité σ 
							est proportionnelle à la concentration C de 
							la solution pour les concentrations utilisées en 
							solutions de chlorure de calcium. 
							
							- 
							σ = k .
							
							C,  
							
							- 
							k 
							est le 
							coefficient directeur de la portion de droite tracée. 
							
							- 
							La loi de Kohlrausch 
							est vérifiée dans le domaine de concentrations 
							utilisées. 
							
							- 
							Le coefficient de 
							détermination R2 
							≈ 0,9998 se rapproche de la valeur 1. 
							 
							
							- 
							Le modèle 
							« Linéaire », qui a été choisi, traduit bien les 
							variations de la conductivité en fonction de la 
							concentration. 3)- 
							Valeurs des concentrations CS et
							C0. 
							
							- 
							Valeur de la 
							concentration CS (Détermination 
							graphique) : 
							 
							
							- 
							CS 
							≈ 4,6 mmol . L–1 
							
							- 
							Or C0 
							= 100 CS 
							
							- 
							C0 
							≈ 100
							 
							
							× 
							4,6 
							
							× 
							10–3  
							
							- 
							C0 
							≈ 0,46 mol . L–1 | 
				
				III- Exercice 8 page 478 : Utiliser une relation 
				d’équivalence.
| Pour contrôler la composition complète d’une ampoule de complément alimentaire contenant des ions Fe2+ (aq), la solution qu’elle contient peut être dosée 
							par les ions 
							MnO4–
							 (aq) d’une 
							solution de permanganate de potassium de 
							concentration connue. L’équation support de la 
							réaction de titrage est : 
							MnO4– 
							(aq) 
							+ 
							8 
							
							H+ (aq) 
							+  
							5 
							Fe2+ (aq) 
							
							
							→ 
							
							Mn2+ 
							(aq) 
							+ 
							5 
							 Fe3+ (aq) 
							+ 
							
							4
							H2O 
							(ℓ) 1)- 
							Quel est le réactif titrant ? Le réactif titré ? 2)- 
							Quelles doivent être les caractéristiques de la 
							réaction support du titrage ? 3)- 
							On note n0 (Fe2+) 
							et nE (MnO4–) 
							respectivement la quantité initiale d’ions Fe2+ 
							(aq)  à 
							doser et la quantité d’ions MnO4–
							 (aq) versée 
							à l’équivalence. a)- 
							Définir l’équivalence du 
							titrage. b)- 
							En déduire une relation 
							entre n0 (Fe2+) 
							et nE (MnO4–). | 
| 1)- 
							Le réactif titrant et le réactif titré : 
							
							- 
							Réactif titrant : les 
							ions MnO4–
							 (aq) 
							
							- 
							Réactif titré : les 
							ions Fe2+ (aq) 2)- 
							Caractéristiques de la réaction support du titrage : 
							
							- 
							La réaction support 
							du titrage doit être totale, rapide et unique. 3)- 
							L’équivalence. a)- 
							Définition de l’équivalence 
							du titrage : 
							
							- 
							L’équivalence d’un 
							titrage est atteinte lorsque le réactif titrant et 
							le réactif titré sont dans les proportions 
							stœchiométriques. 
							
							- 
							Les deux réactifs 
							sont alors totalement consommés. Ils ont totalement 
							disparu. 
							
							- 
							À l’équivalence, les 
							réactifs sont dans les proportions stœchiométriques. b)- 
							Relation entre n0 
							(Fe2+) et nE (MnO4–) 
							à l’équivalence : 
 
							
							- 
							Relation à 
							l’équivalence : 
 
							
							- 
							n0 
							(Fe2+) = 5 nE (MnO4–) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				IV-
				Exercice 14 page 480 : Choisir un indicateur coloré.
| Une solution d’hydroxyde de 
							sodium est dosée par une solution d’acide 
							chlorhydrique, ajoutée à la burette graduée. Le
							pH à 
							l’équivalence de ce titrage est
							pHE 
							= 7,0. On dispose de trois indicateurs 
							colorés dont les teintes sont données ci-dessous : 
 1)- 
							Est-il possible de repérer l’équivalence du titrage 
							sans un indicateur coloré ? Si oui, comment ? 2)- 
							Choisir, en justifiant, l’indicateur coloré adapté à 
							ce titrage. 3)- 
							Comment repère-ton alors l’équivalence du titrage ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 1)- 
							Repérer l’équivalence du titrage sans un indicateur 
							coloré : 
							
							- 
							La réaction qui se 
							produit, lors du titrage, 
							est la suivante : 
							H3O+ 
							(aq) + HO– 
							(aq) → 2 H2O
							(ℓ) 
							
							- 
							On peut réaliser un
							
							titrage conductimétrique
							ou un 
							titrage pH-métrique. 2)- 
							Choix de l’indicateur coloré adapté à ce titrage. 
							
							- 
							L’indicateur coloré 
							le mieux adapté pour le titrage est le Bleu de 
							bromothymol (B.B.T).   
							
							- 
							La valeur du pH 
							à l’équivalence appartient à sa zone de virage. 
							
							- 
							6,0 ≤ 
							pHE 
							≤ 
							7,6 - Avec l’hélianthine, le virage se fait juste avant l’équivalence, alors qu’avec la phénolphtaléine, 
							le virage a lieu juste 
							après l’équivalence. 3)- 
							Repérage de l’équivalence du titrage : 
							
							- 
							À l’équivalence, il y 
							a un changement de teinte de l’indicateur coloré, 
							ceci à la goutte près. | 
				V-
				Exercice 16 page 481 : Titrage colorimétrique d’une eau 
				oxygénée.
| On souhaite déterminer la 
							concentration
							C0 
							en peroxyde d’hydrogène d’une solution commerciale 
							d’eau oxygénée. La réaction entre les ions permanganate MnO4– (aq) et le peroxyde d’hydrogène H2O2 (aq), appartenant aux couples oxydant / réducteur
							MnO4– 
							(aq) /
							Mn2+ 
							(aq) et
							O2 
							(g) / H2O2 
							(aq) sert de support au titrage. On dilue 10 fois la solution commerciale S0 : on obtient une solution S1. On titre un volume V1 = 10,0 mL de la solution S1 par une solution
							S2 
							de permanganate de potassium de concentration
							C2 
							= 0,020 mol . L–1. Le volume équivalent est
							VE 
							= 17,6 mL. 1)- 
							Écrire l’équation de la réaction de titrage. 2)- 
							Sachant que l’ion MnO4– 
							(aq) est violet et qu’il est la seule espèce 
							colorée du système étudié, comment repère-t-on 
							l’équivalence du titrage ? 3)- 
							En s’aidant éventuellement d’un tableau 
							d’avancement, établir l’expression de la 
							concentration C1 en peroxyde 
							d’hydrogène de la solution S1. 4)- 
							Calculer la valeur des concentrations C1 
							et C0. 5)- 
							Calculer la quantité de matière de peroxyde 
							d’hydrogène n0 (H2O2) 
							présente dans un litre de solution commerciale S0.  
							
							- 
							L’eau oxygénée 
							étudiée est dite « à 10 volumes » ; cela signifie 
							qu’un litre de solution peut libérer 10 L de 
							dioxygène selon la réaction d’équation : 
							2 H2O2 
							(aq) → H2O 
							(ℓ)  + 
							O2 
							(g) 6)- 
							En s’aidant éventuellement d’un tableau 
							d’avancement, calculer la quantité maximale nmax 
							(O2) de dioxygène libérée par la 
							solution S0. 7)- Dans les conditions de l’expérience, une mole de dioxygène occupe un volume égal à 22,4 L. En déduire 
							le volume de dioxygène maximal Vmax 
							(O2) libéré par un litre de 
							solution S0. 8)- 
							Comparer ce résultat à la valeur indiquée par le 
							fabricant en faisant un calcul d’incertitude 
							relative. | 
| 1)- 
							Équation de la réaction de titrage : 
							
							- 
							Couple : MnO4-
							(aq) / 
							Mn
							2+
							(aq) 
 
							
							- 
							Couple : O2 (aq) /
							H2O2
							(aq) 
 
 2)- 
							Repérage de l’équivalence. 
							
							- 
							Les ions permanganate
							MnO4– 
							(aq) donnent une couleur violette 
							à la solution qui les contient 
							
							- 
							Lorsque l’on verse la 
							solution de permanganate de potassium dans la 
							solution d’eau oxygénée, les ions permanganate 
							disparaissent  ainsi 
							que leur coloration. 
							
							- 
							Juste après 
							l’équivalence, la solution prend une teinte violette 
							caractéristique de la présence des ions 
							permanganate.  
							
							- 
							On peut repérer 
							l’équivalence grâce à la persistance de cette 
							coloration. 3)- 
							Expression de la concentration C1 
							en peroxyde d’hydrogène de la solution S1. 
 
							
							- 
							Tableau réduit : 
 
							
							- 
							 4)- 
							Valeur des concentrations C1 et 
							C0. 
							
							- 
							Valeur de la 
							concentration C1 : 
							
							- 
							 
							
							- 
							Valeur de la 
							concentration C0. 
							
							- 
							C0 
							= 10 C1 
							
							- 
							C0 
							≈ 0,88 mol . L–1. 5)- 
							Quantité de matière de peroxyde d’hydrogène n0 
							(H2O2) présente 
							dans un litre de solution commerciale S0. 
							
							- 
							n0 
							(H2O2) = C0
							
							. V 
							
							- 
							n0 
							(H2O2) ≈ 0,88 
							mol 6)- 
							Quantité maximale nmax (O2) 
							de dioxygène libérée par la solution S0. 
							
							- 
							On l’équation de la 
							réaction : 
							
							2 H2O2 
							(aq) → H2O 
							(ℓ)  + 
							O2 
							(g) 
							
							- 
							Tableau 
							d’avancement : 
 
							
							- 
							 7)- 
							Volume de dioxygène maximal Vmax (O2) 
							libéré par un litre de solution S0. 
							
							- 
							Vmax 
							(O2) = nmax (O2) 
							. Vm 
							
							- 
							Vmax 
							(O2) ≈ 0,44
							
							×
							22,4 ≈ 9,856 
							
							- 
							Vmax 
							(O2) ≈ 9,9 L 8)- 
							Calcul d’incertitude relative : 
							
							- 
							 
							
							- 
							Si on travaille avec 
							les calculs intermédiaires : 
							
							- 
							 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				VI-
				Exercice 18 page 481 : Retrouver la loi de Kohlrausch.
| La conductivité 
							d’une solution est donnée par la relation : 
 On considère une solution de 
							concentration
							C en 
							chlorure de magnésium apporté. 1)- 
							Écrire l’équation de dissolution du chlorure de 
							magnésium, MgCl2 (s), dans l’eau. 2)- 
							Exprimer les concentrations ioniques [Mg2+] 
							et [Cl–] dans la solution en 
							fonction de la concentration C. 3)- 
							Écrire l’expression de la conductivité 
							σ de cette solution en fonction de la 
							concentration C et des conductivités ioniques 
							molaires. 4)- 
							Montrer que la loi de Kohlrausch est vérifiée. | 
| 1)- Équation de dissolution du chlorure de magnésium, MgCl2 (s), dans l’eau. 
 2)- 
							Concentrations ioniques [Mg2+] et 
							[Cl–] dans la solution en fonction 
							de la concentration  C. 
							
							- 
							Tableau 
							d’avancement : 
 
							
							- 
							 
							
							- 
							 3)- 
							Expression de la conductivité 
							σ de cette solution en fonction de la 
							concentration C et des conductivités ioniques 
							molaires. 
							
							- 
							
							σ 
							= λ (Mg2+).[
							
							
							Mg2+ 
							] +  λ 
							(Cl–).[
							
							
							Cl– 
							] 
							
							- 
							
							σ 
							=  λ 
							(Mg2+).C
							+ 2 λ (Cl–) 
							. 
							C 
							
							- 
							
							σ 
							=  {λ 
							(Mg2+) 
							+ 2 λ (Cl–)} 
							. 
							
							C 4)-  Loi de 
							Kohlrausch : - Les conductivités molaires ioniques sont des grandeurs caractéristiques des ions. 
							-  Ce sont des constantes à 
							une température donnée. 
							
							- 
							
							λ 
							(Cl–) 
							= 7,63 
							
							× 
							10– 3 S.m2.mol– 1 à 25 °C
							dans l’eau 
							
							- 
							
							λ 
							(Mg2+) 
							= 10,6
							
							× 
							10– 3  S.m².mol–1
							à 25 °C dans l'eau 
							
							- 
							Le terme
							{λ (Mg
							
							2+) 
							+ 2 λ (Cl
							
							–)} 
							= cte = k 
							
							- 
							En conséquence : 
							 
							
							- 
							
							σ 
							=  
							k.  
							
							C 
							
							- 
							La loi de 
							Kohlrausch est vérifiée. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				
				VII- Exercice 21 page 483 : Chaufferette chimique.
| Une chaufferette 
							chimique est constituée d’une enveloppe souple de 
							pastique qui contient une solution d’éthanoate de 
							sodium à 20 % minimum en masse. Lorsqu’on appuie sur un petit 
							disque métallique placé à l’intérieur, le liquide 
							commence à se solidifier tout en dégageant de la 
							chaleur. Après utilisation, on peut 
							régénérer la chaufferette en faisant fondre le 
							solide obtenu par chauffage. - 
							Données relatives à l’éthanoate de 
							sodium CH3COONa : - 
							Masse molaire : M = 82,0 g . 
							mol–1 ; - 
							Solubilité : à 25 ° C dans l’eau : 
							s = 365 g . L–1 soit 4,5 mol . L–1. La solution 
							aqueuse S0 d’éthanoate de sodium,
							Na+ (aq) + CH3COO– 
							(aq), d’une chaufferette, a un volume V0 = 100 
							mL et une masse m = 130 g.   La solution S0 étant trop concentrée pour être dosée directement au laboratoire, on prépare une solution S1 en diluant 100 fois le contenu de la chaufferette. Pour déterminer la concentration molaire C0 en éthanoate de sodium apporté dans une chaufferette chimique, on place dans un bécher un volume V1 
							= 25,0 mL de la solution S1 à 
							titrer. On réalise un titrage 
							pH-métrique par une solution d’acide chlorhydrique,
							H3O+ (aq) + 
							Cl– (aq), de concentration CA 
							= 2,0 
							 
							
							× 10–1 mol . L–1. On note VA le 
							volume de solution d’acide chlorhydrique versé. L’équation de la réaction 
							support du titrage s’écrit : CH3COO– 
							(aq)  +  H3O+ 
							(aq)  →  CH3COOH 
							(aq)  +  H2O (ℓ) On obtient la courbe ci-après : 
							 1)- Schématiser et légender le dispositif de 
							titrage. 2)- Après avoir défini l’équivalence, écrire la relation entre la quantité d’ions éthanoate ni (CH3COO–) présente initialement dans le bécher et la quantité d’ion oxonium nE (H3O+) qui permet d’atteindre l’équivalence. On pourra 
							éventuellement s’aider d’un tableau d’avancement. 3)- Déterminer le volume équivalent VE 
							en expliquant la méthode utilisée. 4)- Des titrages successifs ont donné les valeurs suivantes du volume à l’équivalence : - 
							8,8 mL ; 8,6 mL ; 9,0 mL ; 6,3 mL ; 
							8,9 mL ; 9,1 mL ; 8,8 mL ; 8,7 mL. - Après avoir supprimé la(les) valeur(s) aberrante(s), réaliser une étude statistique des résultats expérimentaux et donner un encadrement de 
							la valeur du volume à l’équivalence VE. 5)- À partir de la valeur moyenne de VEmoy 
							déterminée à la question 4)-, calculer la 
							concentration C1 en ions éthanoate 
							de la solution dosée. 6)- En déduire la concentration C0 en éthanoate de sodium apporté dans la solution contenue dans la chaufferette. La solution 
							d’éthanoate de sodium contenue dans la chaufferette 
							est-elle saturée ? 7)- Calculer la masse d’éthanoate de sodium dans 
							la chaufferette. 8)- La solution aqueuse de masse 130 g contenue dans la chaufferette est-elle au moins à 20 % en 
							masse d’éthanoate de sodium comme l’indique le texte 
							introductif ? | 
| 1)- Dispositif de titrage : 2)- Étude de l’équivalence : - 
							Définition : 
							 - 
							L’équivalence d’un titrage est 
							atteinte lorsque le réactif titrant et le réactif 
							titré sont dans les proportions stœchiométriques. - 
							Les deux réactifs sont alors 
							totalement consommés. Ils ont totalement disparu. - 
							Tableau d’avancement : 
							CH3COO– 
							(aq)  +  H3O+ 
							(aq)  →  CH3COOH 
							(aq)  +  H2O (ℓ) 
 - 
							Relations : - 
							ni (CH3COO–) 
							= nE (H3O+) - 
							C1 . V1 
							= CA . VE 3)- Volume équivalent VE en 
							expliquant la méthode utilisée - 
							Méthode des tangentes : 
							 
 - 
							Méthode de la courbe dérivée :  
							 
 - 
							En conséquence : VE 
							≈ 8,9 mL - 
							Tableau de valeurs : 
 
							 4)- Étude statistique : Encadrement de la valeur du volume à l’équivalence VE. - 
							8,8 mL ; 8,6 mL ; 9,0 mL ; 6,3 mL ; 
							8,9 mL ; 9,1 mL ; 8,8 mL ; 8,7 mL. - 
							Valeur erronée : VE 
							= 6,3 mL - 
							On peut calculer la valeur moyenne et 
							l’écart-type. - 
							La moyenne arithmétique est le 
							quotient de la somme des valeurs 
							x
							i par le nombre 
							
							n. - 
							On écrit :  
 - 
							La variance 
							var est 
							le quotient de la somme des carrés des écarts à la 
							moyenne par le nombre 
							n de 
							l’effectif total. - 
							 - 
							Détermination de la variance de 
							l’échantillon : 
 - 
							L’écart-type σ
							: C’est la racine carrée de la variance : - 
							Si  représente la moyenne, 
							
							
							σ  l‘écart-type et x une 
							valeur incluse dans l'ensemble de données, alors - 
							
							environ 
							68 % des données se situent à l'intérieur de 
							l'intervalle : 
							 - 
							
							environ 
							95 % des données se situent à l'intérieur de 
							l'intervalle : 
							 - 
							Environ 99 % des données se situent à 
							l'intérieur de l'intervalle :. - 
							Détermination de l’écart-type : 
 - 
							Pour un intervalle de confiance de 95 
							%, on obtient l’encadrement suivant : (8,84 – 2 
							
							x 0,16) mL  ≤  VE  
							≤  (8,84 + 2 
							
							x 0,16) mL 8,52 mL ≤ 
							VE  ≤  9,16 mL 5)- Concentration C1 en ions 
							éthanoate de la solution dosée : - 
							Relation à l’équivalence : C1 
							. V1 = CA . VEmoy - 
							 6)- Concentration C0 en 
							éthanoate de sodium apporté dans la solution 
							contenue dans la chaufferette : - 
							C0 = 100 C1 - 
							C0 ≈ 7,1 mol . L–1 - 
							On donne la solubilité de la solution 
							d’éthanoate de sodium : - 
							Solubilité : à 25 ° C dans l’eau : 
							s = 365 g . L–1 soit 4,5 mol . L–1 - 
							Comme C0 > s, 
							la solution est saturée. 7)- Masse m0 d’éthanoate de 
							sodium dans la chaufferette : - 
							Données : - 
							La solution aqueuse S0 
							d’éthanoate de sodium, Na+ (aq) +
							CH3COO– (aq), 
							d’une chaufferette, a un volume V0 = 100 
							mL et une masse m = 130 g.   - 
							Masse molaire de l’éthanoate de 
							sodium : M = 82,0 g . mol–1  - 
							m0 = n0 
							.  M
 - 
							La quantité de matière n 
							d’éthanoate de sodium est donnée par la relation : - 
							n0 = C0 
							. V0
 - 
							En conséquence : 
							 - 
							m0 = C0 
							. V0 .  M - 
							m0 ≈ 7,1
							
							× 100
							
							× 10–3× 82,0 - 
							m0 ≈ 58 g 8)- Pourcentage en masse d’éthanoate de sodium : - 
							La masse d’éthanoate de sodium 
							présente dans la chaufferette est m0
							 ≈ 58 g - 
							La masse de la solution est m = 
							130 g : - 
							Pourcentage massique en éthanoate de 
							sodium de la solution présente dans la 
							chaufferette : - 
							 - La teneur en éthanoate de sodium de la chaufferette est d’environ 45 %. -  Cette valeur est 
							très supérieure à la valeur de 20 % minimale 
							annoncée dans le texte. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
				
				VIII- Exercice 24 page 485 : Titrage de l’acide lactique 
				dans le lait.
| En vieillissant, 
							le lactose présent dans le lait se transforme en 
							acide lactique, noté par la suite
							HA. On dose l’acide lactique, considéré comme le seul acide présent dans le lait étudié, par une solution d’hydroxyde de sodium ou 
							soude, Na+ 
							(aq) + HO– 
							(aq), de concentration
							CB 
							= 5,00 
							
							
							× 10–2 mol . L–1. On prélève un volume
							VA 
							= 20,0 mL de lait que l’on place dans un bécher et 
							on suit l’évolution du
							pH en 
							fonction du volume
							VB 
							de soude versé. On obtient les valeurs données 
							dans le tableau suivant : 
 On note
							VE 
							le volume de soude versé à l’équivalence du titrage. Un lait frais a 
							une concentration en acide lactique inférieure à 1,8 
							g . L–1. 
							
							- 
							Données : 
							
							- 
							Couples acide-base :  
							
							- 
							H2O 
							(ℓ) / HO– (aq), pKA1 
							= 14,0 
							
							- 
							H3O+ 
							(aq) / H2O (ℓ), pKA2 
							= 0,0 
							
							- 
							HA (aq) / A– 
							(aq), pKA3 = 3,9 
							
							- 
							Masse molaire de 
							l’acide lactique : M (HA) = 90,0 g . 
							mol–1. 
							
							- 
							Additif : acide 
							lactique :  
							Acide 
							2-hydroxypropanoïque : 
							
							- 
							
							
							  1)- 
							Écrire l’équation de la réaction du titrage 
							réalisé : 2)- 
							Quelles caractéristiques doit présenter cette 
							réaction pour être adaptée à un dosage ? 3)- 
							En utilisant un diagramme de prédominance, 
							déterminer quelle est, entre HA (aq) et A– 
							(aq), l’espèce chimique prédominante au début du 
							dosage. 4)- 
							Pour quel volume de soude versé, noté VS, 
							les espèces HA (aq) et A– 
							(aq) sont-elles présentes en quantités égales dans 
							le bécher ? 5)- 
							Tracer le graphe pH = f (VB). 
							En déduire la valeur du volume de soude versé à 
							l’équivalence VE. 6)- 
							Déterminer la quantité d’acide lactique présente 
							dans le volume VA de lait. 7)- 
							Quelle est la masse d’acide lactique présente dans 
							un litre de lait. Conclure. | 
| 1)- 
							Équation de la réaction du titrage réalisé : 
							
							- 
							La réaction fait 
							intervenir l’acide lactique et la soude, 
							c’est-à-dire les couples acide / base : 
							
							- 
							H2O 
							(ℓ) / HO– (aq) et HA (aq) /
							A– (aq)  
							
							HA
							(aq)  + 
							
							HO–
							 (aq) 
							
							
							® 
							
							
							A–  (aq) 
							+  
							  2)- 
							Caractéristiques de cette réaction pour être adaptée 
							à un dosage : 
							
							- 
							La réaction support 
							du dosage doit être totale, rapide, unique. 3)- 
							Diagramme de prédominance : 
							
							- 
							Au début du dosage,
							pH = 2,9. 
							
							- 
							L’espèce qui 
							prédomine est l’espèce acide
							
							
							HA
							(aq) car pH < pKA3. 4)- 
							Volume de soude versé, noté VS, 
							pour que les espèces HA (aq) et A– 
							(aq) soient présentes en quantités égales dans le 
							bécher : 
							
							- 
							pH = pKA3 
							= 3,9 pour VS = 6,0 mL 5)- 
							Graphe pH = f (VB) 
							et valeur du volume de soude versé à l’équivalence
							VE : 
							
							- 
							On utilise la méthode 
							des tangentes : 
							 
							
							- 
							Volume de soude versé 
							à l’équivalence VE : 
							
							- 
							VE 
							= 12,0 mL 6)- 
							Quantité d’acide lactique présente dans le volume 
							VA de lait. 
							
							- 
							Tableau 
							d’avancement :  
 
							
							- 
							nA 
							= xE 
							= 
							CB .VE 
							
							- 
							nA 
							≈ 5,00
							
							
							× 10–2
							
							× 12
							
							
							× 10–3 
							
							- 
							nA 
							≈ 6,0
							
							
							× 10–4 mol 7)-  Masse 
							d’acide lactique présente dans un litre de lait et 
							Conclusion : 
 
							
							- 
							Quantité de matière 
							d’acide lactique présente dans un litre de lait : 
							
							- 
							 
							
							- 
							Masse d’acide 
							lactique présente dans un litre de lait : 
							
							- 
							m = n .
							M (HA) 
							
							- 
							 
							
							- 
							Le lait analysé n’est 
							pas frais car sa teneur en acide lactique est 
							supérieure à 1,8 g . L–1. | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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